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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.

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Deremensis

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Membre, 51ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 51ans‚
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Si il s'affranchit de sa condition de maître, il affranchit de ce fait également son esclave.

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Membre, 155ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 494 messages
Forumeur expérimenté‚ 155ans‚
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il y a 1 minute, Ambre Agorn a dit :

 

En effet, je ne vois pas en quoi l'homme serait affranchi suite à l'affranchissement de la femme. Ce serait comme dire un esclave qui s'affranchit de son maître offre par ce fait l'affranchissement du maître. C'est même faut. Car un maître sans esclave n'est pas pour autant affranchi de sa volonté de maîtrise. Par contre il peut s'affranchir de lui-même de sa condition de maître, même sans l'affranchissement de l'esclave, non?

Il peut, à titre exceptionnel il peut, mais c'est pour moi une guerre qui se produit depuis des millénaires, il y en a pas eu beaucoup  qui ont pu, et puis ce serait encore se préoccuper du sort de l'homme, qu'il se libère lui-même de lui-même s'il le peut, mais je maintiens ma position, ce n'est pas avec de douces paroles que la femme rompra ses chaînes, elle doit les rompre en elle-même, et conquérir sa liberté par la force.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 084 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Aruna a dit :

Si il s'affranchit de sa condition de maître, il affranchit de ce fait également son esclave.

De façon technique oui. Par contre il n'y a pas que cet aspect matériel qui compte dans la supériorité de l'homme sur la femme, il y a aussi l'aspect psychologique. Le maître sans esclave peut toujours rester un maître dans ses attitudes et ses actes, ainsi que l'esclave

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Don Juan a dit :

Oui, j'ai voulu mettre le doigt sur la question de la "puissance" de l'homme, je pense à la seule expression de puissance qui, selon moi pose la question de sa domination. Il s'agit d'un mécanisme que je crois universel, c'est à dire que l'on peut le considérer présent dans le contexte précis de la relation homme/femme, mais aussi l'observer dans tout autre contexte, femme/femme, homme/homme, employé/employeur, maître/esclave, individuellement et collectivement, une masse sur une autre, etc etc.

Pour moi, le dominant existe lorsque il est en présence d'un tiers qui accepte lui-même son rôle de dominé ou de plus faible, autrement dit, potentiellement "dominable", j'ai transmis cette vision des choses à mes enfants des deux sexes, s'ils refusent de se considérer comme plus faible qu'autrui, ils ne trouveront pas sur leur "route" des candidats à l'exercice de leur puissance sur eux. Cela implique qu'ils soient capables de dissuader tout candidat avec des moyens physiques et des moyens intellectuels. Leur enseigner un art martial du corps et de l'esprit, et d'autres notions qu'il serait long de développer ici leur permet de ne jamais se montrer faible face à tout sujet qui voudrait asseoir sa domination. Mais aussi, à l'inverse, de ne jamais essayer de dominer autrui par les moyens acquis par suite de cette "entraînement".

Le loup pris dans un piège s'arrache la patte avec ses dents, l'impuissance du dominateur doit passer par la puissance du dominé.

 

 

Quand je lis ça je me dis que, décidément il y a encore du chemin à faire. Qu’est ce que c’est ces histoires de dominant, dominé, ces sports de combats pour ne pas être dominé...La transmission ne peut pas se focaliser là dessus. La transmission se passe ailleurs. Jamais je n’aurai pensé qu’il puisse y avoir une telle fracture entre les cultures. 
Finalement si je regarde ma descendance, mes deux garçons et ma fille, ils occupent en effet des situations sociales qui font d’eux des décideurs. Ils décident, orientent. Pour la culture figée dans le rapport dominant/dominé  ils passent pour des dominants. Pour la culture « seigneur » ils doivent d’abord être responsables et décider. C’est en transmettant les valeurs du plus haut niveau : décision, responsabilité, qu’en effet nos enfants en viennent à être considérés comme dominants. Mais ce n’est pas ce qu’ils cherchent.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 084 messages
Mentor‚ 34ans‚
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il y a 2 minutes, Don Juan a dit :

Il peut, à titre exceptionnel il peut, mais c'est pour moi une guerre qui se produit depuis des millénaires, il y en a pas eu beaucoup  qui ont pu, et puis ce serait encore se préoccuper du sort de l'homme, qu'il se libère lui-même de lui-même s'il le peut, mais je maintiens ma position, ce n'est pas avec de douces paroles que la femme rompra ses chaînes, elle doit les rompre en elle-même, et conquérir sa liberté par la force.

Conseilleriez-vous à la femme de "devenir un homme" pour conquérir son affranchissement? Utiliser les armes qui l'ont maîtrisée?

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Membre, 155ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 494 messages
Forumeur expérimenté‚ 155ans‚
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il y a 1 minute, Annalevine a dit :

Quand je lis ça je me dis que, décidément il y a encore du chemin à faire. Qu’est ce que c’est ces histoires de dominant, dominé, ces sports de combats pour ne pas être dominé...La transmission ne peut pas se focaliser là dessus. La transmission se passe ailleurs. Jamais je n’aurai pensé qu’il puisse y avoir une telle fracture entre les cultures. 
Finalement si je regarde ma descendance, mes deux garçons et ma fille, ils occupent en effet des situations sociales qui font d’eux des décideurs. Ils décident, orientent. Pour la culture figée dans le rapport dominant/dominé  ils passent pour des dominants. Pour la culture « seigneur » ils doivent d’abord être responsables et décider. C’est en transmettant les valeurs du plus haut niveau : décision, responsabilité, qu’en effet nos enfants en viennent à être considérés comme dominants. Mais ce n’est pas ce qu’ils cherchent.

Ce n'est pas ce que je dis, pour une fois vous avez dû me lire trop vite.

Ce que vous dites est vrai. Mais j'ajoute qu'il y a là et qu'il y aura toujours une dimension musculaire, nous sommes et restons des animaux. Transmettre des valeurs oui, ça c'est pour le côté humain, mais pour le côté animal qui revient au galop dès qu'il le peut, ne pas oublier de cultiver les muscles.

Muscles et esprit sont inséparables.

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Membre, 155ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 494 messages
Forumeur expérimenté‚ 155ans‚
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il y a 8 minutes, Ambre Agorn a dit :

Conseilleriez-vous à la femme de "devenir un homme" pour conquérir son affranchissement? Utiliser les armes qui l'ont maîtrisée?

La question du muscle et des armes est une image.

Tout ce qui permet de manifester une autorité, une autonomie, une indépendance, représente à mes yeux une forme de muscle.

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Membre, claniste, 106ans Posté(e)
cry baby Membre 44 048 messages
106ans‚ claniste,
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Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :

 

En effet, je ne vois pas en quoi l'homme serait affranchi suite à l'affranchissement de la femme. Ce serait comme dire un esclave qui s'affranchit de son maître offre par ce fait l'affranchissement du maître. C'est même faut. Car un maître sans esclave n'est pas pour autant affranchi de sa volonté de maîtrise. Par contre il peut s'affranchir de lui-même de sa condition de maître, même sans l'affranchissement de l'esclave, non?

tout a fait,je plussoies

Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :

Conseilleriez-vous à la femme de "devenir un homme" pour conquérir son affranchissement? Utiliser les armes qui l'ont maîtrisée?

pas moi,la femme doit rester féminine! elle peut très bien s'affranchir tout en gardant sa féminité,suffit d'avoir du caractère et j'en connais qui en ont!!

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 296 messages
Mentor‚ 33ans‚
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Conférence admirable.

Sur la libération de l'homme du virilisme par le féminisme, je suis plus que sceptique même si je trouve très utile et pertinent de pointer le piège tendu aux hommes entre l'injonction à la virilité et l'effondrement des piliers du virilisme, source possible de ressentiment et de régression. Mais comment ne pas voir que le féminisme accentue indirectement la prise du piège plus souvent qu'il n'en libère ? la conférencière en a bien conscience, d'ailleurs.

Comment ne pas souligner que ce sont chaque fois des progrès d'ordre technique qui font subir une humiliation et entament le virilisme... 1eres et 2nde guerres mondiales : le soldat est dorénavant une vermine apeurée sous le déferlement inhumain de la puissance technique. Fin du mythe du guerrier. Idem quant au mythe du travailleur, liquidé par l'évolution de l'organisation du travail.  

Je serais infiniment curieux d'en apprendre davantage sur la chute de la déesse mère mais nous avons très peu d'éléments pour comprendre ce qui a pu se passer.

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Cette rhétorique maitre-esclave est absurde concernant les rapports homme-femme. Si nous regardons autour de nous, dans les familles il y a probablement autant de femmes qui dirigent le couple que d’hommes qui dirigent. C’est plutôt dans le monde social qu’il y a des rôles trop déterminés par la coutume. C’est là qu’il convient de regarder les problèmes liés à l’inégalité homme-femme. Inégalité de salaire par exemple pour des fonctions identiques. Mais traiter les inégalités avec ce discours sur les maîtres et les esclaves, les dominants et les dominés, c’est absurde. Comme le dit @cry babydes femmes de caractère et qui s’imposent comme telles tout en étant certes féminines , dans la vie de couple ou de famille il y en a sans doute autant sinon plus que des hommes.  
On  caricature quand on verse dans cette espèce d’idéologie du maître et de l’esclave.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 782 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 9 heures, Annalevine a dit :

@Léna-Postrof je reviens sur un différend qui m’a fait réfléchir, réflexion à l’issue de laquelle, dans le cas d’espèce, vous ne pouviez pas me comprendre.

Je vous ai opposé une culture dite catholique car ce que je retiens de la religion catholique ( à laquelle ma mère s’était convertie avant de revenir à sa religion première) c’est qu’elle utilise sans cesse la culpabilité. 
 

Elle culpabilise sans cesse les individus, c’est sa méthode phare pour éduquer.

Or il s’avère, dans certaines circonstances, quand par exemple vous tentez d’amener à réfléchir un homme violent ou incestueux ou encore porté vers des comportements de violeur, parce que cet homme vous est proche et que vous avez de l’affection pour lui,  que la pratique de la culpabilisation est contre productive.
 

Plus vous culpabilisez l’homme en question plus  il se referme.


Pour conduire un homme dont j’incrimine les pulsions dans leur modalités d’expression à réfléchir je dois séparer responsabilité et culpabilité. En écoutant cet homme sans le culpabiliser, sans le dévaluer , vous pouvez le conduire à réfléchir sans pour autant l’affranchir de toute responsabilité. Bien sûr une telle attitude vous ne pouvez l’adopter que dans deux cas de figure : vous êtes affectivement liée à cet homme ou vous êtes thérapeute.

Dans les autres cas le rapport est frontal et j’adhère à vos idées. 
 

Pour en revenir au sujet, l’homme violent, incestueux ou violent, est bien sûr responsable de ses pulsions ! C’est à lui d’apprendre à gérer ses pulsions. Rendre responsable la femme qui semble t il inspire ses désirs c’est un peu fort. Cela signifie que lorsqu’un homme désire il n’est pas responsable de son désir mais que c’est la femme qui a stimulé le plus souvent à son insu son désir qui est responsable. C’est un peu fort.
 

 

Si cela vous a fait réfléchir alors c'est que le désaccord n'aura pas été vain. Je vais essayer de faire de mon mieux pour vous répondre à mon tour (n'étant pas théiste et ne souhaitant le devenir). 

Grand architecte de l'univers, il y aurait l'idée d'un Dieu vengeur et celle d'un Dieu bienveillant (qui aurait envoyé un messie sur Terre afin de prêcher sa bonne parole). L'une et l'autre ne s'opposant pas toujours strictement, selon des croyants, il s'agirait de facettes d'un même Dieu. Dans l'idée, Dieu serait le même pour tous, toutes religions confondues et qu'importe le nom qu'il lui est donné. Brièvement, il y a ceux qui restent dans la stricte observance des textes (les protestants, et il n'y a pas de chef, chacun peut mener son prêche, si je ne me trompe pas) et ceux qui accordent du crédit à l'oral, aux mises à jour, sous l'égide de la Papauté (les catholiques). 

Dans mes souvenirs, La culpabilité -mais également la terreur- serait surtout la pierre angulaire de l'Ancien Testament. Jésus viendrait ensuite apporter la compassion, l'amour et la paix. Le pardon ou l'absolution, selon les courants, sont aussi très présents avec l'idée que les plus vertueux auront accès au Paradis, que le monde terrestre est une épreuve et encore que les damnés brûleront en Enfer. Jouer des incertitudes, des peurs est une méthode éprouvée.

Un des principaux fondamentaux de la société patriarcale est l'infériorisation du féminin. Société patriarcale hiérarchisée, que l'on pourrait représenter sous forme d'une pyramide : la Femme et l'Enfant réfèrent et obéissent au patriarche, qui lui se place sous Dieu et tous sont soumis à ce même Dieu. Des familles fonctionnent encore à l'exemple de ce modèle, avec toutes les injustices, les préjugés qui lui sont essentielles, certain(e)s affirment y trouver leur compte. Les femmes sont infantilisées, presque transparentes et à la fois les hommes ont beaucoup à porter sur leurs épaules.

On ne peut pas naître, vivre et mourir homme sans se poser une seule fois la question de sa masculinité (même chose pour les femmes et la féminité). De plus en plus d'hommes refusent les canons traditionnels de la masculinité, ses injonctions, finissent par se moquer des masculinités patriarcales et se désolidariser des situations de domination, vis à vis de toutes les violences mais également de la discrimination, du mépris, des stéréotypes (avilissants pour les uns et pour les autres). Il y a aussi à gagner pour les hommes à partager le pouvoir (et non plus le garder jalousement comme le préconise le patriarcat), à défendre l'égalité dans le couple et au travail, à défendre le respect absolu du consentement dans la séduction. Quand j'entends aussi un homme dire qu'il n'y a plus le droit de draguer, je pense que c'est faux. Le féminisme n'est pas anti-sexe. C'est le machisme qui l'est tant il associe la sexualité à la violence et au mépris. 

L'impératif de virilité piège les hommes puisqu'il présente aussi la masculinité comme une performance, avec toutes les surenchères qui s'ensuivent. Le coût de la virilité c'est l'appauvrissement de la vie quotidienne, une mortalité plus précoce, plus violente mais encore un rétrécissement émotionnel (indéniablement) et intellectuel. C'est sûrement en cela que le féminisme, quand il casse la figure au patriarcat, donne une chance aux hommes. Il faut les aider un peu à se dépêtrer de tout cela, travailler en synergie. 

La fin des structures patriarcales ne semblent pas être pour demain et il suffit de jeter un oeil sur les chiffres des violences physiques et sexuelles. Néanmoins, je pense que nous sommes arrivés à un point de non retour dans la dénonciation des pathologies du masculin et l'avènement d'une société de l'égalité. Les hommes sont en train d'en prendre conscience. 

Au sujet d'une distinction entre culpabilisation et responsabilité, tout dépend en effet du rôle que vous occupez et à quel profil vous avez affaire peut-être également (tous ne se braquent pas, peut-on admettre que certains aient des besoins différents ?). La loi est garante d'une certaine morale, elle sanctionne le Mal et nous pouvons espérer que la Justice fasse son travail le moins mal possible. Le proche a à coeur le bien-être de "l'objet de son affection". Le thérapeute, l'avancée de son patient. Le proche est partial. Le thérapeute ne devrait le devenir. La Justice doit se l'interdire.

Je ne vous cache pas que je ne crois pas vraiment en une rémission, ni même une rédemption totale, magique. L'homme violent devra lutter toute sa vie contre ce qu'il a offert de plus mauvais, valeurs, éducation défectueuses, voire ses pulsions. Ce n'est pas pour autant qu'il sera aussi un looser ou un mauvais père pour exemples (pas de manichéisme). Je n'entends pas l'argument qui consiste à dire qu'un homme a été poussé à bout par une femme ou un enfant, ou que ses nerfs sont constamment titillés par ceux-ci, si bien qu'il se soit senti obligé de riposter, physiquement. 

Il y a 10 heures, Ambre Agorn a dit :

Je suis mitigée...

D'un côté je me dis que oui, nous aussi nous devrions avoir notre place dans toutes ces belles assemblées de gros mâles en puissance!

Mais d'un autre côté je ne peux m'empêcher d'éprouver comme une certaine avesion de tout ceci et me trouverai prise au piège si je me prenais au jeu de ces hommes en voulant et me battant pour intégrer ces endroits.

J'aime à penser que pendant tout le temps où nous étions au second plan, nous aussi avons "évolué" mais peut-être légèrement différemment et j'éprouverai un retour en arrière si je me battais pour intégrer ces endroits...

Cela n'engage que moi!

Le féminisme d'Etat existe pourtant : soutien à l'activité professionnel des femmes, défense de l'IVG, aide aux familles monoparentales etc...

Attendre des vieux briscards, qui n'entendent souvent rien aux femmes, n'ont aucune idée de ce qu'elles vivent au quotidien, n'éprouvant pas même un brin d'empathie, qu'ils nous fassent l'aumône, à leur bon vouloir ?

Nous devons nos droits puisque des femmes ont pris des positions fortes pour les femmes, ont fait entendre leur voix, au péril de leur vie, parfois. Certaines ont été menacées de mort (je pense notamment à Simone Veil). Des femmes ont été capables de porter ces droits et d'autres le seront à nouveau, pour de belles avancées encore. Des femmes ont l'envie et sont très capables. Etre politique pour une femme entre aussi dans un champ des possibles, encore récent à l'échelle de l'humanité. J'ai eu la chance de m'entretenir avec la première femme qui a foulé les sols de la Bourse. 

Les droits des femmes ne seront jamais mieux portés, défendus que par des femmes. 

Néanmoins, l'idée d'imposer des quotas, en politique, ou en entreprise plus généralement, ne me dit rien qui vaille. C'est peut-être nécessaire pour faire bouger les codes, je ne sais pas. L'effet pervers est aussi d'amener l'idée que des femmes sont recrutées simplement en raison de leur genre, qu'elles ne sont pas compétentes pour le poste et alors que ce sont de vrais bourreaux du travail, et alors que des hommes sont incompétents et qu'ils sont sans cesse renouvelés, sans que personne ne cille vraiment. 

Le partage du pouvoir, ce n'est pas une mince affaire. 

Modifié par Léna-Postrof
Mise en forme.
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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
Invité libredeparler Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 10 heures, Annalevine a dit :

Il y a quelque chose d’assez pervers dans votre façon de débattre du problème de la violence faite aux femmes. 
Que certaines femmes soient attirées par des hommes capables de violences révèle en effet quelque chose sur elles-mêmes et il est heureux qu’elles réfléchissent sur elles.

Mais cela ne peut pas excuser la violence des hommes. De telles femmes ne peuvent pas être tenues pour responsables de la violence des hommes.

Votre façon assez insidieuse de rendre ces femmes responsables de la violence des hommes dit quelque chose sur vous. 

je vous propose de ne pas déformer mes propos...je n'ai jamais excusé la violence faite aux femmes, jamais!

Rien n'excuse une violence conjugale, rien!

Ce que je dis, c'est comme dans bien des domaines, il appartient d'analyser tous les aspects d'une problématique, et en faisant le choix de vivre avec un macho, une femme fait le CHOIX d'être la femme soumise, la boniche de service, et la femme-objet en prime, et prend le risque de subir psychologiquement et physiquement son compagnon.

Nous sommes en 2019, les femmes sont cultivées et informées...

Je ne vois rien de pervers à dire les choses...mais je sais que cette réalité dérange...

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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
Invité libredeparler Invités 0 message
Posté(e)
Le 27/10/2019 à 18:47, Léna-Postrof a dit :

Et le fait qu'une femme, psychologue relaie sur son blog, les lieux communs d'une société qui conserve ses oeillères/ reste engluées quant aux violences faites aux femmes, n'apporte vraiment rien. 

Je ne suis pas surprise que des femmes douces et charmantes soient sous le joug de ces hommes violents et/ou pervers, à votre différence : l'ombre est toujours attirée par la lumière, l'ombre peut faire une cour effrénée et la lumière peut vaciller.

 

 

Allez zou !  encore un argument balayé sans la moindre objectivité, ni argument

Quant aux femmes soumises, vous avez raison, elles sont toujours aussi nombreuses pour le plus grand bonheur des machos possessifs, égoistes, et souvent violents et pervers....

 

Quant à la lumière, elle éclaire ma vie et mes relations, il reste tant de femmes et d'hommes humanistes , et  nous aide à compenser les obscurantismes communautaires...

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 782 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 24 minutes, libredeparler a dit :

Allez zou !  encore un argument balayé sans la moindre objectivité, ni argument

Quant aux femmes soumises, vous avez raison, elles sont toujours aussi nombreuses pour le plus grand bonheur des machos possessifs, égoistes, et souvent violents et pervers....

 

Quant à la lumière, elle éclaire ma vie et mes relations, il reste tant de femmes et d'hommes humanistes , et  nous aide à compenser les obscurantismes communautaires...

Votre discours est contre-productif à l'image de la réduction du féminisme à ses dérives (ce que vous faites souvent avant que l'on ne vous prenne les doigts dans la confiture). 

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Oui mais je rejoins pourtant @Aruna, en ce sens que de toutes façons, dans l'univers, si quelque chose bouge, homme, femme, chat ou astéroïde, le reste doit bien se positionner rapport.

Il y a 6 heures, Aruna a dit :

Ce que je voulais suggérer c'est que l'entreprise de déconditionnement de la femme par rapport à l'homme, offre aussi potentiellement à celui-ci, (si il sait la saisir), la chance d'un affranchissement.

Ce dont je peux témoigner for sure, c'est que ma mère s'est beaucoup impliquée dans mon éducation, pour le meilleur et pour le pire moralement (on a tous des casseroles au cul à cause de nos familles), et que j'ai par le hasard des circonstances, beaucoup eu à me former, vivre et travailler au milieu de femmes, ainsi qu'à en avoir pour cheffes. Cela ne m'a pas "efféminé" si cela a un sens de dire "efféminé" : je sens et sais très bien que ce n'est pas le cas en observant mes compagnonnes dans leurs démarches. Tantôt ostracisantes sans raison pour une solidarité féminine un peu surfaite et conformiste, tantôt alliée çà et là quand le groupe est plus dispars, sachant que dans l'un ou l'autre ces contextes je ne suis ni grande gueule ni dragueur ni seulement fanfaron, mais calmement moi-même.

J'ai même connu des cheffes qui avaient un franc-parler dont la bien-pensance contemporaine me prive : c'est elles, qui parlaient de ne pas se comporter "comme des gonzesses", ou qui trouvaient "les gonzesses chiantes" pour ceci ou pour cela, voire pire, qui avaient du mal avec "les gonzesses qui partent en congé maternité". Ma compagne elle-même, est une femme qui s'est toujours bien entendue entre hommes, "la fille de la bande", et qui ne se sent pas bien au milieu de femmes. Tout cela pour moi est d'une normalité sans nom. Je suis un homme post-féministe, pas spécialement fier de l'être puisque je n'ai rien eu à faire de spécial pour l'être. I'm just on my own way.

Au reste, de toutes façons, je suis néo-païen néo-celtique, une spiritualité qui me convient probablement bien en tenant compte de mon passif. Eh bien, le droit de l'Ancienne Europe continentale était paritaire, et on compte des guerrières et des reines influentes, même si comme toujours la grossesse limite certaines implications socioprofessionnelles et politiques, sachant que la grossesse reste une possibilité féminine en propre. Qu'une femme choisisse de ne pas faire d'enfant me laisse indifférent. Je me souviens toujours de cette femme un peu fifolle, qui m'annonçait vouloir se faire ovariectomisée, une opération à laquelle on n'avait droit qu'à partir de 35 ans en 2005 où je l'ai rencontrée (je ne sais pas si le droit a changé depuis) : elle me parlait comme si j'allais mal réagir ou que sais-je, préventivement, tant elle avait l'habitude qu'on la prenne pour une dégénérée de vouloir cela. Franchement, je m'en foutais et je m'en fous encore plus, mais le souvenir m'en revient alors qu'on jase féminisme ici.

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Loufiat a dit :

Je serais infiniment curieux d'en apprendre davantage sur la chute de la déesse mère mais nous avons très peu d'éléments pour comprendre ce qui a pu se passer.

Les unithéismes juifs, et surtout chrétiens et musulmans, les chrétiens inspirés par le droit romain, les musulmans par le droit caravanier. Encore en l'an 1, il y a des déesses-mères celtiques. Au hasard, Ana, la grande nuit.

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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
Invité libredeparler Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 11 heures, Léna-Postrof a dit :

Votre discours est contre-productif à l'image de la réduction du féminisme à ses dérives (ce que vous faites souvent avant que l'on ne vous prenne les doigts dans la confiture). 

Je ne cherche pas à produire.. je dénonce ce féminisme qui est devenu une religion avec homme comme diable à combattre.

Quant aux doigts dans la confiture, vous en rêvez, mais n'apportez jamais les arguments pour...

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Membre, 155ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 494 messages
Forumeur expérimenté‚ 155ans‚
Posté(e)
il y a 46 minutes, libredeparler a dit :

Je ne cherche pas à produire.. je dénonce ce féminisme qui est devenu une religion avec homme comme diable à combattre.

Quant aux doigts dans la confiture, vous en rêvez, mais n'apportez jamais les arguments pour...

Il ne s'agit pas de combattre ce que serait le mâle, mais plutôt d'aller chercher dans l'inconscient du mâle comme de la femelle, la source d'un état de fait qui peut se résumer à cette acception si souvent entendue et affirmée : "le sexe faible".

À quel moment dans notre histoire et sans doute dans l'histoire de l'animal mammifère, cette formule s'est fixée dans les trames de ce qui se pense sans se penser.

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Léna-Postrof a dit :

Si cela vous a fait réfléchir alors c'est que le désaccord n'aura pas été vain. Je vais essayer de faire de mon mieux pour vous répondre à mon tour (n'étant pas théiste et ne souhaitant le devenir). 

Grand architecte de l'univers, il y aurait l'idée d'un Dieu vengeur et celle d'un Dieu bienveillant (qui aurait envoyé un messie sur Terre afin de prêcher sa bonne parole). L'une et l'autre ne s'opposant pas toujours strictement, selon des croyants, il s'agirait de facettes d'un même Dieu. Dans l'idée, Dieu serait le même pour tous, toutes religions confondues et qu'importe le nom qu'il lui est donné. Brièvement, il y a ceux qui restent dans la stricte observance des textes (les protestants, et il n'y a pas de chef, chacun peut mener son prêche, si je ne me trompe pas) et ceux qui accordent du crédit à l'oral, aux mises à jour, sous l'égide de la Papauté (les catholiques). 

Dans mes souvenirs, La culpabilité -mais également la terreur- serait surtout la pierre angulaire de l'Ancien Testament. Jésus viendrait ensuite apporter la compassion, l'amour et la paix. Le pardon ou l'absolution, selon les courants, sont aussi très présents avec l'idée que les plus vertueux auront accès au Paradis, que le monde terrestre est une épreuve et encore que les damnés brûleront en Enfer. Jouer des incertitudes, des peurs est une méthode éprouvée.

Un des principaux fondamentaux de la société patriarcale est l'infériorisation du féminin. Société patriarcale hiérarchisée, que l'on pourrait représenter sous forme d'une pyramide : la Femme et l'Enfant réfèrent et obéissent au patriarche, qui lui se place sous Dieu et tous sont soumis à ce même Dieu. Des familles fonctionnent encore à l'exemple de ce modèle, avec toutes les injustices, les préjugés qui lui sont essentielles, certain(e)s affirment y trouver leur compte. Les femmes sont infantilisées, presque transparentes et à la fois les hommes ont beaucoup à porter sur leurs épaules.

On ne peut pas naître, vivre et mourir homme sans se poser une seule fois la question de sa masculinité (même chose pour les femmes et la féminité). De plus en plus d'hommes refusent les canons traditionnels de la masculinité, ses injonctions, finissent par se moquer des masculinités patriarcales et se désolidariser des situations de domination, vis à vis de toutes les violences mais également de la discrimination, du mépris, des stéréotypes (avilissants pour les uns et pour les autres). Il y a aussi à gagner pour les hommes à partager le pouvoir (et non plus le garder jalousement comme le préconise le patriarcat), à défendre l'égalité dans le couple et au travail, à défendre le respect absolu du consentement dans la séduction. Quand j'entends aussi un homme dire qu'il n'y a plus le droit de draguer, je pense que c'est faux. Le féminisme n'est pas anti-sexe. C'est le machisme qui l'est tant il associe la sexualité à la violence et au mépris. 

L'impératif de virilité piège les hommes puisqu'il présente aussi la masculinité comme une performance, avec toutes les surenchères qui s'ensuivent. Le coût de la virilité c'est l'appauvrissement de la vie quotidienne, une mortalité plus précoce, plus violente mais encore un rétrécissement émotionnel (indéniablement) et intellectuel. C'est sûrement en cela que le féminisme, quand il casse la figure au patriarcat, donne une chance aux hommes. Il faut les aider un peu à se dépêtrer de tout cela, travailler en synergie. 

La fin des structures patriarcales ne semblent pas être pour demain et il suffit de jeter un oeil sur les chiffres des violences physiques et sexuelles. Néanmoins, je pense que nous sommes arrivés à un point de non retour dans la dénonciation des pathologies du masculin et l'avènement d'une société de l'égalité. Les hommes sont en train d'en prendre conscience. 

Au sujet d'une distinction entre culpabilisation et responsabilité, tout dépend en effet du rôle que vous occupez et à quel profil vous avez affaire peut-être également (tous ne se braquent pas, peut-on admettre que certains aient des besoins différents ?). La loi est garante d'une certaine morale, elle sanctionne le Mal et nous pouvons espérer que la Justice fasse son travail le moins mal possible. Le proche a à coeur le bien-être de "l'objet de son affection". Le thérapeute, l'avancée de son patient. Le proche est partial. Le thérapeute ne devrait le devenir. La Justice doit se l'interdire.

Je ne vous cache pas que je ne crois pas vraiment en une rémission, ni même une rédemption totale, magique. L'homme violent devra lutter toute sa vie contre ce qu'il a offert de plus mauvais, valeurs, éducation défectueuses, voire ses pulsions. Ce n'est pas pour autant qu'il sera aussi un looser ou un mauvais père pour exemples (pas de manichéisme). Je n'entends pas l'argument qui consiste à dire qu'un homme a été poussé à bout par une femme ou un enfant, ou que ses nerfs sont constamment titillés par ceux-ci, si bien qu'il se soit senti obligé de riposter, physiquement. 

Le féminisme d'Etat existe pourtant : soutien à l'activité professionnel des femmes, défense de l'IVG, aide aux familles monoparentales etc...

Attendre des vieux briscards, qui n'entendent souvent rien aux femmes, n'ont aucune idée de ce qu'elles vivent au quotidien, n'éprouvant pas même un brin d'empathie, qu'ils nous fassent l'aumône, à leur bon vouloir ?

Nous devons nos droits puisque des femmes ont pris des positions fortes pour les femmes, ont fait entendre leur voix, au péril de leur vie, parfois. Certaines ont été menacées de mort (je pense notamment à Simone Veil). Des femmes ont été capables de porter ces droits et d'autres le seront à nouveau, pour de belles avancées encore. Des femmes ont l'envie et sont très capables. Etre politique pour une femme entre aussi dans un champ des possibles, encore récent à l'échelle de l'humanité. J'ai eu la chance de m'entretenir avec la première femme qui a foulé les sols de la Bourse. 

Les droits des femmes ne seront jamais mieux portés, défendus que par des femmes. 

Néanmoins, l'idée d'imposer des quotas, en politique, ou en entreprise plus généralement, ne me dit rien qui vaille. C'est peut-être nécessaire pour faire bouger les codes, je ne sais pas. L'effet pervers est aussi d'amener l'idée que des femmes sont recrutées simplement en raison de leur genre, qu'elles ne sont pas compétentes pour le poste et alors que ce sont de vrais bourreaux du travail, et alors que des hommes sont incompétents et qu'ils sont sans cesse renouvelés, sans que personne ne cille vraiment. 

Le partage du pouvoir, ce n'est pas une mince affaire. 

C’est surtout parce que j’ai eu face à vous une réaction émotionnelle négative que j’ai réfléchi sur moi.

J’ai été agacée par votre façon de construire vos idées qui est aussi...ma façon. Cela m’a fait sourire, ainsi je m’agace que votre esprit soit structuré comme le mien. Bon cela n’est pas important.

Je vous lis attentivement et je ne vois pas où je pourrais être en désaccord avec vous. Vous êtes juste un peu plus en colère que moi devant certaines situations.

Je vous ai opposé  des situations dans lesquelles je cherchais à débloquer des conflits lorsque j’étais en exercice ( peu importe le métier que je faisais à l’époque de ces conflits). Comment amener à raison un homme violent, qui boit...etc. Il est vrai que j’étais alors dans des familles populaires et souvent ces hommes violents étaient socialement humiliés. C’est pour cela que je suis particulièrement sensible à la conférence d’Olivia. L’homme socialement humilié ( par ses chefs au travail en général, par les hommes petits bourgeois qui le prennent pour un con parce qu’il n’a pas fait d’études, etc.) perd les pédales. Que faire ? Je me rappelle un reportage en Russie mon pays de cœur ou l’on voyait un homme dans un kholkoze totalement écrasé par l’alcool. Le dirigeant l’appelait par haut parleur pour qu’il vienne réparer une installation électrique. L’homme ne bougeait plus. Sa femme tentait de le ranimer. C’était pathétique. Voir cet homme écrasé par un désespoir si violent. J’aurais voulu voler à son secours. Tout cela pour vous dire que lorsque les hommes sont socialement humiliés, beaucoup s’écroulent.

Bien sûr nous sommes en France et ce que vous dénoncez ce ne sont pas les attitudes des hommes des classes populaires qui n’en peuvent plus d’être humiliés  mais ce sont les attitudes des hommes bien dans leurs bottes socialement parlant.

Cela dit je pense que si ces hommes dont je parle précédemment s'écroulent devant l’humiliation sociale ( alors que les femmes ne s’écroulent pas) c’est probablement en raison de ce qu’Olivia appelle : leur devoir de virilité. Ils sont piégés. 
 

Je comprends votre irritation ici devant certains comportements : cette tentative de rendre in fine les femmes responsables de tout. Mais vous ne vous en sortirez pas avec eux. Leur devoir de virilité les empêche de vous donner raison. 


Après  tout il est tout de même possible de vous critiquer sans en faire une question d’amour propre.

Je me demande si vous n’avez pas tenté une critique du judaïsme en exorde. Délicate critique . Je faisais remarquer à je ne sais plus trop qui que déjà quatre femmes ont été nommées rabbin(e)s en France et qu’elles apportent beaucoup au judaïsme. Notamment en faisant remarquer que Dieu ne parle pas, donc que toute parole prétendument issue de Dieu est toujours une parole d’homme qu’il est donc possible de critiquer. Le judaïsme est appelé à se transformer sous l’apport intellectuel des femmes.

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