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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.

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Membre, 28ans Posté(e)
Zenvador Membre 35 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

 

il y a 3 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Bon, sincèrement je n'ai pas lu le post auquel tu sembles répondre, mais... N'êtes-vous pas, tout simplement, en train de vous répondre en vous positionnant sur deux plans différents? C'est en tout cas ce qui me semble évident, rien qu'à te lire... (Ai-je gaffé là?)

N'est ce pas toujours le cas ?

Sa thèse est que la société patriarcale a conditionné une culture de domination de la femme par l'homme, une supériorité ancrée dans la culture 

Ma thèse est que le féminisme a obtenu les mêmes droits caractéristiques d'une société mature.

Si le sujet n'est pas réglé les règles du jeu sont dorénavant les mêmes 

En revanche, le neo feminisme est un appel plutot larmoyant ou les différences sont inassumées et le genre gommé.

Je ne veux pas de cette culture androgyne la.

il y a 1 minute, g.champion a dit :

les sociétés suivent-elles un processus de maturation comme les êtres vivants ? 

C'est mon parti pris imposé.

Sinon, nous ne serions jamais capables de relever des enjeux nécessitant plus que jamais de la maturité.

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Zenvador a dit :

la société patriarcale a conditionné une culture de domination de la femme par l'homme, une supériorité ancrée dans la culture 

je suis assez d'accord avec ça...

 

il y a 3 minutes, Zenvador a dit :

le féminisme a obtenu les mêmes droits caractéristiques d'une société mature

désolé, je ne comprends pas ce que tu veux dire ; tu compares le féminisme à une société mature ? c'est incompréhensible pour moi, sincèrement

 

il y a 4 minutes, Zenvador a dit :

Si le sujet n'est pas réglé les règles du jeu sont dorénavant les mêmes 

idem, pas compris :( 

 

il y a 5 minutes, Zenvador a dit :

Je ne veux pas

arf... ça y est, compris :( ce n'était pas un dialogue en fait... 

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Membre, 28ans Posté(e)
Zenvador Membre 35 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Guillaume_des_CS a dit :

je suis assez d'accord avec ça...

 

désolé, je ne comprends pas ce que tu veux dire ; tu compares le féminisme à une société mature ? c'est incompréhensible pour moi, sincèrement

 

idem, pas compris :( 

 

arf... ça y est, compris :( ce n'était pas un dialogue en fait... 

Aucune comparaison n'est faite....

Je dis que les femmes ont OBJECTIVEMENT les mêmes droits que les hommes, ce qui CARACTÉRISE une société mature

Qui parle de comparaison ?

Et je dis que si les inégalités DE FAIT ne sont objectivement pas toutes réglées, les lois sont désormais identiques.

A partir de là, je ne crois pas au cloisonnement orchestré hommes / femmes mais à des différences générales genrées dont une partie est culturelle.

Je ne suis pas pour l'infériorité des femmes...mais si une finale du 100 m regroupe des moins de 10 secondes et qu'il n'y en a pas, que chacun fasse valoir ses forces car tout est légalement ouvert.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 13/11/2019 à 18:33, Ambre Agorn a dit :

Nous épauler, pourquoi pas? Mais nous ne pouvons exiger l'appui des autres femmes. Notre force ne doit en aucun cas dépendre d'un autre comme d'une autre. Si le soutien vient, il faut le saisir, masi en aucun cas l'attendre ou compter dessus pour avancer.

Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites qu'entrer en compétition pour un prix littéraire (ou autre) est mieux que celui d'entrer en compétition pour un homme: a compétition reste la compétition quelque soit le but, et la compétition est un attribut masculin. Bien que je comprenne ce que vous dites, pour moi, entrer en compétition est déjà jouer le jeu du fort et du faible, donc alimenter les chaînes qui nous maintiennent aux pieds des hommes. Une femme qui croit en la violence, croit au pouvoir de l'homme (et ne fait que vouloir inverser la tendance, prendre le pouvoir). Même s'il nous faut user parfois de violence face à l'injustice ou à l'oppression du mâle, ce n'est pas pour autant que nous devons nous y abandonner et en faire notre vie.

La solidarité ne s'exige pas, absolument. Elle est surtout visible au sein de communautés, des minorités. Il est dommage de se cantonner aux sous-groupes, nous pourrions faire tellement mieux. La compétition ne m'est personnellement pas dérangeante tant il s'agit de remporter un prix ou un contrat. Elle est aussi motivante, donne l'envie de se dépasser et tant il s'agit toujours d'objets. Il y a plusieurs années, j'entendais le champion Pascal Gaban répondre à un enfant qui lui demandait "Comment est-ce que l'on fait pour être toujours premier ?", que "Quand on se satisfait de la seconde place alors, rien ne sert plus de courir". L'ambition n'a rien de mauvais, en elle-même. Si vous écrasez les autres pour y parvenir, sans être fair-play, c'est encore là autre chose. 

Les hommes, tout comme les femmes, ne sont pas des trophées, des objets. Entrer en compétition pour l'un, l'autre, et entretenir ce climat, s'en sentir flatté(e), relève du non respect envers autrui, envers soi aussi. Dans le domaine de la séduction, on parle encore communément de "femme trophée". L'écrivaine et réalisatrice Virginie Despentes l'explique : "Les hommes se baisent entre eux, à travers le corps des femmes". Tout ceci fonctionne bien entendu également pour les femmes. Nous pouvons refuser de jouer ce jeu-là. 

Quand des femmes vous ramènent à un statut de subalterne, vous refusant d'être l'égale voire même meilleure, c'est aussi qu'elles vous récitent une leçon qu'elles ont fort bien apprise. Il y a toute une culture misogyne à démanteler, aussi bien relayée par des hommes que par des femmes. Je me réjouis tout autant de la promotion d'un homme, que d'une femme quand c'est le fruit d'un travail acharné, qu'ils sont compétents. Ils sont récompensés puisqu'ils le méritent. 

Il y a 21 heures, Loufiat a dit :

Merci pour votre patience, Léna.

En essayant de vous faire une réponse je me suis aperçu de ma propre démarche. En réalité nous sommes parfaitement d'accord, mais je m'adresse à vous parce que vous semblez capable de donner matière à réflexion sur un point qui me taraude assez personnellement.

Lorsque vous dîtes que le fait de pouvoir théoriquement tomber enceinte a justifié une foule d'inégalités, et que les femmes sont systématiquement rapportées à un devoir-être-mère : oui, sans aucun doute. D'autre part la gestation n'est ni bonne ni mauvaise : d'accord. Il reste que c'est une différence de condition, qui entraîne une inégalité entre femmes et hommes, et entre femmes selon que l'on est fertile ou non, pubère ou non face aux risques liés à la grossesse et à l'enfantement, en particulier. Aucun homme ne risque de mourir en couche, ni de rencontrer les 'inconforts' liés à la grossesse et à l'accouchement, sans parler du fait qu'il n'y a généralement pas de doute possible sur le fait que la mère soit bien la mère, ce qui en fait la 1ere référente mise en responsabilité, etc.

Sur tous ces points il y a eu de grands changements, au moins en droit : l'accès facilité à la contraception et à l'avortement, les pressions exercées sur les pères, les aménagements et prestations à destination des mères en difficulté, etc. Tout un arsenal existe pour combler cette inégalité. Et je ne dis pas du tout : c'est bon, c'est fait, il n'y a plus qu'à dormir sur nos deux oreilles ; mais du moins sur ce terrain le combat est engagé, une foule d'individus avertis me semblent globalement attentifs aux signes de régression, engagés dans une transformation active pour l'ensemble de la société. 

Ce qui m'inquiète en revanche, c'est le démembrement qui s'opère en parallèle entre le sexe et les relations amoureuses, l'enfantement, l'éducation - chacune de ces réalités étant séparée des autres, fractionnées elles-mêmes en petites opérations indépendantes (et monnayables). Ceci est pour moi très inquiétant, bien que je n'arrive pas à mettre correctement le doigt dessus. Peut-être saurez-vous m'aider ? Il me semble que ce processus de division nie l'unité de la personne, la cohérence, la responsabilité et in fine la réalisation de la liberté humaine. En tout cas, j'observe que ce phénomène produit chez moi un refus brutal, et je soupçonne n'être pas le seul dans ce cas. Peut-être, alors, suis-je seulement "agis" par des forces régressives, malgré moi ?

Cette "différence de condition", comme vous l'écrivez, n'entraîne une inégalité entre hommes et femmes, qu'à partir du moment où des hommes l'ont instaurée. Non seulement instaurée, mais aussi célébrée, à travers les siècles. La religion a aussi été l'outil pour affirmer encore davantage cette domination. Ce n'est pas de la coopération non, mais bien de la domination. Les rapports dominant/dominé sont observables quant au règne animal... des hommes, n'ayant toujours pas réussi à s'en extraire, y parviendront-ils un jour ?   

Vous me pressentez patiente. Je vous observe un brin préoccupé. 

En ce qui concerne la contraception, l'IVG, le droit des femmes à disposer de leur propre corps (alors que les hommes en disposent pleinement depuis des lustres), je vous laisse observer la montée en puissance des populistes, des religieux, en Europe, pour commencer. Montée en puissance entraînant la régression de la société. 

Et puis quand nous étendons aussi, des femmes encourent également la prison dans certains États américains quand elles sont accidentées, puisque soupçonnées d'avoir mis un terme volontairement à leur grossesse. Le droit d'avorter en Amérique Latine ? 

Est-il nécessaire d'évoquer les droits des femmes dans les États où la charia est reine ? 

Après ce tour d'horizon rapide, revenons en France et rappelons-nous, qu'il y a à peine un an, un président d'un syndicat obstétrique fut capable de prendre la parole pour associer avortement et "homicide", et d'informer qu'il ne le pratique plus. Objecteur de conscience et tutti quanti. Nombre de croyants -mais pas- en applaudissent encore (même avec les pieds). Je ne connais pas une seule femme qui ait eu recours à l'IVG, sans peine, d'autres ont été traumatisées et le sont encore quand elles entendent de telles ignominies. 

Tout va bien ? Vraiment ? 

Quand des femmes prennent la parole, pour leurs droits et leurs libertés, il est à observer, en retour, des réactions très hostiles : des contre-vérités, contre-positions, contre-courants. Tout contre, en réaction à des individus se mobilisent, deviennent parfois des masculinistes ou empruntent à ce mouvement (c'est effrayant). Des hommes et des femmes valorisent aussi à l'excès la masculinité, la maternité, l'altérité etc... comme les hystériques, qu'ils sont. S'affrontent alors les forces du Bien et les forces du Mal et nous pouvons assister à cela médusé(e)s que nous sommes.

Il y a cependant la réalité des plateaux télé et des réseaux sociaux et... la réalité observable. Les hommes et les femmes semblent plutôt bien s'entendre en général. Pour ma part, je ne fréquente pas de pouilleux. 

Il y a 16 heures, Zenvador a dit :

Voici surtout les graines ... du féminisme.

La nature "ne dit pas" que la femme est inférieure ou supérieure...

Voici des adjectifs profondément humains et dans notre cas bien... féministe...

D'ailleurs la nature....ne parle pas...

En revanche, à moins d'être totalement  aveugle...nous sommes... différents...objectivement différents...et...complémentaires dans nos différences...y compris d'ailleurs dans le fait le plus élémentaire de la continuité de l'espèce et de nos sexes aux attributs particuliers.

Je pense qu'aucune femme ni aucun homme ne devrait....normalement....penser l'homme comme d'un "possesseur d'habitat" et la femme comme un "uterus de type boite a sperme"....

Oui...papa met "la petite graine", oui...

Et oui... maman porte l'enfant, chaudement, dans son ventre, chacun apportant son patrimoine génétique et son....amour...

Même le processus de sélection naturelle entre l'ovule et les spermatozoïdes prétendant est une forme de messe à la gloire de la différence 

C'est d'ailleurs bien davantage l'ovule qui sélectionne le spermatozoïde qu'une course du spermatozoïde le plus rapide du "spermatozoïde supérieur !"

Maman n'est pas un réceptacle....papa et maman sont différents...papa n'est pas supérieur ou inférieur à maman, les droits de papa et de maman doivent être les mêmes.

Quelques simples constats d'une société mature...

Ce pavé est un sketch féministe quelque part...

D'où l'intérêt de ne pas s'en servir comme argument d'autorité, comme ont trop souvent tendance à le faire, des "religieux".

Vous semblez bien belliqueux, pour une nouveauté dites donc, dark vador. Je choisis de vous reléguer au placard à balai, entre deux trois serpillères et un seau Curver. 

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Membre, 28ans Posté(e)
Zenvador Membre 35 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 27 minutes, Léna-Postrof a dit :

La solidarité ne s'exige pas, absolument. Elle est surtout visible au sein de communautés, des minorités. Il est dommage de se cantonner aux sous-groupes, nous pourrions faire tellement mieux. La compétition ne m'est personnellement pas dérangeante tant il s'agit de remporter un prix ou un contrat. Elle est aussi motivante, donne l'envie de se dépasser et tant il s'agit toujours d'objets. Il y a plusieurs années, j'entendais le champion Pascal Gaban répondre à un enfant qui lui demandait "Comment est-ce que l'on fait pour être toujours premier ?", que "Quand on se satisfait de la seconde place alors, rien ne sert plus de courir". L'ambition n'a rien de mauvais, en elle-même. Si vous écrasez les autres pour y parvenir, sans être fair-play, c'est encore là autre chose. 

Les hommes, tout comme les femmes, ne sont pas des trophées, des objets. Entrer en compétition pour l'un, l'autre, et entretenir ce climat, s'en sentir flatté(e), relève du non respect envers autrui, envers soi aussi. Dans le domaine de la séduction, on parle encore communément de "femme trophée". L'écrivaine et réalisatrice Virginie Despentes l'explique : "Les hommes se baisent entre eux, à travers le corps des femmes". Tout ceci fonctionne bien entendu également pour les femmes. Nous pouvons refuser de jouer ce jeu-là. 

Quand des femmes vous ramènent à un statut de subalterne, vous refusant d'être l'égale voire même meilleure, c'est aussi qu'elles vous récitent une leçon qu'elles ont fort bien apprise. Il y a toute une culture misogyne à démanteler, aussi bien relayée par des hommes que par des femmes. Je me réjouis tout autant de la promotion d'un homme, que d'une femme quand c'est le fruit d'un travail acharné, qu'ils sont compétents. Ils sont récompensés puisqu'ils le méritent. 

Cette "différence de condition", comme vous l'écrivez, n'entraîne une inégalité entre hommes et femmes, qu'à partir du moment où des hommes l'ont instaurée. Non seulement instaurée, mais aussi célébrée, à travers les siècles. La religion a aussi été l'outil pour affirmer encore davantage cette domination. Ce n'est pas de la coopération non, mais bien de la domination. Les rapports dominant/dominé sont observables quant au règne animal... des hommes, n'ayant toujours pas réussi à s'en extraire, y parviendront-ils un jour ?   

Vous me pressentez patiente. Je vous observe un brin préoccupé. 

En ce qui concerne la contraception, l'IVG, le droit des femmes à disposer de leur propre corps (alors que les hommes en disposent pleinement depuis des lustres), je vous laisse observer la montée en puissance des populistes, des religieux, en Europe, pour commencer. Montée en puissance entraînant la régression de la société. 

Et puis quand nous étendons aussi, des femmes encourent également la prison dans certains États américains quand elles sont accidentées, puisque soupçonnées d'avoir mis un terme volontairement à leur grossesse. Le droit d'avorter en Amérique Latine ? 

Est-il nécessaire d'évoquer les droits des femmes dans les États où la charia est reine ? 

Après ce tour d'horizon rapide, revenons en France et rappelons-nous, qu'il y a à peine un an, un président d'un syndicat obstétrique fut capable de prendre la parole pour associer avortement et "homicide", et d'informer qu'il ne le pratique plus. Objecteur de conscience et tutti quanti. Nombre de croyants -mais pas- en applaudissent encore (même avec les pieds). Je ne connais pas une seule femme qui ait eu recours à l'IVG, sans peine, d'autres ont été traumatisées et le sont encore quand elles entendent de telles ignominies. 

Tout va bien ? Vraiment ? 

Quand des femmes prennent la parole, pour leurs droits et leurs libertés, il est à observer, en retour, des réactions très hostiles : des contre-vérités, contre-positions, contre-courants. Tout contre, en réaction à des individus se mobilisent, deviennent parfois des masculinistes ou empruntent à ce mouvement (c'est effrayant). Des hommes et des femmes valorisent aussi à l'excès la masculinité, la maternité, l'altérité etc... comme les hystériques, qu'ils sont. S'affrontent alors les forces du Bien et les forces du Mal et nous pouvons assister à cela médusé(e)s que nous sommes.

Il y a cependant la réalité des plateaux télé et des réseaux sociaux et... la réalité observable. Les hommes et les femmes semblent plutôt bien s'entendre en général. Pour ma part, je ne fréquente pas de pouilleux. 

D'où l'intérêt de ne pas s'en servir comme argument d'autorité, comme ont trop souvent tendance à le faire, des "religieux".

Vous semblez bien belliqueux, pour une nouveauté dites donc, dark vador. Je choisis de vous reléguer au placard à balai, entre deux trois serpillères et un seau Curver. 

Je suis @zenalpha

Les consommateurs ont pris l'habitude de se voir pousser des textes qui leur plaisaient.

La "réalité des plateaux" est devenue la réalité des réseaux 

Au diable le jugé, le refléchi et bienvenue l'esbrouffe du plus ébourifé

Et les institutions facebook ou ... autres ... de bloquer les informations qui ne plaisent pas... ou mieux ... de ne pousser que les informations qui plaisent

La philosophie est dans le monde des brailleurs qui braillent une forme d'onanisme à brailler ou le contradicteur finalement est... bien emmerdant....puisqu'il contredit...donc on le contourne ou on l'isole.

Je ne suis pas de ce monde, je reste philosophe, c'est ainsi.

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

La solidarité ne s'exige pas, absolument. Elle est surtout visible au sein de communautés, des minorités. Il est dommage de se cantonner aux sous-groupes, nous pourrions faire tellement mieux. [...] Pour ma part, je ne fréquente pas de pouilleux.

J'ai une mauvaise nouvelle.

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

La compétition ne m'est personnellement pas dérangeante tant il s'agit de remporter un prix ou un contrat. Elle est aussi motivante, donne l'envie de se dépasser et tant il s'agit toujours d'objets. Il y a plusieurs années, j'entendais le champion Pascal Gaban répondre à un enfant qui lui demandait "Comment est-ce que l'on fait pour être toujours premier ?", que "Quand on se satisfait de la seconde place alors, rien ne sert plus de courir". L'ambition n'a rien de mauvais, en elle-même. Si vous écrasez les autres pour y parvenir, sans être fair-play, c'est encore là autre chose. 

Je suis d'accord. Mais disons que, plutôt qu'ambition, je préfère persévérance dans la poursuite de ses objectifs.

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Les hommes, tout comme les femmes, ne sont pas des trophées, des objets. Entrer en compétition pour l'un, l'autre, et entretenir ce climat, s'en sentir flatté(e), relève du non respect envers autrui, envers soi aussi. Dans le domaine de la séduction, on parle encore communément de "femme trophée". L'écrivaine et réalisatrice Virginie Despentes l'explique : "Les hommes se baisent entre eux, à travers le corps des femmes". Tout ceci fonctionne bien entendu également pour les femmes. Nous pouvons refuser de jouer ce jeu-là. 

Quand des femmes vous ramènent à un statut de subalterne, vous refusant d'être l'égale voire même meilleure, c'est aussi qu'elles vous récitent une leçon qu'elles ont fort bien apprise. Il y a toute une culture misogyne à démanteler, aussi bien relayée par des hommes que par des femmes. Je me réjouis tout autant de la promotion d'un homme, que d'une femme quand c'est le fruit d'un travail acharné, qu'ils sont compétents. Ils sont récompensés puisqu'ils le méritent. 

Ça me fait penser au topic Être jalousé(e). Au reste, hélas, il y a la théorie du désir mimétique de René Girard, pour créditer Virginie Despentes qui l'a peut-être lu d'ailleurs, ou qui en tout cas est fine observatrice dans son genre.

Après, entre le(s) féminisme(s) et la compétition, pour moi il n'y a pas forcément un lien. Je répète qu'on peut être féministe et non-pacifiste, sachant en outre que le violence féminine existe aussi, bien qu'elle soit généralement plus intestine et infeste, que la masculine plus picrocholine et manifeste.

Les criminelles en série utilisent de préférence le poison : tout un symbole d'envenimement des situations, où l'on raconte que les hommes se rentrent dedans et puis s'en vont, bien que jamais des généralités moyennes n'ont surdéterminé les personnes chacune dans leurs vies vécues à être comme elles. Avis à vos libertés dans la démarche "de genre".

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Les rapports dominant/dominé sont observables quant au règne animal... des hommes, n'ayant toujours pas réussi à s'en extraire, y parviendront-ils un jour ?

Hum. L'immense majorité des mammifères ne vit pas en couple, et la génitrice subvient seule aux besoins, la formation et l'émancipation des petiot(e)s.

Au reste, la nature est si variable qu'on ne trouve aucun point d'appui pour justifier ou infirmer les conduites des animaux humains que nous sommes tous, cf. De Mâle en père - à la recherche de l'instinct paternel, de Franck Cézilly.

Donc votre propre ne tient pas une seconde.

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

S'affrontent alors les forces du Bien et les forces du Mal et nous pouvons assister à cela médusé(e)s que nous sommes.

Quand je disais que c'était un vaste moralisme public !

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Il y a cependant la réalité des plateaux télé et des réseaux sociaux et... la réalité observable. Les hommes et les femmes semblent plutôt bien s'entendre en général.

C'est clair, et heureusement. Mais toutes les postures sont caricaturées, généralement, surtout quand elles cherchent à introduire du scepticisme, de la nuance, etc. comme c'était le cas . Le moralisme public aussi, est hystérique, non seulement les masculinismes, je suis navré. De manière générale, si inventer une étiquette sert à ne plus se parler, je ne suis pas d'accord.

Car rien ne permet de nous dire hystérique sur un forum, pas plus que quand on voit quelqu'un sur un plateau de télévision en vérité. Ce type de diagnostic doit être psychiatrique, sinon on s'insulte comme on dit t'es schizo, parano, dépressif, bipolaire, etc. et c'est d'une tristesse affligeante, car on ne se laisse pas être naturellement, en cherchant à éviter de s'intercomprendre. Un peu comme vous cherchez à avoid @Zenvador sans autre forme de procès.

Cela dit, vous êtes libre de récuser ce qui vous chante, avec ou sans argument : c'est aussi cela, la démocratie libérale, et le(s) féminisme(s) ne sont pas en soi des écoles de probité. Il y en a de plus ou moins probes, voilà tout.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 39 minutes, Zenvador a dit :

Je suis @zenalpha

Les consommateurs ont pris l'habitude de se voir pousser des textes qui leur plaisaient.

La "réalité des plateaux" est devenue la réalité des réseaux 

Au diable le jugé, le refléchi et bienvenue l'esbrouffe du plus ébourifé

Et les institutions facebook ou ... autres ... de bloquer les informations qui ne plaisent pas... ou mieux ... de ne pousser que les informations qui plaisent

La philosophie est dans le monde des brailleurs qui braillent une forme d'onanisme à brailler ou le contradicteur finalement est... bien emmerdant....puisqu'il contredit...donc on le contourne ou on l'isole.

Je ne suis pas de ce monde, je reste philosophe, c'est ainsi.

C'est une idée cela, je devrais aussi me créer deux ou trois autres comptes : l'un quand il n'y a plus de Paris Brest chez mon pâtissier préféré, l'autre quand je dois régler le RSI, et un autre encore quand je suis en mode "love-love".

Ce qui est regrettable, c'est de n'avoir à faire qu'à des polémistes et autres gourous du XXI ème, apocalyptiques et non. Nous avons déjà des Moix et Soral, si je veux les lire alors je vais m'abreuver directement à la source. 

  • Colère 1
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Membre, 28ans Posté(e)
Zenvador Membre 35 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Léna-Postrof a dit :

C'est une idée cela, je devrais aussi me créer deux ou trois autres comptes : l'un quand il n'y a plus de Paris Brest chez mon pâtissier préféré, l'autre quand je dois régler le RSI, et un autre encore quand je suis en mode "love-love".

Ce qui est regrettable, c'est de n'avoir à faire qu'à des polémistes et autres gourous du XXI ème, apocalyptiques et non. Nous avons déjà des Moix et Soral, si je veux les lire alors je vais m'abreuver directement à la source. 

Ce qui est intéressant @Léna-Postrof, c'est que je sache parfaitement que tu sais.... parfaitement à qui tu avais affaire et comment tu exploites l'information.

C'est sans doute sur la manière une grande différence entre un homme et ... une féministe 

C'est aussi pourquoi je te conseille de cliquer sur signaler pour que la modération te satisfasse.

Ce sera plus simple tu sais.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Zenvador a dit :

Ce qui est intéressant @Léna-Postrof, c'est que je sache parfaitement que tu sais.... parfaitement à qui tu avais affaire et comment tu exploites l'information.

C'est sans doute sur la manière une grande différence entre un homme et ... une féministe 

C'est aussi pourquoi je te conseille de cliquer sur signaler pour que la modération te satisfasse.

Ce sera plus simple tu sais.

Juste pour vérifier : je pense à quelle couleur là dans ma tête ? 

Quels sont les numéros gagnants du kéno ? 

Je ne suis pas censeur et n'aime pas les fatwas. Si vous voulez être signalé, arrangez-vous donc avec notre voisin du dessus.

Modifié par Léna-Postrof
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Membre, 28ans Posté(e)
Zenvador Membre 35 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Juste pour vérifier : je pense à quelle couleur là dans ma tête ? 

Quels sont les numéros gagnants du kéno ? 

Je ne suis pas censeur et n'aime pas les fatwas. Si vous voulez être signalé, arrangez-vous donc avec notre voisin du dessus.

Et c'est moi le grand vador....

J'essaye de m'exprimer et c'est assez difficile y compris avec toi.

Pourtant je suis (encore ?) Là...

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 6 minutes, Léna-Postrof a dit :

Cette "différence de condition", comme vous l'écrivez, n'entraîne une inégalité entre hommes et femmes, qu'à partir du moment où des hommes l'ont instaurée. Non seulement instaurée, mais aussi célébrée, à travers les siècles.

La religion a aussi été l'outil pour affirmer encore davantage cette domination. Ce n'est pas de la coopération non, mais bien de la domination. Les rapports dominant/dominé sont observables quant au règne animal... des hommes, n'ayant toujours pas réussi à s'en extraire, y parviendront-ils un jour ?   

Vous me pressentez patiente. Je vous observe un brin préoccupé. 

En ce qui concerne la contraception, l'IVG, le droit des femmes à disposer de leur propre corps (alors que les hommes en disposent pleinement depuis des lustres), je vous laisse observer la montée en puissance des populistes, des religieux, en Europe, pour commencer. Montée en puissance entraînant la régression de la société. 

Et puis quand nous étendons aussi, des femmes encourent également la prison dans certains États américains quand elles sont accidentées, puisque soupçonnées d'avoir mis un terme volontairement à leur grossesse. Le droit d'avorter en Amérique Latine ? 

Est-il nécessaire d'évoquer les droits des femmes dans les États où la charia est reine ? 

Après ce tour d'horizon rapide, revenons en France et rappelons-nous, qu'il y a à peine un an, un président d'un syndicat obstétrique fut capable de prendre la parole pour associer avortement et "homicide", et d'informer qu'il ne le pratique plus. Objecteur de conscience et tutti quanti. Nombre de croyants -mais pas- en applaudissent encore (même avec les pieds). Je ne connais pas une seule femme qui ait eu recours à l'IVG, sans peine, d'autres ont été traumatisées et le sont encore quand elles entendent de telles ignominies. 

Tout va bien ? Vraiment ? 

Quand des femmes prennent la parole, pour leurs droits et leurs libertés, il est à observer, en retour, des réactions très hostiles : des contre-vérités, contre-positions, contre-courants. Tout contre, en réaction à des individus se mobilisent, deviennent parfois des masculinistes ou empruntent à ce mouvement (c'est effrayant). Des hommes et des femmes valorisent aussi à l'excès la masculinité, la maternité, l'altérité etc... comme les hystériques, qu'ils sont. S'affrontent alors les forces du Bien et les forces du Mal et nous pouvons assister à cela médusé(e)s que nous sommes.

Il y a cependant la réalité des plateaux télé et des réseaux sociaux et... la réalité observable. Les hommes et les femmes semblent plutôt bien s'entendre en général. Pour ma part, je ne fréquente pas de pouilleux.

La maternité est un élément central du patriarcat, dans la domination genrée instituée, toujours masculine en effet. Ce qui a de quoi étonner : les seuls cas à ma connaissance de domination genrée inversée apparaissent ponctuellement en réaction à une dégradation brutale de la condition féminine, dans la montée générale du patriarcat : des femmes refusent de se soumettre, prennent les armes et la révolte les conduit plus ou moins loin dans une société 'dominée' par les femmes - pas très loin le plus souvent, semble-t-il.

Vous avez raison de replacer mes réflexions sur la société française (et encore, donc) dans une perspective plus large ; vous oubliez de mentionner l'Asie, l'Inde par exemple, où les femmes ne sont pas sorties du bourbier... Donc non, tout ne va pas bien. Cela dit je n'ai pas prétendu l'inverse. 

Mais vous ne répondez pas sur mon interrogation ! Ce n'est pas grave, elle n'est pas suffisamment claire encore, mais je tiens à dire que ce n'est pas la liberté à disposer de son corps qui est en question, dans cette interrogation. En outre j'observe que l'avortement et la contraception ne sont pas des gages de liberté mais de sécurité : ne pas subir une grossesse, se protéger des mst, etc.

 

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Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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La liberté, est-ce l'absence de limite ? La philosophie, est-ce l'absence d'argument ? Questions en l'air, questions néanmoins nodales. Le plus drôle, c'est que les intervenants qui parlent le moins de féminisme ici, ce sont les - à ce qu'il paraît selon leur profil - les femmes.

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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Il y a 7 heures, Loufiat a dit :

La maternité est un élément central du patriarcat, dans la domination genrée instituée, toujours masculine en effet. Ce qui a de quoi étonner : les seuls cas à ma connaissance de domination genrée inversée apparaissent ponctuellement en réaction à une dégradation brutale de la condition féminine, dans la montée générale du patriarcat : des femmes refusent de se soumettre, prennent les armes et la révolte les conduit plus ou moins loin dans une société 'dominée' par les femmes - pas très loin le plus souvent, semble-t-il.

Vous avez raison de replacer mes réflexions sur la société française (et encore, donc) dans une perspective plus large ; vous oubliez de mentionner l'Asie, l'Inde par exemple, où les femmes ne sont pas sorties du bourbier... Donc non, tout ne va pas bien. Cela dit je n'ai pas prétendu l'inverse. 

Mais vous ne répondez pas sur mon interrogation ! Ce n'est pas grave, elle n'est pas suffisamment claire encore, mais je tiens à dire que ce n'est pas la liberté à disposer de son corps qui est en question, dans cette interrogation. En outre j'observe que l'avortement et la contraception ne sont pas des gages de liberté mais de sécurité : ne pas subir une grossesse, se protéger des mst, etc.

Le féminisme est-il, en soi, hygiéniste ? ou sanitariste ? ... Ces questions de santé et d'hygiène, si elles sont en effet portées par des militant(e)s féministes suite à un besoin, ne datent pas des prémices du féminisme, et sont arrivées dans la seconde moitié du XXème siècle avec "la libération sexuelle". Prenez AIDES, quant au sida : l'association milite pour la désostracisation des séropositifs, la connaissance des moyens de contraception et surtout de protection sanitaire, ainsi que pour la fréquence des dépistages. Tous ces éléments peuvent parfaitement se retrouver dans une démarche d'information issue d'une association féministe, ou bien issue du féminisme telle que le planning familial, et inversement AIDES n'hésitera jamais à se réclamer du féminisme.

Et pourtant, le(s) féminisme(s) concerne(nt) l'égalisation sociojuridique des conditions, avec réflexion et/ou projet quant à l'éthique des sexes. Où évidemment, cette éthique charrie avec elle un besoin hygiénique-sanitaire dans le cadre de "la libération sexuelle", que ce besoin est plutôt la conséquence post-féministe de la revendication en faits. Heureusement que le féminisme contribua a émanciper le discours sur la question, mais c'est plutôt de concomitance voire de conséquence, à strictement parler.

...
 

Quant au matriarcat, il faut savoir qu'originellement aucun matriarcat n'est attestable, mais certainement des parités, comme je n'arrête pas de le répéter chez les Anciens Européens continentaux. De plus, il faut savoir que les sociétés tendanciellement matriarcales (de même qu'il n'y a pas de patriarcat pur), sont essentiellement des sociétés matrilignées et matrilocales, dont les matriarches s'appuient foncièrement sur leurs frères, pour leur puissance et leur protection pendant la grossesse, ainsi que pour l'éducation : il y a ambiguïté incestuelle (je n'ai pas écrit incestueuse, lisez bien).

Et on nomme cela des familles avunculaire (appuyées sur l'oncle), les géniteurs étant envoyés au commerce, en voyage et à la guerre, précisément pour éviter qu'ils ne prennent le pouvoir. Il y a stratégies d'écartement voire d'éviction : c'est comme cela que durent fonctionner les femmes, et que fonctionnent toujours des femmes actuellement. C'est le mieux pour elles, semble-t-il, qu'ils et elles le veuillent ou non : les hommes et les femmes ont la sociabilité différentielles, où les hommes tendent à prendre en charge la dimension publique de l'existence, sachant que les femmes la leur confie.

A la fin, les sociétés tendanciellement matriarcales (de même qu'il n'y a pas de patriarcat pur) sont en vérité des sociétés plus agressives que les sociétés tendanciellement patriarcales, pour des raisons de réflexes d'autodéfense plus grands ("la meilleure défense c'est l'attaque") alors que les hommes ont plus facilement confiance en leur force. Aussi voit-on toujours les mêmes dynamiques agressives à l’œuvre chez certain(e)s féministes, actuellement.

Et c'est d'observation naturelle : les enfants d'une famille monoparentale pris en compte par leur mère, auront des réflexes agressifs d'autodéfense plus accentués, à commencer parce que leur mère elle-même en a d'accentués. Qu'on s'entende bien : côté monoparentalité paternelle, un autre phénomène intervient, qui est de l'ordre d'une dépressivité, le pôle féminin portant avec lui cette bonne énergie pour les enfants.

Ce qui est dire que les couples homoparentaux vont tendanciellement influer ainsi sur leurs enfants plus ou moins adoptifs, encore que de pouvoir s'épauler, comme dans tout couple, atténue le phénomène. Cela dit, au dernier recensement, on ne comptait que 0,6% des couples, comme homosexuels. Autant vous dire que la question est infinitésimale.

Évidemment, plus la société accentue le différentiel de genre, plus le phénomène prend de l'ampleur. Et il existe des femmes fortes, comme je le dis depuis un moment, rassurantes, tandis qu'il existe des hommes particulièrement chaleureux. Selon tempérament, mais aussi selon devenir-volontaire hors genres.

 

Adjonction, cité depuis un autre topic :

Enfin, ce qui est clair pour moi, c'est que, comme d'autres grands singes, l'espèce humaine est territoriale et se fait la guerre pour cela. Il faut lire African Genesis, de Robert Ardrey (traduit en français, comme ça tombe bien ! par les Enfants de Caïn). Où l'on apprend que l'instinct territorial prime l'instinct sexuel, à commencer chez les mâles donc avec eux les hommes, justement. C'est qu'il faut se nourrir et se sentir en sécurité avant tout, et les femmes en effet s'adjoignent à cette lutte, pour la nourriture et la sécurisation de leur progéniture (l'instinct sexuel est premier, chez les femelles donc avec elles les femmes). Vous y êtes donc, Annalevine.

L'évoféministe Peggy Sastre part des mêmes constats zoologiques et paléoanthropologiques.

Voir aussi : Brèves : Géopolitique, Amours coupables et Incestes nécessaires entre cousins.


Lire la suite sur ForumFr: https://www.forumfr.com/sujet893954-le-commerce-est-le-premier-fait-civilisateur-daccord.html?page=3&tab=comments#comment-12060227
il y a 22 minutes, Marzhin a dit :

Enfin, ce qui est clair pour moi, c'est que, comme d'autres grands singes, l'espèce humaine est territoriale et se fait la guerre pour cela. Il faut lire African Genesis, de Robert Ardrey (traduit en français, comme ça tombe bien ! par les Enfants de Caïn). Où l'on apprend que l'instinct territorial prime l'instinct sexuel, à commencer chez les mâles donc avec eux les hommes, justement. C'est qu'il faut se nourrir et se sentir en sécurité avant tout, et les femmes en effet s'adjoignent à cette lutte, pour la nourriture et la sécurisation de leur progéniture (l'instinct sexuel est premier, chez les femelles donc avec elles les femmes). Vous y êtes donc, Annalevine.

L'évoféministe Peggy Sastre part des mêmes constats zoologiques et paléoanthropologiques.

Voir aussi : Brèves : Géopolitique, Amours coupables et Incestes nécessaires entre cousins.

 

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Il y a 5 heures, Marzhin a dit :

Le féminisme est-il, en soi, hygiéniste ? ou sanitariste ? ... Ces questions de santé et d'hygiène, si elles sont en effet portées par des militant(e)s féministes suite à un besoin, ne datent pas des prémices du féminisme, et sont arrivées dans la seconde moitié du XXème siècle avec "la libération sexuelle". Prenez AIDES, quant au sida : l'association milite pour la désostracisation des séropositifs, la connaissance des moyens de contraception et surtout de protection sanitaire, ainsi que pour la fréquence des dépistages. Tous ces éléments peuvent parfaitement se retrouver dans une démarche d'information issue d'une association féministe, ou bien issue du féminisme telle que le planning familial, et inversement AIDES n'hésitera jamais à se réclamer du féminisme.

Et pourtant, le(s) féminisme(s) concerne(nt) l'égalisation sociojuridique des conditions, avec réflexion et/ou projet quant à l'éthique des sexes. Où évidemment, cette éthique charrie avec elle un besoin hygiénique-sanitaire dans le cadre de "la libération sexuelle", que ce besoin est plutôt la conséquence post-féministe de la revendication en faits. Heureusement que le féminisme contribua a émanciper le discours sur la question, mais c'est plutôt de concomitance voire de conséquence, à strictement parler.

...
 

Quant au matriarcat, il faut savoir qu'originellement aucun matriarcat n'est attestable, mais certainement des parités, comme je n'arrête pas de le répéter chez les Anciens Européens continentaux. De plus, il faut savoir que les sociétés tendanciellement matriarcales (de même qu'il n'y a pas de patriarcat pur), sont essentiellement des sociétés matrilignées et matrilocales, dont les matriarches s'appuient foncièrement sur leurs frères, pour leur puissance et leur protection pendant la grossesse, ainsi que pour l'éducation : il y a ambiguïté incestuelle (je n'ai pas écrit incestueuse, lisez bien).

Et on nomme cela des familles avunculaire (appuyées sur l'oncle), les géniteurs étant envoyés au commerce, en voyage et à la guerre, précisément pour éviter qu'ils ne prennent le pouvoir. Il y a stratégies d'écartement voire d'éviction : c'est comme cela que durent fonctionner les femmes, et que fonctionnent toujours des femmes actuellement. C'est le mieux pour elles, semble-t-il, qu'ils et elles le veuillent ou non : les hommes et les femmes ont la sociabilité différentielles, où les hommes tendent à prendre en charge la dimension publique de l'existence, sachant que les femmes la leur confie.

A la fin, les sociétés tendanciellement matriarcales (de même qu'il n'y a pas de patriarcat pur) sont en vérité des sociétés plus agressives que les sociétés tendanciellement patriarcales, pour des raisons de réflexes d'autodéfense plus grands ("la meilleure défense c'est l'attaque") alors que les hommes ont plus facilement confiance en leur force. Aussi voit-on toujours les mêmes dynamiques agressives à l’œuvre chez certain(e)s féministes, actuellement.

Et c'est d'observation naturelle : les enfants d'une famille monoparentale pris en compte par leur mère, auront des réflexes agressifs d'autodéfense plus accentués, à commencer parce que leur mère elle-même en a d'accentués. Qu'on s'entende bien : côté monoparentalité paternelle, un autre phénomène intervient, qui est de l'ordre d'une dépressivité, le pôle féminin portant avec lui cette bonne énergie pour les enfants.

Ce qui est dire que les couples homoparentaux vont tendanciellement influer ainsi sur leurs enfants plus ou moins adoptifs, encore que de pouvoir s'épauler, comme dans tout couple, atténue le phénomène. Cela dit, au dernier recensement, on ne comptait que 0,6% des couples, comme homosexuels. Autant vous dire que la question est infinitésimale.

Évidemment, plus la société accentue le différentiel de genre, plus le phénomène prend de l'ampleur. Et il existe des femmes fortes, comme je le dis depuis un moment, rassurantes, tandis qu'il existe des hommes particulièrement chaleureux. Selon tempérament, mais aussi selon devenir-volontaire hors genres.

 

Adjonction, cité depuis un autre topic :

Enfin, ce qui est clair pour moi, c'est que, comme d'autres grands singes, l'espèce humaine est territoriale et se fait la guerre pour cela. Il faut lire African Genesis, de Robert Ardrey (traduit en français, comme ça tombe bien ! par les Enfants de Caïn). Où l'on apprend que l'instinct territorial prime l'instinct sexuel, à commencer chez les mâles donc avec eux les hommes, justement. C'est qu'il faut se nourrir et se sentir en sécurité avant tout, et les femmes en effet s'adjoignent à cette lutte, pour la nourriture et la sécurisation de leur progéniture (l'instinct sexuel est premier, chez les femelles donc avec elles les femmes). Vous y êtes donc, Annalevine.

L'évoféministe Peggy Sastre part des mêmes constats zoologiques et paléoanthropologiques.

Voir aussi : Brèves : Géopolitique, Amours coupables et Incestes nécessaires entre cousins.


Lire la suite sur ForumFr: https://www.forumfr.com/sujet893954-le-commerce-est-le-premier-fait-civilisateur-daccord.html?page=3&tab=comments#comment-12060227
Il y a 4 heures, Marzhin a dit :

Enfin, ce qui est clair pour moi, c'est que, comme d'autres grands singes, l'espèce humaine est territoriale et se fait la guerre pour cela. Il faut lire African Genesis, de Robert Ardrey (traduit en français, comme ça tombe bien ! par les Enfants de Caïn). Où l'on apprend que l'instinct territorial prime l'instinct sexuel, à commencer chez les mâles donc avec eux les hommes, justement. C'est qu'il faut se nourrir et se sentir en sécurité avant tout, et les femmes en effet s'adjoignent à cette lutte, pour la nourriture et la sécurisation de leur progéniture (l'instinct sexuel est premier, chez les femelles donc avec elles les femmes). Vous y êtes donc, Annalevine.

L'évoféministe Peggy Sastre part des mêmes constats zoologiques et paléoanthropologiques.

Voir aussi : Brèves : Géopolitique, Amours coupables et Incestes nécessaires entre cousins.

Eh bien, voilà une riche contribution dont je ne peux pas essayer de suivre les linéaments sans reconnaître mes limites. Vous abordez un premier point qui, si je devais me pencher sérieusement sur l'histoire du féminisme, serait pour moi une interrogation très forte : dans quel ordre les facteurs interviennent-ils ? qu'est-ce qui détermine quoi ? Votre premier paragraphe pose cette question il me semble, mais c'est comme s'il jaillissait d'un raisonnement plus vaste sous-entendu et dont j'ai du mal à saisir les termes. Si je comprends bien, la libération sexuelle est le fait majeur, elle intervient après avoir été préparée par les luttes féministes (mais sans se confondre avec elles, puisque leur objet reste l'égalité sociojuridique), et dans ce nouveau contexte apparaissent des enjeux sanitaires que les féministes sont amenés, comme tout le monde, à considérer ; mais, et par rapport à ce que j'écrivais précédemment, voulez-vous dire que ce n'est pas le féminisme qui amène la constitution de cet 'arsenal' (qui participe à combler l'inégalité), pour le versant médical, la contraception et l'IVG ; que c'est, finalement, une rencontre qui devait se faire mais dans laquelle le féminisme est "concomitant voire de conséquence" ? Il est navrant de décortiquer ainsi vos écrits mais c'est pour comprendre. Je ne m'explique pas vraiment ce premier paragraphe sauf à ce que vous considériez le féminisme comme appelée par et concourant d'une tendance plus large, en elle-même indépendante. Que désignez-vous par la "libération sexuelle" ? Qu'est-ce qui "cause" la libération sexuelle ?

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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Le 16/11/2019 à 04:59, Loufiat a dit :

Si je comprends bien, la libération sexuelle est le fait majeur, elle intervient après avoir été préparée par les luttes féministes (mais sans se confondre avec elles, puisque leur objet reste l'égalité sociojuridique), et dans ce nouveau contexte apparaissent des enjeux sanitaires que les féministes sont amenés, comme tout le monde, à considérer ; mais, et par rapport à ce que j'écrivais précédemment, voulez-vous dire que ce n'est pas le féminisme qui amène la constitution de cet 'arsenal' (qui participe à combler l'inégalité), pour le versant médical, la contraception et l'IVG ; que c'est, finalement, une rencontre qui devait se faire mais dans laquelle le féminisme est "concomitant voire de conséquence" ? [...] Que désignez-vous par la "libération sexuelle" ? Qu'est-ce qui "cause" la libération sexuelle ?

La "libération sexuelle" (entre guillemets, car elle est avant tout une mentalité licencieuse, encore qu'elle ait porté sa libéralisation des moeurs) est (justement) liée au libéralisme moral et civil, inhérent à la seconde moitié du XXème siècle, son américanisation culturelle et sa libéralisation économique européennes, sous le coup des conditions du plan Marshall (plan de reconstruction négocié par les USA face à une Europe en ruine, afin de lutter contre le soviétisme).

C'est-à-dire que "le miracle économique des Trente glorieuses" a essentiellement apporté une légèreté, jusque dans les tenues, aboutissant logiquement à la contestation des rapports de force dans les rapports d'autorité (Mai 68 en France, alors que dans le reste du monde il s'agissait de lutter contre l'impérialisme d'abord, cela dit il y a connexion de loin en loin, entre lutte contre le directoire étatico-capitalise international et le directoire moraliste national ... encore que les champs divergent fortement).

Les mentalités licencieuses d'époque, nommées "libération sexuelle", n'ont duré que deux ou trois décennies, l'avènement du sida et la désintégration familiale ayant charrié leur lot de précarités sanitaires et sentimentales, au point que la fidélité soit une valeur aujourd'hui idéalisée.

...

Le féminisme, lui, naît en propre courant XIXème siècle, quand "des Occidentales" et quelques "Occidentaux" réalisent que les (r)évolutions démocratiques libérales égalitaires en droit, ne sont pas allées au bout de leur logique, de même qu'elles n'étaient pas allées au bout de leur logique avec les esclaves noirs, etc.

Bien que des soulagements de la condition féminine aient été revendiqués, de mémoire universelle, par divers événements historiques dans les sociétés masculinistes (telles que les sociétés greco-romaines, et les unithéistes juives, chrétiennes et musulmanes - surtout chrétiennes, le monde chrétien étant à ce niveau plus propice à la condition féminine, pour des raisons de terreau anciennement celtique européen, comme pour des raisons d'ordre théologique : Jésus fréquente des femmes de petite vertu ou condamnées à tort, sans réticence ... sans compter que les peuples sémitiques sont, comme les peuples indo-aryens, particulièrement soumetteurs des femmes jusqu'au harem) ... eh bien, le féminisme comme mouvement, ressort bien de l'époque contemporaine, avec ses (r)évolutions démocratiques libérales égalitaires (sociétés d'ailleurs anciennement celtiques surtout : il y a substrat moral, en faveur de la condition féminine, je répète, par exemple en Europe du Nord plus épargnée par les âges, entre l’Écosse et la Norvège païennes).

Comme on voit : le cadre est avant tout juridique. Rien de sanitaire ni de générationnel, au sens où les femmes réclameraient seules une décision quant à l'enfantement, quittes à "se laisser féconder" par un quidam puis partir avec l'enfant, voire revenir en réclamant une reconnaissance paternelle et la pension idoine, ou quittes à avorter contre l'émoi de leur partenaire sexuel aimant. Ceci dit, quant aux malhonnêtes entre les femmes (nommées plus couramment "des garces"), mais aussi quant aux plus insouciantes voire irrespectueuses (éventuellement jugées à tort "des salopes", mais certainement peu éduquées sexuellement), et même quant aux folles (déséquilibrées mentales). Constellations de femmes relativement minoritaires entre les femmes, avouons-le, puisqu'il est assez lourd d'éduquer seul(e) un enfant et qu'on avorte jamais sans en pâtir (en dehors des folles, qui utilisent cela comme un moyen de contraception : elles existent, et progressivement elles se rendent infécondes, de la sorte).

Bref.

On voit bien que la question sanitaire, et a fortiori générationnelle, est en relation de sous-objectif féministe, c'est-à-dire cultivée par certaines formes de féminisme plutôt que d'autres.

D'abord, les féminismes du XIXème siècle sont dits de première génération (féminisme de première génération) : ils réussissent notoirement quand les femmes prouvèrent leur valeur dans l'effort de guerre 14-18/39-45 (guerre civile européenne). Ensuite, les féminismes fin XXème sont dits de deuxième génération : ils aboutissent les féminismes de première génération, tout en se chargeant de questions sanitaires et générationnelles toujours courantes (suites à "la libération sexuelle"), comme on voit avec la PMA, la GPA, et bientôt, qui sait, l'utérus artificiel à l'étude.

Enfin, nous vivons, notamment depuis 2010, des féminismes de troisième génération, compliqués de revendications transgenres, postsexuelles, transhumanistes et identitaires, mais aussi, paradoxalement, de clichés selon lesquels le féminin serait plus empathique et doux, donc de revendications jugées pacifistes, gauchistes, sociétalistes, moralistes et essentialistes, où "les femmes" incarneraient une humanité plus aboutie que "les hommes" : comme en inversion de la vapeur sexiste, nouvelle ostracisation de genres, nouvelle morale du politiquement correct.

Le monde est varié, et les féminismes avec lui.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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@Léna-Postrof

Léna,

Ce que je n’ai jamais voulu voir de face chez ma mère c’est sa violence castratrice. D’une certaine manière il y a pas mal de femmes castratrices sur ce forum et cette présence permet de mieux regarder en face cette caractéristique féminine. Il est pourtant fatal que, si les femmes ressentent la domination des hommes depuis des millénaires comme une destruction volontaire, c’est ce que vous pensez,  certaines aient formé en elles une rage destructrice. Et il est non moins évident que cette vengeance en vienne à s’actualiser dans l’action castratrice.

Et cette action vengeresse, légitime je vous le concède, le bourreau doit être écharpé, détruit, éviscéré, cette action vengeresse, elle trouve une proie de choix dans l’enfant mâle.

Je n’ai jamais voulu voir cette intention chez ma mère. Cette intention il est aisé de la voir chez les mères des autres, de telles mères sont loin d’être rares, mais je n’ai jamais voulu la voir chez la mienne. Pourtant cela crevait les yeux. Les trois enfants mâles ont été saccagés , même les enfants femelles, encore que là, la violence de ma mère demeure pour moi incompréhensible.

Tout cela pour en revenir à ce fameux tribunal de l’impuissance des hommes. Quand nous traitons cette question nous ne voulons pas voir l’action volontairement castratrice de certaines femmes et mères. Sans doute parce que vous êtes sacrées désormais « victimes », victimes du patriarcat, et que cette sainteté victimaire vous met à l’abri de toutes critiques. 
 

J’ai pourtant lutté, de toutes mes forces, contre cette rage castratrice quand je fus adolescent, lutte à mort. Je ne suis pas mort pourtant je mesure les dégâts. Il a fallu que j’attende la mort de ma mère pour que je puisse prendre mon envol. Mais ce que je n’ai pas vu c’est je suis resté sous la menace castratrice de la morte. Son atout maître, me concernant, c’est que je voulais pas l’abandonner. Ainsi elle m’a gardé dans son étreinte mortifère.

Il me semble que c’est seulement maintenant qu’enfin je décide de laisser ma mère sur le bord du chemin. Cela m’arrache le cœur. Mais si je la laisse me tenir près d’elle je ne trouverai jamais ma puissance créatrice.

Vous êtes féministe, à juste raison, je comprends votre haine des hommes, et la violence   
castratrice de tant de femmes je la comprends aussi. Mais je m’en veux de ne pas avoir totalement refusé d’être le fusillé. Vous avez le droit d’être une tueuse, et je vous admire pour cela, mais aucun homme ne devrait accepter d’être votre cible. Aucun enfant mâle surtout, un homme ça sait quand même se battre, en principe.
 

Ce couple de forces contraires, vaincre le désir de la mère, satisfaire le désir de la mère, m’a fait vivre longtemps. 
 

Ne plus vivre dans cette violence quotidienne engendre en moi une lourde fatigue. Un désir d’abandonner la vie.

Ce que je voulais vous dire : soyez attentive à votre violence, même si vous vous sentez victime.

Adieu.

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, Annalevine a dit :

@Léna-Postrof

Léna,

Ce que je n’ai jamais voulu voir de face chez ma mère c’est sa violence castratrice. D’une certaine manière il y a pas mal de femmes castratrices sur ce forum et cette présence permet de mieux regarder en face cette caractéristique féminine. Il est pourtant fatal que, si les femmes ressentent la domination des hommes depuis des millénaires comme une destruction volontaire, c’est ce que vous pensez,  certaines aient formé en elles une rage destructrice. Et il est non moins évident que cette vengeance en vienne à s’actualiser dans l’action castratrice.

Et cette action vengeresse, légitime je vous le concède, le bourreau doit être écharpé, détruit, éviscéré, cette action vengeresse, elle trouve une proie de choix dans l’enfant mâle.

Je n’ai jamais voulu voir cette intention chez ma mère. Cette intention il est aisé de la voir chez les mères des autres, de telles mères sont loin d’être rares, mais je n’ai jamais voulu la voir chez la mienne. Pourtant cela crevait les yeux. Les trois enfants mâles ont été saccagés , même les enfants femelles, encore que là, la violence de ma mère demeure pour moi incompréhensible.

Tout cela pour en revenir à ce fameux tribunal de l’impuissance des hommes. Quand nous traitons cette question nous ne voulons pas voir l’action volontairement castratrice de certaines femmes et mères. Sans doute parce que vous êtes sacrées désormais « victimes », victimes du patriarcat, et que cette sainteté victimaire vous met à l’abri de toutes critiques. 
 

J’ai pourtant lutté, de toutes mes forces, contre cette rage castratrice quand je fus adolescent, lutte à mort. Je ne suis pas mort pourtant je mesure les dégâts. Il a fallu que j’attende la mort de ma mère pour que je puisse prendre mon envol. Mais ce que je n’ai pas vu c’est je suis resté sous la menace castratrice de la morte. Son atout maître, me concernant, c’est que je voulais pas l’abandonner. Ainsi elle m’a gardé dans son étreinte mortifère.

Il me semble que c’est seulement maintenant qu’enfin je décide de laisser ma mère sur le bord du chemin. Cela m’arrache le cœur. Mais si je la laisse me tenir près d’elle je ne trouverai jamais ma puissance créatrice.

Vous êtes féministe, à juste raison, je comprends votre haine des hommes, et la violence   
castratrice de tant de femmes je la comprends aussi. Mais je m’en veux de ne pas avoir totalement refusé d’être le fusillé. Vous avez le droit d’être une tueuse, et je vous admire pour cela, mais aucun homme ne devrait accepter d’être votre cible. Aucun enfant mâle surtout, un homme ça sait quand même se battre, en principe.
 

Ce couple de forces contraires, vaincre le désir de la mère, satisfaire le désir de la mère, m’a fait vivre longtemps. 
 

Ne plus vivre dans cette violence quotidienne engendre en moi une lourde fatigue. Un désir d’abandonner la vie.

Ce que je voulais vous dire : soyez attentive à votre violence, même si vous vous sentez victime.

Adieu.

Si tu trouves la force de laisser l'esprit de ta mère sur le bord du chemin,  pourquoi pas après elle, les esprits de tous les anciens, et pourquoi pas, avec eux, celui de la communauté? Où est la différence? Est-ce que tous semblablement n'oblitèrent pas la puissance créatrice?

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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il y a 18 minutes, Aruna a dit :

Si tu trouves la force de laisser l'esprit de ta mère sur le bord du chemin,  pourquoi pas après elle, les esprits de tous les anciens, et pourquoi pas, avec eux, celui de la communauté? Où est la différence? Est-ce que tous semblablement n'oblitèrent pas la puissance créatrice?

Peut-être parce que toutes les influences ne sont pas castratrices, mais d'autres inspiratrices, et que malheureusement il y a en l'occurrence un aspect castrant du maternel. Cela arrive aux enfants sans distinction de sexe ni de genre, selon parent(e)s.

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