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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.

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Deremensis

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Annalevine, l'experte de la provocation!

Peut-être, mais pour une fois, il faut savoir que j'ai toujours-déjà défendu l'essence de sa tirade, dans toutes mes interventions. En effet, il est de son droit démocratique libéral le plus strict, d'égalisation sociojuridique des conditions, avec éthique des sexes idoines, de pouvoir faire preuve de francheté féminine.

C'est la seule raison pour laquelle je l'estime, car la francheté est pour moi excellente, quoiqu'Annalevine croit pouvoir en avoir contre moi, et que par ailleurs elle puisse littéralement déjanter d'ignardise crasse et de fallaces rhétoriques. Au fond, grâce aux profils à caractères plus masculins qui s'expriment ici - sait-elle si aucune femme ne se cache derrière ?, - elle peut exemplifier la démarche qu'elle vient de décrire : l'autonomie féminine. Pour une fois, elle en parle sans superbe indélicate : c'est sûrement que, comme bien des militant(e)s apeuré(e)s - ainsi que j'en parlais plus haut - elle ne se sent de s'exprimer ainsi qu'à l'adresse des principales concernées, pour ne pas prêter le flanc aux malotrus.

Si seulement elle pouvait éviter d'assimiler tou(te)s celles & ceux qui ne correspondent pas à son soiïsme, à des malotrus(es), elle ôterait une écharde du pied à bien des discussions, encore qu'elle se paye ainsi de sentiment d'existence et de puissance, et que cela est satisfaisant - pourquoi s'en passerait-elle ? Cf. la volonté de puissance nietzschéenne, à condition de la bien comprendre sans la caricaturer.

Donc : je souscris entièrement à son dernier post. Maintenant, sur ceci, qui est vrai ...

Il y a 4 heures, Annalevine a dit :

Je remarque sur le forum que les femmes n’interviennent presqu’exclusivement que sur des sujets où elles n’existent que dans leur genre. Faits divers sexuels, faits divers de violence homme femme, sexe, drague, rapports éducatifs, santé, bouffe, mode... ok.

Mais pourquoi sont-elles incapables d’aller au delà de leur fonction femme ou femelle, ou mère, pourquoi ne partent-elles pas dans des développements, dans des créations scientifiques, philosophiques, politiques, artistiques, etc. ?

... il faut répondre que @libredeparler n'avait pas tort, quand il convoquait la biologie, et ce n'est pas sombrer dans un biologisme assignateur, que de dire cela. Il y a un fond biologique immédiatement saisi par la culturation genrée, c'est inévitable puisque nous sommes des animaux néocorticaux essentiellement symbolistes. L'espèce humaine, c'est l'espèce dont la nature est la culture, c'est-à-dire dont le naturel est d'être culturellement éduqué, formé, conditionné, influencé, signifié.

Les Anciens Européens continentaux, Celtes, disposaient d'un droit profondément paritaire, et des femmes exerçaient des fonctions sorcières (conseillères, connaisseures, praticiennes), bardiques (historiennes, messagères, artistiques), guerrières (éclaireuses, combattantes, officières, stratèges) et politiques (reines + diplomates, devineresses et conseillères à travers leurs fonctions de sorcières), qu'elles s'en tenaient d'elles-mêmes à des mystères inévitablement moins publics (par exemple : il n'y a pas de druidesse ancienne, le druide étant en fait un officiant rituel institutionnel dans des temples géométriques, construits en bois sculpté - la fonction de druide était masculine, sans que cela n'ôte rien par ailleurs aux femmes, qui religieusement s'agrégeaient en congrégations, jusqu'à la transe sucellienne, équivalente de la transe dionysienne grecque, propre aux mystères féminins), etc. La différence HF (je n'écris pas FH, parce que ça sonne comme fâche, quoique d'aucun(e)s s'y fâchent bêtement ... ) la différence HF s'explique sempiternellement mais inévitablement par les engagements sexuels, concubins, maritaux, nourriciers et éducatifs, car biologiquement forts concernants.

Il n'y a absolument rien d'anormal à cela, les hommes étant toujours Gros Jean comme devant face à la sexualité féminine, aucun intérêt de leur en tenir grief. Ça reste sidérant, que le féminin maternant seul, puisse occasionner le féminin et le masculin à l'enfantement. Cela en a enorgueilli plus d'une, qui s'entêtèrent jusqu'à l'insensé dédain des hommes, sur lesquels elles s'imaginent une ammancipation (le contraire d'une émancipation) d'en avoir enfanté un ou cinq, ce qui est un comble pour celles entre elles qui se prétendent féministes, puisqu'elles refusent inconsciemment au masculin l'émancipation qu'elles exigent militamment. Il y a un mouvement pour cela : la gynarchie, machisme inversé dont les Femens sont un peu comme le seuil, et qui en tout cas s'amuse de sexualités SM, en vérité pratiquée infinitésimalement dans la population.

Mais comme le lesbianisme, en soi, la gynarchie n'a rien de féministe, en dehors de moments militants posant des actes attirants l'attention sur soi. Et à croire encore une fois - comme dit Annalevine - que les gynarques ne parviennent pas à s'extraire de leur intérêt genré pour "la chose", à vouloir soumettre l'homme. Leur site en lien, est par ailleurs une boutique, qui déploie un arsenal équivalent aux magazines féminins les plus courants. Même le magazine Causette, qui se veut dans la démarche d'Annalevine, reste caractérisé. Même le tempérament d'Annalevine, reste ainsi centré sur "la question", par exemple lorsqu'elle traite ses interlocuteurs de mâles sans raison valable, à travers différents topics. Même Annalevine, tombe sous le coup d'Annalevine.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, Marzhin a dit :

Peut-être, mais pour une fois, il faut savoir que j'ai toujours-déjà défendu l'essence de sa tirade, dans toutes mes interventions. En effet, il est de son droit démocratique libéral le plus strict, d'égalisation sociojuridique des conditions, avec éthique des sexes idoines, de pouvoir faire preuve de francheté féminine.

C'est la seule raison pour laquelle je l'estime, car la francheté est pour moi excellente, quoiqu'Annalevine croit pouvoir en avoir contre moi, et que par ailleurs elle puisse littéralement déjanter d'ignardise crasse et de fallaces rhétoriques. Au fond, grâce aux profils à caractères plus masculins qui s'expriment ici - sait-elle si aucune femme ne se cache derrière ?, - elle peut exemplifier la démarche qu'elle vient de décrire : l'autonomie féminine. Pour une fois, elle en parle sans superbe indélicate : c'est sûrement que, comme bien des militant(e)s apeuré(e)s - ainsi que j'en parlais plus haut - elle ne se sent de s'exprimer ainsi qu'à l'adresse des principales concernées, pour ne pas prêter le flanc aux malotrus.

Si seulement elle pouvait éviter d'assimiler tou(te)s celles & ceux qui ne correspondent pas à son soiïsme, à des malotrus(es), elle ôterait une écharde du pied à bien des discussions, encore qu'elle se paye ainsi de sentiment d'existence et de puissance, et que cela est satisfaisant - pourquoi s'en passerait-elle ? Cf. la volonté de puissance nietzschéenne, à condition de la bien comprendre sans la caricaturer.

Donc : je souscris entièrement à son dernier post. Maintenant, sur ceci, qui est vrai ...

... il faut répondre que @libredeparler n'avait pas tort, quand il convoquait la biologie, et ce n'est pas sombrer dans un biologisme assignateur, que de dire cela. Il y a un fond biologique immédiatement saisi par la culturation genrée, c'est inévitable puisque nous sommes des animaux néocorticaux essentiellement symbolistes. L'espèce humaine, c'est l'espèce dont la nature est la culture, c'est-à-dire dont le naturel est d'être culturellement éduqué, formé, conditionné, influencé, signifié.

Les Anciens Européens continentaux, Celtes, disposaient d'un droit profondément paritaire, et des femmes exerçaient des fonctions sorcières (conseillères, connaisseures, praticiennes), bardiques (historiennes, messagères, artistiques), guerrières (éclaireuses, combattantes, officières, stratèges) et politiques (reines + diplomates, devineresses et conseillères à travers leurs fonctions de sorcières), qu'elles s'en tenaient d'elles-mêmes à des mystères inévitablement moins publics (par exemple : il n'y a pas de druidesse ancienne, le druide étant en fait un officiant rituel institutionnel dans des temples géométriques, construits en bois sculpté - la fonction de druide était masculine, sans que cela n'ôte rien par ailleurs aux femmes, qui religieusement s'agrégeaient en congrégations, jusqu'à la transe sucellienne, équivalente de la transe dionysienne grecque, propre aux mystères féminins), etc. La différence HF (je n'écris pas FH, parce que ça sonne comme fâche, quoique d'aucun(e)s s'y fâchent bêtement ... ) la différence HF s'explique sempiternellement mais inévitablement par les engagements sexuels, concubins, maritaux, nourriciers et éducatifs, car biologiquement forts concernants.

Il n'y a absolument rien d'anormal à cela, les hommes étant toujours Gros Jean comme devant face à la sexualité féminine, aucun intérêt de leur en tenir grief. Ça reste sidérant, que le féminin maternant seul, puisse occasionner le féminin et le masculin à l'enfantement. Cela en a enorgueilli plus d'une, qui s'entêtèrent jusqu'à l'insensé dédain des hommes, sur lesquels elles s'imaginent une ammancipation (le contraire d'une émancipation) d'en avoir enfanté un ou cinq, ce qui est un comble pour celles entre elles qui se prétendent féministes, puisqu'elles refusent inconsciemment au masculin l'émancipation qu'elles exigent militamment. Il y a un mouvement pour cela : la gynarchie, machisme inversé dont les Femens sont un peu comme le seuil, et qui en tout cas s'amuse de sexualités SM, en vérité pratiquée infinitésimalement dans la population.

Mais comme le lesbianisme, en soi, la gynarchie n'a rien de féministe, en dehors de moments militants posant des actes attirants l'attention sur soi. Et à croire encore une fois - comme dit Annalevine - que les gynarques ne parviennent pas à s'extraire de leur intérêt genré pour "la chose", à vouloir soumettre l'homme. Leur site en lien, est par ailleurs une boutique, qui déploie un arsenal équivalent aux magazines féminins les plus courants. Même le magazine Causette, qui se veut dans la démarche d'Annalevine, reste caractérisé. Même le tempérament d'Annalevine, reste ainsi centré sur "la question", par exemple lorsqu'elle traite ses interlocuteurs de mâles sans raison valable, à travers différents topics. Même Annalevine, tombe sous le coup d'Annalevine.

Votre discours m'assome car je n'y entends goutte! (aucune méprise dans mes mots: j'ai été littéraement assomée par mon ignorance quant à réagir à vos mots!)

J'ai essayé de voguer sur les mots, mais j'ai fait naufrage. Alors j'ai essayé de lire avec le dictionnaire et j'ai perdu mes billes. J'ai même modifié et flouté ma vue pour voir s'il y avait un effet d'optique caché dans les espaces des mots...mais...que dalle!

Je suis désolée, mais ce que vous dites m'est passé au-dessus sans que je ne susse l'attrapper!

Serait-ce trop gonflé de ma part que de me faire un résumé plus simple?

J'aimerai vraiment savoir ce que vous avez dit!

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
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Je suis d'accord avec Annalevine dans son dernier post, une fois n'est pas coutume, mais la biologie sexuelle joue fatalement sur les genres masculin et féminin qui la récupèrent aussitôt culturellement - la biologie.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
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il y a 12 minutes, Marzhin a dit :

Je suis d'accord avec Annalevine dans son dernier post, une fois n'est pas coutume, mais la biologie sexuelle joue fatalement sur les genres masculin et féminin qui la récupèrent aussitôt culturellement - la biologie.

Wahoo!!! En effet c'est beaucoup, beaucoup plus simple!

Mais moi aussi je suis presque toujours d'accord avec elle! Sauf quand elle pense qu'une femme peut menacer un homme d'aller pisser sur sa tombe pour le mépriser! (ben oui! Une femme ne peut pas mépriser ainsi, parce que on sais que pisser sur une tombe serait bien trop accrobatique pour nous, et perdrait tout effet de mépris tant la situation serait au contraire hilarante!)

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 53 minutes, Ambre Agorn a dit :

En effet c'est beaucoup, beaucoup plus simple!

Vous y perdez quand même au change, mes alambics escomptant à éveiller et creuser, sans garantie. Au reste ...

il y a 53 minutes, Ambre Agorn a dit :

Mais moi aussi je suis presque toujours d'accord avec elle! Sauf quand elle pense qu'une femme peut menacer un homme d'aller pisser sur sa tombe pour le mépriser! (ben oui! Une femme ne peut pas mépriser ainsi, parce que on sais que pisser sur une tombe serait bien trop accrobatique pour nous, et perdrait tout effet de mépris tant la situation serait au contraire hilarante!)

... j'attends le mot pour condamner le fait qu'un homme pisse sur la tombe d'une femme, après celui désignant qu'il en tue une alors qu'homicide était neutre - sachant que tous les meurtres de femme ne sont pas antiféministes ni seulement machistes, et parfois perpétrés par des femmes-mêmes.

Ce serait quoi, homipissotombopraxie ? Où il irait de soit, que cette pratique serait intolérable devant la féminipissotombopraxie.

Humour noir.

Modifié par Marzhin
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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

 

Mais moi aussi je suis presque toujours d'accord avec elle! Sauf quand elle pense qu'une femme peut menacer un homme d'aller pisser sur sa tombe pour le mépriser! (ben oui! Une femme ne peut pas mépriser ainsi, parce que on sais que pisser sur une tombe serait bien trop accrobatique pour nous, et perdrait tout effet de mépris tant la situation serait au contraire hilarante!)

J'ai écrit ça ? !

Je ne m'en souviens plus ! Je devais être possédée par un succube ce jour-là.

 

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Annalevine a dit :

J'ai écrit ça ? !

Je ne m'en souviens plus ! Je devais être possédée par un succube ce jour-là.

A moins que ce ne fût un incube.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 9 heures, Annalevine a dit :

L’intérêt du forum comme lieu théâtral est que vous pouvez exiger de votre interlocuteur qu’il vous obéisse, tout comme lui où elle peut n’en faire qu’à sa guise. L’autorité peut y être exprimée, mais rester sans effet.

Vous instrumentalisez les organes féminins mais vous refusez que j’instrumentalise les organes masculins. Vous refusez la réciprocité. Tout est possible sur une scène théâtrale.

Mais du coup il devient manifeste que vous adoptez vis à vis de moi, dans ma tonalité masculine, l’attitude du colonisé face au colon.

Je comprends pourquoi vous faites ce réquisitoire historique contre les hommes. La stratégie française de résolution des conflits est invariable. Prendre le statut de victime, après un bref rappel historique,  acquérir ainsi une légitimité morale, puis partir à l’attaque. 

Ce n’est pas une méthode inefficace d’ailleurs, elle s’impose même souvent pour amorcer une contre-offensive, mais elle a ses limites si cette méthode n’ouvre pas sur d’autres comportements. 


En effet la victimisation enchaîne la victime à son oppresseur. La victime ne peut plus exister que dans le rapport avec le bourreau, le colonisé ne peut plus exister que dans le rapport avec le colon. Le colonisé s’enfonce dans une revendication éternelle qui l’enchaine à son colon ou à son ancien colon. 


Il est nécessaire que les femmes parviennent à s’arracher de ce rapport exclusif avec les hommes en sortant des éternels sujets réservés aux femmes : amour, sexe, éducation, etc.


Il est nécessaire qu’elles investissent elles-mêmes sans demander l’autorisation aux hommes, sans les solliciter, sans même leur demander une aide ni une approbation, tout le champ des intérêts sociaux y compris les champs politiques, scientifiques, philosophiques, artistiques etc. 

Il est nécessaire qu’elles sortent du rapport genré avec l’autre, qu’elles se hissent hors du sexe, de l’amour, de la séduction, de la procréation, de la victimisation, de la revendication etc. non pour renoncer à ces domaines de pensée et d’action mais pour partir à la conquête de tous les domaines de la vie sociale, même des domaines jusque là réservés aux hommes.

Je remarque sur le forum que les femmes n’interviennent presqu’exclusivement que sur des sujets où elles n’existent que dans leur genre. Faits divers sexuels, faits divers de violence homme femme, sexe, drague, rapports éducatifs, santé, bouffe, mode... ok.
 

Mais pourquoi sont-elles incapables d’aller au delà de leur fonction femme ou femelle, ou mère, pourquoi ne partent-elles pas dans des développements, dans des créations scientifiques, philosophiques, politiques, artistiques, etc. ?
 

Ni feulement, ni vacillement, pas plus qu'un froncement de sourcil. 

La théâtralité ne m'est pas dérangeante, tant qu'elle apporte une valeur ajoutée à la conversation. 

Je n'instrumentalise pas plus que je ne vous refuse de le faire, d'être et d'illustrer ce que vous voulez, si cela vous chante. L'espace est libre (ou à peu près). Le message qu'il fallait saisir, c'est que vous n'êtes pas obligé de sexualiser. Vous pouvez faire quelques crises d'autoritarisme, si cela vous permet d'évacuer, en retour il n'est pas évident que je souhaite vous répondre, ou quand j'en trouve l'utilité. 

Les femmes ne se réduisent pas. Elles ont été réduites. Elles investissent et c'est bien pour cela que d'autres tentent encore de les empêcher et sont à l'article de la mort, à les écouter, agrippés au confort, qu'ils sont. Parce que ce ne sont pas des hommes de pouvoir, non. 

Le passé n'est à mon sens, pas plus à oublier, qu'à renier. Nous ne le referons pas, c'est certain. Il nous dit d'où l'on vient, qui nous sommes, il nous instruit. Jeter un regard sur ce passé, de temps à autre, nous permet de ne pas oublier, de ne pas renouveler ses erreurs mais également de conserver ce qu'il y a de meilleur. La tradition n'a pas toujours que du bon, nombre de ses pratiques sont à abandonner et d'autant quand elles touchent à nos têtes blondes (excision, circoncision pour des raisons religieuses, notamment). Nous adultes, n'a t-on pas le devoir, de les protéger ? Filles, garçons, c'est nous qui construisons les adultes qu'ils seront, la société de demain... et ils pourraient bien nous juger lents et trop conservateurs. Le futur nous dit qui nous serons demain. Nous avancerons ensemble. Je n'entends pas rester engluée dans le passé. Et vous ? 

J'ai de la compassion pour les victimes et dans l'idéal, la société n'est pas non plus insensible. "Féministe", "victimiste", "caractériéliste", il est fort dommageable de ne trouver ici que des comptables morts de timidité.

Vous auriez remarqué que sur le forum, les femmes n'interviennent presqu'exclusivement que sur des sujets traitant de faits divers, rapports genrés, sexe, mode, cuisine... ? C'est amusant. Si vous ne voyez pas de femmes s'exprimer quant à la politique (y compris internationale) ou encore l'écologie, alors c'est que votre présence en ces lieux, se fait ponctuelle, pour ne pas écrire, que vous y êtes inexistant. Que doit-on en déduire ?

Pourquoi des hommes sont-ils prêts à avancer avec les femmes, côte à côte, main dans la main, alors que d'autres tiennent davantage du lacrymâle ? Doit-on continuer à être patientes voire maternantes -pour certaines- avec les seconds ? 

Il y a 6 heures, Ambre Agorn a dit :

Annalevine, l'experte de la provocation!

Il ne me semble pas réagir ou intervenir que sur les sujets que vous mentionnez (" Faits divers sexuels, faits divers de violence homme femme, sexe, drague, rapports éducatifs, santé, bouffe, mode... ok"). Pensez-vous que les exceptions confirment a règle, d'où votre "presqu'exclusivement"? (pour moi elles les exceptions infirment la règle, et la rendent donc caduque)

Je suis d'accord avec vous sur les chaînes que nous construisons entre la victime et son oppresseur.

Quand vous dites:

"Il est nécessaire qu’elles sortent du rapport genré avec l’autre, qu’elles se hissent hors du sexe, de l’amour, de la séduction, de la procréation, de la victimisation, de la revendication etc. non pour renoncer à ces domaines de pensée et d’action mais pour partir à la conquête de tous les domaines de la vie sociale, même des domaines jusque là réservés aux hommes."

j'étais arrivée aux mêmes conclusions que la femme doit briser ses chaînes et pouvoir se passer totalement (mais pas imbécilement) de l'homme et de sa suprématie sur elle. Mais là où nous divergeons, c'est que je n'ai jamais pensé que notre liberté se trouvait dans notre choix d'investir les métiers et les milieux jusqu'ici réservés aux hommes. En effet, pour moi, cela reviendrait à se libérer de certaines chaînes pour venir s'ancrer à d'autres.

Pourtant je l'ai cru et ai choisi des métiers où les femmes n'étaient pas, ou casiment pas représentées. J'y ai brillé, y ai fait ma place haut la main, mais toujours je n'étais vue que comme une exception confirmant la règle, une femme qui n'en n'était pas vraiment une, parce qu'elle n'était plus sous la coupe de l'homme et sa puissance, plus dans le "bain traditionnel". Tous mes efforts étaient dévalués de façon systématique avec ce genre de discourt: "c'est normale qu'elle en soit arrivée là, elle a fait du charme (ou pire)" ou "tu travailles très bien, dommage que tu ne sois pas en couple, tu serais alors tellement plus épanouies que ton talent en serait décuplé" ou "ton travail est d'une finesse incomparable, parce que tu es une femme et tu ne t'exprimes que dans les détails" ou "tu as raté la mayonnaise, alors tu as tes règles" ou, le must: "tu ne chantes en soprano que si tu es vierge" (ben oui, après on ne pourra plus chanter haut, on ne fera que crier pour y arriver!), et j'en passe et j'en passe.... Je croyais qu'il fallait qu'on soit plus nombreuses à faire ces choix en contre-courant, pour que les tendances et discours changent. Mais j'ai vite compris que, même si ce combat est nécessaire, il n'est pas unique et n'est pas la solution. Quoi qu'on fasse, on est continuellement remis aux pieds des traditions et des habitudes. Qu'on suive ou non le mouvement il y a toujours une façon de voir les choses qui nous "remet à notre place".

Le pire c'est que ça ne vient pas que des hommes, mais aussi des femmes! Les femmes ne supportent pas, non plus, une femme qui sort du lot, qui se distingue ou qui se libère de l'homme.

Mais alors que pouvons-nous faire? Se libérer de l'homme, déjà, c'est sûre, mais par quoi ça passe pour y arriver? Doit-on renier notre nature et décider de ne pas avoir de relation sexuelle, pas d'enfants, pas de plaisirs à parler de "trucs de femme", ne plus aimer nos formes et rondeurs juste parce qu'on les trouve belles et non pas parce qu'elles font réagir les mâles? Non bien sûre! Même si on peut admettre une certaine utilité à de tels choix (celle de faire ce qui n'est pas "prévu" pour nous), je sens bien que ce n'est pas suffisant, n'est-ce pas? C'est bien ce que vous dites, non? Vous dites qu'il faut que la femme sorte de son rapport genré, donc qu'elle fasse ses choix, non pas parce qu'ils vont la démarquer de l'homme, de l'influence masculine, mais bien parce qu'elle le décide elle-même, qu'elle le décide parce qu'elle n'est plus enchaînée à la domination du mâle,  et donc libérée aussi de ses chaînes créées par ses besoins de femelle.

Mais comment faire pour se détacher de son genre féminin (qui reviendrait à effacer ou transcender sa partie femelle pour se séparer de la partie mâle)? Pour cela j'avais entrevu une possibilité dans le fait de se couper de l'influence du passé qui a fait de nous tous ce que nous sommes aujourd'hui. Toute la question réside dans ceci: comment peut-on se libérer du passé?

Quand vous dites:

"Mais pourquoi sont-elles incapables d’aller au delà de leur fonction femme ou femelle, ou mère, pourquoi ne partent-elles pas dans des développements, dans des créations scientifiques, philosophiques, politiques, artistiques, etc. ?"

ce sont de vrais questions pour vous aider, dans la formulation, à trouver réponse, ou est-ce une perche tendue pour nous aider à trouver réponse?

 

 

La solidarité et sa petite soeur, la sororité, ne sont que de doux rêves dans la société hypercompétitive, individualiste dans laquelle nous vivons. Nous pouvons entrer en compétition pour gagner un prix littéraire, un événement sportif, pour accéder à un poste, c'est enrichissant. Dés lors que nous entrons en compétition pour un homme, son regard ou son aval, cela devient délétère, et pervers alors qu'il entretient les discordes, médisances et s'en gargarise (l'inverse fonctionne également). Nous gagnerions à nous épauler les un(e)s et les autres. 

Modifié par Léna-Postrof
Les mots, les maux.
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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Léna-Postrof a dit :

La solidarité et sa petite soeur, la sororité, ne sont que de doux rêves dans la société hypercompétitive, individualiste dans laquelle nous vivons. Nous pouvons entrer en compétition pour gagner un prix littéraire, un événement sportif, pour accéder à un poste, c'est enrichissant. Dés lors que nous entrons en compétition pour un homme, son regard ou son aval, cela devient délétère, et pervers alors qu'il entretient les discordes, médisances et s'en gargarise (l'inverse fonctionne également). Nous gagnerions à nous épauler les un(e)s et les autres. 

Nous épauler, pourquoi pas? Mais nous ne pouvons exiger l'appui des autres femmes. Notre force ne doit en aucun cas dépendre d'un autre comme d'une autre. Si le soutien vient, il faut le saisir, masi en aucun cas l'attendre ou compter dessus pour avancer.

Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites qu'entrer en compétition pour un prix littéraire (ou autre) est mieux que celui d'entrer en compétition pour un homme: a compétition reste la compétition quelque soit le but, et la compétition est un attribut masculin. Bien que je comprenne ce que vous dites, pour moi, entrer en compétition est déjà jouer le jeu du fort et du faible, donc alimenter les chaînes qui nous maintiennent aux pieds des hommes. Une femme qui croit en la violence, croit au pouvoir de l'homme (et ne fait que vouloir inverser la tendance, prendre le pouvoir). Même s'il nous faut user parfois de violence face à l'injustice ou à l'oppression du mâle, ce n'est pas pour autant que nous devons nous y abandonner et en faire notre vie.

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
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il y a 35 minutes, Léna-Postrof a dit :

Pourquoi des hommes sont-ils prêts à avancer avec les femmes, côte à côte, main dans la main, alors que d'autres tiennent davantage du lacrymâle ? Doit-on continuer à être patientes voire maternantes -pour certaines- avec les seconds ? 

Tout dépend de la femme que vous êtes, je veux dire de la personne que vous êtes. D'aucun(e)s y trouvent de l'intérêt, or il y en a, tandis que cela en limite d'autres dans leurs démarches. En démocratie libérale à égalité sociojuridique des conditions, il me semble que chacun(e) soit libre de tenter - à défaut de pouvoir entreprendre vraiment - les démarches qui lui tiennent à cœur. A moins que vous ne teniez à prescrire une morale féminine absolutiste, c'est-à-dire une praxéologie-pour-toutes ?

il y a 16 minutes, Ambre Agorn a dit :

Nous épauler, pourquoi pas? Mais nous ne pouvons exiger l'appui des autres femmes. Notre force ne doit en aucun cas dépendre d'un autre comme d'une autre. Si le soutien vient, il faut le saisir, masi en aucun cas l'attendre ou compter dessus pour avancer. 

Cela a toujours été, et cela s'appelle la socialisation, sans considération de sexe ni de genre. On (es)compte sur nos prochains.

il y a 16 minutes, Ambre Agorn a dit :

Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites qu'entrer en compétition pour un prix littéraire (ou autre) est mieux que celui d'entrer en compétition pour un homme: a compétition reste la compétition quelque soit le but, et la compétition est un attribut masculin. Bien que je comprenne ce que vous dites, pour moi, entrer en compétition est déjà jouer le jeu du fort et du faible, donc alimenter les chaînes qui nous maintiennent aux pieds des hommes. Une femme qui croit en la violence, croit au pouvoir de l'homme (et ne fait que vouloir inverser la tendance, prendre le pouvoir). Même s'il nous faut user parfois de violence face à l'injustice ou à l'oppression du mâle, ce n'est pas pour autant que nous devons nous y abandonner et en faire notre vie. 

Vous amalgamez compétition, masculinité, violence, et ce sont des clichés de genre, encore qu'ils soient biologiquement fondés pour d'excellentes raisons. Mais il faudrait les comprendre, en admettant la biologie pour tou(te)s et ses culturalisations genrées. La testostérone est une hormone de l'agressivité en faveur des siens, pour les protéger, car elle fait généreux avec ceux qui sont généreux envers nous. Il faut comprendre la bête, à commencer par l'homme lui-même, dans son développement personnel.

Modifié par Marzhin
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Ambre Agorn Membre 2 071 messages
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il y a 26 minutes, Marzhin a dit :

Cela a toujours été, et cela s'appelle la socialisation, sans considération de sexe ni de genre. On (es)compte sur nos prochains.

Oui, peut-être, pour l'homme ordinaire c'est vrai. Je ne compte, quant à moi, sur personne. Alors je ne suis pas socialisable, et j'en suis fort aise! La société a été complice de notre alliénation, il est normale que je cherche à m'en échapper.

il y a 26 minutes, Marzhin a dit :

Vous amalgamez compétition, masculinité, violence, et ce sont des clichés de genre, encore qu'ils soient biologiquement fondés pour d'excellentes raisons. Encore faudrait-il les comprendre. La testostérone est une hormone de l'agressivité en faveur des siens, pour les protéger, car elle fait généreux avec ceux qui sont généreux envers nous. Il faut comprendre la bête, à commencer par l'homme lui-même, dans son développement personnel.

Bien sûre que c'est biologiquement fondé. Comprendre ne changera rien aux faits. Oui la "bête" est comprise, mais il me semblait que je pouvais éventuellement passer au stade suivant: l'humain! Je suis d'accord que nous sommes aussi des "bêtes", mais nous ne sommes pas que cela quand même! Comprendre nos fonctionnements animaux servirait à quoi si ce n'est pour tenter de les dépasser, les transcender, voire se détacher de leur emprise quant à nos réactions.

Pour moi la femme ne peut se libérer de l'homme que si elle se "libère" de son animalité, de ses pulsions, de ses volontés de puissance et de révolte.

Je conçois qu'il faut en passer par l'animal, l'accepter et le vivre, pour pouvoir ensuite s'en détacher. Alors je rejoins Léna-Postrof dans tous les combats violents pour, d'abord, vaincre la "mâle bête" qui nous maintient en être inférieur, et là, aucune violence n'est à éviter. Ce n'est qu'avec la force (de caractère, mais aussi physique) que nous sortirons de notre condition inférieure. Mais une fois cette guerre menée, elle ne sera pour moi qu'un passage obligatoire et non un but de vie, cette guerre ne sera qu'une guerre qui me permettra d'aller plus loin dans mon humanité...et celle des hommes et femmes ayant entrepris et fini cette guerre.

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
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Il y a 7 heures, Ambre Agorn a dit :

Oui, peut-être, pour l'homme ordinaire c'est vrai. Je ne compte, quant à moi, sur personne. Alors je ne suis pas socialisable, et j'en suis fort aise! La société a été complice de notre alliénation, il est normale que je cherche à m'en échapper.

La vérité, c'est que je trouve ce discours particulièrement banal, et à la limite relevant de toute une "constellation de clichés de genre" proprement masculinistes. Néanmoins, c'est le discours de quelqu'un de sensitif, qui éventuellement a été trahi, et qui de toutes façons voit bien comment les choses procèdent aujourd'hui oui, mais alors n'est-ce pas cela, l'aliénation ?

Je crois que si : répondre à la société comme elle "veut" que nous fonctionnions. Il y a une pression sociale de toutes façons, en démocratie libérale, qui nous enjoint à - disons - l'autodébrouillamini ... Néanmoins, même cette démocratie libérale, nous laisse libres de nous entraider, ce qui est son paradoxe le plus profond à comprendre.

Enfin, rien à voir avec le(s) féminisme(s) comme tel(s), bien qu'il faille composer avec le phénomène.

Il y a 7 heures, Ambre Agorn a dit :

Bien sûre que c'est biologiquement fondé. Comprendre ne changera rien aux faits. Oui la "bête" est comprise, mais il me semblait que je pouvais éventuellement passer au stade suivant: l'humain! Je suis d'accord que nous sommes aussi des "bêtes", mais nous ne sommes pas que cela quand même! Comprendre nos fonctionnements animaux servirait à quoi si ce n'est pour tenter de les dépasser, les transcender, voire se détacher de leur emprise quant à nos réactions.

Pour moi la femme ne peut se libérer de l'homme que si elle se "libère" de son animalité, de ses pulsions, de ses volontés de puissance et de révolte.

Je conçois qu'il faut en passer par l'animal, l'accepter et le vivre, pour pouvoir ensuite s'en détacher. Alors je rejoins Léna-Postrof dans tous les combats violents pour, d'abord, vaincre la "mâle bête" qui nous maintient en être inférieur, et là, aucune violence n'est à éviter. Ce n'est qu'avec la force (de caractère, mais aussi physique) que nous sortirons de notre condition inférieure. Mais une fois cette guerre menée, elle ne sera pour moi qu'un passage obligatoire et non un but de vie, cette guerre ne sera qu'une guerre qui me permettra d'aller plus loin dans mon humanité...et celle des hommes et femmes ayant entrepris et fini cette guerre. 

On ne s'est pas du tout compris à ce sujet ! et tout tient, à mon avis, au fait que vous vouliez vous désanimaliser, désanimaliser le féminin, et surtout que vous n'ayez pas compris que je ne parlais que de l'homme, du masculin, à ce niveau. Mais vous êtes venue avec un discours pacifiste. Or le pacifisme, lui aussi, n'est pas féministe en soi : une militaire, devenue militaire grâce à la parité, n'a pas à être pacifiste, et la bête ne la travaille pas comme l'homme la connaît, au plan hormonal.

Mais je dirais même plus, que vous êtes irénique voire angélique, à croire pouvoir vous désanimaliser avec le féminin en général. Pour moi, une telle volonté signifie : vouloir se décharner, se désincarner, s'évaporer, s'idéaliser, et pour tout dire se déshumaniser ("qui fait l'ange fait la bête", enfin pas la même bête que l'hormonale masculine).

C'est un doux rêve, une folie ordinaire, voire une maladie existentielle.

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
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Il y a 5 heures, Marzhin a dit :

La vérité, c'est que je trouve ce discours particulièrement banal, et à la limite relevant de toute une "constellation de clichés de genre" proprement masculinistes. Néanmoins, c'est le discours de quelqu'un de sensitif, qui éventuellement a été trahi, et qui de toutes façons voit bien comment les choses procèdent aujourd'hui oui, mais alors n'est-ce pas cela, l'aliénation ?

Suffisemment pas banal pour que vous daignez y répondre. Les discours sont en effet le produit d'une personne qui a fait ci ou ça et qui a une certaine expérience de la vie...vous aussi faites dans le banal? En quoi n'être pas dupe d'illusions serait une aliénation?

Il y a 5 heures, Marzhin a dit :

Je crois que si : répondre à la société comme elle "veut" que nous fonctionnions. Il y a une pression sociale de toutes façons, en démocratie libérale, qui nous enjoint à - disons - l'autodébrouillamini ... Néanmoins, même cette démocratie libérale, nous laisse libres de nous entraider, ce qui est son paradoxe le plus profond à comprendre.

Nous ne parlions pas d'entr'aide , nous parlions de "compter sur les autres". Il est une différence énorme pour moi entre décider d'aider quelqu'un, et compter sur l'aide des autres pour faire ce que j'ai à faire!

Il y a 5 heures, Marzhin a dit :

Enfin, rien à voir avec le(s) féminisme(s) comme tel(s), bien qu'il faille composer avec le phénomène.

Même si ce n'est pas une "problèmatique" du féminisme", il n'a pas rien à voir, vu que nous y avons tous à voir.

Il y a 5 heures, Marzhin a dit :

On ne s'est pas du tout compris à ce sujet ! et tout tient, à mon avis, au fait que vous vouliez vous désanimaliser, désanimaliser le féminin, et surtout que vous n'ayez pas compris que je ne parlais que de l'homme, du masculin, à ce niveau. Mais vous êtes venue avec un discours pacifiste. Or le pacifisme, lui aussi, n'est pas féministe en soi : une militaire, devenue militaire grâce à la parité, n'a pas à être pacifiste, et la bête ne la travaille pas comme l'homme la connaît, au plan hormonal.

Oui, en effet on ne se comprend pas, je confirme!

Il y a 5 heures, Marzhin a dit :

Mais je dirais même plus, que vous êtes irénique voire angélique, à croire pouvoir vous désanimaliser avec le féminin en général. Pour moi, une telle volonté signifie : vouloir se décharner, se désincarner, s'évaporer, s'idéaliser, et pour tout dire se déshumaniser ("qui fait l'ange fait la bête", enfin pas la même bête que l'hormonale masculine).

C'est un doux rêve, une folie ordinaire, voire une maladie existentielle.

Vous pensez tout ceci parce que vous jugez et parlez, mais vous n'agissez pas (je ne le pense pas, mais je m'essaye à votre tac-tic, celle d'atteindre l'intervenant et non essayer de comprendre ou discuter d'une divergence de discours)

Vous n'avez, encore une fois pas compris non plus ce que je disais. Vous manquez d'imagination dans votre discours et vous êtes fataliste, ou plutôt pessimiste. Pourquoi vouloir maîtriser son animalité provoquerait "une décarnation, une désincarnation, une évaporation, une idéalisation, une déshumanisation"?

Je vois aussi une différence entre l'action des hormones masculine et féminines sur le corps humain. Je conçois qu'il peut être possible d'avoir une part active sur le contrôle de ces hormones, mais là n'est pas mon combat.

Mon combat se trouve au niveau de la "petite bête" (!!!) vous savez, ce petit démon qui parle tout le temps dans nos têtes (ou l'ange, c'est pareil pour moi, et surtout ils cohabitent souvent ces deux-là). Vous savez celui qui nous fait faire tout et n'importe quoi tant que sa sert sa petite importance! C'est ça qui nous a fait esclave des hommes, parce qu'ils avaient la force physique pour eux. Ca nous abien servi à un moment donné quand nous devions être "protégées", mais là encore il y a erreur, de notre part cette fois, car nous n'avons nul besoin d'être protégé. Nous avons des armes différentes face à la vie, mais nous possédons aussi les bonnes armes pour nous protéger nous-même.

Maîtriser mon animalité revient, pour le moment, à diminuer ma propre importance, et non pas l'augmenter. Diminuer mon importance et me mettre au même niveau que tout le monde pour éviter de dominer quelqu'un ou être dominé par quelqu'un. Et pour y arriver, je dois reprendre les rênes qui sont entre les mains des hommes, et ne plus croire à ce qu'on avoulu nous faire croire jusqu'ici: la femme est un être qui peut rentrer dans des définitions et ne plus en sortir (mais pour moi il en va de même pour toute personne). La suite du combat m'attendra une fois cela accompli.

Une folie ordinaire? Vous m'en direz tant!!!

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
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Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Suffisemment pas banal pour que vous daignez y répondre. Les discours sont en effet le produit d'une personne qui a fait ci ou ça et qui a une certaine expérience de la vie...vous aussi faites dans le banal? En quoi n'être pas dupe d'illusions serait une aliénation?

Réalisez-vous la fallace d'une telle argumentation ? ... Si je veux vous communiquer ma pensée, il faut bien que je relève, y compris si c'est banal ! Je suis mort de rire. Maintenant, ce que vous appelez une illusion n'en est pas une : c'est ce que tout le monde constate, que les démocraties libérales dans lesquelles nous vivons sont des nids de frelons, que tout y enjoint à ce que j'appelai gentiment l'autodébrouillamini, auquel titre se positionner sensitivement comme vous faîtes est juste banal. Vous savez, nous avons tous des banalités, c'est ainsi, et il n'y a pas de quoi en faire un drame. Dit autrement, cela s'appelle faire avec, vous n'êtes pas une rebelle de faire avec, pas plus ni moins qu'un(e) autre. Aucun titre de gloire là-dedans, où finalement on réalise que la gloriole n'est pas "un attribut masculin" ...

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Nous ne parlions pas d'entr'aide , nous parlions de "compter sur les autres". Il est une différence énorme pour moi entre décider d'aider quelqu'un, et compter sur l'aide des autres pour faire ce que j'ai à faire!

Écoutez, c'est le cas de tout le monde : nous comptons nos amis sur les doigts d'une main mutilée, on en a généralement deux ou trois de loyaux. Viennent ensuite les copin(e)s ou les potes, puis les connaissances ou le réseau, les fréquentations, etc. Que voulez-vous que je vous dise ? ... Qu'y a-t-il d'extraordinaire ou de féministe à ce que vous fassiez votre vie ?

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Même si ce n'est pas une "problèmatique" du féminisme", il n'a pas rien à voir, vu que nous y avons tous à voir.

N'avez-vous pas lu que je disais justement dans ma citation à laquelle vous répondiez là : "bien qu'il faille composer avec le phénomène" ? Vous me redîtes, en vous imaginant que ça responsabiliserait plus le féminisme qu'autre chose ou qu'une autre personne ! Je suis mort de rire.

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Oui, en effet on ne se comprend pas, je confirme!

Vous me balancez ça tout seul, comme ça, sans commentaire ? Je suis, encore une fois décidément, mort de rire. Vous faîtes un jeu de mot, pour tenter de créer le différentiel, mais ce n'est que pour garder la face (Goffman), de posture (Goodman). Où sont les arguments ?

La gloriole n'est pas que masculine !

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Vous pensez tout ceci parce que vous jugez et parlez, mais vous n'agissez pas (je ne le pense pas, mais je m'essaye à votre tac-tic, celle d'atteindre l'intervenant et non essayer de comprendre ou discuter d'une divergence de discours)

Les tic-tacs, ce sont des bonbons, sinon il y a la tactique. Humour rose.

Plus concrètement, j'ai un doute sur nos différences quant au fait que nous jugions et parlions sur ce forum, comment pourriez-vous m'en tenir grief ? Le reste est allégation fallacieuse et procès d'intention. Que savez-vous de mes actes ? Ma future épouse vous dirait que je suis le plus doux et impliqué des hommes au quotidien, or c'est bien l'aboutissement d'un certain féminisme, sinon il n'est rien que de l'activisme militant qui donne dans la parlote braillarde.

La finalité, ce sont nos vies vécues, pas des grandes vanités pour le pouvoir. L'activisme n'a jamais garanti personne d'être véreux(se) dans son féminisme, on l'a vu parfaitement avec la "Ligue du LOL", ou bien comme je l'évoquais plus haut sur ce topic, Asia Argento, initiatrice du mouvement #MeToo, elle-même accusée d'avoir harcelé sexuellement (le viol d'hommes existe aussi, de même que les violences conjugales contre les hommes à 1/4 enregistrés par les services de police - mais est-ce précisément de féminisme, ou de protection publique, d'ailleurs ? après l'égalisation sociojuridique des conditions, à l'exécutif de faire son travail, y compris en inspections du travail).

En fait, vous vous payez d'accusations faciles tendant à la diffamation, afin de discrédit moral de ma personne, procès d'intentions fallacieux et autres triques et trucs médiatiques contemporains juste bons pour des journalistes en quête de scoop.

Enfin, de toutes façons, une part de nos vies passe par Internet, désormais, et bien des phénomènes sociaux et représentations mentales passent par là. Cela agit, c'est de sophistique, la preuve par les différents hashtags, en l'occurrence, emblématiquement, pour le meilleur et pour le pire, #MeToo ou la "Ligue du LOL".

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Vous n'avez, encore une fois pas compris non plus ce que je disais. Vous manquez d'imagination dans votre discours et vous êtes fataliste, ou plutôt pessimiste. Pourquoi vouloir maîtriser son animalité provoquerait "une décarnation, une désincarnation, une évaporation, une idéalisation, une déshumanisation"?

Je suis encore une fois mort de rire. Vous ne parliez pas tout à l'heure de maîtriser quoique ce soit, mais de s'en affranchir :

Il y a 17 heures, Ambre Agorn a dit :

Je conçois qu'il faut en passer par l'animal, l'accepter et le vivre, pour pouvoir ensuite s'en détacher.

- c'est le terme s'en détacher, qui m'a fait réagir, mais si vous me parlez à présent de maîtrise voyez-vous Ambre Agorn, nous sommes d'accord ! Seulement jamais je ne voudrais m'en détacher, parce que c'est aussi moi, n'ayez pas peur de devenir vous-mêmes. S'en détacher serait se priver d'une partie de soi-même, et c'est hors de question.

Du coup, non :

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Vous manquez d'imagination dans votre discours et vous êtes fataliste, ou plutôt pessimiste.

Non, en tout cas sûrement pas comme vous entendez le fatalisme, en l'associant au pessimisme. Mais voyez-vous, cela demanderait un autre topic pour être bien discuté sans compliquer celui-ci, et surtout ce n'est pas la philosophie de ma personne, mon égoïsme, qui présente ici de l'intérêt. Tout ce qu'il est à dire, c'est que si je suis fataliste, c'est à la Diderot, dans son Jacques le Fataliste, et c'est un fatalisme franc, franchetaire, affranchi, un peu comme on maîtrise la bête, surtout la masculine en ce qui me concerne.

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Mon combat se trouve au niveau de la "petite bête" (!!!) vous savez, ce petit démon qui parle tout le temps dans nos têtes (ou l'ange, c'est pareil pour moi, et surtout ils cohabitent souvent ces deux-là). Vous savez celui qui nous fait faire tout et n'importe quoi tant que sa sert sa petite importance! C'est ça qui nous a fait esclave des hommes, parce qu'ils avaient la force physique pour eux. Ca nous abien servi à un moment donné quand nous devions être "protégées", mais là encore il y a erreur, de notre part cette fois, car nous n'avons nul besoin d'être protégé. Nous avons des armes différentes face à la vie, mais nous possédons aussi les bonnes armes pour nous protéger nous-même.

Je vous comprends, bien que ce ne soit donc pas du tout la même bête. En fait, vous parlez de conscience morale, et c'est exactement d'éthique des sexes comme je n'arrête pas de le répéter au sujet du féminisme, qu'en plus d'être une égalisation sociojuridique des conditions, il est une réflexion sur l'éthique des sexes. Je ne peux que vous laisser la mener seule, parfois en discussions avec vos paires en sexualité (à condition qu'aucune ne cherche à imposer sa loi-pour-toutes), parfois au miroir des réflexions que vous tendent des hommes, dont je suis présentement sur ce topic.

Cela s'appelle faire son chemin dans la vie, et ce n'est pas parce que c'est banal, que c'est nul, ni que ça n'accouche pas de raisonnements voire de tempéraments exceptionnels. Je n'hésiterai pas à vous le dire avec francheté, le jour où je vous trouverai telle.

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Maîtriser mon animalité revient, pour le moment, à diminuer ma propre importance, et non pas l'augmenter. Diminuer mon importance et me mettre au même niveau que tout le monde pour éviter de dominer quelqu'un ou être dominé par quelqu'un. Et pour y arriver, je dois reprendre les rênes qui sont entre les mains des hommes, et ne plus croire à ce qu'on avoulu nous faire croire jusqu'ici: la femme est un être qui peut rentrer dans des définitions et ne plus en sortir (mais pour moi il en va de même pour toute personne). La suite du combat m'attendra une fois cela accompli.

Votre humilité n'est pas spécialement féministe, mais d'héritage chrétien, donc humanitariste (humanitarisme). Or le ou les féminisme(s) n'ont pas nécessairement à être humanitaristes non plus ! c'est votre option éthique personnelle.

En effet, il faut aussi des exemplarités. Sans exemplarité, le monde sombre lentement mais sûrement dans la médiocrité. Je conseille la très belle lecture de Henri Bergson, à ce sujet, les Sources de la morale et de la religion, en l'occurrence évidemment la morale nous intéresse plus, puisqu'il est question de praxéologie et d'éthique.

Ceci étant, dès que vous avez parler de reprendre les rênes, vous n'avez pas vu que vous parliez de reprendre du pouvoir sur votre vie, de devenir individuellement souveraine, au sens de Georges Bataille. Je ne peux que vous laisser seule dans cette démarche, parfois en discussions avec vos paires en sexualité (à condition qu'aucune ne cherche à imposer sa loi-pour-toutes), parfois au miroir des réflexions que vous tendent des hommes, dont je suis présentement sur ce topic.

Cela s'appelle faire son chemin dans la vie, et ce n'est pas parce que c'est banal, que c'est nul, ni que ça n'accouche de raisonnements voire de tempéraments exceptionnels. Je n'hésiterai pas à vous le dire avec francheté, le jour où je vous trouverai telle.

Il y a 5 heures, Ambre Agorn a dit :

Une folie ordinaire? Vous m'en direz tant!!!

Vous voyez ? La parlote est utile, puisqu'elle nous permet de clarifier et de se comprendre. Inutile de nous rentrer dedans, y compris à m'accuser tortueusement de ce que je ne suis pas : un(e) tordu(e). Car le tort tue ...


Liens supplémentaires : dans ce post, j'ai mis en lien Hélène Vecchiali, Ainsi soient-ils.
En guise de réflexion, je conseille aussi évidemment l'évoféminisme de Peggy Sastre.
J'ajouterais les réflexions sexuales de Medhi Belhaj Kacem.

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
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Le 12/11/2019 à 14:25, Léna-Postrof a dit :

Bonjour Loufiat,

J'espère bien qu'il vous a épouvanté.

La gestation n'est ni bonne ni mauvaise, c'est une réalité comme l'explique fort bien l'anthropologue Françoise Héritier. Le simple fait que les femmes puissent théoriquement tomber enceintes, a justifié une foule d'inégalités, de tous temps. Les femmes sont constamment (encore aujourd'hui) ramenées au fait d'être une potentielle mère et tout ce qui avoisine (tâches annexes, ménagères, éducation).  

Vous constaterez que dans des milieux ou des territoires traditionnellement réservés aux hommes -comme la politique pour exemple- que les femmes sont renvoyées continuellement au sexe, à la maternité, aux fourneaux. C'est invariable, intemporel.  

Ce n'est pas la Nature qui dit que les femmes sont inférieures, c'est la culture, celles des hommes. Pour nos lointains ancêtres, il était étonnant que les femmes aient le pouvoir de faire des enfants et des deux sexes encore, c'était intrigant. Les hommes n'avaient pas le pouvoir de faire leur fils, c'était ennuyeux. Ils ont fini par comprendre à force d'observation finalement, qu'à travers le coït, eux aussi produisaient. Les enfants sont ainsi venus des hommes, comme dans la théorie d'Aristote, et d'où la formule "Cet enfant vient de mon sang". La Femme fut alors un utérus, un réceptacle -je vous ai parlé d'un habitat- et il fallait se l'approprier. C'est froid, sans passion, calculateur et pourtant l'on incombe toujours aux femmes la froideur et aux hommes, la chaleur. Aujourd'hui, nous expliquons toujours que "papa a mis la petite graine dans le ventre de maman". 

Ce problème politique majeur, créé à l'aube des temps, pouvait trouver une justification auparavant, puisque l'Homme, à l'état naturel était "conduit" par la "fitness". Aujourd'hui il n'est plus question de survie. Nous proliférons. La médecine, les méthodes de procréation assistées ont freiné la sélection naturelle. 

Les femmes -tout comme les hommes- ne sont pas en une seule et unique dimension et par voie de conséquence elles peuvent alors endosser plusieurs casquettes, être polyvalentes. Ce n'est pas aux femmes de se diminuer pour ne pas "insécuriser" les hommes. Il faut apprendre à vivre ensemble avec nos pleins potentiels, parce que oui les femmes sont très capables. Les hommes n'ont pas besoin de réduire les femmes à quoi que ce soit, pour se sentir exister, enfin ceux qui ne sont pas impuissants.

Merci pour votre patience, Léna.

En essayant de vous faire une réponse je me suis aperçu de ma propre démarche. En réalité nous sommes parfaitement d'accord, mais je m'adresse à vous parce que vous semblez capable de donner matière à réflexion sur un point qui me taraude assez personnellement.

Lorsque vous dîtes que le fait de pouvoir théoriquement tomber enceinte a justifié une foule d'inégalités, et que les femmes sont systématiquement rapportées à un devoir-être-mère : oui, sans aucun doute. D'autre part la gestation n'est ni bonne ni mauvaise : d'accord. Il reste que c'est une différence de condition, qui entraîne une inégalité entre femmes et hommes, et entre femmes selon que l'on est fertile ou non, pubère ou non face aux risques liés à la grossesse et à l'enfantement, en particulier. Aucun homme ne risque de mourir en couche, ni de rencontrer les 'inconforts' liés à la grossesse et à l'accouchement, sans parler du fait qu'il n'y a généralement pas de doute possible sur le fait que la mère soit bien la mère, ce qui en fait la 1ere référente mise en responsabilité, etc.

Sur tous ces points il y a eu de grands changements, au moins en droit : l'accès facilité à la contraception et à l'avortement, les pressions exercées sur les pères, les aménagements et prestations à destination des mères en difficulté, etc. Tout un arsenal existe pour combler cette inégalité. Et je ne dis pas du tout : c'est bon, c'est fait, il n'y a plus qu'à dormir sur nos deux oreilles ; mais du moins sur ce terrain le combat est engagé, une foule d'individus avertis me semblent globalement attentifs aux signes de régression, engagés dans une transformation active pour l'ensemble de la société. 

Ce qui m'inquiète en revanche, c'est le démembrement qui s'opère en parallèle entre le sexe et les relations amoureuses, l'enfantement, l'éducation - chacune de ces réalités étant séparée des autres, fractionnées elles-mêmes en petites opérations indépendantes (et monnayables). Ceci est pour moi très inquiétant, bien que je n'arrive pas à mettre correctement le doigt dessus. Peut-être saurez-vous m'aider ? Il me semble que ce processus de division nie l'unité de la personne, la cohérence, la responsabilité et in fine la réalisation de la liberté humaine. En tout cas, j'observe que ce phénomène produit chez moi un refus brutal, et je soupçonne n'être pas le seul dans ce cas. Peut-être, alors, suis-je seulement "agis" par des forces régressives, malgré moi ?

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 071 messages
Mentor‚ 34ans‚
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Ne soyez pas confus, il n'y a pas de mal à ce que vous riez de moi et de ce que j'écris! C'est que ça a au moins un point positif: celui de faire rire!

Pour le reste, je n'ai rien à défendre dans ce que j'écris, ni même ce que j'écris, donc vous pouvez en faire ce que vous voulez, je n'en comprends pas le quart...et je ne comprends même pas tout ce que j'écris! :D:D:D

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Membre, 27ans Posté(e)
Zenvador Membre 35 messages
Baby Forumeur‚ 27ans‚
Posté(e)
Le 12/11/2019 à 14:25, Léna-Postrof a dit :

Ce n'est pas la Nature qui dit que les femmes sont inférieures, c'est la culture, celles des hommes.

 Pour nos lointains ancêtres, il était étonnant que les femmes aient le pouvoir de faire des enfants et des deux sexes encore, c'était intrigant.

Les hommes n'avaient pas le pouvoir de faire leur fils, c'était ennuyeux.

Ils ont fini par comprendre à force d'observation finalement, qu'à travers le coït, eux aussi produisaient. Les enfants sont ainsi venus des hommes, comme dans la théorie d'Aristote, et d'où la formule "Cet enfant vient de mon sang". 

La Femme fut alors un utérus, un réceptacle -je vous ai parlé d'un habitat- et il fallait se l'approprier.

C'est froid, sans passion, calculateur et pourtant l'on incombe toujours aux femmes la froideur et aux hommes, la chaleur. Aujourd'hui, nous expliquons toujours que "papa a mis la petite graine dans le ventre de maman".   

Voici surtout les graines ... du féminisme.

La nature "ne dit pas" que la femme est inférieure ou supérieure...

Voici des adjectifs profondément humains et dans notre cas bien... féministe...

D'ailleurs la nature....ne parle pas...

En revanche, à moins d'être totalement  aveugle...nous sommes... différents...objectivement différents...et...complémentaires dans nos différences...y compris d'ailleurs dans le fait le plus élémentaire de la continuité de l'espèce et de nos sexes aux attributs particuliers.

Je pense qu'aucune femme ni aucun homme ne devrait....normalement....penser l'homme comme d'un "possesseur d'habitat" et la femme comme un "uterus de type boite a sperme"....

Oui...papa met "la petite graine", oui...

Et oui... maman porte l'enfant, chaudement, dans son ventre, chacun apportant son patrimoine génétique et son....amour...

Même le processus de sélection naturelle entre l'ovule et les spermatozoïdes prétendant est une forme de messe à la gloire de la différence 

C'est d'ailleurs bien davantage l'ovule qui sélectionne le spermatozoïde qu'une course du spermatozoïde le plus rapide du "spermatozoïde supérieur !"

Maman n'est pas un réceptacle....papa et maman sont différents...papa n'est pas supérieur ou inférieur à maman, les droits de papa et de maman doivent être les mêmes.

Quelques simples constats d'une société mature...

Ce pavé est un sketch féministe quelque part...

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Zenvador a dit :

Voici surtout les graines ... du féminisme.

La nature "ne dit pas" que la femme est inférieure ou supérieure...

Voici des adjectifs profondément humains et dans notre cas bien... féministe...

D'ailleurs la nature....ne parle pas...

En revanche, à moins d'être totalement  aveugle...nous sommes... différents...objectivement différents...et...complémentaires dans nos différences...y compris d'ailleurs dans le fait le plus élémentaire de la continuité de l'espèce et de nos sexes aux attributs particuliers.

Je pense qu'aucune femme ni aucun homme ne devrait....normalement....penser l'homme comme d'un "possesseur d'habitat" et la femme comme un "uterus de type boite a sperme"....

Oui...papa met "la petite graine", oui...

Et oui... maman porte l'enfant, chaudement, dans son ventre, chacun apportant son patrimoine génétique et son....amour...

Même le processus de sélection naturelle entre l'ovule et les spermatozoïdes prétendant est une forme de messe à la gloire de la différence 

C'est d'ailleurs bien davantage l'ovule qui sélectionne le spermatozoïde qu'une course du spermatozoïde le plus rapide du "spermatozoïde supérieur !"

Maman n'est pas un réceptacle....papa et maman sont différents...papa n'est pas supérieur ou inférieur à maman, les droits de papa et de maman doivent être les mêmes.

Quelques simples constats d'une société mature...

Ce pavé est un sketch féministe quelque part...

Bon, sincèrement je n'ai pas lu le post auquel tu sembles répondre, mais... N'êtes-vous pas, tout simplement, en train de vous répondre en vous positionnant sur deux plans différents? C'est en tout cas ce qui me semble évident, rien qu'à te lire... (Ai-je gaffé là?)

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Zenvador a dit :

Quelques simples constats d'une société mature...

les sociétés suivent-elles un processus de maturation comme les êtres vivants ? 

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