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Racisme, racialisme & cie

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Mórrígan

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 11 heures, Fuck Them All a dit :

On a 98% de gênes en commun avec les guenons ça ne fait pas de nous des singes pour autant, c'est pour ceci que les gênes n'ont rien à voir avec la race. Faut pas tout mélanger. 

Pour vous, il y aurait différentes races déterminées par différentes couleurs de peau et faciès caractéristiques : comment la couleur de peau, les traits sont-ils définis si ce n'est par un patrimoine génétique ? 

Il y a 9 heures, ArLeKiN a dit :

Bien le bonjour,

Quelques remarques en passant.. : 

Le racisme au sens fort, complètement développé, ce serait dans mon esprit une institution, pas seulement une idéologie : c'est l’État, les forces armées, la législation, la propagande, l'éducation au service d'une idéologie et d'une domination raciales. On ne peut pas mettre sur le même plan le racisme-institution et le racisme ordinaire. En Europe par exemple, les Rroms subissent un racisme encore largement institutionnalisé, quoi que "passif". Dans certains pays l'européen est ou était jusqu'à encore récemment l'équivalent d'un chien.  

La situation est particulière aux États-Unis, trop différente à mon avis pour qu'on puisse rapporter le discours de l'intervenante dans la 1ere vidéo directement à notre contexte. Son discours est sensé et porteur d'avenir par rapport au contexte états-uniens. La question raciale n'y a pas la même teneur, en particulier l'opposition blancs/noirs. Nous n'avons pas élu, par exemple, un président ouvertement raciste, après avoir eu un président métissé.

Peut-être parce que ceux-ci n'ont "pas d'histoire", comme on dit de façon ridicule, mais je les trouve quand même beaucoup plus libres ou disons "simples" sur ce sujet. En sorte que la société américaine peut devenir majoritairement métissée : elle n'aura rien perdu, seulement gagné en maturité. 

En revanche en France et plus largement en Europe, la situation me paraît plus désespérée. Le centre du problème est toujours le rapport aux valeurs, l'oubli ou l'ensevelissement sous la mauvaise conscience de ces valeurs occidentales, qui ont fait l'Occident. Elles ne sont plus mobilisées, vécues, incarnées que dans la mesure où elles sont retournées contre l'Occident. D'un côté l'anti-racisme (égalité et liberté) se développe en sentiment anti-blancs, et perd tout sens par là-même. On voit bien dans quel imbroglio la jeune femme est perdue. Ce n'est pas une exception, et la même chose est constatable chez les jeunes blancs éduqués, qui ne savent plus reconnaître quelle est leur culture et ce qu'elle a de grand. La situation semble donc vouée à pourrir, aussi longtemps que ce rapport aux valeurs ne bougera pas. Le racisme ordinaire, communautaire, se développe, la société se "morcelle" sur le fond de ce retournement, dans la haine de l'autre qui attise toutes les passions tristes. D'autre part l'Afrique est juste-là, dans une contiguïté continentale qui change tout, avec ses centaines de millions d'habitants, son histoire coloniale, son débordement démographique, ses incroyables disparités.

Signé le cheveu sur la soupe.

Salutations,

Réponse à ces quelques remarques :

Avez-vous peur du point Godwin ? 

Si les américains et canadiens semblent décomplexés quant à cette idée de "race", le terme étant toujours utilisé dans le langage courant et bien que la communauté scientifique le refuse ; il y a en Europe un passif, une mémoire historique avec le souci, une vigilance, de ne pas reproduire les erreurs du passé. Il serait trop aisé de se servir à nouveau de la science pour assoir une supériorité, une suprématie, cela s'est vu avec la "race aryenne". Il est préjudiciable de s'en servir afin de définir une diversité humaine, comme cette femme et d'autres, le font. 

Trump, aussi ouvertement raciste puisse t-il être, est-il vraiment efficient ? Adepte des punchlines, roi du superlatif, le sieur fait miroiter un mur, véritable pilier de sa campagne présidentielle, depuis 3 ans déjà et là où ses prédécesseurs ont tous contribué à ajouter quelques mètres de barrières nouvelles (même Obama). Nous pouvons en effet lui reconnaître un certain talent pour la provocation Lidl, la goujaterie ou admettre qu'il a une bouche grand comme ça. Il était dit déjà en 2015 qu'il était le plus grand troll que la Terre ait porté. C'est vrai, il a tout du troll : inefficace, bruyant et vulgaire.

Que la détestation de cette femme puisse être dirigée contre Trump, est une perte de temps, néanmoins c'est son droit le plus absolu. Pas d'histoire ? Que des histoires... Au travers son livre, notre histoire est remaniée, il lui est reproché notamment de l'adapter afin de servir son idéologie, de pratiquer l'anachronisme avec récurrence, de dénoncer sans nuances aucunes "l'obscurantisme" blanc des Romains aux Lumières tout en omettant de mentionner les esclavagistes qui n'avaient pas la peau blanche. Le tout, en niant aussi, qu'il puisse exister un racisme à l'encontre des blancs et en s'attachant à répéter inlassablement, mécaniquement "whiteness". Ce n'est non pas seulement Trump qui est visé, ni encore ses concitoyens qui ne partagent pas la même couleur de peau, non, ce sont tous les blancs de la planète rassemblés sous ce terme blanchité. Dette éternelle envers les noirs ? Cette femme joue exactement des mêmes ficelles déjà bien usées et il paraîtrait que certains tomberaient bien docilement dans le panneau. Ça paie, toujours.

Nous nous métissons déjà. Trop pour la jeune femme de la seconde vidéo -et bien d'autres encore- et selon son ressenti, il ne resterait plus d'hommes -de semblables- pour ces femmes, si bien qu'indigentes, elles en seraient réduites au célibat ou à devoir tenter leur chance auprès de ce qu'elles pourraient, devraient, dans la logique abhorrer tout autant, à savoir l'homme blanc (et en raison de sa couleur). Pourriez-vous nous expliquer en quoi encore plus de métissage serait-il porteur de maturité ?

Il y a 7 heures, italove a dit :

Il faut malheureusement préciser blanc, car lorsque vous parlez de racisme, normalement tous nous pensons racisme contre les noirs.

Ce racisme dirigé à l'endroit des blancs est constamment minoré, voire ignoré, ne s'agirait donc t-il pas là de construire une définition raciste du racisme au final ? 

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Invités, Posté(e)
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Il y a 4 heures, Morfou a dit :

Mes filles :

L'ainée a un prénom d'origine grecque!

La seconde un prénom d'origine latine!

La troisième un prénom d'origine hébraïque!

La quatrième un prénom d'origine romaine!

La cinquième un prénom d'origine latine!

Mes fils:

L'aîné un prénom d'origine germanique!

Le second un prénom d'origine juive!

Le troisième un prénom d'origine grecque!

 

Je me suis bien amusée à faire ces recherches auxquelles je n'avais jamais pensé...:p

HS! vous pouvez faire effacer! mais vous pouvez rechercher aussi...;)

Surprise surprise....

C’est génial. C’était voulu? 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 311 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
à l’instant, Vilaine a dit :

C’est génial. C’était voulu? 

Absolument pas!

Mais ça me plait bien!

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Mr_Fox a dit :

A chaque fois que tu poses une limite catégorielle du genre "les femmes" ou "les noirs" tu ne parles plus pour la société mais contre elle. (ce qu'on appelle diviser)

Personne ne s'adapte à l'ennemi qui veut te buter. Tu peux mourir ou tu peux le tuer, c'est les deux options possibles.

Partant de là, soit on choisit d'aller au bout, ce que tu préconises, et donc un camp va l'emporter sur l'autre en l'éliminant de la surface de la terre. Soit on arrête de préconiser de la merde. Une société qui ne s'auto-détruit pas par la guerre est une société ou le pouvoir s'exerce uniformément, ou la loi est connue et acceptée, ou le pouvoir est affiché.

C'est ça le problème, vraiment. Pour toi un type du KKK n'a pas d'histoire, il n'existe pas en tant qu'humain, il n'a pas de raisons qui le motivent. Alors qu'un type du KKK vaut la même chose que toi, il a les mêmes aspirations et il fonctionne comme toi. Sauf que son histoire l'a conduite là et toi ici. Tu as ton extrémisme, et lui le sien. Dans son extrémisme, il pense la même chose que toi dans le tien. L'autre est vilain pas beau, il n'est pas humain, il ne mérite pas de vivre.

Les gens qui croient à l'égalité, les français quoi, ils ne mettent pas de case "ne mérite pas de vivre" sur les autres. Les progressistes par contre :sleep:

Donc quand je dis: « dans mes lasagnes, il y a des courgettes, et des aubergines », j’oppose les courgettes aux aubergines?

La société repose sur la diversité, et mentionner ses caractéristiques ne signifie pas qu’on cherche à la fractionner ou à créer des oppositions. Les étiquettes sont utiles pour définir un groupe d’individus, pour identifier une strate de la société. Ce qui est, en revanche, plus problématique c’est quand on commence à porter un jugement sur ces étiquettes. 

Pour ta gouverne, sache que la gentille musulmane que tu croises au marché par exemple, ne cherche pas à te buter. Idem pour le commerçant Halal du coin. Tu mets tous les musulmans dans le même panier et tu portes un jugement sur ce panier. C’est nul.

Tous les humains se valent (si si, je le pense) mais par contre, toutes les idéologies ne se valent pas. Le KKK a le droit de vivre, tout comme le drogué, le religieux ou le gros, mais on ne peut pas nier que certains font plus de mal que d’autres et que donc, les conséquences ne sont pas les même. 

 

 

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Membre, Directeur, Administrateur, 42ans Posté(e)
Fuck Them All Membre 12 685 messages
42ans‚ Directeur, Administrateur,
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Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Pour vous, il y aurait différentes races déterminées par différentes couleurs de peau et faciès caractéristiques : comment la couleur de peau, les traits sont-ils définis si ce n'est par un patrimoine génétique ? 

 

Non.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Race_humaine

Modifié par Fuck Them All
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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 12 heures, Vilaine a dit :

Donc quand je dis: « dans mes lasagnes, il y a des courgettes, et des aubergines », j’oppose les courgettes aux aubergines?

Quand tu dis que les lasagnes favorisent les courgettes et cornerisent les aubergines tu as un problème non seulement avec les courgettes mais aussi avec les lasagnes.

Il y a 12 heures, Vilaine a dit :

La société repose sur la diversité, et mentionner ses caractéristiques ne signifie pas qu’on cherche à la fractionner ou à créer des oppositions. Les étiquettes sont utiles pour définir un groupe d’individus, pour identifier une strate de la société. Ce qui est, en revanche, plus problématique c’est quand on commence à porter un jugement sur ces étiquettes. 

"La société repose sur la diversité". Depuis quand tu t'es mise à boire ?

C'est quoi une société ? C'est des gens qui forment une communauté, obéissent aux mêmes règles pour le bien collectif et établissent un moyen de s'organiser de la sorte. Une communauté, un bien commun, un système. 

Ce qui la définit c'est l'unité. 

Mais, puisqu'elle est consciente de sa diversité elle organise au sein de son système le moyen de codifier le rapport de force afin qu'il soit pacifique et communément accepté. Ce qui définit la diversité c'est le rapport de force.

Enfin notre "société" qui a renoncé à tout ce qui forme une société notamment les règles communes ou l'affrontement pacifique, exalte la diversité. Elle favorise l'émergence de plus en plus de tensions liées à des rapports de force qui auparavant n'existaient pas en créant des étiquettes qui fractionnent le corps social et ces tensions elle ne leur permet pas de se gérer pacifiquement.

Les étiquettes permettent de définir le rapport de force en plaçant la limite entre deux groupes qu'on définit comme "nous" les humains, les gentils, les victimes et "eux" les salauds, les oppresseurs, le groupe qu'on déshumanise et sur qui on rejette la responsabilité de tous nos malheurs. Evidemment qu'on juge les "eux". 

Il y a 12 heures, Vilaine a dit :

Pour ta gouverne, sache que la gentille musulmane que tu croises au marché par exemple, ne cherche pas à te buter. Idem pour le commerçant Halal du coin. Tu mets tous les musulmans dans le même panier et tu portes un jugement sur ce panier. C’est nul.

Je place la ligne de démarcation là ou elle se trouve entre deux groupes qui aspirent à deux modes de vie séparés au sein du même territoire. Toi tu préfères y coller une étiquette "les musulmans" qui postule de manière symbolique que le rapport de force se situe entre "les musulmans" et un autre groupe innommable. Parce que si on le nommait ça poserait un sérieux problème rhétorique.

Il y a 12 heures, Vilaine a dit :

Tous les humains se valent (si si, je le pense) mais par contre, toutes les idéologies ne se valent pas. Le KKK a le droit de vivre, tout comme le drogué, le religieux ou le gros, mais on ne peut pas nier que certains font plus de mal que d’autres et que donc, les conséquences ne sont pas les même. 

Toutes les idéologies de type "isme" qui prennent le parti d'un groupe humain et définissent donc intrinsèquement tous les autres groupes comme inférieurs se valent, parce qu'il n'y a aucune différence entre elles excepté leur poids social.

Le KKK n'a d'odieux que sa puissance et sa détermination face à d'autres groupes tout aussi cons mais moins influents ou déterminés.

Si tu choisis le parti d'une faction contre toutes les autres à travers le rapport de force, pour changer la société et donc au prix de sa délégitimation, il faut comprendre les enjeux et les risques. La société actuelle n'a plus d'aspiration unique, elle n'a plus de bien commun unique et ne se reconnait pas dans l'autre mais il lui reste seulement le moyen d'un état en pleine décrépitude. Le risque est donc l'éclatement et la guerre civile.

Quand tu vois les palanquées de "musulmans" qui se réjouissent de l'incendie de Notre Dame "délire de petits blancs". Tu dois comprendre que la ligne entre la vie et la mort est tracée juste là sous ton nez. C'est le rapport de force non-canalisé par une société en échec, parce qu'elle a tellement exalté la diversité qu'elle a créé une contre société au sein d'elle-même.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
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il y a 4 minutes, Mr_Fox a dit :

Quand tu dis que les lasagnes favorisent les courgettes et cornerisent les aubergines tu as un problème non seulement avec les courgettes mais aussi avec les lasagnes.

"La société repose sur la diversité". Depuis quand tu t'es mise à boire ?

C'est quoi une société ? C'est des gens qui forment une communauté, obéissent aux mêmes règles pour le bien collectif et établissent un moyen de s'organiser de la sorte. Une communauté, un bien commun, un système. 

Ce qui la définit c'est l'unité. 

Mais, puisqu'elle est consciente de sa diversité elle organise au sein de son système le moyen de codifier le rapport de force afin qu'il soit pacifique et communément accepté. Ce qui définit la diversité c'est le rapport de force.

Enfin notre "société" qui a renoncé à tout ce qui forme une société notamment les règles communes ou l'affrontement pacifique, exalte la diversité. Elle favorise l'émergence de plus en plus de tensions liées à des rapports de force qui auparavant n'existaient pas en créant des étiquettes qui fractionnent le corps social et ces tensions elle ne leur permet pas de se gérer pacifiquement.

Les étiquettes permettent de définir le rapport de force en plaçant la limite entre deux groupes qu'on définit comme "nous" les humains, les gentils, les victimes et "eux" les salauds, les oppresseurs, le groupe qu'on déshumanise et sur qui on rejette la responsabilité de tous nos malheurs. Evidemment qu'on juge les "eux". 

Je place la ligne de démarcation là ou elle se trouve entre deux groupes qui aspirent à deux modes de vie séparés au sein du même territoire. Toi tu préfères y coller une étiquette "les musulmans" qui postule de manière symbolique que le rapport de force se situe entre "les musulmans" et un autre groupe innommable. Parce que si on le nommait ça poserait un sérieux problème rhétorique.

Toutes les idéologies de type "isme" qui prennent le parti d'un groupe humain et définissent donc intrinsèquement tous les autres groupes comme inférieurs se valent, parce qu'il n'y a aucune différence entre elles excepté leur poids social.

Le KKK n'a d'odieux que sa puissance et sa détermination face à d'autres groupes tout aussi cons mais moins influents ou déterminés.

Si tu choisis le parti d'une faction contre toutes les autres à travers le rapport de force, pour changer la société et donc au prix de sa délégitimation, il faut comprendre les enjeux et les risques. La société actuelle n'a plus d'aspiration unique, elle n'a plus de bien commun unique et ne se reconnait pas dans l'autre mais il lui reste seulement le moyen d'un état en pleine décrépitude. Le risque est donc l'éclatement et la guerre civile.

Quand tu vois les palanquées de "musulmans" qui se réjouissent de l'incendie de Notre Dame "délire de petits blancs". Tu dois comprendre que la ligne entre la vie et la mort est tracée juste là sous ton nez. C'est le rapport de force non-canalisé par une société en échec, parce qu'elle a tellement exalté la diversité qu'elle a créé une contre société au sein d'elle-même.

Le problème que tu as est aussi le problème de ce topic. On part d’un fait minoritaire, qu’on pourrait presque qualifier d’anecdotique, et on se met à pleurnicher comme une cruche vide.

Avant de parler des musulmans qui se réjouissent de l’incendie de Notre Dame, cite des chiffres, montre des sources (et ne me sors pas fdsouche.fr stp). De même, avant de parler de racisme anti-blancs, cite des chiffres! Je ne nie pas l’existence de ce phénomène, et je ne nie pas sa gravité mais je souhaite simplement quantifier le phénomène et mettre ce chiffre en perspective avec d’autres faits de société pour en évaluer l’importance, à une échelle plus globale.

Après, au lieu d’avoir une démarche plus rationnelle, on peut aussi continuer à pleurer hein? Ça ne fait pas avancer les choses, mais au moins, ça permet d’évacuer certaines frustrations. 

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Membre, Directeur, Administrateur, 42ans Posté(e)
Fuck Them All Membre 12 685 messages
42ans‚ Directeur, Administrateur,
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il y a 9 minutes, Steiner a dit :

"Wikipedia" comme source viable ? Et pourquoi pas l'éducation Nationale ? (sourire)

Pour info Wikipédia est très fiable (contrairement à il y a 10 ans en arrière), chaque écrit y est référencé par des sources, à défaut de ne pas être publié.

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Membre, 155ans Posté(e)
Steiner Membre 1 332 messages
Baby Forumeur‚ 155ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, Fuck Them All a dit :

Pour info Wikipédia est très fiable (contrairement à il y a 10 ans en arrière), chaque écrit y est référencé par des sources, à défaut de ne pas être publié.

L' uniformité culturelle est un délit intellectuel.

Modifié par Steiner
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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
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il y a 8 minutes, Vilaine a dit :

Le problème que tu as est aussi le problème de ce topic. On part d’un fait minoritaire, qu’on pourrait presque qualifier d’anecdotique, et on se met à pleurnicher comme une cruche vide.

 Avant de parler des musulmans qui se réjouissent de l’incendie de Notre Dame, cite des chiffres, montre des sources (et ne me sors pas fdsouche.fr stp). De même, avant de parler de racisme anti-blancs, cite des chiffres! Je ne nie pas l’existence de ce phénomène, et je ne nie pas sa gravité mais je souhaite simplement quantifier le phénomène et mettre ce chiffre en perspective avec d’autres faits de société pour en évaluer l’importance, à une échelle plus globale.

 Après, au lieu d’avoir une démarche plus rationnelle, on peut aussi continuer à pleurer hein? Ça ne fait pas avancer les choses, mais au moins, ça permet d’évacuer certaines frustrations. 

Allô on est en France, ce genre de chiffres n'existent pas car c'est illégal. Par contre on a quand même un chiffre c'est celui des catégories de population en taule. Des musulmans, issus des banlieues qui haïssent la société, la France et les français, ils ne sont pas minoritaires.

L'autre inconvénient des chiffres et du discours rationaliste c'est qu'en suivant ce raisonnement, les nazis ont raison : les blancs sont issus de catégories sociales plus privilégiés donc ils réussissent mieux et sont plus intelligents. D'ailleurs c'est pour ça que le chiffre n'est pas légal en France.

Donc sinon les zones de non-droits sont un problème même si elles ne sont pas quantifiées. Le trafic de drogue existe et il y a des règlements de comptes en plein jour à coups de fusil entre la bande des migrants et les racailles qui tenaient le marché auparavant. Le projet de société dysfonctionne et la composante ethnique et sociale est à retenir.

NB : tous les articles répertoriés sur fdesouche proviennent d'autres journaux. 

 

La criminalité ça existe dans les catégories sociales qui n'adhèrent pas au projet de société dans lequel ils vivent. Les riches pillent les "classes moyennes" car ils les considèrent comme des moutons et les mecs de cité font pareil, la composant culturelle aidant à déshumaniser la cible c'est pure logique qu'elle s'exprime. Surtout si en effet les classes moutonnisées et auto-flagellantes éprouvent de la culpabilité.

 

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Invité Vilaine Invités 0 message
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Il y a 5 heures, Fuck Them All a dit :

Pour info Wikipédia est très fiable (contrairement à il y a 10 ans en arrière), chaque écrit y est référencé par des sources, à défaut de ne pas être publié.

Et il y a la possibilité de « challenger » le contenu. 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Il y a 19 heures, Léna-Postrof a dit :

Salutations,

Réponse à ces quelques remarques :

Avez-vous peur du point Godwin ? 

Si les américains et canadiens semblent décomplexés quant à cette idée de "race", le terme étant toujours utilisé dans le langage courant et bien que la communauté scientifique le refuse ; il y a en Europe un passif, une mémoire historique avec le souci, une vigilance, de ne pas reproduire les erreurs du passé. Il serait trop aisé de se servir à nouveau de la science pour assoir une supériorité, une suprématie, cela s'est vu avec la "race aryenne". Il est préjudiciable de s'en servir afin de définir une diversité humaine, comme cette femme et d'autres, le font. 

Trump, aussi ouvertement raciste puisse t-il être, est-il vraiment efficient ? Adepte des punchlines, roi du superlatif, le sieur fait miroiter un mur, véritable pilier de sa campagne présidentielle, depuis 3 ans déjà et là où ses prédécesseurs ont tous contribué à ajouter quelques mètres de barrières nouvelles (même Obama). Nous pouvons en effet lui reconnaître un certain talent pour la provocation Lidl, la goujaterie ou admettre qu'il a une bouche grand comme ça. Il était dit déjà en 2015 qu'il était le plus grand troll que la Terre ait porté. C'est vrai, il a tout du troll : inefficace, bruyant et vulgaire.

Que la détestation de cette femme puisse être dirigée contre Trump, est une perte de temps, néanmoins c'est son droit le plus absolu. Pas d'histoire ? Que des histoires... Au travers son livre, notre histoire est remaniée, il lui est reproché notamment de l'adapter afin de servir son idéologie, de pratiquer l'anachronisme avec récurrence, de dénoncer sans nuances aucunes "l'obscurantisme" blanc des Romains aux Lumières tout en omettant de mentionner les esclavagistes qui n'avaient pas la peau blanche. Le tout, en niant aussi, qu'il puisse exister un racisme à l'encontre des blancs et en s'attachant à répéter inlassablement, mécaniquement "whiteness". Ce n'est non pas seulement Trump qui est visé, ni encore ses concitoyens qui ne partagent pas la même couleur de peau, non, ce sont tous les blancs de la planète rassemblés sous ce terme blanchité. Dette éternelle envers les noirs ? Cette femme joue exactement des mêmes ficelles déjà bien usées et il paraîtrait que certains tomberaient bien docilement dans le panneau. Ça paie, toujours.

Nous nous métissons déjà. Trop pour la jeune femme de la seconde vidéo -et bien d'autres encore- et selon son ressenti, il ne resterait plus d'hommes -de semblables- pour ces femmes, si bien qu'indigentes, elles en seraient réduites au célibat ou à devoir tenter leur chance auprès de ce qu'elles pourraient, devraient, dans la logique abhorrer tout autant, à savoir l'homme blanc (et en raison de sa couleur). Pourriez-vous nous expliquer en quoi encore plus de métissage serait-il porteur de maturité ?

Bonjour,

Difficile de vous répondre sur Nell Irving Painting en ne l'ayant pas lu moi-même. Vous l'identifiez dans votre message d'ouverture comme activiste et non historienne. Une recherche même très sommaire indiquerait que vous ne connaissez pas non plus son travail.

https://www.youtube.com/watch?v=HJ2b2TNpxhI

Dans cette vidéo elle explique que son livre, "The History of White People" (l'histoire des blancs), commence lorsqu'elle s'interroge sur la raison pourquoi les types européens sont appelés "caucasiens". Ceci l'amène à constater que la notion de race blanche apparaît au 19eme siècle en Europe. Avant cela il y a des races, mais la couleur de peau n'est pas le critère déterminant. Certains sont ou descendent des celtes, il y a les races germaines et latines, etc., mais c'est seulement au 19e qu'on enveloppe toutes ces races européennes dans une seule "race blanche", à l'occasion d'un contexte politique sur lequel elle revient. Alors elle insiste : cette notion est politique (elle est un concept qui émerge et en même temps un instrument) qui sert toujours à distinguer pour séparer, même "at best" - dans les meilleurs cas.

J'ai écouté 5 minutes pour entendre ceci, donc je préfère laisser de côté la discussion sur les thèses de cette historienne. Elles ne correspondent pas à ce que vous écrivez ni à ce que la vidéo que vous avez choisie laisse croire (au format particulièrement inapproprié : on l'y entend dix secondes alors qu'elle fait de l'humour dans une émission "humoristique" - beurk). Mais peut-être me laissè-je duper et c'est vous qui avez raison ?

Je voulais souligner surtout qu'aux Etats-Unis la mixité est un horizon plein de signification. Le métissage est là, de toute façon, c'est un fait majeur. Bref, j'aurais du mal à argumenter, c'est une certaine perception de la sensibilité et de la situation américaine. Pas étonnant donc que de tels discours rapportent, si vous voulez. Bien sûr donc, le métissage n'a pas attendu cette dame.

Et j'ai préféré contourner le point godwin parce que dans les rapports blancs/noirs, aux US particulièrement l’esclavagisme est le fait central, pas la Shoah. Mais que voulez-vous dire en demandant si Trump est "vraiment efficient" ? Les Etats-Unis d'Amérique ont élu à leur tête un homme qui s'il était efficient tendrait au "racisme-institution". Ce n'est pas rien. Savoir s'il a été élu pour ça ou si c'est juste un opportuniste ou un vilain troll, c'est autre chose.   

Reste à savoir si nous avons un sujet de société. Là je dis oui, c'est certain. Ce qui est inquiétant, c'est la difficulté que nous avons à sortir de l'impasse : la situation, les rapports inter-communautaires semblent voués à se détériorer davantage, avec des cas et dans des proportions vraiment inquiétantes.

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Membre, 60ans Posté(e)
italove Membre 9 294 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Léna-Postrof a dit :

Ce racisme dirigé à l'endroit des blancs est constamment minoré, voire ignoré, ne s'agirait donc t-il pas là de construire une définition raciste du racisme au final ? 

Le raciste a toujours été dans les manuels d'histoire les blancs, l'esclavage des africains par les européens et les américains. On le voit encore de nos jours, à chaque fois que des représentants français vont dans les DOM-TOM on leur ressort à chaque foir l'esclavagiste blanc.

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Le 01/05/2019 à 11:05, ArLeKiN a dit :

On voit bien dans quel imbroglio la jeune femme est perdue. Ce n'est pas une exception, et la même chose est constatable chez les jeunes blancs éduqués, qui ne savent plus reconnaître quelle est leur culture et ce qu'elle a de grand.

Incroyable cette expression. Les jeunes éduqués ne savent pas ce qu'est leur culture. Mais alors qu'ont-ils donc d'éduqués ?

Il me semble que l'on est là face à la définition de la dégénérescence.

 

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Invité
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Posté(e)
il y a 33 minutes, Mr_Fox a dit :

Incroyable cette expression. Les jeunes éduqués ne savent pas ce qu'est leur culture. Mais alors qu'ont-ils donc d'éduqués ?

Il me semble que l'on est là face à la définition de la dégénérescence.

Éduqués, c'était un grand mot. Quelqu'un est éduqué quand il fait l'école voire quelques années d'études supérieures. Ceux qui sont vraiment éduqués sont insignifiants dans cette masse. Il est pire d'ailleurs d'être à demi éduqué que simple ignorant. Prenez cette jeune femme qui exhorte les youtubeurs à ouvrir leurs livres d'histoire : bien certaine que la science et l'histoire, la "philosophie" pourquoi pas, appuieront ce qu'elle dit... Tiens, la science et l'histoire, la philo, très afro ça. Elle est à demi éduquée, s'y ajoute qu'elle se sent extérieure par sa couleur de peau à des institutions qui sont européennes et qui sont les siennes de fait. Quant aux jeunes blancs "éduqués", donc, deux grandes voies s'ouvrent en gros, je dirais, dans l'expérience de la demi éducation : indifférence et adaptation au système d'un côté (un certain "caractère social", un grand conformisme), culpabilité et haine de soi de l'autre. Voilà, je pense à ces intellectuels européens marxisants qui s'extasiaient très haut dans les années 70 devant l'Islam, de ce que contrairement à Marx il faisait encore s'agenouiller les hommes plusieurs fois par jours malgré le travail, le salariat, l'usine, etc. L'Europe s'enfonce dans ses vieilles contradictions.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 01/05/2019 à 22:26, Fuck Them All a dit :

 

Il y a 12 heures, Fuck Them All a dit :

Pour info Wikipédia est très fiable (contrairement à il y a 10 ans en arrière), chaque écrit y est référencé par des sources, à défaut de ne pas être publié.

Si Wikipédia est très fiable, selon vous, alors c'est parfait... Vous pourrez noter en ouvrant le lien que vous nous avez fourni, que les temps du passé y sont employés. Mais également, un point intitulé "précision, refus et abandon de la notion de race". En aucun cas le terme "race" ne doit être employé afin de différencier les êtres humains entre eux comme le fait cette femme et comme vous le faites. Nous pouvons défendre les causes qui nous semblent justes avec sincérité et intelligence, mais attention l'Enfer est pavé de bonnes intentions. 

Il y a 6 heures, ArLeKiN a dit :

Bonjour,

Difficile de vous répondre sur Nell Irving Painting en ne l'ayant pas lu moi-même. Vous l'identifiez dans votre message d'ouverture comme activiste et non historienne. Une recherche même très sommaire indiquerait que vous ne connaissez pas non plus son travail.

https://www.youtube.com/watch?v=HJ2b2TNpxhI

Dans cette vidéo elle explique que son livre, "The History of White People" (l'histoire des blancs), commence lorsqu'elle s'interroge sur la raison pourquoi les types européens sont appelés "caucasiens". Ceci l'amène à constater que la notion de race blanche apparaît au 19eme siècle en Europe. Avant cela il y a des races, mais la couleur de peau n'est pas le critère déterminant. Certains sont ou descendent des celtes, il y a les races germaines et latines, etc., mais c'est seulement au 19e qu'on enveloppe toutes ces races européennes dans une seule "race blanche", à l'occasion d'un contexte politique sur lequel elle revient. Alors elle insiste : cette notion est politique (elle est un concept qui émerge et en même temps un instrument) qui sert toujours à distinguer pour séparer, même "at best" - dans les meilleurs cas.

J'ai écouté 5 minutes pour entendre ceci, donc je préfère laisser de côté la discussion sur les thèses de cette historienne. Elles ne correspondent pas à ce que vous écrivez ni à ce que la vidéo que vous avez choisie laisse croire (au format particulièrement inapproprié : on l'y entend dix secondes alors qu'elle fait de l'humour dans une émission "humoristique" - beurk). Mais peut-être me laissè-je duper et c'est vous qui avez raison ?

Je voulais souligner surtout qu'aux Etats-Unis la mixité est un horizon plein de signification. Le métissage est là, de toute façon, c'est un fait majeur. Bref, j'aurais du mal à argumenter, c'est une certaine perception de la sensibilité et de la situation américaine. Pas étonnant donc que de tels discours rapportent, si vous voulez. Bien sûr donc, le métissage n'a pas attendu cette dame.

Et j'ai préféré contourner le point godwin parce que dans les rapports blancs/noirs, aux US particulièrement l’esclavagisme est le fait central, pas la Shoah. Mais que voulez-vous dire en demandant si Trump est "vraiment efficient" ? Les Etats-Unis d'Amérique ont élu à leur tête un homme qui s'il était efficient tendrait au "racisme-institution". Ce n'est pas rien. Savoir s'il a été élu pour ça ou si c'est juste un opportuniste ou un vilain troll, c'est autre chose.   

Reste à savoir si nous avons un sujet de société. Là je dis oui, c'est certain. Ce qui est inquiétant, c'est la difficulté que nous avons à sortir de l'impasse : la situation, les rapports inter-communautaires semblent voués à se détériorer davantage, avec des cas et dans des proportions vraiment inquiétantes.

Bonsoir,

Possible de se faire une idée d'ensemble en visionnant ses vidéos, certaines sont en anglais ce qui enlève toute ambiguïté quant à une possible mauvaise maîtrise du français. C'est parce que la recherche est "très sommaire" selon vos termes, ou que vous vous contentez d'une vidéo, que vous vous y laissez prendre, peut-être. Quand Nell Irvin Painter est interrogée au sujet de Trump, dans cette émission, nous voyons une mamie souriante, pétrie d'humour. Quand elle donne son avis sur le président des États-Unis, elle ne s'y attarde pas si longtemps et n'enchaîne pas sur "cet homme est menteur, stupide et harceleur" -il y a pourtant matière à étayer, donner bien des exemples- mais étend bien à "l'homme blanc", généralisant ainsi son propos : "l'homme blanc est menteur, stupide et harceleur". Préjugé hostile, méprisant, à l'égard des personnes appartenant à une autre ethnie. Il est aussi réducteur qu'absurde de se cantonner à une couleur de peau, ce qu'elle fait pourtant à merveille, sous vos applaudissements. 

Connaissez-vous beaucoup d'historiens qui encouragent très vivement le métissage ? Des historiens qui font de la politique, propagandistes ? Plutôt risible de dénoncer un racisme au service de la politique, quand elle fait exactement la même chose, sous vos applaudissements toujours (c'est un "vos" général). Un historien a aussi à coeur de ne pas travestir ni biaiser l'histoire, de respecter les faits historiques, de les retranscrire dans leur véracité. Ce qu'elle semble oublier de faire, fréquemment, quand cela l'arrange, pour servir son idéologie.

Le multiculturalisme apporte, c'est vrai, en matière d'art précisément (culinaire, musique, peinture etc...), a t-on besoin pour autant d'encourager les gens à se reproduire, se mélanger ? J'aime beaucoup manger libanais, il y a des chances pour qu'une population libanaise reste assez significative en France ou que je n'ai pas nullement besoin d'ajouter mes gènes à celui du propriétaire du restaurant pour sauver une représentativité libanaise sur nos terres, de fait. Pareillement pour les États-Unis, et si son histoire est jeune -et non inexistante- il y a et il y a toujours eu différentes communautés. Ça ne décroît pas. Nous parlons de "minorités", c'est là que le bas blesse, et ce qui fait finalement tiquer Miss Painter. C'est toujours la majorité qui domine et même si les minorités semblent faire les jeux politiques. Tout est histoire de domination : "afin que nous dominions, reproduisons-nous, diluons cette "blanchité, gommons les particularités, pour créer tadam, le citoyen du monde". Dérive racialiste. C'est une forme de racisme, des plus fourbes et peut-être l'une des plus hystériques au final. 

Au sortir de la Première Guerre Mondiale, l'Allemagne fut ruinée. Le coût de la vie était trop onéreux, intenable, comme ce que l'on peut voir au Vénézuela actuellement. Les produits de première nécessité valent toujours de l'or dans ces moments-là. C'est principalement dans un climat où le peuple manque cruellement de tout, que les inégalités deviennent criantes, insupportables à vivre, que la grogne, la haine à l'égard d'un groupe d'individus monte, des individus dont on ne se sent plus solidaires, qui s'en sortent souvent mieux, différents, que l'on finira par déclamer étrangers. C'est ce qui s'est passé avec les Juifs. Le racisme "institutionnel" puise toujours dans un racisme ordinaire. Il y a toujours un terreau favorable au développement de ce racisme institutionnel, relayé par des personnalités et représentants oscillants entre le fou, le monstre, et le mégalomane ou les trois à la fois. C'est sans doute en cela que le racisme ordinaire n'est pas à prendre à la légère, puisque à l'origine du racisme institutionnel. Il est indicateur, annonciateur. 

Trump a servi au peuple ce qu'il voulait entendre -ou une partie du moins, les résultats étaient serrés et leur mode de scrutin est plus complexe- certains se sont très certainement retrouvés dans un discours raciste, alors que d'autres ont peut-être entendu ses discours en matière d'emploi ou n'ont pas voulu donner leur voix à une femme. Les américains n'échappent pas à la règle, chacun vote pour ses intérêts personnels en premier lieu, souvent avec son porte-monnaie aussi, plus qu'avec son coeur ou pour l'intérêt commun. Comme ailleurs d'autres pourraient voter FN puisqu'ils sont pour une sortie de l'Europe, par exemple, ou que MLP s'engage à inverser les courbes du chômage, ou pour son programme accès sur la sécurité. Toujours est-il, que pour l'électorat qui comptait sur Trump pour le protéger de la grande invasion, pour le moment, celui-là n'est servi que de sorties racistes. De la gouaille, c'est tout ce qu'il leur offre. Tant que cela fonctionne, en même temps, il aurait tort de se priver. 

Le racisme à l'endroit des "blancs" gonfle, en France il s'exprime pleinement et sans limite, couvert sous différentes idéologies de gauche (communisme, socialisme...). De récents dérapages nous l'ont encore démontré. Nous réconcilier, il faudrait. Tant que des individus auront à coeur d'imposer leurs lois au lieu d'entendre que s'ils ont des droits, ils ont aussi des devoirs, comme tout autre, et tant que les politiques feront leurs choux gras de ces différences, les sublimeront, y trouveront intérêt, ça ne se fera pas. Tout ceci est finalement très arrangeant pour notre caste politique. Cela fonctionne partout comme cela, depuis fort longtemps.  

Modifié par Léna-Postrof
D'accord, d'accord.
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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«Le blanc est stupide...»: chroniques du racisme anti-blanc tristement ordinaire

Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Toutes les semaines, il décrypte l'actualité pour FigaroVox. Son dernier ouvrage, Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, vient de paraître chez Plon.

Le racisme anti-blanc, ou la détestation anti-occidentale, pour l'appeler moins crûment, présente une triple spécificité.

 

La première, il est nié telle une pure chimère.

La deuxième, celui qui l'évoque est réprouvé et frôlerait le racisme.

La troisième, est qu'il est véhiculé largement par les blancs eux-mêmes.

Dans mes derniers ouvrages («Réflexions sur la Question Blanche», «Névroses Médiatiques»), j'ai tenté de montrer que cette spécificité a pour fondement la redoutable croyance moderne que l'homme blanc, couleur d'Adolf Hitler, avait inventé le racisme et qu'il ne pouvait donc en être la victime puisqu'il en était l'unique auteur. J'ai également suggéré que ladite croyance, d'origine traumatique, avait pénétré profondément l'inconscient collectif occidental.

Deux événements médiatiques de la semaine écoulée sont de nature à donner quelque chair à mon ingrate thèse.

La dernière fois que je tentais une telle démonstration appuyée sur un exemple, il s'agissait de ce rappeur nommé Nick Conrad qui se proposait en chantant de pendre les enfants blancs.

Mais un journaliste du soir, sans doute rebuté par ma thèse, me fit le reproche d'avoir rendu public un geste isolé commis par un total inconnu. Étrange reproche de la part de gens qui ne répugnent pas à publiciser le moindre tag raciste ou les éructations antisémites de deux gilets jaunes avinés dans le métropolitain.

En réalité, qu'il s'agisse de Nick Conrad ou de «Nique la France», tous les prétextes sont bons pour ne pas les entendre et interpréter les indignations qu'ils suscitent pour les fantasmes pervers de la fâcheuse sphère.

Au passage, on remarquera que la justice française, une fois encore, semble bonne fille avec les méchants propos sur les blancs, puisque le rappeur lyncheur se voit menacé par le parquet de la condamnation très platonique à 500 € d'amende avec sursis. 

Mais cette fois, mes détracteurs vespéraux auront quelques difficultés à prétendre que les exemples que je vais prendre auront été commis en catimini.

Le premier dévoiement médiatique à décrire se situe en effet le 8 février dans le cadre de l'émission télévisée à succès «Quotidien» animée , on le sait, par Yann Barthès.

Celui-ci recevait Nell Irvin Painter, écrivaine noire américaine et auteur d'une «Histoire des Blancs».

Dans un français bien châtié, la dame noire fustigea bien les blancs.

À partir de sa description de Donald Trump et des nombreuses turpitudes qu'elle lui prête, elle en déduisit expressément qu'on pourrait en conclure que: «le blanc est stupide, il ment, il est corrompu, il harcèle les femmes…»

Mon imagination est impuissante à décrire la réaction médiatique, politique ou intellectuelle si, à partir des actes reprochés à l'acteur noir américain Bill Cosby ou plus récemment encore à l'élu démocrate afro-américain Justin Fairfax, tous deux poursuivis pour viols, une personnalité blanche prêtait les mêmes turpitudes à l'ensemble des noirs.

Je gage, qu'à bon droit, sa réputation serait perdue à jamais.

Or le plus terrible, le plus consternant, habite dans le fait que les animateurs et le public se pâmaient extatiquement.

Pour faire bonne mesure, l'écrivaine célébrée expliqua ensuite tranquillement à son public acquis que les blancs, aux visages trop pâles pour se protéger du réchauffement climatique, devaient impérativement se croiser sans tarder avec des êtres à la peau plus brune.

Et le gentil public, antiraciste forcément antiraciste, s'interdisant ordinairement d'accorder quelque importance à la couleur de peau ou à toute notion de race interdite de cité ou même d'être citée, d'applaudir à tout rompre cette injonction thérapeutique à la disparition d'une vile espèce humaine devenue trop fragile pour nos temps difficiles.

En réalité, et à ce degré d'indigence intellectuelle et morale, cette scène tristement ridicule aura au moins le mérite de mettre le doigt très exactement sur le mal névrotique de l'époque présente.

Une époque qui à la fois et en même temps traque le moindre soupçon, la moindre imputation d'a priori raciste lorsqu'il s'agit des peuples supposés victimes du racisme blanc et s'autorise les préjugés les plus grossiers et stéréotypés jusqu'à l'appel à la disparition lorsqu'il s'agit de ces gens supposément détenir le monopole du racisme pour l'avoir inventé.

La même semaine, un autre exemple montre que cette pathologie névrotique de la dilection pour l'altérité ne concerne pas, loin s'en faut, la télévision populaire mais que le monde intellectuel ou qui se prétend tel est également frappé. C'est ainsi que France Culture considère désormais que le racialisme est une pensée politique dont on devait débattre tranquillement le 7 février, y compris avec cette dame noire d'Amérique qui n'aime pas trop les blancs. Mieux encore: sur son Twitter notre radio culturelle de service public reprenait à son compte la théorie racialiste: «Penser la question Blanche, c'est être capable de se questionner sur une partie de l'identité française. Prendre conscience par exemple qu'être blanc est un privilège, le blanc n'ayant jamais eu à se poser la question de la couleur de sa peau.».

Racialisme obsessionnel, racisme anti blanc stupide sur la radio d'État: un «babtou» qui se fait frapper en banlieue ou des policiers blancs lynchés comme cela est arrivé un 31 décembre à Champigny, des fermiers blancs assassinés en Afrique du Sud ou au Zimbabwe, des privilégiés, vraiment?

Et inversement, un noir au Togo, se pose donc tous les jours la question de sa couleur de peau?

Suite de l'article, très bien écrit, ici http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2019/02/11/31003-20190211ARTFIG00097-le-blanc-est-stupide-chroniques-du-racisme-anti-blanc-tristement-ordinaire.php

 

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Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 063 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
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il y a 50 minutes, Léna-Postrof a dit :

Au passage, on remarquera que la justice française, une fois encore, semble bonne fille avec les méchants propos sur les blancs, puisque le rappeur lyncheur se voit menacé par le parquet de la condamnation très platonique à 500 € d'amende avec sursis

c'est 5000 € assorti de 3 mois avec sursis plus 2 X 1000 E aux parties ayant porté plainte

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/03/19/pendez-les-blancs-le-rappeur-nick-conrad-condamne-pour-provocation-au-crime_5438406_1653578.html

de plus il y a déjà eu condamnation pour du racisme anti blanc

https://www.liberation.fr/checknews/2018/09/27/y-a-t-il-deja-eu-des-condamnations-en-france-pour-racisme-anti-blanc_1681527

d'un coté je ne supporte pas ces conneries racialistes américaine mais de l'autre coté, il ne faut pas mentir non plus exagérer

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 2 minutes, cheuwing a dit :

c'est 5000 € assorti de 3 mois avec sursis plus 2 X 1000 E aux parties ayant porté plainte

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/03/19/pendez-les-blancs-le-rappeur-nick-conrad-condamne-pour-provocation-au-crime_5438406_1653578.html

de plus il y a déjà eu condamnation pour du racisme anti blanc

https://www.liberation.fr/checknews/2018/09/27/y-a-t-il-deja-eu-des-condamnations-en-france-pour-racisme-anti-blanc_1681527

d'un coté je ne supporte pas ces conneries racialistes américaine mais de l'autre coté, il ne faut pas mentir non plus exagérer

Ce serait donc une récidive et il s'en tire simplement avec 500(0)€ d'amende et du sursis... tout va bien. 

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