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En Iran, l’avocate Nasrin Sotoudeh condamnée à une lourde peine

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Mórrígan

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, hanss a dit :

Ils en ont rien à braire tu ne peux rien faire contre des hommes qui croient avoir le droit de décider pour les femmes. 

Crois moi bien et en plus ils ont les lois du pays pour eux. 

Comme en France et pratiquement dans le monde...........le pire c'est aux Maroc

https://www.huffpostmaghreb.com/2017/11/02/parite-femmes-hommes-maroc-toujours-traine_n_18446440.html

Selon le rapport, il faudra encore un siècle pour combler l’écart global entre les hommes et les femmes à l’échelle de la planète. Au niveau de la région MENA, il faudra attendre... 157 ans. Le chemin vers la parité est encore long.

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 681 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
à l’instant, Pales a dit :

Comme en France et pratiquement dans le monde...........le pire c'est aux Maroc

https://www.huffpostmaghreb.com/2017/11/02/parite-femmes-hommes-maroc-toujours-traine_n_18446440.html

Selon le rapport, il faudra encore un siècle pour combler l’écart global entre les hommes et les femmes à l’échelle de la planète. Au niveau de la région MENA, il faudra attendre... 157 ans. Le chemin vers la parité est encore long.

Oui le Maroc est pire que l’Iran. Vive la France. 

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, hanss a dit :

Oui le Maroc est pire que l’Iran. Vive la France. 

Et la France est pire que d'autres pays qui n'ont que 50 ans de Démocratie ,et qui a colonisé la moitié du monde et qui continue de le faire // 

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 681 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Pales a dit :

Et la France est pire que d'autres pays qui n'ont que 50 ans de Démocratie ,et qui a colonisé la moitié du monde et qui continue de le faire // 

Vive la France. 

Vive la colonisation qui a permis à hanss de faire la belle en France. 

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, hanss a dit :

Vive la France. 

Vive la colonisation qui a permis à hanss de faire la belle en France. 

Oui en meme temps elle aurais pu rester a faire la Belle chez elle..........il n'y a pas de mal a ça

Hanane restera toujours Hanane........l'affectueuse l'amour la tendresse l’épouse la maman  la pureté!!

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a une heure, Pales a dit :

l'affectueuse l'amour la tendresse l’épouse la maman  la pureté!!

Pour être Maman, il faut avoir^pêché : pas très pur tout ça...:o°

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 18 heures, Gattaca a dit :

Trump se contrefout de sa réputation, il peut rentrer dans le lard d'un chef d'état le lundi pour lui serrer la louche le vendredi. Il cogne sur l'Iran et en échange les Saoudiens ont sans moufter réouvert en grand le robinet du brut. Sa seule préoccupation c'est "USA fist", et il se démerde plutôt pas mal en la matière, au grand dam des commentateurs qui prédisaient une catastrophe à son arrivée à la maison blanche. Pour l'Afghanistan il a aussi pigé que rien ne fera démordre les talibans de lâcher l'affaire, parce que ce pays grâce à la narco-économie reste leur manne no1 de cash. Alors après tout, pense-t-il, s'ils aiment tant les talibans, que les Afghans les gardent. Et la majorité des américains l'approuvent . En Syrie idem, qu'il a volontiers laissé aux Russes, pour lui les idéaux humanistes sont une chose, les intérêts des Etats-unis une autre.

L'opportunisme est l'apanage des politiques : welcome in the world. Trump n'est pas un sauveur, loin de là. Quant il agit quelque part, c'est qu'il y a intérêt. La cause des femmes dans l'Islam, il n'en a juste rien à carrer. Ce n'est pas le seul. Hollande n'a pas été un sauveur non plus quand il a armé les "rebelles" syriens.

La révolution sera intérieure et viendra par les femmes. Elle est déjà en marche, et espérons, qu'elles trouveront écoute et renforts. Human rights est déjà sur le coup. Macron a également nommé symboliquement Nasrin Sotoudeh au conseil consultatif pour l'égalité femmes hommes du G7. Un siège lui a été préparé, même si resté vide en février dernier. 

Il y a 15 heures, hanss a dit :

Vive la France. 

Vive la colonisation qui a permis à hanss de faire la belle en France. 

Le sujet ne traite pas de la colonisation, merci de revenir à ce qui nous intéresse ici.

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

Macron a également nommé symboliquement Nasrin Sotoudeh au conseil consultatif pour l'égalité femmes hommes du G7. Un siège lui a été préparé, même si resté vide en février dernier. 

De temps en temps, quand même, il a de bons réflexes.

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 681 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Pales a dit :

Oui en meme temps elle aurais pu rester a faire la Belle chez elle..........il n'y a pas de mal a ça

Hanane restera toujours Hanane........l'affectueuse l'amour la tendresse l’épouse la maman  la pureté!!

Faire la belle ici et là bas ce n’est pas pareil. J’ai  fait la belle ci et là :D rien ne vaut la France. 

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)

J'ai connu des femmes en Arabie, de très jolies femmes qui, une fois leur abaya tombée, "renaissaient" ! Elles auraient préféré se promener librement dans les allées des hyper galeries climatisées, plutôt sous les affreuses tenues noires imposées !

Lors de diner dans certaines familles modérées, les femmes étaient comme tout le monde, à l'aise et sans couverture.

En fait, j'ai plus remarqué les tenues en fonction des classes sociales ! Les moins instruites, donc les plus malléables obéissaient à la règle, bâchées de la tête au pied, et ôtaient seulement leur niqab à la maison.

 

 

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 681 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a une heure, BELUGA a dit :

Pour être Maman, il faut avoir^pêché : pas très pur tout ça...:o°

Je n’ai jamais vécu dans le péché du moins pas de ce côté là. Je suis mariée moi madame et je n’ai « consommé » qu’à ce moment là :D

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Membre, 65ans Posté(e)
Gattaca Membre 1 761 messages
Forumeur inspiré‚ 65ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

La révolution sera intérieure et viendra par les femmes. Elle est déjà en marche, et espérons, qu'elles trouveront écoute et renforts. Human rights est déjà sur le coup. Macron a également nommé symboliquement Nasrin Sotoudeh au conseil consultatif pour l'égalité femmes hommes du G7. Un siège lui a été préparé, même si resté vide en février dernier. 

Et y a du boulot...concernant entre autres les infanticides de fillettes couramment pratiquées, en Inde et en Chine notamment, lesquelles n'ont pas l'air d'être particulièrement emmerdés en la matière par nos grandes démocraties. Les affaires sont les affaires ! :D

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a 27 minutes, Gattaca a dit :

Et y a du boulot...concernant entre autres les infanticides de fillettes couramment pratiquées, en Inde et en Chine notamment, lesquelles n'ont pas l'air d'être particulièrement emmerdés en la matière par nos grandes démocraties. Les affaires sont les affaires ! :D

A tel point qu'il y a un "déficit" de femmes et que certaines se font enlever dans des pays voisins...

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 422 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Le 20/03/2019 à 16:30, Léna-Postrof a dit :

En Iran, l’avocate Nasrin Sotoudeh condamnée à une lourde peine

La sentence à l’encontre de l’avocate Nasrin Sotoudeh, condamnée pour des motifs liés à son activisme en faveur des droits humains, est inhabituellement lourde. 

La justice iranienne a fait connaître, lundi 11 mars, une peine d’emprisonnement prononcée par un tribunal révolutionnaire de Téhéran contre l’avocate Nasrin Sotoudeh, en son absence et à une date inconnue. Déjà retenue depuis neuf mois à la prison d’Evin, dans la capitale iranienne, Mme Sotoudeh est condamnée à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre le régime » et à deux ans pour « insulte au Guide suprême », a déclaré son juge, Mohammad Moghisseh, à l’agence semi-officielle ISNA.

Cette avocate de 55 ans est célèbre pour sa défense de manifestants emprisonnés, comme de jeunes femmes ayant défié les lois de la République islamique en se dressant, sans voile, dans l’espace public. Cette peine sévère pourrait cependant n’être qu’un acompte, alors que la justice iranienne empile les condamnations contre elle, dans une grande opacité.

Son mari, Reza Khandan, a précisé à l’Agence France-Presse qu’elle avait été condamnée, dans un second dossier, pour sept chefs d’accusation, à une série de peines dont l’addition donne le tournis : 33 ans. M. Khandan a déclaré à l’AFP que la plus lourde de ces peines, pour « incitation à la débauche », s’imposait aux autres : Mme Sotoudeh s’est donc vue promettre au moins dix ans derrière les barreaux, et 148 coups de fouet. Selon son juge, l’avocate a refusé de se faire remettre le dernier verdict, et son dossier a été renvoyé au tribunal d’appel.

Une « gêne » pour l’institution judiciaire

Le ministère des affaires étrangères français a fait part de « son attachement à la liberté d’opinion et d’expression et au droit de chacun à un procès équitable », rappelant que Mme Sotoudeh avait été invitée, en février, par le président Emmanuel Macron, à intégrer un conseil consultatif du G7 sur l’égalité des genres. C’était une protection discrète offerte à une militante reconnue des droits humains.

L’Union européenne a demandé un réexamen immédiat de la sentence. En 2012, le Parlement européen avait décerné à Mme Sotoudeh le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, durant une précédente détention.

Aujourd’hui, l’avocate fait les frais de la répression qui accompagne le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire, en mai 2018. Selon Amnesty International, plus de 7 000 personnes ont été emprisonnées l’an dernier, à la suite des manifestations contre les blocages économique et politique du pays. En janvier 2018, Mme Sotoudeh avait été parmi les premières à annoncer la mort, en prison, de manifestants. Elle a pu également gêner l’institution judiciaire, en dénonçant la publication d’une liste de vingt avocats agréés pour défendre des accusés politiques, parmi lesquels elle ne figurait pas.

Défense des « filles de la rue Enqelab »

Avant tout, Mme Sotoudeh a pris fait et cause pour les « filles de la rue Enqelab », souvent très jeunes, qui ont osé depuis le début de l’année 2018 se dévoiler en pleine rue, juchées sur des transformateurs électriques ou des ronds-points, pour dénoncer l’obligation de port du voile en public faite aux Iraniennes.

Le gouvernement du modéré Hassan Rohani a cherché à circonscrire la portée de leurs actes à un débat de société, sans en faire le symbole d’une contestation radicale du « système ». La justice, instance conservatrice, a, de son côté, prononcé des peines relativement clémentes contre certaines de ces femmes.

 

Cependant, la presse ultraconservatrice voit en elles un instrument des partisans d’un changement de régime, basés à l’étranger, et des « faucons » de la Maison Blanche. Elle n’a pas manqué de noter que la journaliste Masih Alinejad, initiatrice d’une campagne incitant les Iraniennes à se dévoiler en public, avait rencontré le secrétaire américain aux affaires étrangères, Mike Pompeo, en février à la Maison Blanche.

Cette presse note également qu’une jeune Iranienne, Shaparak Shadjarizadeh, condamnée en 2018 à deux ans de prison ferme et à 18 ans de sursis, a pu quitter le pays pour s’établir au Canada. Elle y était intervenue en décembre 2018 devant le Parlement, pour demander des sanctions contre l’Iran, suscitant des critiques sur les réseaux sociaux iraniens.

Peu après, le médecin Farhad Meysami, détenu en Iran pour avoir soutenu le mouvement des filles de la rue Enghelab, avait affirmé qu’il préférait demeurer derrière les barreaux plutôt que d’accepter le soutien offert au mouvement par l’administration américaine.

Le 9 mars, le quotidien Javan, lié aux gardiens de la révolution, la principale force armée iranienne, a dénoncé l’intégration par le président français de Mme Sotoudeh à un conseil consultatif du G7. Il y voyait un premier test, par une puissance étrangère, du nouveau chef de l’autorité judiciaire, Ebrahim Raissi. Cet ancien rival ultraconservateur de M. Rohani à la présidentielle de mai 2017 a été nommé la semaine dernière par le Guide suprême.

Article Le Monde :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/13/l-avocate-iranienne-nasrin-sotoudeh-lourdement-condamnee_5435370_3210.html

Monde musulman dans son son absurdité et obscurantisme total, que dire d'autre...

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 422 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Le 20/03/2019 à 16:30, Léna-Postrof a dit :

En Iran, l’avocate Nasrin Sotoudeh condamnée à une lourde peine

La sentence à l’encontre de l’avocate Nasrin Sotoudeh, condamnée pour des motifs liés à son activisme en faveur des droits humains, est inhabituellement lourde. 

La justice iranienne a fait connaître, lundi 11 mars, une peine d’emprisonnement prononcée par un tribunal révolutionnaire de Téhéran contre l’avocate Nasrin Sotoudeh, en son absence et à une date inconnue. Déjà retenue depuis neuf mois à la prison d’Evin, dans la capitale iranienne, Mme Sotoudeh est condamnée à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre le régime » et à deux ans pour « insulte au Guide suprême », a déclaré son juge, Mohammad Moghisseh, à l’agence semi-officielle ISNA.

Cette avocate de 55 ans est célèbre pour sa défense de manifestants emprisonnés, comme de jeunes femmes ayant défié les lois de la République islamique en se dressant, sans voile, dans l’espace public. Cette peine sévère pourrait cependant n’être qu’un acompte, alors que la justice iranienne empile les condamnations contre elle, dans une grande opacité.

Son mari, Reza Khandan, a précisé à l’Agence France-Presse qu’elle avait été condamnée, dans un second dossier, pour sept chefs d’accusation, à une série de peines dont l’addition donne le tournis : 33 ans. M. Khandan a déclaré à l’AFP que la plus lourde de ces peines, pour « incitation à la débauche », s’imposait aux autres : Mme Sotoudeh s’est donc vue promettre au moins dix ans derrière les barreaux, et 148 coups de fouet. Selon son juge, l’avocate a refusé de se faire remettre le dernier verdict, et son dossier a été renvoyé au tribunal d’appel.

Une « gêne » pour l’institution judiciaire

Le ministère des affaires étrangères français a fait part de « son attachement à la liberté d’opinion et d’expression et au droit de chacun à un procès équitable », rappelant que Mme Sotoudeh avait été invitée, en février, par le président Emmanuel Macron, à intégrer un conseil consultatif du G7 sur l’égalité des genres. C’était une protection discrète offerte à une militante reconnue des droits humains.

L’Union européenne a demandé un réexamen immédiat de la sentence. En 2012, le Parlement européen avait décerné à Mme Sotoudeh le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, durant une précédente détention.

Aujourd’hui, l’avocate fait les frais de la répression qui accompagne le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire, en mai 2018. Selon Amnesty International, plus de 7 000 personnes ont été emprisonnées l’an dernier, à la suite des manifestations contre les blocages économique et politique du pays. En janvier 2018, Mme Sotoudeh avait été parmi les premières à annoncer la mort, en prison, de manifestants. Elle a pu également gêner l’institution judiciaire, en dénonçant la publication d’une liste de vingt avocats agréés pour défendre des accusés politiques, parmi lesquels elle ne figurait pas.

Défense des « filles de la rue Enqelab »

Avant tout, Mme Sotoudeh a pris fait et cause pour les « filles de la rue Enqelab », souvent très jeunes, qui ont osé depuis le début de l’année 2018 se dévoiler en pleine rue, juchées sur des transformateurs électriques ou des ronds-points, pour dénoncer l’obligation de port du voile en public faite aux Iraniennes.

Le gouvernement du modéré Hassan Rohani a cherché à circonscrire la portée de leurs actes à un débat de société, sans en faire le symbole d’une contestation radicale du « système ». La justice, instance conservatrice, a, de son côté, prononcé des peines relativement clémentes contre certaines de ces femmes.

 

Cependant, la presse ultraconservatrice voit en elles un instrument des partisans d’un changement de régime, basés à l’étranger, et des « faucons » de la Maison Blanche. Elle n’a pas manqué de noter que la journaliste Masih Alinejad, initiatrice d’une campagne incitant les Iraniennes à se dévoiler en public, avait rencontré le secrétaire américain aux affaires étrangères, Mike Pompeo, en février à la Maison Blanche.

Cette presse note également qu’une jeune Iranienne, Shaparak Shadjarizadeh, condamnée en 2018 à deux ans de prison ferme et à 18 ans de sursis, a pu quitter le pays pour s’établir au Canada. Elle y était intervenue en décembre 2018 devant le Parlement, pour demander des sanctions contre l’Iran, suscitant des critiques sur les réseaux sociaux iraniens.

Peu après, le médecin Farhad Meysami, détenu en Iran pour avoir soutenu le mouvement des filles de la rue Enghelab, avait affirmé qu’il préférait demeurer derrière les barreaux plutôt que d’accepter le soutien offert au mouvement par l’administration américaine.

Le 9 mars, le quotidien Javan, lié aux gardiens de la révolution, la principale force armée iranienne, a dénoncé l’intégration par le président français de Mme Sotoudeh à un conseil consultatif du G7. Il y voyait un premier test, par une puissance étrangère, du nouveau chef de l’autorité judiciaire, Ebrahim Raissi. Cet ancien rival ultraconservateur de M. Rohani à la présidentielle de mai 2017 a été nommé la semaine dernière par le Guide suprême.

Article Le Monde :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/13/l-avocate-iranienne-nasrin-sotoudeh-lourdement-condamnee_5435370_3210.html

Monde musulman dans son son absurdité et obscurantisme total

 

Le 20/03/2019 à 17:46, Plouj a dit :

Je ne connais que de sacrés livres ....

Tout à fait, mais Léna donne un exemple où la liberté de choisir n'existe pas vraiment !

En France, il existe des lois qui régissent une certaine forme d'habillement, même au pays de la liberté, on ne peut pas tout faire !

 

Le 20/03/2019 à 16:30, Léna-Postrof a dit :

En Iran, l’avocate Nasrin Sotoudeh condamnée à une lourde peine

La sentence à l’encontre de l’avocate Nasrin Sotoudeh, condamnée pour des motifs liés à son activisme en faveur des droits humains, est inhabituellement lourde. 

La justice iranienne a fait connaître, lundi 11 mars, une peine d’emprisonnement prononcée par un tribunal révolutionnaire de Téhéran contre l’avocate Nasrin Sotoudeh, en son absence et à une date inconnue. Déjà retenue depuis neuf mois à la prison d’Evin, dans la capitale iranienne, Mme Sotoudeh est condamnée à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre le régime » et à deux ans pour « insulte au Guide suprême », a déclaré son juge, Mohammad Moghisseh, à l’agence semi-officielle ISNA.

Cette avocate de 55 ans est célèbre pour sa défense de manifestants emprisonnés, comme de jeunes femmes ayant défié les lois de la République islamique en se dressant, sans voile, dans l’espace public. Cette peine sévère pourrait cependant n’être qu’un acompte, alors que la justice iranienne empile les condamnations contre elle, dans une grande opacité.

Son mari, Reza Khandan, a précisé à l’Agence France-Presse qu’elle avait été condamnée, dans un second dossier, pour sept chefs d’accusation, à une série de peines dont l’addition donne le tournis : 33 ans. M. Khandan a déclaré à l’AFP que la plus lourde de ces peines, pour « incitation à la débauche », s’imposait aux autres : Mme Sotoudeh s’est donc vue promettre au moins dix ans derrière les barreaux, et 148 coups de fouet. Selon son juge, l’avocate a refusé de se faire remettre le dernier verdict, et son dossier a été renvoyé au tribunal d’appel.

Une « gêne » pour l’institution judiciaire

Le ministère des affaires étrangères français a fait part de « son attachement à la liberté d’opinion et d’expression et au droit de chacun à un procès équitable », rappelant que Mme Sotoudeh avait été invitée, en février, par le président Emmanuel Macron, à intégrer un conseil consultatif du G7 sur l’égalité des genres. C’était une protection discrète offerte à une militante reconnue des droits humains.

L’Union européenne a demandé un réexamen immédiat de la sentence. En 2012, le Parlement européen avait décerné à Mme Sotoudeh le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, durant une précédente détention.

Aujourd’hui, l’avocate fait les frais de la répression qui accompagne le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire, en mai 2018. Selon Amnesty International, plus de 7 000 personnes ont été emprisonnées l’an dernier, à la suite des manifestations contre les blocages économique et politique du pays. En janvier 2018, Mme Sotoudeh avait été parmi les premières à annoncer la mort, en prison, de manifestants. Elle a pu également gêner l’institution judiciaire, en dénonçant la publication d’une liste de vingt avocats agréés pour défendre des accusés politiques, parmi lesquels elle ne figurait pas.

Défense des « filles de la rue Enqelab »

Avant tout, Mme Sotoudeh a pris fait et cause pour les « filles de la rue Enqelab », souvent très jeunes, qui ont osé depuis le début de l’année 2018 se dévoiler en pleine rue, juchées sur des transformateurs électriques ou des ronds-points, pour dénoncer l’obligation de port du voile en public faite aux Iraniennes.

Le gouvernement du modéré Hassan Rohani a cherché à circonscrire la portée de leurs actes à un débat de société, sans en faire le symbole d’une contestation radicale du « système ». La justice, instance conservatrice, a, de son côté, prononcé des peines relativement clémentes contre certaines de ces femmes.

 

Cependant, la presse ultraconservatrice voit en elles un instrument des partisans d’un changement de régime, basés à l’étranger, et des « faucons » de la Maison Blanche. Elle n’a pas manqué de noter que la journaliste Masih Alinejad, initiatrice d’une campagne incitant les Iraniennes à se dévoiler en public, avait rencontré le secrétaire américain aux affaires étrangères, Mike Pompeo, en février à la Maison Blanche.

Cette presse note également qu’une jeune Iranienne, Shaparak Shadjarizadeh, condamnée en 2018 à deux ans de prison ferme et à 18 ans de sursis, a pu quitter le pays pour s’établir au Canada. Elle y était intervenue en décembre 2018 devant le Parlement, pour demander des sanctions contre l’Iran, suscitant des critiques sur les réseaux sociaux iraniens.

Peu après, le médecin Farhad Meysami, détenu en Iran pour avoir soutenu le mouvement des filles de la rue Enghelab, avait affirmé qu’il préférait demeurer derrière les barreaux plutôt que d’accepter le soutien offert au mouvement par l’administration américaine.

Le 9 mars, le quotidien Javan, lié aux gardiens de la révolution, la principale force armée iranienne, a dénoncé l’intégration par le président français de Mme Sotoudeh à un conseil consultatif du G7. Il y voyait un premier test, par une puissance étrangère, du nouveau chef de l’autorité judiciaire, Ebrahim Raissi. Cet ancien rival ultraconservateur de M. Rohani à la présidentielle de mai 2017 a été nommé la semaine dernière par le Guide suprême.

Article Le Monde :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/13/l-avocate-iranienne-nasrin-sotoudeh-lourdement-condamnee_5435370_3210.html

Monde musulman dans son son absurdité et obscurantisme total

 

Le 20/03/2019 à 17:46, Plouj a dit :

Je ne connais que de sacrés livres ....

Tout à fait, mais Léna donne un exemple où la liberté de choisir n'existe pas vraiment !

En France, il existe des lois qui régissent une certaine forme d'habillement, même au pays de la liberté, on ne peut pas tout faire !

Au pays de la liberté, ce n'est pas certaines formes d'habillement qui sont remises en cause, mais bien ce qu'elles représentent... nuance !!!

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Anatole1949 a dit :

Monde musulman dans son son absurdité et obscurantisme total

 

 

Monde musulman dans son son absurdité et obscurantisme total

 

Au pays de la liberté, ce n'est pas certaines formes d'habillement qui sont remises en cause, mais bien ce qu'elles représentent... nuance !!! 

Votée en 2010, la loi interdit de revêtir en public une tenue dissimulant le visage. Ce n'est pas le symbole religieux qui est visé, la loi interdit de dissimuler son visage pour des raisons de sécurité.

Le port du voile en tant que signe religieux n'est interdit qu'au sein de l'école. Pas de voile et même pas de foulard, pas de croix, pas de kippa, à l'école, au collège, au lycée, aucun signe trop visible d'appartenance à une religion n'est autorisé. Ça s'applique aux élèves et à tout le personnel, mais l'université n'est pas concernée

Selon le lieu ! Faut pas confondre et faire des nuances justement !

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 422 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Il y a 14 heures, Plouj a dit :

Votée en 2010, la loi interdit de revêtir en public une tenue dissimulant le visage. Ce n'est pas le symbole religieux qui est visé, la loi interdit de dissimuler son visage pour des raisons de sécurité.

Le port du voile en tant que signe religieux n'est interdit qu'au sein de l'école. Pas de voile et même pas de foulard, pas de croix, pas de kippa, à l'école, au collège, au lycée, aucun signe trop visible d'appartenance à une religion n'est autorisé. Ça s'applique aux élèves et à tout le personnel, mais l'université n'est pas concernée

Selon le lieu ! Faut pas confondre et faire des nuances justement !

On est d'accord sur l'origine de l'interdiction de dissimulation du visage.

Mais ne soyons pas hypocrites tout le monde sait très bien que trop souvent le voile n'a pas pour but le seul aspect religieux, c'est aussi une forme de prosélytisme, une forme provocation, une forme de soumission et donc le voile a aussi un aspect très politique.

"Le port du voile en tant que signe religieux n'est interdit qu'au sein de l'école."

Et aussi dans les administrations et même dans le privé selon la réglementation intérieure, sinon nombre de vendeuses de chez Carrefour, d'employées aux guichets de banques ou dans nombre de boutiques, etc, seraient voilées...

Je rappelle aussi que la croix ou la kippa n'ont en rien la même signification que le foulard et la panoplie qui va avec celui-ci qui ont pour but de gommer la féminité de la femme et non pas uniquement afficher sa croyance.

J'habite Bruxelles et des kippas j'en vois très rarement, quand je vais à Paris, je vois des kippas que dans le quartier juif du Marais qui est réduit, par contre des voiles, c'est partout.

 

 

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 1 minute, Anatole1949 a dit :

On est d'accord sur l'origine de l'interdiction de dissimulation du visage.

Mais ne soyons pas hypocrites tout le monde sait très bien que trop souvent le voile n'a pas pour but le seul aspect religieux, c'est aussi une forme de prosélytisme, une forme provocation, une forme de soumission et donc le voile a aussi un aspect très politique.

"Le port du voile en tant que signe religieux n'est interdit qu'au sein de l'école."

Et aussi dans les administrations et même dans le privé selon la réglementation intérieure, sinon nombre de vendeuses de chez Carrefour, d'employées aux guichets de banques ou dans nombre de boutiques, etc, seraient voilées...

Je rappelle aussi que la croix ou la kippa n'ont en rien la même signification que le foulard et la panoplie qui va avec celui-ci qui ont pour but de gommer la féminité de la femme et non pas uniquement afficher sa croyance.

J'habite Bruxelles et des kippas j'en vois très rarement, quand je vais à Paris, je vois des kippas que dans le quartier juif du Marais qui est réduit, par contre des voiles, c'est partout.

 

 

Tout à fait, je ne citais que des extraits de lois, qui ne sont d'ailleurs pas forcément appliquées !

On sait aujourd'hui que tout cela se réfugie derrière les mots magiques : racistes, fachos, colonialistes, esclavagistes et autres ! C'est bien plus simple, et si vous gonflez nos communautés, on met le feu aux voitures.

 

 

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 22/03/2019 à 12:32, Plouj a dit :

J'ai connu des femmes en Arabie, de très jolies femmes qui, une fois leur abaya tombée, "renaissaient" ! Elles auraient préféré se promener librement dans les allées des hyper galeries climatisées, plutôt sous les affreuses tenues noires imposées !

Lors de diner dans certaines familles modérées, les femmes étaient comme tout le monde, à l'aise et sans couverture.

En fait, j'ai plus remarqué les tenues en fonction des classes sociales ! Les moins instruites, donc les plus malléables obéissaient à la règle, bâchées de la tête au pied, et ôtaient seulement leur niqab à la maison.

 

 

Croisés aussi de beaux yeux noirs et très joliment maquillés sous une burka.

Elles n'ont droit de faire tomber le voile, il me semble, qu'en présence des membres de la famille, puis du mari, puisque non à convoiter pour les uns, et déjà convoitée pour l'autre. La Femme n'est ni plus ni moins qu'un objet pour ceux-ci.

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