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Ces couples qui s'accommodent de l'infidélité

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Kira

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Non, vous ramenez le sujet constamment à votre personne, vous vous servez également de votre « style de vie » comme argument d’autorité. Par conséquent il est plutôt logique que vous trouviez réponses et ce qui explique aussi que vous vous sentez constamment visée, critiquée et jugée, que vous vous plaignez, avec récurrence. Le sujet ce n’est pas une étude de cas sur « sirielle ». Ça en devient lourd, et je vous écris ceci avec toute ma considération et ma bienveillance, soyez-en assurée. 

C'est mon droit d'évoquer ici ma prise de position personnelle et mon expérience sur le sujet. Le règlement ne vous autorise d'ailleurs pas à m'en blâmer. Et rien ne vous oblige à vous y intéresser, ni même à répondre à une éventuelle question. Je laisse le droit aux gens de critiquer mon point de vue, je ne vous l'ai pas reproché, cependant je m'autorise aussi à y répondre, à commenter ces critiques, ainsi qu'à évoquer mon expérience personnelle dans ma réponse. D'ailleurs l'article du sujet repose lui aussi sur des témoignages, si ça ne vous intéresse pas c'est votre droit et je le respecte. Mais ça n'enlève pas aux autres le droit d'évoquer leur propre expérience.

Nous avons déjà longuement échangé toutes les deux ensemble quoi qu'il en soit, et il n'est pas obligatoire de s'y attarder davantage. Je tiens compte de ce que vous m'avez écrit et vous remercie pour le temps que vous m'avez consacré.

Modifié par sirielle
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Invité Enivrence
Invités, Posté(e)
Invité Enivrence
Invité Enivrence Invités 0 message
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Il y a 17 heures, sphynxxxix a dit :

j'ai une connaissance qui a été marié avec une femme et eu un enfant de cet union .

c'était un couple libertin.

ils ont donc pratiqué l'échangisme,en club mais aussi eu des expériences avec des couples rencontrés en privé.

jusque là tout allait bien car ils avaient pour règle de faire tout ensemble et jamais séparé chacun de leur coté.

un jour ils ont décidé d'aller au delà et s'autoriser quelques expériences séparées .

 

De ce jour quelque chose s'est brisé,et leur couple s'est mis à battre de l aile ,ils ont fini par divorcer.

comme quoi dans un couple,ce qui compte c 'est de faire les choses ensembles ,

sinon il y a anguille sous roche.

Bonjour, je suis d'accord avec vous et votre expérience indirecte rejoint plutôt bien ce que j'ai pu voir moi aussi. Libertiner ensemble, même si tout le monde ne peut pas le comprendre, cela reste du partage, du sexe, rien de plus le plus souvent. Libertiner chacun de son coté c'est encore autre chose, les risques se multiplient très largement car une certaine relation peut se construire entre les amants... 

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Invité Enivrence
Invités, Posté(e)
Invité Enivrence
Invité Enivrence Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 22 heures, doug1991 a dit :

Je serais plutôt mal à l'aise que l'autre personne s'impose de mettre fidèle, je vois aucune raison de l'imposer ou qu'elle se l'impose.

Je pense que cette phrase, résume pas mal de choses, cela coule de source, lorsque l'on ne voit pas le mal, pourquoi répondre à des codes que l'on pense ne pas nous correspondre.

De plus, on emploie mal le terme d'infidélité. Un couple ne se résume pas au sexe. Il faut rappeler la définition de la fidélité : C'est la constance dans les affections et les sentiments. Je vais faire un parallèle un peu maladroit mais qui reste clair et valable Notre chien nous reste fidèle même lorsqu'il s'accouple avec une conquête dans un parc ou ailleurs... La vraie fidélité c'est continuer à aimer malgré les obstacles de la vie, les divergences et autres difficultés rencontrées et non le seul fait de ne pas aller voir ailleurs.

Modifié par Enivrence
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 16 heures, hell-spawn a dit :

C'est la que nous divergeons fortement sur une question tout a fait essentielle.

Trop long a développer si ce n'est pas compris d'emblée.

Il y a une expression comme " le sens moral" l'avoir ou pas.

 

Sauf erreur de ma part, l'intérêt d'un forum est de développer ses idées. On peut évidemment se contenter des "lol", "mdr" et "chuis trop d'accord". C'est vous qui voyez. 

Votre réflexion, sur ce sens moral, que nous aurions ou pas, me fait (vaguement) penser à un développement de Clarissa Pinkola  Estés, ethnologue, psychologue, psychanalyste et conteuse, fortement influencée par Jung. À travers des contes anciens (tels que Barbe Bleue pour le plus significatif), dans "Femmes qui courent avec les loups", elle amène l'idée que chaque femme a en elle, un savoir immémorial. Un savoir immémorial incarnée par une vieille dame, la "loba", celle qui sait. Elle peut apparaître sous forme d'un squelette également et se manifeste à travers de vieux contes, des chansons hispanophones populaires parfois oubliées, ou simplement à travers les rêves. Ce savoir immémorial, salvateur, les femmes le débloqueraient, dans les périodes les plus sombres de leur histoire, ou lors d'intenses phases de réflexions et d'analyse. 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 57 minutes, Léna-Postrof a dit :

Sauf erreur de ma part, l'intérêt d'un forum est de développer ses idées. On peut évidemment se contenter des "lol", "mdr" et "chuis trop d'accord". C'est vous qui voyez. 

Votre réflexion, sur ce sens moral, que nous aurions ou pas, me fait (vaguement) penser à un développement de Clarissa Pinkola  Estés, ethnologue, psychologue, psychanalyste et conteuse, fortement influencée par Jung. À travers des contes anciens (tels que Barbe Bleue pour le plus significatif), dans "Femmes qui courent avec les loups", elle amène l'idée que chaque femme a en elle, un savoir immémorial. Un savoir immémorial incarnée par une vieille dame, la "loba", celle qui sait. Elle peut apparaître sous forme d'un squelette également et se manifeste à travers de vieux contes, des chansons hispanophones populaires parfois oubliées, ou simplement à travers les rêves. Ce savoir immémorial, salvateur, les femmes le débloqueraient, dans les périodes les plus sombres de leur histoire, ou lors d'intenses phases de réflexions et d'analyse. 

C'est sur que c'est pas vraiment top de ma part de ne pas développer, mais le problème de la morale recouvre tellement de choses ! La tache est colossale.

Il ne s'agit pas de savoir, ancestral ou non.

Pour donner une petite idée, Platon dans un de ses dialogues ( me souviens plus lequel ) a la question de savoir si la vertu s'enseigne ( c'est proche de la morale) cite le cas des enfants de Périclès, homme excellent s'il en fut ( a ses yeux du moins ) qui reçurent la meilleure éducation et qui pourtant étaient très loin de valoir leur père.

Je relie plus ou moins le sens moral a l'ame, qui peut etre éveillée ou non.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 7 heures, hell-spawn a dit :

C'est sur que c'est pas vraiment top de ma part de ne pas développer, mais le problème de la morale recouvre tellement de choses ! La tache est colossale.

Il ne s'agit pas de savoir, ancestral ou non.

Pour donner une petite idée, Platon dans un de ses dialogues ( me souviens plus lequel ) a la question de savoir si la vertu s'enseigne ( c'est proche de la morale) cite le cas des enfants de Périclès, homme excellent s'il en fut ( a ses yeux du moins ) qui reçurent la meilleure éducation et qui pourtant étaient très loin de valoir leur père.

Je relie plus ou moins le sens moral a l'ame, qui peut etre éveillée ou non.

Il faut vous tirer les vers du nez et ce n’est pas très agréable. 

Qu’est-ce qu’une âme éveillée ? 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, Léna-Postrof a dit :

Il faut vous tirer les vers du nez et ce n’est pas très agréable. 

Qu’est-ce qu’une âme éveillée ? 

La question est bien trop importante pour que j'y réponde immédiatement.

Un forum de discussion a ses limites.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 9 minutes, hell-spawn a dit :

La question est bien trop importante pour que j'y réponde immédiatement.

Un forum de discussion a ses limites.

Tant pis. 

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Il y a 19 heures, Léna-Postrof a dit :

Sauf erreur de ma part, l'intérêt d'un forum est de développer ses idées. On peut évidemment se contenter des "lol", "mdr" et "chuis trop d'accord". C'est vous qui voyez. 

Votre réflexion, sur ce sens moral, que nous aurions ou pas, me fait (vaguement) penser à un développement de Clarissa Pinkola  Estés, ethnologue, psychologue, psychanalyste et conteuse, fortement influencée par Jung. À travers des contes anciens (tels que Barbe Bleue pour le plus significatif), dans "Femmes qui courent avec les loups", elle amène l'idée que chaque femme a en elle, un savoir immémorial. Un savoir immémorial incarnée par une vieille dame, la "loba", celle qui sait. Elle peut apparaître sous forme d'un squelette également et se manifeste à travers de vieux contes, des chansons hispanophones populaires parfois oubliées, ou simplement à travers les rêves. Ce savoir immémorial, salvateur, les femmes le débloqueraient, dans les périodes les plus sombres de leur histoire, ou lors d'intenses phases de réflexions et d'analyse. 

Bonjour Léna-Postrof, souffrez d'une baise mains.

Merci d'avoir évoqué la ' Loba". 

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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 040 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 21/02/2019 à 16:39, riad** a dit :

Ça veut dire 33% des femmes et 50% des hommes, je dirais plus si je base mes statistiques sur les pieux musulmans qui m'entourent. être en couple avec quelqu'un ne veut pas dire qu'on est sa propriété exclusive.
 

Sauf si tu as fais des voeux qui parlent de fidélité.....comme dans le mariage par exemple.

Moi perso, les couples qui s'épanouissent dans une sorte de sexualité.....comment dirais-je....non exclusive....si ça leur va.....c'est qu'ils ont les mémes besoins et qu'ils se sont bien trouvés......mais c'est "brouillon" pour moi.

Chez moi c'est exclu.......en plus ça empéche les engueullades sur le rythme des calins.....trop nul!!:D

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Membre, 105ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
Le 02/03/2019 à 09:54, Léna-Postrof a dit :

Tout à fait, et on ne redonnera jamais du souffle au couple en excluant, tout bonnement, son conjoint. Il s’agit davantage là, avec ce single day, de privilégier l’individualisme au détriment du couple (monogame, de base). 

Il n’y a peut-être pas besoin d’en arriver jusqu’aux clubs libertins, même les plus « classes » toutefois. 

À la lecture des différents témoignages de l’article, ce qui ressort c’est surtout la résignation des cocus, la tristesse de ces interviewés. Le premier témoignage est d’ailleurs très édifiant : « Je préfère un homme infidèle plutôt qu’un homme qui vote extrême droite », et grosso modo « je me suis rendue compte que mon conjoint entretenait une relation virtuelle soutenue avec une femme, alors je préfère lui donner la possibilité de me tromper et d’ailleurs ça le freine puisque c’est l’interdit, le sentiment de transgresser les règles finalement qui est excitant ».

Tous se rassurent comme ils le peuvent et passent finalement à côté de l’essentiel : la séduction au quotidien. Ce n’est pas tant une sexualité débridée qui manque la plupart du temps, au couple (à moins d’être en couple avec un érotomane).

Séduire pour conquérir est à la portée de tout le monde. Séduire pour entretenir la flamme est autrement plus compliqué mais aussi autrement plus intéressant. Il ne faut pas manquer de réserves, d’imagination mais surtout d’envie, de motivation. Personne n’est jamais conquis définitivement, personne n’est jamais acquis, personne n’est propriété, ce sont là de fausses croyances ou l’alibi des infidèles. 

Effectivement, la difficulté majeure du couple c'est de réussir à rester dans la séduction.

La plupart du temps, avec l'arrivée des enfants, les couples basculent dans des statuts déséquilibrés, où le statut de parent se substitue en quasi totalité au genre homme/femme.

Il me semble que ce syndrome touche plus particulièrement les femmes qui basculent plus facilement d'une vie de couple à une vie exclusive de parents (où la séduction et le sexe sortent en partie de l'équation).

L'homme est souvent décontenancé et ne sait plus comment inverser la tendance, ou la rééquilibrer.

Il n'y a pas de jugement de valeur de ma part. La vie est dure. Cumuler mari, enfants, foyer, job pour une femme est une vraie difficulté. Sans doute faudrait-il que le couple bénéficie d'un psychologue gratuit et systématique au premier enfant pour aider à passer les écueils de ce cap.

Quand leur femme évolue d'un équilibre 80% femme/20% mère au sein de leur couple, à un équilibre 20% femme/80% mère dès le premier enfant, beaucoup d'hommes sont perdus. Et ce déséquilibre s'accentue au fil du temps.

Beaucoup des infidélités que j'ai pu voir autour de moi, hommes comme (plus rarement) femmes étaient liées à une évolution très négative de ce rapport de séduction et à un rythme sexuel devenu très distant.

Il est normal que ce rythme sexuel baisse avec l'âge. Toutes les études le montrent. La moyenne d'actes sexuels évolue de 2 fois par semaine à 20 ans, à 1 fois par mois à 50 ans. La relation évolue et les enfants modifient cette relation.

Le souci c'est qu'il s'agit d'une moyenne. Certains couples passent à 1 fois par mois dès 30 ans et sont à 1 fois tous les trois mois à 50 ans. Quand on fait 12 fois l'amour dans l'année à 30 ans, cela signifie que la partie tactile de câlins, de caresses, de plaisirs sexuels échangés n'a plus de valeur. Sur 365 jours, le couple ne s'octroie que 12 occasions de célébrer leur  amour de cette façon là.

Et quand on fait l'amour tous les 3 mois, on peut dire que la sexualité a déserté le couple.

Si c'est un choix commun tout va bien.

Mais, tous les cas d'infidélité que j'ai pu voir autour de moi étaient liés à un décalage très important entre les envies des deux conjoints. Décalage qui créait un grand manque affectif et de communion tactile chez le conjoint "lésé" par rapport à la moyenne, qu'il soit homme ou femme.

Et cette personne n'ayant pas réussi à infléchir le comportement de l'autre personne, se résolvait à chercher cette forme de partage et de réconfort affectif et physique chez une autre personne. Tout en continuant à aimer son conjoint.

Il n'est pas rare ( c'est un grand nombre des cas de Glee...) que la femme mariée infidèle et l'homme marié infidèle créent une relation qui résolve leur deux frustrations, tout en créant une nouvelle relation amoureuse.

Prouvant sans doute ainsi que la vie est plus complexe qu'on le pense. Et qu'il est possible d'aimer simultanément plusieurs personnes, comme on aime simultanément plusieurs enfants.

 

Modifié par Persil-Fleur
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 09/03/2019 à 06:30, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Léna-Postrof, souffrez d'une baise mains.

Merci d'avoir évoqué la ' Loba". 

Bonjour Prométhée_Hadès, révérence,

Vous connaissiez ? 

Il y a 9 heures, Persil-Fleur a dit :

Effectivement, la difficulté majeure du couple c'est de réussir à rester dans la séduction.

La plupart du temps, avec l'arrivée des enfants, les couples basculent dans des statuts déséquilibrés, où le statut de parent se substitue en quasi totalité au genre homme/femme.

Il me semble que ce syndrome touche plus particulièrement les femmes qui basculent plus facilement d'une vie de couple à une vie exclusive de parents (où la séduction et le sexe sortent en partie de l'équation).

L'homme est souvent décontenancé et ne sait plus comment inverser la tendance, ou la rééquilibrer.

Il n'y a pas de jugement de valeur de ma part. La vie est dure. Cumuler mari, enfants, foyer, job pour une femme est une vraie difficulté. Sans doute faudrait-il que le couple bénéficie d'un psychologue gratuit et systématique au premier enfant pour aider à passer les écueils de ce cap.

Quand leur femme évolue d'un équilibre 80% femme/20% mère au sein de leur couple, à un équilibre 20% femme/80% mère dès le premier enfant, beaucoup d'hommes sont perdus. Et ce déséquilibre s'accentue au fil du temps.

Beaucoup des infidélités que j'ai pu voir autour de moi, hommes comme (plus rarement) femmes étaient liées à une évolution très négative de ce rapport de séduction et à un rythme sexuel devenu très distant.

Il est normal que ce rythme sexuel baisse avec l'âge. Toutes les études le montrent. La moyenne d'actes sexuels évolue de 2 fois par semaine à 20 ans, à 1 fois par mois à 50 ans. La relation évolue et les enfants modifient cette relation.

Le souci c'est qu'il s'agit d'une moyenne. Certains couples passent à 1 fois par mois dès 30 ans et sont à 1 fois tous les trois mois à 50 ans. Quand on fait 12 fois l'amour dans l'année à 30 ans, cela signifie que la partie tactile de câlins, de caresses, de plaisirs sexuels échangés n'a plus de valeur. Sur 365 jours, le couple ne s'octroie que 12 occasions de célébrer leur  amour de cette façon là.

Et quand on fait l'amour tous les 3 mois, on peut dire que la sexualité a déserté le couple.

Si c'est un choix commun tout va bien.

Mais, tous les cas d'infidélité que j'ai pu voir autour de moi étaient liés à un décalage très important entre les envies des deux conjoints. Décalage qui créait un grand manque affectif et de communion tactile chez le conjoint "lésé" par rapport à la moyenne, qu'il soit homme ou femme.

Et cette personne n'ayant pas réussi à infléchir le comportement de l'autre personne, se résolvait à chercher cette forme de partage et de réconfort affectif et physique chez une autre personne. Tout en continuant à aimer son conjoint.

Il n'est pas rare ( c'est un grand nombre des cas de Glee...) que la femme mariée infidèle et l'homme marié infidèle créent une relation qui résolve leur deux frustrations, tout en créant une nouvelle relation amoureuse.

Prouvant sans doute ainsi que la vie est plus complexe qu'on le pense. Et qu'il est possible d'aimer simultanément plusieurs personnes, comme on aime simultanément plusieurs enfants.

 

L'arrivée d'un enfant joue sur l'équilibre, l'harmonie du couple. Les paramètres changent et il faut s'adapter. L'homme et la femme ont parfois du mal à composer avec ce bouleversement. Chacun doit pouvoir retrouver sa place au sein du couple, tout en faisant passer le bien-être de l'enfant avant le leur. Il s'agit de redéfinir le couple mais aussi de retrouver l'équilibre pour chacun entre le rôle de parent et sa vie d'homme/de femme (travail à titre individuel et pour le couple donc), rien ne se fait sans dialogue et sans patience.

Allez voir ailleurs -et des sites comme "Glee" mettant l'accent sur la discrétion, la duplicité sont absolument épouvantables et proprement écoeurants- c'est surtout faire primer le sexe sans amour sur tout ce que l'on a bâtit, construit. Le risquer pour du Q. Comme c'est glauque. Garder sous le coude, son conjoint ou s'en servir comme bouillotte et descente de lit, et aller chercher des sensations ailleurs, n'a vraiment rien d'honorable. Je ne suis pas désolée de vous le confirmer : c'est l'hard discount des relations hommes-femmes. 

Si vous parlez de simultanéité des sentiments, s'il est possible pour des individus de faire un reset, d'être en On/Off, c'est que leurs sentiments sont vacillants, si non inexistants. Peut-être l'ont-ils étaient un jour (existants), maintenant c'est fini. Quand on aime l'autre, il est impossible de le zapper, même une heure, même 30 secondes, même une seconde, au profit d'un(e) autre.

On peut se contenter de relations tièdes ou superficielles (construites essentiellement de sexe), certains le reconnaissent, mais ne venez dès lors pas parler d'amour ou de romantisme. C'est hypocrite. 

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Invité Yokkie
Invités, Posté(e)
Invité Yokkie
Invité Yokkie Invités 0 message
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« Ces couples qui s'accommodent de l'infidélité »..

Et bien pour pour ceux/celles qui y trouvent leur compte, s’y épanouissent.. tant mieux s’ils n’y éprouvent pas déception, frustration, souffrance.

Perso, je ne pourrais m’en satisfaire, me contenter dans tous les sens du terme d’une telle configuration amoureuse, ce n’est pas mon moule.

J'entends que c’est un choix de part et d’autres pour certains-nes mais ce n’est pas ma conception d’un couple. 

Je ne sais pas partager en amour.. :hu:

Modifié par Yokkie
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

@Léna-Postrof,

Bonjour Lena, ce qui est magique avec les relations humaines, c'est que rien n'est vraiment prévisible ni intangible ...

Être amoureux de sa "maitresse", cela s'est il déjà produit ? Et d'ailleurs pourquoi pas ? Quelque chose d'autre, de différent, sur un autre plan.

Je crois que dans le fond de cette histoire, c'est la réalité affective de chaque individu qui apparait comme au sortir d'un bain révélateur, dans cette histoire de couple. J'aime, j'ai aimé, j'aime autrement ou ... je ne veux pas, je ne le conçoit pas, c'est ma limite (perso).

Celui qui a écrit le mode d'emploi du couple n'est pas né. Ou alors il a oublié quelques annexes ...

Belle journee

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 36 minutes, Léna-Postrof a dit :

Bonjour Prométhée_Hadès, révérence,

Vous connaissiez ? 

L'arrivée d'un enfant joue sur l'équilibre, l'harmonie du couple. Les paramètres changent et il faut s'adapter. L'homme et la femme ont parfois du mal à composer avec ce bouleversement. Chacun doit pouvoir retrouver sa place au sein du couple, tout en faisant passer le bien-être de l'enfant avant le leur. Il s'agit de redéfinir le couple mais aussi de retrouver l'équilibre pour chacun entre le rôle de parent et sa vie d'homme/de femme (travail à titre individuel et pour le couple donc), rien ne se fait sans dialogue et sans patience.

Allez voir ailleurs -et des sites comme "Glee" mettant l'accent sur la discrétion, la duplicité sont absolument épouvantables et proprement écoeurants- c'est surtout faire primer le sexe sans amour sur tout ce que l'on a bâtit, construit. Le risquer pour du Q. Comme c'est glauque. Garder sous le coude, son conjoint ou s'en servir comme bouillotte et descente de lit, et aller chercher des sensations ailleurs, n'a vraiment rien d'honorable. Je ne suis pas désolée de vous le confirmer : c'est l'hard discount des relations hommes-femmes. 

Si vous parlez de simultanéité des sentiments, s'il est possible pour des individus de faire un reset, d'être en On/Off, c'est que leurs sentiments sont vacillants, si non inexistants. Peut-être l'ont-ils étaient un jour (existants), maintenant c'est fini. Quand on aime l'autre, il est impossible de le zapper, même une heure, même 30 secondes, même une seconde, au profit d'un(e) autre.

On peut se contenter de relations tièdes ou superficielles (construites essentiellement de sexe), certains le reconnaissent, mais ne venez dès lors pas parler d'amour ou de romantisme. C'est hypocrite. 

Bonjour Léna-Postrof, souffrez d'un baise mains

Oui me semble que j'en ai entendue parler il y a longtemps, par ma grand mère maternelle déjà, puis par ailleurs, mais c'est très vieux, puis j'ai lu un texte dessus. J'ai assimilé ça à l'Éternel Féminin.  Chaque fois que j'ai voulu en parler fin de l’adolescence,  plus personne. Alors avec le temps on oublie un peu, de le lire sous votre plume, les souvenirs reviennent, entre autre le squelette , du savoir immémorial, qui se révèle en période de crise. Ça va même bien plus loin car elle fait aussi justice. Mais ici, inutile d'en trop parler surtout de ma part, je craint trop à des incompréhensions inutile, des moqueries vaines. 

Après pour le reste on me l'a fait plusieurs fois dans ma vie,  J'ai la croyance de me mettre en relation avec une femme, celle ci sait que je peux vivre, mais sans mariage, le truc à la mairie, ou un lieu de culte, et je ne veux pas me reproduire. Mais ça me met le marché assez rapidement en mains, voilà, j'épouse un  homme, mais tu reste mon amant. J'ai jamais suivi par ce que je trouvais le rapport malsain, par contre je me suis rendu compte que ça existait. Il y a quatre ans une femme que j'avais côtoyé dans ma jeunesse, elle m'amusait très mondaine, et voulant se la jouer peuple alors, fallait l'entendre parler de l'amour à 25 ans, grand romantisme, amour exclusif, fidélité totale. Je la retrouve plus de 50 ans après, elle m'a pas reconnu, nous discutons de tout, me vois très amoureux de ma femme, alors qu'elle à une couple de barreau de chaise de benne de décharge. Elle me sort, ' je veux que tu soit mon amant,  tu ne dois plus toucher à ta femme ' je l'ai envoyer chier avec perte et fracas, en plus son mec c'est un bon pote. Tu dis que ça consomme, pour sur la société actuelle fait de la consommation effrénée, mais complètement hypocrite avec des idées du passé.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a une heure, Lastotchka a dit :

@Léna-Postrof,

Bonjour Lena, ce qui est magique avec les relations humaines, c'est que rien n'est vraiment prévisible ni intangible ...

Être amoureux de sa "maitresse", cela s'est il déjà produit ? Et d'ailleurs pourquoi pas ? Quelque chose d'autre, de différent, sur un autre plan.

Je crois que dans le fond de cette histoire, c'est la réalité affective de chaque individu qui apparait comme au sortir d'un bain révélateur, dans cette histoire de couple. J'aime, j'ai aimé, j'aime autrement ou ... je ne veux pas, je ne le conçoit pas, c'est ma limite (perso).

Celui qui a écrit le mode d'emploi du couple n'est pas né. Ou alors il a oublié quelques annexes ...

Belle journee

Bonjour l'hirondelle,

Pourquoi un homme est-il "amoureux" de sa maîtresse ? Parce qu'elle accepte la sodomie ou fait mieux cuire les pâtes ? Tout cela, ne pourrait-il pas l'avoir avec sa femme, sa concubine, s'il en parlait ? Pour ce faire, il faut se confronter au dialogue, voire au refus, la remise à plus tard (la sexualité évolue dans le temps avec le couple), l'envisager mais également savoir hiérarchiser le "non" sur l'échelle que l'on a définit pour sa propre vie, qu'il s'agisse d'une pratique sexuelle ou d'une fréquence, ou de n'importe quoi : "Est-ce si important ? Cela justifie t-il que je me désintéresse ? Puis-je patienter ?". Tout ceci demande une maturité certaine. 

L'amour se construit et se révèle sur le long. La construction de l'amour pourrait s'avérer très longue dans le cadre du "single day" et quand on peut dissocier amour et sexe, ou accepter d'abord des rapports sexuels sans amour .

Et en dehors de tout ceci, comment peut-on dire ou confirmer à son mari/conjoint ou sa femme qu'on l'aime, dans les yeux, alors qu' on a toujours l'odeur d'un(e) autre sur la peau ? C'est impensable. 

On peut manifestement garder de l'affection ou de l'attachement pour l'autre, par commodité (matériel, parce que les enfants lient etc...), néanmoins mettre un terme à la relation, est une chance qui peut permettre aux deux individus d'être aimés pleinement. C'est égoïste de garder l'autre captif, c'est aussi lui refuser le bonheur, et se le refuser par la même. 

il y a 9 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Léna-Postrof, souffrez d'un baise mains

Oui me semble que j'en ai entendue parler il y a longtemps, par ma grand mère maternelle déjà, puis par ailleurs, mais c'est très vieux, puis j'ai lu un texte dessus. J'ai assimilé ça à l'Éternel Féminin.  Chaque fois que j'ai voulu en parler fin de l’adolescence,  plus personne. Alors avec le temps on oublie un peu, de le lire sous votre plume, les souvenirs reviennent, entre autre le squelette , du savoir immémorial, qui se révèle en période de crise. Ça va même bien plus loin car elle fait aussi justice. Mais ici, inutile d'en trop parler surtout de ma part, je craint trop à des incompréhensions inutile, des moqueries vaines. 

Après pour le reste on me l'a fait plusieurs fois dans ma vie,  J'ai la croyance de me mettre en relation avec une femme, celle ci sait que je peux vivre, mais sans mariage, le truc à la mairie, ou un lieu de culte, et je ne veux pas me reproduire. Mais ça me met le marché assez rapidement en mains, voilà, j'épouse un  homme, mais tu reste mon amant. J'ai jamais suivi par ce que je trouvais le rapport malsain, par contre je me suis rendu compte que ça existait. Il y a quatre ans une femme que j'avais côtoyé dans ma jeunesse, elle m'amusait très mondaine, et voulant se la jouer peuple alors, fallait l'entendre parler de l'amour à 25 ans, grand romantisme, amour exclusif, fidélité totale. Je la retrouve plus de 50 ans après, elle m'a pas reconnu, nous discutons de tout, me vois très amoureux de ma femme, alors qu'elle à une couple de barreau de chaise de benne de décharge. Elle me sort, ' je veux que tu soit mon amant,  tu ne dois plus toucher à ta femme ' je l'ai envoyer chier avec perte et fracas, en plus son mec c'est un bon pote. Tu dis que ça consomme, pour sur la société actuelle fait de la consommation effrénée, mais complètement hypocrite avec des idées du passé.

Tout dépend de ce que l'on entend par "éternel féminin", j'associe la loba à une force vitale, sage, et parfois guerrière. 

Des moqueries, quand il s'agit de culture ? Au diable les pleutres et les joyeux ignares. 

L'essentiel est de trouver une personne qui nous corresponde, avec qui il est possible d'aller dans la même direction, sinon il y a de grands risques pour que l'on se gâche, que l'on souffre ou fasse souffrir de toutes les façons possibles. 

 

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Invité Yokkie
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il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

Et en dehors de tout ceci, comment peut-on dire ou confirmer à son mari/conjoint ou sa femme qu'on l'aime, dans les yeux, alors qu' on a toujours l'odeur d'un(e) autre sur la peau ? C'est impensable. 

Insoutenable en ce qui me concerne... 

il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

On peut manifestement garder de l'affection ou de l'attachement pour l'autre, par commodité (matériel, parce que les enfants lient etc...), néanmoins mettre un terme à la relation, est une chance qui peut permettre aux deux individus d'être aimés pleinement. C'est égoïste de garder l'autre captif, c'est aussi lui refuser le bonheur, et se le refuser par la même. 

Là on parle de personnes ayant délibérément fait ce choix donc ce qui pour toi, moi ou d’autres s’envisage comme une relation insatisfaisante, source de souffrance, un échec, remise en question, etc.. est perçue différemment.

L’éventualité d’une rupture n’est pas une donnée dans leur conception du couple puisqu’apparemment, ils le vivent de façon positive. 

A chacun son curseur.. 

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il y a 14 minutes, Léna-Postrof a dit :

Bonjour l'hirondelle,

Pourquoi un homme est-il "amoureux" de sa maîtresse ? Parce qu'elle accepte la sodomie ou fait mieux cuire les pâtes ? Tout cela, ne pourrait-il pas l'avoir avec sa femme, sa concubine, s'il en parlait ? Pour ce faire, il faut se confronter au dialogue, voire au refus, la remise à plus tard (la sexualité évolue dans le temps avec le couple), l'envisager mais également savoir hiérarchiser le "non" sur l'échelle que l'on a définit pour sa propre vie, qu'il s'agisse d'une pratique sexuelle ou d'une fréquence, ou de n'importe quoi : "Est-ce si important ? Cela justifie t-il que je me désintéresse ? Puis-je patienter ?". Tout ceci demande une maturité certaine. 

L'amour se construit et se révèle sur le long. La construction de l'amour pourrait s'avérer très longue dans le cadre du "single day" et quand on peut dissocier amour et sexe, ou accepter d'abord des rapports sexuels sans amour .

Et en dehors de tout ceci, comment peut-on dire ou confirmer à son mari/conjoint ou sa femme qu'on l'aime, dans les yeux, alors qu' on a toujours l'odeur d'un(e) autre sur la peau ? C'est impensable. 

On peut manifestement garder de l'affection ou de l'attachement pour l'autre, par commodité (matériel, parce que les enfants lient etc...), néanmoins mettre un terme à la relation, est une chance qui peut permettre aux deux individus d'être aimés pleinement. C'est égoïste de garder l'autre captif, c'est aussi lui refuser le bonheur, et se le refuser par la même. 

Tout dépend de ce que l'on entend par "éternel féminin", j'associe la loba à une force vitale, sage, et parfois guerrière. 

Des moqueries, quand il s'agit de culture ? Au diable les pleutres et les joyeux ignares. 

L'essentiel est de trouver une personne qui nous corresponde, avec qui il est possible d'aller dans la même direction, sinon il y a de grands risques pour que l'on se gâche, que l'on souffre ou fasse souffrir de toutes les façons puossibles. 

 

Chère Lena, l'amour n'est pas une construction progressive, suivant une courbe croissante, toujours plus haut.

Il y a des flux et reflux, des moments doux ou tristes où le principe de volonté et de choix reste lettre morte. Pour rejoindre le superbe post de @Persil-Fleur, je vis exactement ce qu'il décrit ...

3 fois en ...5 ans ... C'est bien peu quand-même ! Que reste-t-il ? Se lamenter, accepter, renoncer ? Vous imaginez bien sûr que nous en avons parlé : elle en est désolée pour moi, considere que c'est momentané, non définitif. C'est pourtant un provisoire qui s'éternise et prend l'allure de renoncement non désiré mais inéluctable et un peu honteux.

Pour moi un tel renoncement à la sexualité ne peut être acceptable ni positif : c'est un composant de mon équilibre de vie, émotionnel, psychologique. Et je suis allé voir ailleurs ... Si peu de fois en fin de compte. J'ai développé un attachement profond, sincère et proche de l'amour avec cette personne. 

Bien sur qu'il y a eu de la duplicité, du mensonge. Ce n'est pas anodin. Mais pour être honnête, je ne regrette pas un seul instant cette magnifique rencontre. Elle restait sur une autre réalité, sur un autre plan que la relation que j'ai avec ma femme : jamais de concurrence ni de choix, une rencontre privée entre 2 personnes, à un moment précis de la vie de chacun.

Et je n'envisage nullement de quitter ma femme ! Parce que nous n'avons plus de relations ? Non. De lui en parler ???? Noooooon !

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 1 heure, Yokkie a dit :

Insoutenable en ce qui me concerne... 

Là on parle de personnes ayant délibérément fait ce choix donc ce qui pour toi, moi ou d’autres s’envisage comme une relation insatisfaisante, source de souffrance, un échec, remise en question, etc.. est perçue différemment.

L’éventualité d’une rupture n’est pas une donnée dans leur conception du couple puisqu’apparemment, ils le vivent de façon positive. 

A chacun son curseur.. 

Tu fais bien de le rappeler, parce que nous nous éloignons tous du sujet ou mélangeons plusieurs choses.

Par contre, si tu lis les témoignages dans l'article, ce sont surtout des personnes mises au pied du mur qui s'expriment, ou devant le fait accompli, il n'y a dès lors plus de libre choix. 

il y a une heure, Lastotchka a dit :

Chère Lena, l'amour n'est pas une construction progressive, suivant une courbe croissante, toujours plus haut.

Il y a des flux et reflux, des moments doux ou tristes où le principe de volonté et de choix reste lettre morte. Pour rejoindre le superbe post de @Persil-Fleur, je vis exactement ce qu'il décrit ...

3 fois en ...5 ans ... C'est bien peu quand-même ! Que reste-t-il ? Se lamenter, accepter, renoncer ? Vous imaginez bien sûr que nous en avons parlé : elle en est désolée pour moi, considere que c'est momentané, non définitif. C'est pourtant un provisoire qui s'éternise et prend l'allure de renoncement non désiré mais inéluctable et un peu honteux.

Pour moi un tel renoncement à la sexualité ne peut être acceptable ni positif : c'est un composant de mon équilibre de vie, émotionnel, psychologique. Et je suis allé voir ailleurs ... Si peu de fois en fin de compte. J'ai développé un attachement profond, sincère et proche de l'amour avec cette personne. 

Bien sur qu'il y a eu de la duplicité, du mensonge. Ce n'est pas anodin. Mais pour être honnête, je ne regrette pas un seul instant cette magnifique rencontre. Elle restait sur une autre réalité, sur un autre plan que la relation que j'ai avec ma femme : jamais de concurrence ni de choix, une rencontre privée entre 2 personnes, à un moment précis de la vie de chacun.

Et je n'envisage nullement de quitter ma femme ! Parce que nous n'avons plus de relations ? Non. De lui en parler ???? Noooooon !

Je suis sincèrement triste pour vous.

Ce n'est pas avec nous que vous devriez en discuter mais avec la principale intéressée, vraiment. 

 

 

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Membre, 105ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
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Il y a 15 heures, Léna-Postrof a dit :

L'arrivée d'un enfant joue sur l'équilibre, l'harmonie du couple. Les paramètres changent et il faut s'adapter. L'homme et la femme ont parfois du mal à composer avec ce bouleversement. Chacun doit pouvoir retrouver sa place au sein du couple, tout en faisant passer le bien-être de l'enfant avant le leur. Il s'agit de redéfinir le couple mais aussi de retrouver l'équilibre pour chacun entre le rôle de parent et sa vie d'homme/de femme (travail à titre individuel et pour le couple donc), rien ne se fait sans dialogue et sans patience.

Allez voir ailleurs -et des sites comme "Glee" mettant l'accent sur la discrétion, la duplicité sont absolument épouvantables et proprement écoeurants- c'est surtout faire primer le sexe sans amour sur tout ce que l'on a bâtit, construit. Le risquer pour du Q. Comme c'est glauque. Garder sous le coude, son conjoint ou s'en servir comme bouillotte et descente de lit, et aller chercher des sensations ailleurs, n'a vraiment rien d'honorable. Je ne suis pas désolée de vous le confirmer : c'est l'hard discount des relations hommes-femmes. 

Si vous parlez de simultanéité des sentiments, s'il est possible pour des individus de faire un reset, d'être en On/Off, c'est que leurs sentiments sont vacillants, si non inexistants. Peut-être l'ont-ils étaient un jour (existants), maintenant c'est fini. Quand on aime l'autre, il est impossible de le zapper, même une heure, même 30 secondes, même une seconde, au profit d'un(e) autre.

On peut se contenter de relations tièdes ou superficielles (construites essentiellement de sexe), certains le reconnaissent, mais ne venez dès lors pas parler d'amour ou de romantisme. C'est hypocrite. 

Il y a des gens comme vous, Léna, qui ont gardé une image idéaliste et exclusive du couple. C'est une belle chose. Mais réussissez-vous à vivre ce sentiment dans la réalité ?

Êtes-vous toujours en couple actuellement, ou êtes-vous séparée ?

Et puis, il y a des gens qui sont aussi partis dans la vie avec une vision très idéaliste de l'amour, et qui se sont également confrontés à des divergences d'envie dans le couple au quotidien. Mais, ils ont choisi de composer avec la vie. De trouver une forme de compromis.

La plupart  des gens autour d'eux se sont séparés, ont divorcé, ont choisi le chemin dur de la rupture face aux divergences.

Mais eux, comme Lastochka ou d'autres, ont décidé de rester fidèles à leur amour pour leur conjoint. "Fidèles", ça veut dire qu'ils ont continué à l'aimer en dépit d'une divergence d'envies, de câlins, de tendresse, insupportable à vivre. Mais, pour autant, cet énorme besoin de tendresse n'est pas resté perdu au fond d'un puits. Ils ont trouvé une autre personne qui, elle-même, avait besoin de cette épaule à ce moment là.

De l'amour est né avec cette autre personne.

Quand on aime un enfant très fort, on ne cesse pas d'aimer ses autres enfants.

Eh bien, c'est la même chose ici. Aimer très fort une nouvelle personne n'empêche pas de continuer à aimer très fort son conjoint. Au contraire, cela empêche d'avoir envie de choisir la facilité, et de le quitter.

On a résolu le problème de divergence d'envies. On n'a plus de sujet de crispation dans le couple.

Bien sûr, il reste cette gêne au quotidien de savoir qu'on fait des choses qui pourraient faire souffrir l'autre s'il en avait connaissance. C'est la raison pour laquelle il ne doit jamais le savoir, malheureusement.

C'est un secret qui préserve le couple de la souffrance maximale. Il reste un peu de souffrance pour celui qui a l'amant(e). Mais, c'est le prix à payer pour sa part de tendresse et de bonheur recouvrée.

Un coeur est  infiniment grand. Il y a de la place pour tant de personnes dans un coeur aimant. Personne n'est lésé d'avoir une part très importante de ce coeur.

Modifié par Persil-Fleur
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