Suicides à France Telecom, le procès

il y a 2 minutes, January a dit :

Je comprends ce que veut dire @SpookyTheFirst 

En Suisse par exemple on te notifie ton licenciement et la date de ton départ suit de près en général. Du coup dans les boîtes on ne voit pas ces dérives, harcèlements, mises au placard etc. Ca n'existe pas.  L'employeur suisse peut licencier un employé sans motif en respectant le préavis. 

Alors c'est discutable bien sûr, ici en France on privilégie la protection des salariés, difficulté pour l'employeur à licencier, motifs valables, indemnisations, risques des prudhommes etc.   

C'est intéressant comme débat, donner le droit aux employeurs, en France, de licencier sans motif ? 

Je comprends aussi, mais donner ce droit c’est précariser encore un peu plus le salarié et délivrer un blanc seing, octroyer à l’employeur TOUS les pouvoirs. De l’autocratie légale. C’est flippant...

il y a 15 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Et "voir en amont" ce qu’implique les licenciements secs, c’est pas intéressant ?  Abus de pouvoir en tous genres, prétextes fallacieux, subornation, délation... Une voie royale aux dérives les plus nauséabondes.

Un employeur ne se sépare jamais d'un salarié qui lui rapporte. Certes, il pourrait y avoir des dérives, mais dans ce cas, il y aussi les prud'hommes. C'est toujours facile de supposer des dérives nauséabondes de l'employeur, en occultant les dérives de certains salariés, qui eux, peuvent du jour au lendemain, ne plus aller travailler. 

il y a 5 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je comprends aussi, mais donner ce droit c’est précariser encore un peu plus le salarié 

Ou lui rendre une valeur qui se perd, celle de la valeur du travail.  

il y a 7 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je comprends aussi, mais donner ce droit c’est précariser encore un peu plus le salarié et délivrer un blanc seing, octroyer à l’employeur TOUS les pouvoirs. De l’autocratie légale. C’est flippant...

Pour nous ici en France oui, c'est flippant, la société n'est pas prête à ça. Elle se plaint d'infantilisation mais...

Pourtant ça marche très bien en Suisse, à ma connaissance les abus sont rarissimes. Et tu touches ensuite 80% de ton salaire sans démarches, c'est l'employeur qui doit s'occuper de tout. L'indemnisation "chômage" dure 18 mois. Par contre on ne va pas te menacer de te radier sous n'importe quel prétexte, tes droits sont respectés, c'est tout. Après tu te débrouilles. Bon il y a en Suisse ce qu'on appelle les "sociaux" hein, mais ce n'est plus dans le sujet "code du travail".

il y a 10 minutes, soisig a dit :

Un employeur ne se sépare jamais d'un salarié qui lui rapporte.

C'est vrai aussi.

« Les moralistes qui vantent le travail me font penser à ces badauds qui ont été attrapés dans une baraque de foire et qui tachent tout de même d’y faire entrer les autres. » Jules Renard

il y a une heure, soisig a dit :

Un employeur ne se sépare jamais d'un salarié qui lui rapporte. Certes, il pourrait y avoir des dérives, mais dans ce cas, il y aussi les prud'hommes. C'est toujours facile de supposer des dérives nauséabondes de l'employeur, en occultant les dérives de certains salariés, qui eux, peuvent du jour au lendemain, ne plus aller travailler.

Il y a tout un tas de raisons pour qu’un employeur se "sépare" d’un salarié, même s’il lui rapporte. Quant aux dérives potentielles, le rapport de force n’est clairement pas en faveur de l’employé.

il y a une heure, soisig a dit :

Ou lui rendre une valeur qui se perd, celle de la valeur du travail.  

Ils se sont bien torchés avec, les harceleurs qui ont poussé au suicide des dizaines de personnes. Pourquoi un employeur qui d’un claquement de doigts peut virer quelqu’un sans rendre de comptes aurait plus "d’états d’âme" ?

il y a une heure, January a dit :

Pour nous ici en France oui, c'est flippant, la société n'est pas prête à ça. Elle se plaint d'infantilisation mais...

Pourtant ça marche très bien en Suisse, à ma connaissance les abus sont rarissimes. Et tu touches ensuite 80% de ton salaire sans démarches, c'est l'employeur qui doit s'occuper de tout. L'indemnisation "chômage" dure 18 mois. Par contre on ne va pas te menacer de te radier sous n'importe quel prétexte, tes droits sont respectés, c'est tout. Après tu te débrouilles. Bon il y a en Suisse ce qu'on appelle les "sociaux" hein, mais ce n'est plus dans le sujet "code du travail".

Avoir un droit du travail, c’est "infantilisant" ?

il y a 21 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Il y a tout un tas de raisons pour qu’un employeur se "sépare" d’un salarié, même s’il lui rapporte. Quant aux dérives potentielles, le rapport de force n’est clairement pas en faveur de l’employé.

 

Tu as des chiffres confirmant tes allégations ? Moi j'ai du concret, et j'affirme avoir plus souvent rencontré dans ma carrière, des salariés tire au flan, avec un esprit d'équipe de merde, en arrêt pour un oui ou pour un non, désorganisant régulièrement le travail, par leurs absences inconsidérées. 

Et si désormais, de plus en plus d'employeurs n'embauchent en CDI, qu'après une longue période en CDD ou en intérim, c'est justement pour se préserver de ces salariés qui considèrent qu'un employeur leur doit tout ! 

Il y a 3 heures, January a dit :

Je comprends ce que veut dire @SpookyTheFirst 

En Suisse par exemple on te notifie ton licenciement et la date de ton départ suit de près en général. Du coup dans les boîtes on ne voit pas ces dérives, harcèlements, mises au placard etc. Ca n'existe pas.  L'employeur suisse peut licencier un employé sans motif en respectant le préavis. 

Alors c'est discutable bien sûr, ici en France on privilégie la protection des salariés, difficulté pour l'employeur à licencier, motifs valables, indemnisations, risques des prudhommes etc.   

C'est intéressant comme débat, donner le droit aux employeurs, en France, de licencier sans motif ? 

C’est tout à fait ca. Je dirige moi-même une société et j’ai rarement licencié des gens, alors que je peux le faire sans justification. Les raisons de ne pas licencier sont nombreuses:

- embaucher quelqu’un prend du temps (passer tous les candidats en revue),

- former quelqu’un prend du temps et donc coute de l’argent,

- l’employé qui part en bon termes assurera une bonne transition de son travail avec les autres,

- on lie un rapport amical avec la personne,

- l’employé a lui aussi un rapport amical avec les autres employés que l’on hésite à briser,

- l’employé licensié risque d’avoir des difficultés à retrouver un travail et peut être déstabilisé par son renvoi

Il y a 1 heure, Mite_Railleuse a dit :

Avoir un droit du travail, c’est "infantilisant" ?

Je pensais plutôt à tout ce qui est mis en place lorsqu'on n'a plus de travail., j'aurais pu préciser.

Il y a 5 heures, soisig a dit :

Tu as des chiffres confirmant tes allégations ? Moi j'ai du concret, et j'affirme avoir plus souvent rencontré dans ma carrière, des salariés tire au flan, avec un esprit d'équipe de merde, en arrêt pour un oui ou pour un non, désorganisant régulièrement le travail, par leurs absences inconsidérées. 

Et si désormais, de plus en plus d'employeurs n'embauchent en CDI, qu'après une longue période en CDD ou en intérim, c'est justement pour se préserver de ces salariés qui considèrent qu'un employeur leur doit tout ! 

J’ai autant de chiffres que toi, c’est à dire aucun. Des tire au flanc, bien sûr qu’il y en a mais de là à affirmer qu’ils sont une majorité... Quant au rapport de force entre employeur/employé,  difficile de nier que l’un a quand même plus de pouvoir que l’autre. Suffit de lire le sujet pour en être convaincu.

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

J’ai autant de chiffres que toi, c’est à dire aucun. Des tire au flanc, bien sûr qu’il y en a mais de là à affirmer qu’ils sont une majorité... Quant au rapport de force entre employeur/employé,  difficile de nier que l’un a quand même plus de pouvoir que l’autre. Suffit de lire le sujet pour en être convaincu.

Donc, comme tu n'as aucun chiffre, affirmer que le rapport de force est en faveur des employeurs n'engage que toi. Et pour ma part, j'affirme le contraire ! 

il y a 4 minutes, soisig a dit :

Donc, comme tu n'as aucun chiffre, affirmer que le rapport de force est en faveur des employeurs n'engage que toi. Et pour ma part, j'affirme le contraire ! 

Amen