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«Rape Day»: Un jeu vidéo qui consiste à violer des femmes

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January

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Invité Enivrence
Invités, Posté(e)
Invité Enivrence
Invité Enivrence Invités 0 message
Posté(e)

@Savonarol J'entend et j'adhère à nombreux de vos arguments, clairs et détaillés, j'ai aimé vous lire.@Januarymême si mon point de vue tend davantage vers une certaine liberté, j'ai trouvé vos arguments très intéressants et tout à fait audibles. @Savonarol il est vrai qu'il est dommage d'avoir usé de sarcasme, ce n'était pas nécessaire ici puisque la conversation restait tout à fait courtoise malgré la divergence d'opinions. Avoir des points de vues différents et en discuter c'est l'essence même du Forum alors tentons de rester tous courtois, c'est tellement plus agréable, nous ne sommes pas ici pour nous énerver :)

 

Il y a 14 heures, Titsta a dit :

Plus sérieusement, je pense que la question soulevée, (...) Mais ma conclusion est issue de mes principes concernant la censure, ce que ça signifie pour moi être un adulte responsable. Et sur ce qui seul peut fonder la légitimité d'une loi. (à savoir : les actes, le respect des personnes, et le vivre ensembles… Pas les jugements moraux ou de valeurs )

Je voulais préciser mon point de vue mais puisqu'il se rapproche énormément du votre, je ne vais pas en faire des tonnes, j'ajouterai simplement qu'il n'est pas bon de tout vouloir interdire dès lors que cela ne correspond pas aux codes d'une certaines morale, comme il est vrai que l'on ne peut pas tout autoriser non plus. C'est ce qui rend ce débat si intéressant je pense. Néanmoins, même si cela reste tout à fait discutable, j'admets que dans la majeure partie des cas, dans le doute, je préfère autoriser plutôt qu'interdire.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 967 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Merci Enivrence :) 

Je crois que le crime comme limite c'est pas mal, et puis allez, il reste quand même tous les délits :D

Je me demande comme d'autres ici d'ailleurs, ce que ça donne dans la tête de quelqu'un, pourquoi on décide de jouer à un jeu où l'on viole et on tue.

J'ai entendu aussi (je m'excuse je ne me souviens pas qui l'a dit) cet argument concernant la torture, un mal pour un bien, finalement "éducatif" dans le jeu etc.. Si c'est fait comme ça j'aurais tendance à dire "bon...ok". Mais le viol ? L'assassinat et le viol, il ne peut rien y avoir de bien là dedans :(  de bien, de ludique..

 

 

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Le parallèle avec l'avortement est lunaire et déplacé.

Le parallèle était avec le dégout de ce que fais l'autre, comme justifiant une action légale.

Que vous exprimiez le dégout, pour changer les comportements des gens, c'est une chose. Et je serais le premier à décourager un individu jouant à ce genre de jeu à le faire. Tout comme j'essaye de décourager les gens à jouer à des jeux violents.

Mais la différence entre ceux qui interviennent ici et moi, c'est que je considère que la loi n'est pas un instrument qui doit servir telle ou telle moralité.

Ceux qui sont dégouté par le comportement des autres n'ont pas voie au chapitre, qu'ils soit des religieux dégouté, ou des … bien pensant comme tu l'es, dégoutée.

On n'interdit pas quelque chose parce que ça en dégoute d'autre. On regarde si ça nui à quelqu'un. Violer quelqu'un, ça nui à quequ'un. Jouer à un jeux, ça ne nuit à personne. Mais ça dégoute les moralisateurs, religieux caché, qui détestent ceux qui transgresse leur morale.

C'est précisément valider les comportements comme les tiens, qui favorise l'argument des religieux qui disent : il faudrait interdir ça ou ça parce que c'est immoral, parce que ça me dégoute, parce que c'est le mal etc… Non, la loi n'est pas là pour déterminer ce qu'est le bien ou le mal, et certainement pas pour déterminer ce qu'est un "bon" comportement ou un "mauvais" comportement. (ce qui est la même chose)

La loi est là pour protéger des individus. Et là dessus, je suis d'accord, elle devrait être considérablement plus ferme. C'est ça le réel problème, la non protections des femmes contre le viol. ça n'est pas en ajoutant de la morale dans la loi que vous protégerer plus les femmes. C'est en vous mobilisant sur la réalité de la défense réel des cas réels d'agression, et en vous préoccupant des victimes un peu plus que de ceux qui ne sont même pas des coupables, pour leur faire adopter votre religion.

 

Dis autrement, le problème des femmes actuelle n'a rien à voir avec imposer une religion aux homme et leur faire respecter la morale religieuse… ça a à voir avec les institutions qui ne prennent pas assez la défense des femmes, sur des faits et crimes réels.

C'est que les institutions ne sont pas assez ferme, sur les actes réels. Pas qu'il n'y a pas assez de loi, ou qu'il faudrait transformer notre société en une nouvelle théologie qui se préoccupe du respect de LA morale.

Toute ces préoccupations sur aller moraliser les hommes… c'est une vaste démagogie qui en faisant jouer la fibre sensible et moralisatrice, vise à vous détourner des acteurs réels sur lesquels il faudrait vous mobiliser vraiment. À savoir non pas les hommes, mais les institutions, les juges et les élus.

Et le pire, c'est que ça marche.

 

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Léna-Postrof a dit :

 

Ils ne le font pas. Que fait-on ?

Quid des enfants qui sont amenés à jouer chez un copain, un oncle, un cousin ? 

Eh ben interdisons tout, comme ça plus de risque, les jeux vidéos ? Interdits, peut y avoir de la violence et du sexe

La télévision ? Interdit, pareil, sexe et violence

Le cinéma ? Pire encore !!! La violence et le sexe y sont affichés en écran géant !

Reste les bandes dessinées ou la littérature ? A bannir aussi, toujours pareil ....

 

A un moment faut aussi envisager le fait que partir en croisade contre tout c'est de la merde, occupez vous de vos gosses, éduquez les, arrêtez de les surprotéger de tout parce que vous ne pourrez pas le faire indéfiniment et plus tard ils sont confrontés au monde réel, plus violent sera le choc

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

FAut vraiment être un débile mongoloïde de gros douchebag imbécile pour vouloir jouer à un "jeu" semblable. 

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Membre, 107ans Posté(e)
Atipique Membre 9 952 messages
Maitre des forums‚ 107ans‚
Posté(e)

J'ai joué à un jeu en réalité virtuelle où il fallait tirer sur des monstres et des personnages armés mais c'était seulement la réalité virtuelle qui m'intéressait. Il fallait cependant bien tirer avant qu'on me tire dessus pour pouvoir continuer  à explorer la ville, extrèmement réaliste. 


J'admets que dans ce cas, je n'avais aucun état d'âme particulier à anéantir tout ce qui bougeait. Mais je trouve qu'il y a une sacrée différence entre ce genre de jeux, réaction à des attaques,  et violer des femmes.
 

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 528 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)
Il y a 3 heures, January a dit :

Merci Enivrence :) 

Je crois que le crime comme limite c'est pas mal, et puis allez, il reste quand même tous les délits :D

Je me demande comme d'autres ici d'ailleurs, ce que ça donne dans la tête de quelqu'un, pourquoi on décide de jouer à un jeu où l'on viole et on tue.

J'ai entendu aussi (je m'excuse je ne me souviens pas qui l'a dit) cet argument concernant la torture, un mal pour un bien, finalement "éducatif" dans le jeu etc.. Si c'est fait comme ça j'aurais tendance à dire "bon...ok". Mais le viol ? L'assassinat et le viol, il ne peut rien y avoir de bien là dedans :(  de bien, de ludique..

 

 

Je baigne dans le jeu vidéo à la maison et au travail, et je n'ai rien vu passer d'aussi trash. C'est donc bien controversé, voire interdit et un peu honteux, non? J'imagine mal un mec jouer à ça dans son salon tranquille mimile avec du passage. En tout cas jamais vu sur un salon pro, peut-être à creuser d'ailleurs.

Là où je rejoins @Savonarolc'est que les gens sont censés être suffisamment responsables pour assumer leurs choix, sans pour autant impliquer des enfants. Autant interdire Sade et Lars Von trier, comme ça, au pif. J'ai vu "the house that Jack built" ce week-end, le film vaudrait tout un sujet à lui tout seul. Est-ce que j'ai apprécié? oui, pourtant on touche le fond dans l'horreur, on bouscule, dérange.... et amène à réfléchir. 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 967 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 6 minutes, Out of Paprika a dit :

 

Là où je rejoins @Savonarolc'est que les gens sont censés être suffisamment responsables pour assumer leurs choix, sans pour autant impliquer des enfants. Autant interdire Sade et Lars Von trier, comme ça, au pif. J'ai vu "the house that Jack built" ce week-end, le film vaudrait tout un sujet à lui tout seul. Est-ce que j'ai apprécié? oui, pourtant on touche le fond dans l'horreur, on bouscule, dérange.... et amène à réfléchir. 

Assumer leur choix je veux bien mais je me demande ce qu'a en tête une personne qui joue à violer, à torturer, à tuer (je parle d'hyperviolence attention pas des jeux plus lambda). 

Je pense sincèrement qu'on le ramène à soi, et c'est sûr, un "jeu où on viole des femmes", quand on est une femme, c'est compliqué de trouver ça normal.

Pour "the house that Jack built" merci du rappel je voulais le voir. 

  • Like 1
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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 528 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)
il y a 4 minutes, January a dit :

Assumer leur choix je veux bien mais je me demande ce qu'a en tête une personne qui joue à violer, à torturer, à tuer (je parle d'hyperviolence attention pas des jeux plus lambda). 

Je pense sincèrement qu'on le ramène à soi, et c'est sûr, un "jeu où on viole des femmes", quand on est une femme, c'est compliqué de trouver ça normal.

Pour "the house that Jack built" merci du rappel je voulais le voir. 

Je ne saurais pas dire ce qu'ils ont dans la tête, pour moi c'est du même ressort que le porno méga trash qui a son succès. C'est peut-être tellement choquant que le plaisir s'y trouve dans le sadisme, très humain malgré tout. Mais ce ne sont pas des criminels pour autant, sauf à obliger ou y familiariser des gamins ou autres personnes ne le souhaitant pas. Bien entendu nous parlons du domaine du jeu et du fictif uniquement, pas de la transposition du crime.

Si tu apprécies Lars Von Trier tu ne seras pas plus surprise que ça, et c'est loin d'être son meilleur mais le sarcasme et les références artistiques valent le coup (enfin pour moi). Bien trash aussi!

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 967 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 13 minutes, Out of Paprika a dit :

Mais ce ne sont pas des criminels pour autant, sauf à obliger ou y familiariser des gamins ou autres personnes ne le souhaitant pas. Bien entendu nous parlons du domaine du jeu et du fictif uniquement, pas de la transposition du crime.

Ah non bien sûr (ce ne sont pas des criminels pour autant), je me disais juste qu'il faut une conception du plaisir bien particulière, un sadisme, sans pour autant parler de paraphilie. 

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 972 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Titsta a dit :

Le parallèle était avec le dégout de ce que fais l'autre, comme justifiant une action légale.

Que vous exprimiez le dégout, pour changer les comportements des gens, c'est une chose. Et je serais le premier à décourager un individu jouant à ce genre de jeu à le faire. Tout comme j'essaye de décourager les gens à jouer à des jeux violents.

Mais la différence entre ceux qui interviennent ici et moi, c'est que je considère que la loi n'est pas un instrument qui doit servir telle ou telle moralité.

Ceux qui sont dégouté par le comportement des autres n'ont pas voie au chapitre, qu'ils soit des religieux dégouté, ou des … bien pensant comme tu l'es, dégoutée.

On n'interdit pas quelque chose parce que ça en dégoute d'autre. On regarde si ça nui à quelqu'un. Violer quelqu'un, ça nui à quequ'un. Jouer à un jeux, ça ne nuit à personne. Mais ça dégoute les moralisateurs, religieux caché, qui détestent ceux qui transgresse leur morale.

C'est précisément valider les comportements comme les tiens, qui favorise l'argument des religieux qui disent : il faudrait interdir ça ou ça parce que c'est immoral, parce que ça me dégoute, parce que c'est le mal etc… Non, la loi n'est pas là pour déterminer ce qu'est le bien ou le mal, et certainement pas pour déterminer ce qu'est un "bon" comportement ou un "mauvais" comportement. (ce qui est la même chose)

La loi est là pour protéger des individus. Et là dessus, je suis d'accord, elle devrait être considérablement plus ferme. C'est ça le réel problème, la non protections des femmes contre le viol. ça n'est pas en ajoutant de la morale dans la loi que vous protégerer plus les femmes. C'est en vous mobilisant sur la réalité de la défense réel des cas réels d'agression, et en vous préoccupant des victimes un peu plus que de ceux qui ne sont même pas des coupables, pour leur faire adopter votre religion.

 

Dis autrement, le problème des femmes actuelle n'a rien à voir avec imposer une religion aux homme et leur faire respecter la morale religieuse… ça a à voir avec les institutions qui ne prennent pas assez la défense des femmes, sur des faits et crimes réels.

C'est que les institutions ne sont pas assez ferme, sur les actes réels. Pas qu'il n'y a pas assez de loi, ou qu'il faudrait transformer notre société en une nouvelle théologie qui se préoccupe du respect de LA morale.

Toute ces préoccupations sur aller moraliser les hommes… c'est une vaste démagogie qui en faisant jouer la fibre sensible et moralisatrice, vise à vous détourner des acteurs réels sur lesquels il faudrait vous mobiliser vraiment. À savoir non pas les hommes, mais les institutions, les juges et les élus.

Et le pire, c'est que ça marche.

 

Peu importe, vous mettez toujours au même plan un droit et un crime. C'est déplacé et lunaire, je vous le confirme. L'avortement est aussi très hors sujet. Il m'a rarement été reproché l'empathie, et pour vous rassurer, il n'est pas question de réclamer une loi à grands cris ou légiférer sur le sujet, puisque la loi existe déjà, il n'est pas question de lui injecter plus de morale encore, il suffit simplement de l'appliquer... ou pas. En ce qui concerne donc l'apologie des crimes (le viol ici), la loi prévoyait jusqu'à 5 ans d'emprisonnement ainsi qu'une amende, auparavant. Le crime était non différencié du plaidoyer. En outre, l'apologie pouvait être condamnée au même titre et à même hauteur que le crime en lui-même. Aujourd'hui le viol, est puni de 15 ans de réclusion criminelle (je ne sais trop si l'apologie a été réévaluée). Reste à savoir si le jeu entre dans une apologie et avant cela si quelqu'un a eu l'idée de saisir la Justice.

Il est communément admis, reconnu, que le viol, c'est mal, pourrait-on décemment s'en désoler ? 

La Justice est liée de façon inextricable à la morale (donc à la religion), par essence et même si cela vous déplaît. Du latin iustitia, dérivé lui-même de ius (le droit). "Justice", la déesse, existait déjà dans la mythologie romaine. Il est probable, qu'elle soit d'origine grecque. 

Si l'humain était réellement sage, bon, alors n'y aurait pas besoin de légiférer/sans conflits, il n'y aurait de toute façon aucunement besoin de saisir la Justice, et tout le monde serait babas (colliers de fleurs et élevage de chèvres dans le Larzac). L'être humain peut être atroce, mélange d'obscurité et de lumière. Les causes du viol peuvent être sociales, psychologiques, ou plus "physiques", selon différents chercheurs. Alors que l'éducation est insuffisante, inexistante parfois, des individus ont besoin d'un cadre, de savoir qu'ils ne peuvent agir, causer du tort, en toute impunité. Si non, vient la terreur, et avec elle, justice est faite par soi-même. Toute société évoluée, intelligente dispose d'un pouvoir juridique (a fortiori moral) et tend ainsi vers l'idéal, le bien vivre ensemble. Ce que nous pouvons espérer de la Justice, aujourd'hui, c'est qu'elle juge le moins mal possible et non seulement bien, autant pour les victimes, que les accusés. 

En parallèle, il est nécessaire, d'informer, de démystifier, de sensibiliser, de conscientiser, soit d'éduquer. Nombre d'hommes n'ont par exemple, pas eu conscience de violer leur compagne, alors qu'elle était parfaitement inconsciente. Dans la conscience collective, le viol est associé à la force, et l'on oublie ainsi la surprise, menace, l'intimidation ou soit tout ce qui entre dans le cadre du non-consentement. Éduquer est une solution sur le long terme. Appliquer la loi, sur le court terme. L'emprisonnement est le seul moyen en cours actuellement en France afin de protéger les victimes (et victimes potentielles). L'individu est déclaré dangereux pour la société et mis à l'écart. 

"Me préoccuper un peu plus des victimes" ? Je vous remercie pour cette suggestion. 

Il y a 3 heures, The_Dalek a dit :

Eh ben interdisons tout, comme ça plus de risque, les jeux vidéos ? Interdits, peut y avoir de la violence et du sexe

La télévision ? Interdit, pareil, sexe et violence

Le cinéma ? Pire encore !!! La violence et le sexe y sont affichés en écran géant !

Reste les bandes dessinées ou la littérature ? A bannir aussi, toujours pareil ....

 

A un moment faut aussi envisager le fait que partir en croisade contre tout c'est de la merde, occupez vous de vos gosses, éduquez les, arrêtez de les surprotéger de tout parce que vous ne pourrez pas le faire indéfiniment et plus tard ils sont confrontés au monde réel, plus violent sera le choc

Il est évident que l'on ne peut limiter les enfants à jouer à "Disney Universe" ad vitam aeternam. Entre "Disney Universe" et "Rape Day", il y a tout un abîme. Vous pensez, à l'instar de @Savonarolqu'un enfant (son neveu si je ne me trompe pas) de 12 ans a le recul nécessaire, la maturité pour jouer à un jeu PG 16 ou 18 ? Vous feriez jouer un enfant de 12 ans, à Rape Day, éventuellement ? Comment évaluez-vous ceci dès lors, grâce aux indications sur la jaquette ? Au doigt mouillé ? Shifumi ? 

Eu égard aux chiffres toujours grandissants concernant les violences faites aux femmes, et l'indifférence générale qui s'en suit, on peut se demander raisonnablement si de telles initiatives sont les bienvenues. 

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Peu importe, vous mettez toujours au même plan un droit et un crime. C'est déplacé et lunaire, je vous le confirme.

Non, je met sur le même plan deux droits : L'avortement, et jouer à un jeu.

La question n'est pas autoriser ou interdir le viol, mais autoriser ou interdir un jeu.

De mon point de vu, c'est précisément ne plus faire la différence entre jouer et commettre l'acte qui me semble "lunaire"… (voir inquiétant )

 

Il m'a rarement été reproché l'empathie, et pour vous rassurer, il n'est pas question de réclamer une loi à grands cris ou légiférer sur le sujet, puisque la loi existe déjà, il n'est pas question de lui injecter plus de morale encore, il suffit simplement de l'appliquer... ou pas. En ce qui concerne donc l'apologie des crimes (le viol ici), la loi prévoyait jusqu'à 5 ans d'emprisonnement ainsi qu'une amende, auparavant. Le crime était non différencié du plaidoyer. En outre, l'apologie pouvait être condamnée au même titre et à même hauteur que le crime en lui-même. Aujourd'hui le viol, est puni de 15 ans de réclusion criminelle (je ne sais trop si l'apologie a été réévaluée). Reste à savoir si le jeu entre dans une apologie et avant cela si quelqu'un a eu l'idée de saisir la Justice.

Il n'y a pas apologie du viol dans un jeu sur le viol, de même qu'il n'y a pas apologie au crime dans un jeu qui vous fait débiter à la tronçonneuse tout ce qui passe. ( On pourrait le considérer, mais dans ce cas, on aurait beaucoup de monde à foutre en tôle, vus la popularité des jeux qui tuent… )

Ce jeu n'est pas un viol, et jouer à un jeu ou on tue et viole n'est pas tuer et violer.

Personnellement je fais encore une différence. Je vous invite à la faire.

D'ailleurs, au risque de vous choquer, et même si personnellement je ferais le contraire, inciter à jouer à de tel jeu ça n'est pas NON PLUS, inciter à tuer ou à violer. N'en déplaise à votre morale blessée. (à laquelle je compatis, croyez moi bien)

 

Il est communément admis, reconnu, que le viol, c'est mal, pourrait-on décemment s'en désoler ?

Jouer c'est mal ?

Il n'est pas question ici de savoir si le viol est légal ou illégal. Tout le monde est d'accord là dessus il me semble.

La question, c'est de savoir si jouer à un jeu est légal ou non, même s'il viole (sic) la morale. ( Ce qui est souvent le cas des jeux par ailleurs… )

 

La Justice est liée de façon inextricable à la morale (donc à la religion), par essence et même si cela vous déplaît. Du latin iustitia, dérivé lui-même de ius (le droit). "Justice", la déesse, existait déjà dans la mythologie romaine. Il est probable, qu'elle soit d'origine grecque. 

Si l'humain était réellement sage, bon, alors n'y aurait pas besoin de légiférer/sans conflits, il n'y aurait de toute façon aucunement besoin de saisir la Justice, et tout le monde serait babas (colliers de fleurs et élevage de chèvres dans le Larzac). L'être humain peut être atroce, mélange d'obscurité et de lumière. Les causes du viol peuvent être sociales, psychologiques, ou plus "physiques", selon différents chercheurs. Alors que l'éducation est insuffisante, inexistante parfois, des individus ont besoin d'un cadre, de savoir qu'ils ne peuvent agir, causer du tort, en toute impunité. Si non, vient la terreur, et avec elle, justice est faite par soi-même. Toute société évoluée, intelligente dispose d'un pouvoir juridique (a fortiori moral) et tend ainsi vers l'idéal, le bien vivre ensemble. Ce que nous pouvons espérer de la Justice, aujourd'hui, c'est qu'elle juge le moins mal possible et non seulement bien, autant pour les victimes, que les accusés.

 

Argument de théologues. Je vous rappelle que par le passée que vous évoquez, on ne faisait pas non plus de différence entre la loi et la religion. Vous souhaitez revenir à une telle fusion ?

Je suis désolé, mais je suis contre. Je suis pour un pluralisme religieux. Précisément parce que je considère que la morale doit être du domaine de l'intime, et non de la règle sociale et policière… Déjà les églises me hérissent le poil, même si je les concède.

La morale est civilisatrice, structurante. C'est un cadre. oui, je suis d'accord, mais la loi en est un autre. ça n'est pas à la loi de dire ce qu'est un bon ou un mauvais comportement, c'est à la morale. Elle est nécessaire, mais pas législative.

 

Réfléchissez à ce qu'implique un pays de pluralisme religieux : Que des gens dont la morale est différentes vivent ensemble. Dès lors, on ne peut plus évoquer notre morale comme fondement législatif. C'est dur, mais c'est un impératif pour ne pas vivre en théocratie. À condition d'arriver à en respecter le principe, c'est par ailleurs un outils puissant que nous pouvons opposer aux fondamentalistes religieux. (et c'est bien pour ça que je le défend ici… vous pensez bien que j'en ai pas grand chose à faire d'un jeu qui fait jouer au violeur… )

À partir de là, ça signifie qu'il faut accepter que des choses que nous trouvions immorales soient autorisée. Sinon, ça revient à considérer que notre religion est la seule vraie, et la seule qui doit être appliquée comme une règle… désolé, je suis totalement contre ce genre de pensée.

Dans un pluralisme religieux, il faut être capable de mettre notre moral de côté, et se mettre d'accord sur une chose claire : la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Ce que fais quelqu'un dans son intimité, même si je le juge débectant, ça ne me regarde pas. POINT.

N'est légitimement recevable que les atteintes aux personnes. Quelqu'un qui joue à un jeu, aussi débectant le trouvez-vous, ne vous porte pas atteinte. Une demande législative cherchant à interdir ou contrôler ce qui ne vous porte pas atteinte n'est pas légitime, tout simplement. C'est de l'abus de pouvoir qui n'est pas justifié.

( Et il y a énormément d'abus de pouvoir dans notre législation. Mais c'est pas une raison )

 

En parallèle, il est nécessaire, d'informer, de démystifier, de sensibiliser, de conscientiser, soit d'éduquer. Nombre d'hommes n'ont par exemple, pas eu conscience de violer leur compagne, alors qu'elle était parfaitement inconsciente[…]

 

Oui, il y a énormément de pédagogie à faire, et même de formation qu'on pourrait pourquoi pas rendre obligatoire d'ailleurs, pour informer sur ce que c'est qu'un viol. Et plus globalement sur ce que c'est que le consentement. Là je suis totalement d'accord. ( Même si c'est HS… par ailleurs, même le consentement me semble débectant. ça ne devrait se faire qu'entre personnes désirantes. Mais ce dernier point correspond surtout à ma morale. )

 

"Me préoccuper un peu plus des victimes" ? Je vous remercie pour cette suggestion.

Effectivement. Pourquoi le soutiens au victime est autant absent des revendications des féministes ? C'est aussi une chose sur lequel il faudrait fortement insister.

Et je pense que ça irai facilement dans le même sens d'une meilleure protection juridique, et d'une condamnation non pas plus forte législativement (je crois que le max est énorme), mais plus appliquée juridiquement quand il y a lieu de l'appliquer, sans sursis, et certainement pas réduite par rapport à ce que permet la législation. Il s'agit plus de l'application de la justice qui pose problème que la loi.

 

Il est évident que l'on ne peut limiter les enfants à jouer à "Disney Universe" ad vitam aeternam. Entre "Disney Universe" et "Rape Day", il y a tout un abîme. Vous pensez, à l'instar de @Savonarolqu'un enfant (son neveu si je ne me trompe pas) de 12 ans a le recul nécessaire, la maturité pour jouer à un jeu PG 16 ou 18 ? Vous feriez jouer un enfant de 12 ans, à Rape Day, éventuellement ? Comment évaluez-vous ceci dès lors, grâce aux indications sur la jaquette ? Au doigt mouillé ? Shifumi ? 

Non, j'ai annoncé dès le début, mais comme c'est loin, je le rappel. Concernant les enfants, et même les moins de 21 ans, la censure devrait être totale. Mon opinion ne concernait que l'interdiction pour des personnes majeure, donc considéré comme des adultes responsables. Pour ces derniers je considère que la censure n'a pas lieu d'être. (mais je le considère même pour les textes ou idées anti-démocratique)

En ce qui concerne la protection des mineurs, je déplore totalement la façon dont notre société gère la distribution des biens.

Coller une étiquette -18 n'est pas une protection, c'est juste un moyen de dédouaner le vendeur, sans rogner en rien ses marges.

 

Après, dans un système capitaliste, (à fortiori ultra-libéral) il me semble très difficile, voir impossible de contrôler un marché ( c'est à dire la distribution de marchandise )

Une solution pour ce genre de choses censurée, pourrait être de sortir ce genre de production du marché. Les jeux, livres, textes, œuvres et tout ça jugé interdit aux mineurs ne devraient pas pouvoir être commercialisée par une entreprise privée. Le marché devrait être entièrement contrôlée, et si possible distribuée gratuitement, à ceux qui en font la demande, de façon à ce qu'il n'y ai aucun intérêt à le diffuser illégalement.

(Quitte à rendre un peu difficile administrativement la demande, pour éliminer les effets d'aubaine, ou "achat compulsionnel" )

Il existe des système de rémunération non-capitalistes, pour financer l'art ou les biens culturels, qui pourrait même dépendre de la demande, afin de rémunérer ceux qui y travaillent, sans qu'il ne s'agisse d'un marché (puisque, je le rappel, ce genre de bien doit être gratuit pour les utilisateurs, sinon il se créera un marché illégal parallèle, que les jeunes pourrons utiliser )

 

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Out of Paprika a dit :

Je baigne dans le jeu vidéo à la maison et au travail, et je n'ai rien vu passer d'aussi trash. C'est donc bien controversé, voire interdit et un peu honteux, non? J'imagine mal un mec jouer à ça dans son salon tranquille mimile avec du passage. En tout cas jamais vu sur un salon pro, peut-être à creuser d'ailleurs.

D'un autre côté, as tu déjà vu passer beaucoup de jeux sexuels ?… Même les "convenables", je vois mal quelqu'un y jouer dans son salon avec du passage. ;) 

Surtout s'il s'agit de viol, et qu'il y a une femme dans les parages.

Le viol est un fantasme courant, et parfaitement normal ( d'ailleurs, pas mal de femmes rêvent aussi d'un esclave sexuel… C'est pas un fantasme particulièrement "sexuée". )

Jouer à se violer réciproquement, même dans le monde physique avec son partenaire, ça se fait sans que j'y vois d'inconvénients. (et là on ne parle que d'un jeu pas même réel… )

Vouloir transgresser l'interdit, c'est toujours intéressant. Se fantasmer dans un monde où son désir n'est freiné en rien, où il devient possible de le combler malgré l'autre, je ne vois pas le problème. C'est même une contre-réaction qui me semble naturelle, lorsque les individus sont particulièrement "castré•e" ou "brimé•e". ( Oui, j'inclus les femmes dans ces adjectifs )

Sociologiquement, si ce genre de pratiques se répandent (ce qui n'est pas forcément le cas, un fait divers n'est pas une étude statistique)… ça soulignerai plutôt la bridation sexuelle de plus en plus forte des individus.  Ce qui ne m'étonnerai pas dans ce monde de plus en plus puritain. Et où les "pseudo" féministes virent de plus en plus en fasciste

( Je parle pas de vous… Je pense à une fausse étude-proposition politique ou on avait remplacé dans Mine Campf "juif" par "homme blanc-hétéro-cis-genre etc…" ça avait été approuvée avec applaudissement dans pas mal d'université de science politique. Effrayant… )

 

 

 

Modifié par Titsta
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Out of Paprika a dit :

 

Là où je rejoins @Savonarolc'est que les gens sont censés être suffisamment responsables pour assumer leurs choix, sans pour autant impliquer des enfants. Autant interdire Sade et Lars Von trier, comme ça, au pif. J'ai vu "the house that Jack built" ce week-end, le film vaudrait tout un sujet à lui tout seul. Est-ce que j'ai apprécié? oui, pourtant on touche le fond dans l'horreur, on bouscule, dérange.... et amène à réfléchir. 

Mais complètement.

La législation existante est déjà d'une bêtise abyssale, autant ne pas en rajouter. Quand je vois que mon petit neveu de 14 ans n'a pas le droit de jouer à Assassin's creed parce que c'est PEGI 18, il suffit de parler 2mn avec lui (ou avec n'importe quel ado) pour s'apercevoir que ce genre d'interdiction est proprement ridicule, et que ça n'est pas parce qu'un enfant va incarner un assassin qu'il va le devenir. Les bouquins de Sade d'ailleurs ne sont pas pegi 18, ni ceux de Fante et de Bukoswki. Ce que je crois c'est que les gens ont besoin de trouver des coupables pour tout. C'est pas pour rien que le bouquin "Rage" de S.King a été sacrifié après la tuerie de Colombine, il faut toujours un bouc émissaire, comme dirait René Girard.

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Léna-Postrof a dit :

Il est évident que l'on ne peut limiter les enfants à jouer à "Disney Universe" ad vitam aeternam. Entre "Disney Universe" et "Rape Day", il y a tout un abîme. Vous pensez, à l'instar de @Savonarolqu'un enfant (son neveu si je ne me trompe pas) de 12 ans a le recul nécessaire, la maturité pour jouer à un jeu PG 16 ou 18 ? Vous feriez jouer un enfant de 12 ans, à Rape Day, éventuellement ? Comment évaluez-vous ceci dès lors, grâce aux indications sur la jaquette ? Au doigt mouillé ? Shifumi ? 

Eu égard aux chiffres toujours grandissants concernant les violences faites aux femmes, et l'indifférence générale qui s'en suit, on peut se demander raisonnablement si de telles initiatives sont les bienvenues. 

C'est la que l'éducation et surtout l'implication des parents dans celle ci prend toute son importance, un jeu vidéo c'est plus qu'un simple loisir, ça ouvre sur des univers propres a eux seuls et c'est aux parents de veiller a ce que leurs enfants n'ouvrent pas de porte qu'ils ne sont pas prêts a ouvrir.

Il y a 20 ans je ne dis pas, difficile de savoir ce que contenait un jeu sans y jouer, mais merde ! On est a l'ère d'internet que je sache, ce n'est pas les sources d'information qui manquent, résumés, critiques, let's play, etc ... On y a accès depuis son portable aujourd'hui donc ou est l'excuse de l'ignorance la ? J'ai été élevé par a mère seule, ma grand mère était une activiste d'une association féministe paysanne, donc le sujet des inégalités homme/femme, je connais, la violence envers les femmes est corollaire a ce thème. Pour autant est ce que je vais être choqué devant un personnage de jeu qui se fait tuer ? Non, parce qu'a aucun moment une personne n'est maltraitée ou tuée, ce sont des lignes de codes, des pixels, rien d'autre. Pourquoi je réagis comme ça ? Parce que j'ai été éduqué, je sais distinguer les pixels de la réalité. C'est donc aux parents de reprendre leur rôle, d'éduquer au lieu de s'offusquer, vous voulez protéger vos gamins ? Apprenez leur a se défendre.

Et non, un jeu dont le gameplay se base sur la glorification du viol n'est pas un jeu décent, si un gosse tombe dessus et y joue, il est logique de mettre un terme a ça et d'expliquer au gamin en quoi c'est mal

Il y a 2 heures, Savonarol a dit :

Mais complètement.

La législation existante est déjà d'une bêtise abyssale, autant ne pas en rajouter. Quand je vois que mon petit neveu de 14 ans n'a pas le droit de jouer à Assassin's creed parce que c'est PEGI 18, il suffit de parler 2mn avec lui (ou avec n'importe quel ado) pour s'apercevoir que ce genre d'interdiction est proprement ridicule, et que ça n'est pas parce qu'un enfant va incarner un assassin qu'il va le devenir. Les bouquins de Sade d'ailleurs ne sont pas pegi 18, ni ceux de Fante et de Bukoswki. Ce que je crois c'est que les gens ont besoin de trouver des coupables pour tout. C'est pas pour rien que le bouquin "Rage" de S.King a été sacrifié après la tuerie de Colombine, il faut toujours un bouc émissaire, comme dirait René Girard.

On est d'accord sur ce point, pourtant on peut pas s'encadrer, si deux personnes radicalement différentes qui ne peuvent pas se pifer pensent la même chose sur un point, c'est bien qu'il doit être sérieusement réaliste

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 972 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 11 heures, Titsta a dit :

D'un autre côté, as tu déjà vu passer beaucoup de jeux sexuels ?… Même les "convenables", je vois mal quelqu'un y jouer dans son salon avec du passage. ;) 

Surtout s'il s'agit de viol, et qu'il y a une femme dans les parages.

Le viol est un fantasme courant, et parfaitement normal ( d'ailleurs, pas mal de femmes rêvent aussi d'un esclave sexuel… C'est pas un fantasme particulièrement "sexuée". )

Jouer à se violer réciproquement, même dans le monde physique avec son partenaire, ça se fait sans que j'y vois d'inconvénients. (et là on ne parle que d'un jeu pas même réel… )

Vouloir transgresser l'interdit, c'est toujours intéressant. Se fantasmer dans un monde où son désir n'est freiné en rien, où il devient possible de le combler malgré l'autreje ne vois pas le problèmeC'est même une contre-réaction qui me semble naturelle, lorsque les individus sont particulièrement "castré•e" ou "brimé•e". ( Oui, j'inclus les femmes dans ces adjectifs )

Sociologiquement, si ce genre de pratiques se répandent (ce qui n'est pas forcément le cas, un fait divers n'est pas une étude statistique)… ça soulignerai plutôt la bridation sexuelle de plus en plus forte des individus.  Ce qui ne m'étonnerai pas dans ce monde de plus en plus puritain. Et où les "pseudo" féministes virent de plus en plus en fasciste

( Je parle pas de vous… Je pense à une fausse étude-proposition politique ou on avait remplacé dans Mine Campf "juif" par "homme blanc-hétéro-cis-genre etc…" ça avait été approuvée avec applaudissement dans pas mal d'université de science politique. Effrayant… )

 

 

 

Comment ?!

Fantasmer de violer une femme n'est, en aucune façon, "parfaitement normal". Mais vous êtes complètement déglingué du carafon ! Ce n'est pas pareil. Votre lecture est pénible. Vos propos sont abjects. 

Il est inutile de le justifier dès lors, en annonçant, péremptoire, que c'est aussi "répandu" ou encore que "pas mal de femmes rêvent d'être des esclaves sexuelles" (terme qui induit une quantité certaine). C'est une pensée dangereuse, celle des bons petits violeurs (en latence), notamment.

Non ! Pas "pas mal de femmes", une poignée de femmes, paumées, qui ont certainement besoin de résoudre quelque chose sur le plan psychologique, voire psychiatrique. Quant aux violeurs en latence, certains sont déjà suivis, et à leur propre initiative. Quand ils ne sont pas encadrés ou inconscients, ceux-ci finissent par passer à l'acte, toujours. Les victimes de viol ne vivent pas cela comme un non événement a contrario de ce que prétend une animatrice radio dépassée, complètement cintrée. Les victimes en ressortent traumatisées, elles ne s'en remettent jamais vraiment. Toute leur vie, celles-ci devront vivre avec le spectre du viol, parce que des individus, immoraux, déréglés, ont pris par la force, l'intimidation, la surprise etc... On peut ajouter aisément aux termes de prédateur sexuel et de criminel sexuel : monstres, sous-hommes, des choses moins polies aussi etc.... Le viol est une abjection, un crime. Il faut le condamner, massivement, sévèrement. Il est nécessaire -encore- de rappeler qu'il est passible de 15 ans d'emprisonnement. 

Vous ne voyez pas d'inconvénient à violer, de combler son désir malgré l'autre. Vous ne voyez pas le problème. Wouah. La notion de consentement, de refus sont totalement annihilées, et cela vous semble tranquille, normal. Vous savez que les consultations psychiatriques peuvent être prises en charge, on peut faire des dons, sinon.  

Votre passage sur la frustration, l'idée que des individus pourraient violer parce qu'ils sont freinés, ou qu'il faut leur laisser tout faire pour y pallier, est consternante (et délirante aussi), et encore vos pleurnicherie sur cette société liberticide et bridante, puritaine (ah ah), tient de l'hallucination. Il y aujourd'hui une dissolution des fondamentaux, des valeurs, et tous ces dénominateurs moraux et communs qui ont fait aussi office de garde-fou sont peu à peu effacés au profit de la sacro-sainte liberté. Vous voudriez plus encore que "plus" ? Les individus sont déjà égoïstes, individualistes, et cela ne promet pas de s'arranger.

Certains courants puritains -et pas que féministes (il n'y a d'ailleurs pas qu'un féminisme puritain, ignare)- vont à l'encontre de vos idées et finalement ce n'est pas plus mal : tapez vous bien dessus, et pourvu qu'il y ait des pertes massives dans les deux camps. 

Quant à votre manque de considération (XXL) pour les femmes, votre chosification des femmes et votre manque d'empathie criant pour les victimes de viol, le milieu carcéral pourrait vous offrir le grand frisson : coup de tête, balayette, sodomie, "Alors t'as aimé mon ptit ?".

"Ah mais oui mais non" hein, évidemment.  

Il y a 12 heures, Titsta a dit :

Non, je met sur le même plan deux droits : L'avortement, et jouer à un jeu.

La question n'est pas autoriser ou interdir le viol, mais autoriser ou interdir un jeu.

De mon point de vu, c'est précisément ne plus faire la différence entre jouer et commettre l'acte qui me semble "lunaire"… (voir inquiétant )

 

Il m'a rarement été reproché l'empathie, et pour vous rassurer, il n'est pas question de réclamer une loi à grands cris ou légiférer sur le sujet, puisque la loi existe déjà, il n'est pas question de lui injecter plus de morale encore, il suffit simplement de l'appliquer... ou pas. En ce qui concerne donc l'apologie des crimes (le viol ici), la loi prévoyait jusqu'à 5 ans d'emprisonnement ainsi qu'une amende, auparavant. Le crime était non différencié du plaidoyer. En outre, l'apologie pouvait être condamnée au même titre et à même hauteur que le crime en lui-même. Aujourd'hui le viol, est puni de 15 ans de réclusion criminelle (je ne sais trop si l'apologie a été réévaluée). Reste à savoir si le jeu entre dans une apologie et avant cela si quelqu'un a eu l'idée de saisir la Justice.

Il n'y a pas apologie du viol dans un jeu sur le viol, de même qu'il n'y a pas apologie au crime dans un jeu qui vous fait débiter à la tronçonneuse tout ce qui passe. ( On pourrait le considérer, mais dans ce cas, on aurait beaucoup de monde à foutre en tôle, vus la popularité des jeux qui tuent… )

Ce jeu n'est pas un viol, et jouer à un jeu ou on tue et viole n'est pas tuer et violer.

Personnellement je fais encore une différence. Je vous invite à la faire.

D'ailleurs, au risque de vous choquer, et même si personnellement je ferais le contraire, inciter à jouer à de tel jeu ça n'est pas NON PLUS, inciter à tuer ou à violer. N'en déplaise à votre morale blessée. (à laquelle je compatis, croyez moi bien)

 

Il est communément admis, reconnu, que le viol, c'est mal, pourrait-on décemment s'en désoler ?

Jouer c'est mal ?

Il n'est pas question ici de savoir si le viol est légal ou illégal. Tout le monde est d'accord là dessus il me semble.

La question, c'est de savoir si jouer à un jeu est légal ou non, même s'il viole (sic) la morale. ( Ce qui est souvent le cas des jeux par ailleurs… )

 

La Justice est liée de façon inextricable à la morale (donc à la religion), par essence et même si cela vous déplaît. Du latin iustitia, dérivé lui-même de ius (le droit). "Justice", la déesse, existait déjà dans la mythologie romaine. Il est probable, qu'elle soit d'origine grecque. 

Si l'humain était réellement sage, bon, alors n'y aurait pas besoin de légiférer/sans conflits, il n'y aurait de toute façon aucunement besoin de saisir la Justice, et tout le monde serait babas (colliers de fleurs et élevage de chèvres dans le Larzac). L'être humain peut être atroce, mélange d'obscurité et de lumière. Les causes du viol peuvent être sociales, psychologiques, ou plus "physiques", selon différents chercheurs. Alors que l'éducation est insuffisante, inexistante parfois, des individus ont besoin d'un cadre, de savoir qu'ils ne peuvent agir, causer du tort, en toute impunité. Si non, vient la terreur, et avec elle, justice est faite par soi-même. Toute société évoluée, intelligente dispose d'un pouvoir juridique (a fortiori moral) et tend ainsi vers l'idéal, le bien vivre ensemble. Ce que nous pouvons espérer de la Justice, aujourd'hui, c'est qu'elle juge le moins mal possible et non seulement bien, autant pour les victimes, que les accusés.

 

Argument de théologues. Je vous rappelle que par le passée que vous évoquez, on ne faisait pas non plus de différence entre la loi et la religion. Vous souhaitez revenir à une telle fusion ?

Je suis désolé, mais je suis contre. Je suis pour un pluralisme religieux. Précisément parce que je considère que la morale doit être du domaine de l'intime, et non de la règle sociale et policière… Déjà les églises me hérissent le poil, même si je les concède.

La morale est civilisatrice, structurante. C'est un cadre. oui, je suis d'accord, mais la loi en est un autre. ça n'est pas à la loi de dire ce qu'est un bon ou un mauvais comportement, c'est à la morale. Elle est nécessaire, mais pas législative.

 

Réfléchissez à ce qu'implique un pays de pluralisme religieux : Que des gens dont la morale est différentes vivent ensemble. Dès lors, on ne peut plus évoquer notre morale comme fondement législatif. C'est dur, mais c'est un impératif pour ne pas vivre en théocratie. À condition d'arriver à en respecter le principe, c'est par ailleurs un outils puissant que nous pouvons opposer aux fondamentalistes religieux. (et c'est bien pour ça que je le défend ici… vous pensez bien que j'en ai pas grand chose à faire d'un jeu qui fait jouer au violeur… )

À partir de là, ça signifie qu'il faut accepter que des choses que nous trouvions immorales soient autorisée. Sinon, ça revient à considérer que notre religion est la seule vraie, et la seule qui doit être appliquée comme une règle… désolé, je suis totalement contre ce genre de pensée.

Dans un pluralisme religieux, il faut être capable de mettre notre moral de côté, et se mettre d'accord sur une chose claire : la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Ce que fais quelqu'un dans son intimité, même si je le juge débectant, ça ne me regarde pas. POINT.

N'est légitimement recevable que les atteintes aux personnes. Quelqu'un qui joue à un jeu, aussi débectant le trouvez-vous, ne vous porte pas atteinte. Une demande législative cherchant à interdir ou contrôler ce qui ne vous porte pas atteinte n'est pas légitime, tout simplement. C'est de l'abus de pouvoir qui n'est pas justifié.

( Et il y a énormément d'abus de pouvoir dans notre législation. Mais c'est pas une raison )

 

En parallèle, il est nécessaire, d'informer, de démystifier, de sensibiliser, de conscientiser, soit d'éduquer. Nombre d'hommes n'ont par exemple, pas eu conscience de violer leur compagne, alors qu'elle était parfaitement inconsciente[…]

 

Oui, il y a énormément de pédagogie à faire, et même de formation qu'on pourrait pourquoi pas rendre obligatoire d'ailleurs, pour informer sur ce que c'est qu'un viol. Et plus globalement sur ce que c'est que le consentement. Là je suis totalement d'accord. ( Même si c'est HS… par ailleurs, même le consentement me semble débectant. ça ne devrait se faire qu'entre personnes désirantes. Mais ce dernier point correspond surtout à ma morale. )

 

"Me préoccuper un peu plus des victimes" ? Je vous remercie pour cette suggestion.

Effectivement. Pourquoi le soutiens au victime est autant absent des revendications des féministes ? C'est aussi une chose sur lequel il faudrait fortement insister.

Et je pense que ça irai facilement dans le même sens d'une meilleure protection juridique, et d'une condamnation non pas plus forte législativement (je crois que le max est énorme), mais plus appliquée juridiquement quand il y a lieu de l'appliquer, sans sursis, et certainement pas réduite par rapport à ce que permet la législation. Il s'agit plus de l'application de la justice qui pose problème que la loi.

 

Il est évident que l'on ne peut limiter les enfants à jouer à "Disney Universe" ad vitam aeternam. Entre "Disney Universe" et "Rape Day", il y a tout un abîme. Vous pensez, à l'instar de @Savonarolqu'un enfant (son neveu si je ne me trompe pas) de 12 ans a le recul nécessaire, la maturité pour jouer à un jeu PG 16 ou 18 ? Vous feriez jouer un enfant de 12 ans, à Rape Day, éventuellement ? Comment évaluez-vous ceci dès lors, grâce aux indications sur la jaquette ? Au doigt mouillé ? Shifumi ? 

Non, j'ai annoncé dès le début, mais comme c'est loin, je le rappel. Concernant les enfants, et même les moins de 21 ans, la censure devrait être totale. Mon opinion ne concernait que l'interdiction pour des personnes majeure, donc considéré comme des adultes responsables. Pour ces derniers je considère que la censure n'a pas lieu d'être. (mais je le considère même pour les textes ou idées anti-démocratique)

En ce qui concerne la protection des mineurs, je déplore totalement la façon dont notre société gère la distribution des biens.

Coller une étiquette -18 n'est pas une protection, c'est juste un moyen de dédouaner le vendeur, sans rogner en rien ses marges.

 

Après, dans un système capitaliste, (à fortiori ultra-libéral) il me semble très difficile, voir impossible de contrôler un marché ( c'est à dire la distribution de marchandise )

Une solution pour ce genre de choses censurée, pourrait être de sortir ce genre de production du marché. Les jeux, livres, textes, œuvres et tout ça jugé interdit aux mineurs ne devraient pas pouvoir être commercialisée par une entreprise privée. Le marché devrait être entièrement contrôlée, et si possible distribuée gratuitement, à ceux qui en font la demande, de façon à ce qu'il n'y ai aucun intérêt à le diffuser illégalement.

(Quitte à rendre un peu difficile administrativement la demande, pour éliminer les effets d'aubaine, ou "achat compulsionnel" )

Il existe des système de rémunération non-capitalistes, pour financer l'art ou les biens culturels, qui pourrait même dépendre de la demande, afin de rémunérer ceux qui y travaillent, sans qu'il ne s'agisse d'un marché (puisque, je le rappel, ce genre de bien doit être gratuit pour les utilisateurs, sinon il se créera un marché illégal parallèle, que les jeunes pourrons utiliser )

 

J'ai réellement détesté vous lire sur le message cité précédemment, il précise votre pensée, est très révélateur d'une mentalité, des plus inquiétantes. Vous êtes monté crescendo dans la dégueulasserie. Si vous considérez déjà que fantasmer de violer une femme est quelque chose de "normal", et que "pas mal de femmes" n'attendent que cela (dangereux individu bonjour), que vous ne voyez d'inconvénients à rien, il n'est dès lors pas bien étonnant que vous trouviez inadmissible la non commercialisation de ce jeu, dédié au viol, simulateur de viol, ou encore que vous ne compreniez que l'idée-même que celui-ci puisse être libérateur pour des hommes, me révulse. 

Vous pouvez criez au puritanisme et au frein des libertés si cela vous sied (déjà on va vous rire au nez, à raison) et quand bien même votre pensée n'en reste pas moins abjecte. Garez-vous votre apologie de la banalisation du viol, et surtout que cela vous occupe pendant un bon moment.

Vous bloquez sur les féministes, véritables empêcheuses de tourner en rond ou plutôt de violer à l'aise des femmes.

Même si je ne rejoins pas toutes les idées du féminisme, me désole tout autant de certains courants et propos tenus par des femmes, refuse de m'enfermer de toute façon dans quelconque chapelle idéologique (amenant inévitablement à cadenasser sa pensée donc au rétrécissement de la pensée) ; je leur trouve ici, une véritable utilité, elles et d'autres, même les religieux, pour le coup là. 

Pour le reste, le post ne vous était pas adressé, je n'ai donc pas lu vos propositions antérieures quant à la protection des enfants : 

Factuellement ou en pratique, il n'est pas possible d'empêcher que ceux-ci (sous 21 ans selon votre suggestion) aient accès à tout contenu violent et immoraux. Il y aura forcément un relâchement, ou bien la visite chez un cousin, un oncle, les grands-parents, pourra amener à l'accident ou la transgression. C'est toute une société qu'il convient de conscientiser et d'éduquer. 

Des parents ne sont déjà pas assez impliqués, et ne font déjà pas l'effort de s'intéresser aux distractions de leurs enfants, ou n'en prennent pas le temps. Limiter aussi drastiquement que vous le proposez (tous supports) amènerait le foyer à s'auto-limiter (c'est marrant hein pour un gaucho libertain-libertaire cette position si puritaine d'ailleurs) et non seulement à protéger l'enfant. Des adultes ne veulent déjà pas faire l'effort pour l'enfant, là vous mettriez tout le monde à la diète. Si papa et maman ne peuvent plus regarder un Tarantino tranquilles, le samedi soir alors...  

Quant à en accuser le capitalisme... c'est là toujours ce discours vieillot, halluciné, apanage de l'école du marteau et de la faucille ça (erk)... Le capitalisme vise l'accroissement, simplement. Ce n'est pas le Mal, non, enfin ça l'est pour ceux qui n'en maîtrisent pas les codes, qui préféraient que l'argent leur revienne. Le capitalisme n'amène pas "a fortiori" à l'ultra-libéralisme, non. Bullshit. "L'ultra" désigne la surenchère, l'excès, une forme de gangrène, une maladie. Tout ce qui est excessif, est de toute façon insignifiant. 

Au plaisir de ne plus vous lire

Il y a 7 heures, The_Dalek a dit :

C'est la que l'éducation et surtout l'implication des parents dans celle ci prend toute son importance, un jeu vidéo c'est plus qu'un simple loisir, ça ouvre sur des univers propres a eux seuls et c'est aux parents de veiller a ce que leurs enfants n'ouvrent pas de porte qu'ils ne sont pas prêts a ouvrir.

Il y a 20 ans je ne dis pas, difficile de savoir ce que contenait un jeu sans y jouer, mais merde ! On est a l'ère d'internet que je sache, ce n'est pas les sources d'information qui manquent, résumés, critiques, let's play, etc ... On y a accès depuis son portable aujourd'hui donc ou est l'excuse de l'ignorance la ? J'ai été élevé par a mère seule, ma grand mère était une activiste d'une association féministe paysanne, donc le sujet des inégalités homme/femme, je connais, la violence envers les femmes est corollaire a ce thème. Pour autant est ce que je vais être choqué devant un personnage de jeu qui se fait tuer ? Non, parce qu'a aucun moment une personne n'est maltraitée ou tuée, ce sont des lignes de codes, des pixels, rien d'autre. Pourquoi je réagis comme ça ? Parce que j'ai été éduqué, je sais distinguer les pixels de la réalité. C'est donc aux parents de reprendre leur rôle, d'éduquer au lieu de s'offusquer, vous voulez protéger vos gamins ? Apprenez leur a se défendre.

Et non, un jeu dont le gameplay se base sur la glorification du viol n'est pas un jeu décent, si un gosse tombe dessus et y joue, il est logique de mettre un terme a ça et d'expliquer au gamin en quoi c'est mal

 

Même si le viol nous est très abstrait, il est nécessaire, de développer une empathie pour les victimes, la compassion, travailler sur le respect de l'autre, ceux qui sont les plus lésés de la société (aujourd'hui femmes et enfants), renouer avec son humanité, c'est un pas, le premier vers le mieux vivre ensemble.

L'éducation et l'implication des parents, même si elles sont des plus importantes, restent encore insuffisantes. Vous pouvez éduquer votre enfant correctement, dans votre coin, être très impliqué, lui transmettre un maximum de valeurs et veiller à ce qu'il ait toutes les armes pour réussir dans la vie. Si personne ne vous suit, vous ferez du normal, un marginal. 

C'est sur un plan plus large, plus étendu, au-delà du foyer et de la famille qu'il faut aussi travailler (sur l'individuel mais aussi sur le global, tout à la fois). Éveiller les consciences au niveau sociétal et travailler ainsi ensemble pour fournir le meilleur, pour demain. Parents, concepteurs, commerçants, législateurs, politiques etc... tout le monde a un rôle a joué pour l'avenir.

Après, on peut ne pas vouloir de tout cela, lui préférer cette "société" de plus en plus nécrosée, elle finira par imploser, ou couler, comme le Titanic. Certains seront sans doute très fiers de leur travail. 

Cela va encore au-delà du jeu indécent. Je comprends l'idée, mais ce n'est pas encore suffisant, ça l'aurait été encore il y a quelques années. Nous avons déjà dépassé le stade du traitement local. Vous ne pourrez aujourd'hui guérir une maladie qu'en ne traitant partiellement que l'un de ces nombreux symptômes. 

 

 

 

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Le 07/03/2019 à 07:17, January a dit :

Il y a des news, on les lit, et on se dit "non mais on ne peut plus faire pire là..." et puis si, ils arrivent toujours à faire pire !

Ca reste un cas isolé qui donne lieu très vite à une levée de boucliers. Mais c'est intéressant oui par les questions que ça pose, et il y a un aspect pas évoqué ici c'est l'interface entre le jeu vidéo et la pornographie (pour sortir un peu de la question morale). Soit que le jeu intègre des éléments pornographiques comme là, soit au contraire que ce soit la pornographie qui prenne les traits du jeu, comme les "cam-girls" qui se masturbent en direct et dont les internautes activent le vibromasseur en versant des pourboires. La fille "vidéalisée" devient l'espace d'un jeu, le but étant qu'elle jouisse.     

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Il y a 10 heures, The_Dalek a dit :

On est d'accord sur ce point, pourtant on peut pas s'encadrer, si deux personnes radicalement différentes qui ne peuvent pas se pifer pensent la même chose sur un point, c'est bien qu'il doit être sérieusement réaliste

Pas vraiment. Vous êtes simplement deux amateurs de jeux vidéos à qui la limitation paraît a priori aberrante en la matière. Mais alors vous posez les choses de façon biaisée parce que sous le rapport de la liberté en matière de jeux vidéos, ce que cette anecdote raconte, ce n'est pas le puritanisme ou la morale ambiante, c'est exactement l'inverse : la liberté totale non seulement de créer mais de partager sans contrôle a priori un jeu comme celui-là sur une plateforme accessible à tous. C'est cette autonomie du jeu vidéo par rapport à toute morale qui est la donnée première, et en l'espèce donc un cas extrême dont la visée est entièrement immorale (manifestement un troll, cf ce que dit le créateur sur le 4% de sociopathes...). En fait les arguments que vous mobilisez seraient audibles si les jeux vidéos étaient effectivement formés sur des critères moraux, par exemple si on ne trouvait plus sur internet et dans les magasins que des jeux à visée éducative. On en est loin.

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