Quelle Philosophie pour moi?

Bonjour,

J'étudie de plus en plus la philosophie, (et oui à 56 ans il serait temps).

Mais à chaque fois on me demande:"Quelles questions t'amènent à la philosophie ? Plutôt théorétiques (métaphysique, théorie de la connaissance...) ou pratique (morale, philosophie politique...) ?"
Il est vrai que je suis plus pratique (morale, philosophie,langage...).

A cette question je ne sait répondre"De quelle branche je fais partie."

Je suis très attiré par l'étude du raisonnement humain, les mots et tous leurs sens, les réactions des humains, et persuadé que "aucune action n'est générée sans raison, et provient du passé de la personne , et de ses fantômes."

Je lis en ce moment le livre "Tous philosophes ; les grandes idées tout simplement"

Je suis plus attiré par épistémologie, mais pas par la science.

J'aime lire Épictète, Schopenhauer,Epicure,Spinoza.

Si quelque pouvait m'éclairer ce serait du bonheur.

Merci pour votre lecture.
Ma devise est:" Rendre la place à l'humain par l'humain".
 

On demandera à un riche personnage :

• • « Peux-tu me dire à qui tu as confié tes chevaux ?

  • Oui.

  • Est-ce à un individu quelconque, ignorant de l'art hippique ?

  • Nullement.

  • Quoi ! Et à qui as-tu confié ton or ou ton argent ou tes habits ?

  • Pas à n'importe qui.

  • Et ton corps, t'es-tu décidé à le confier à quelqu'un pour en prendre soin ?

  • Sans doute.

  • Évidemment à quelqu'un qui s'y connaît dans l'art de masser et de la médecine.

  • Assurément.

• • Vois-tu dans ces objets ce qu'il y a de plus important ou possèdes-tu une chose qui leur soit supérieure à tous ?

  • De quelle chose veux-tu parler ?

  • Par Zeus ! De ce qui emploie ces objets, estime le prix de chacun et délibère à leur sujet ; c'est d'elle que je parle.

  • Veux-tu parler de l'âme ?

  • Tu as vu juste ; c'est d'elle que je parle.

  • Alors oui, par Zeus, c'est là me paraît-il, un avoir bien supérieur à tous les autres.

  • Eh bien, peux-tu me dire de quelle manière tu as pris soin de ton âme ? Car il n'est pas vraisemblable que tu tiennes en mépris ce qu'il y a de meilleur en toi et que tu le négliges et le laisses se perdre.

  • Aucunement.

  • Eh bien ! Est-ce toi-même qui a pris soin de toi-même ? Et ces soins, te les a-t-on enseignés ou les as-tu découverts toi-même ? »

Il te répondra : « que t'importe, tu n'es pas mon maître. ». Et si tu insistes, il lèvera le poing pour te frapper.

Conclusion : les hommes ne croient pas nécessaire de confier à un maître le soin de leur âme.

Les Diatribes d'Epictète

il y a une heure, ecrivain77 a dit :

Ma devise est:" Rendre la place à l'humain par l'humain".
 

Ta devise semble considérer que la place de l'humain a été volé... Quand? par qui? comment? pourquoi? 

il y a une heure, ecrivain77 a dit :

Bonjour,

J'étudie de plus en plus la philosophie, (et oui à 56 ans il serait temps).

Mais à chaque fois on me demande:"Quelles questions t'amènent à la philosophie ? Plutôt théorétiques (métaphysique, théorie de la connaissance...) ou pratique (morale, philosophie politique...) ?"
Il est vrai que je suis plus pratique (morale, philosophie,langage...).

A cette question je ne sait répondre"De quelle branche je fais partie."

Je suis très attiré par l'étude du raisonnement humain, les mots et tous leurs sens, les réactions des humains, et persuadé que "aucune action n'est générée sans raison, et provient du passé de la personne , et de ses fantômes."

Je lis en ce moment le livre "Tous philosophes ; les grandes idées tout simplement"

Je suis plus attiré par épistémologie, mais pas par la science.

J'aime lire Épictète, Schopenhauer,Epicure,Spinoza.

Si quelque pouvait m'éclairer ce serait du bonheur.

Merci pour votre lecture.
Ma devise est:" Rendre la place à l'humain par l'humain".
 

Bonjour,

Je ne puis penser à votre place.

Mais si vous devez choisir, ne choisissez pas parmi les disciplines et les différentes écoles.

Le clivage philosophique et idéologique qui m’apparaît le plus pertinent, le plus déterminant, c'est le clivage entre l'anthropocentrisme et le réalisme.

Pensez-vous que les astéroïdes ont toujours raison, que leur verdict précaire et sans appel peut nous anéantir ?

Ou pensez-vous que la morale et l'humanité sont consubstantielles à l'équation ?

Choisissez plutôt 

il y a 22 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ta devise semble considérer que la place de l'humain a été volé... Quand? par qui? comment? pourquoi? 

il y a 54 minutes, ecrivain77 a dit :

Bonjour,

J'étudie de plus en plus la philosophie, (et oui à 56 ans il serait temps).

Mais à chaque fois on me demande:"Quelles questions t'amènent à la philosophie ? Plutôt théorétiques (métaphysique, théorie de la connaissance...) ou pratique (morale, philosophie politique...) ?"
Il est vrai que je suis plus pratique (morale, philosophie,langage...).

A cette question je ne sait répondre"De quelle branche je fais partie."

Je suis très attiré par l'étude du raisonnement humain, les mots et tous leurs sens, les réactions des humains, et persuadé que "aucune action n'est générée sans raison, et provient du passé de la personne , et de ses fantômes."

Je lis en ce moment le livre "Tous philosophes ; les grandes idées tout simplement"

Je suis plus attiré par épistémologie, mais pas par la science.

J'aime lire Épictète, Schopenhauer,Epicure,Spinoza.

Si quelque pouvait m'éclairer ce serait du bonheur.

Merci pour votre lecture.
Ma devise est:" Rendre la place à l'humain par l'humain".
 

Vous êtes clairement un néo-existentialiste proto-kantien d'obédience marxiste qui louche de la fesse gauche vers le déconstructionnisme derridien.

En philosophie, on peut clamer sans se tromper beaucoup qu'on est aristotélicien, ou platonicien, on qu'on est resté socratique. 

En psychologie, soit on est Lacanien, soit on est Freudien.

On peut dire aussi qu'on est aristotélicien et marxiste, seulement si on est marxiste, un préjugé fait qu'on pense pas spontanément à aristote.

On est passé de homo erectus à homo economicus, cela chacun le sait, mais systématiquement on manque de références. Le "chacun sa philo" est à la mode.

Cependant, au lycée, aucune matière n'est aussi exaltante que la philo. Soit on devrait l'enseigner dès le collège (pourquoi attendre l'année du bac ?), soit on devrait faire la synthèse à la fin. Après tout, l'existentialisme est un humanisme.

Il y a 8 heures, Talon 1 a dit :

 

On demandera à un riche personnage :

 

• • « Peux-tu me dire à qui tu as confié tes chevaux ?

  • Oui.

  • Est-ce à un individu quelconque, ignorant de l'art hippique ?

  • Nullement.

  • Quoi ! Et à qui as-tu confié ton or ou ton argent ou tes habits ?

  • Pas à n'importe qui.

  • Et ton corps, t'es-tu décidé à le confier à quelqu'un pour en prendre soin ?

  • Sans doute.

  • Évidemment à quelqu'un qui s'y connaît dans l'art de masser et de la médecine.

  • Assurément.

 

• • Vois-tu dans ces objets ce qu'il y a de plus important ou possèdes-tu une chose qui leur soit supérieure à tous ?

  • De quelle chose veux-tu parler ?

  • Par Zeus ! De ce qui emploie ces objets, estime le prix de chacun et délibère à leur sujet ; c'est d'elle que je parle.

  • Veux-tu parler de l'âme ?

  • Tu as vu juste ; c'est d'elle que je parle.

  • Alors oui, par Zeus, c'est là me paraît-il, un avoir bien supérieur à tous les autres.

  • Eh bien, peux-tu me dire de quelle manière tu as pris soin de ton âme ? Car il n'est pas vraisemblable que tu tiennes en mépris ce qu'il y a de meilleur en toi et que tu le négliges et le laisses se perdre.

  • Aucunement.

  • Eh bien ! Est-ce toi-même qui a pris soin de toi-même ? Et ces soins, te les a-t-on enseignés ou les as-tu découverts toi-même ? »

 

Il te répondra : « que t'importe, tu n'es pas mon maître. ». Et si tu insistes, il lèvera le poing pour te frapper.

 

Conclusion : les hommes ne croient pas nécessaire de confier à un maître le soin de leur âme.

 

 

Les Diatribes d'Epictète

Et Socrate qui ne voulait qu'éduquer les âmes a été une victime de la violence des âmes. PUTAIN! ESSAYONS D'ETRE SAGES ET DONC MODESTES!

Le 27/03/2019 à 11:51, ecrivain77 a dit :

Bonjour,

J'étudie de plus en plus la philosophie, (et oui à 56 ans il serait temps).

Mais à chaque fois on me demande:"Quelles questions t'amènent à la philosophie ? Plutôt théorétiques (métaphysique, théorie de la connaissance...) ou pratique (morale, philosophie politique...) ?"
Il est vrai que je suis plus pratique (morale, philosophie,langage...).

A cette question je ne sait répondre"De quelle branche je fais partie."

Je suis très attiré par l'étude du raisonnement humain, les mots et tous leurs sens, les réactions des humains, et persuadé que "aucune action n'est générée sans raison, et provient du passé de la personne , et de ses fantômes."

Je lis en ce moment le livre "Tous philosophes ; les grandes idées tout simplement"

Je suis plus attiré par épistémologie, mais pas par la science.

J'aime lire Épictète, Schopenhauer,Epicure,Spinoza.

Si quelque pouvait m'éclairer ce serait du bonheur.

Merci pour votre lecture.
Ma devise est:" Rendre la place à l'humain par l'humain".
 

Bonjour,

il n'est pas évident que tu te rattaches foncièrement à un courant bien défini ou qu'à un seul:

https://la-philosophie.com/courants-philosophie

Je pencherais sans doute pour un " humanisme " globalement.

Bien que j'aurais envie de te dire: Quelle importance ?

La philosophie n'a pas pour finalité à enfermer, en l'occurrence dans des cases/catégories, mais au contraire à les faire voler en éclat, à s'affranchir des frontières et des lignes de démarcations arbitraires fixées par les humains avec leurs pensées à l'emporte-pièce, y compris philosophiques par moments !

********

Je ne pense pas que l'on devienne philosophe sur le tard, on ne fait que réveiller ce qui sommeillait depuis si longtemps, engourdi par la nonchalance ambiante du jouir dans l'immédiateté, de rechercher frénétiquement l'enivrement !

Autant une prise de conscience sur la santé du corps s'est faite jour ses dernières années, autant l'esprit est le grand oublié, relégué à quelques relents de culture superficielle de masse, c'est-à-dire négligé, aucune hygiène si ce n'est celle épidermique de l'apparat: une perruque, du fard, de beaux habits et du parfum pour paraitre séduisant/respectable, tel un noble de la cour royale d'outre-temps.