Un examen génital forcé est'il une agression sexuelle ?

il y a 24 minutes, January a dit :

Bravo... On banalise l'attouchement sexuel maintenant, super. 

Après ça comment on va faire pour expliquer aux enfants que leurs corps n'appartient qu'à eux et que personne n'a le droit de les toucher sans leur consentement ? Hein ? Comment on va faire ? 

J'ai fait un petit tour sur le net : oui, il y a des enfants qui disent non. Et oui, le toubib fait quand même l'examen. Moi je dis : portez plainte (oui, carrrément, parce que je ne rigole pas du tout avec ce genre de truc). Qu'est ce qu'il a pas compris dans "non" celui-là aussi ? Il n'avait qu'à informer les parents qui auraient vu ça avec le médecin de famille, point. 

20 000 gamins violés ou agressés sexuellement par an, la plupart du temps par des proches, et ces mômes se taisent, bah oui, on leur a dit que c'était "normal".

Et là on vient expliquer : "le médecin lui il a le droit", non mais vous blaguez là ou quoi ?

Foutez parterre toute la prévention qu'on peut faire et laisser les gosses se faire agresser, comme si on n'avait déjà pas assez de mal comme ça ! 

Merde à la fin ça m'fout en rogne ça. 

Le toubib doit prévenir patient et parents. S'il se heurte à un refus, il l'accepte en expliquant le but de l'examen, point. S'il sort de ce cadre, il n'est pas digne d'être médecin.

Mais pour moi c'est clair comme de l'eau de roche!!!

Qu'on ne touche SURTOUT pas à ma fille sans me demander mon accord au préalable et m'expliquer pourquoi, ça me paraît la moindre des choses!

il y a 4 minutes, LAKLAS a dit :

Comme tu y vas.. il ne s'agit pas d'un attouchement sexuel mais d'un geste médical. Après..peut être effectivement qu'il faudrait que le médecin envoie un courrier à chaque parent à retourner signé pour pratiquer l'examen et alors la santé de l'enfant serait tributaire du jugement et du bon vouloir des parents selon leur conviction religieuse et tout ça.. tout ça... Un surplus de travail pour les médecins et des enfants qui malheureusement ne seraient pas détectés pour des raisons d'incompréhension mais c'est l'époque qui veut ça donc pourquoi pas !!

Et toi alors, comme tu y vas.. Cet examen ne fait pas partie des examens officiels et un toubib se permet de te tripoter sans t'avertir. Les parents doivent être avertis et les enfants aussi, s'il y a refus, j'ai dit plus haut ce qu'il convenait de faire. 

Vois-tu, depuis toujours, le ou la médecin du travail ne me touche pas, ne m'ausculte pas, je lui interdis, je m'assois, on discute, c'est tout. Je suis suivie par mon médecin "de famille" quand j'en ai besoin, lui fait ce qu'il a à faire, c'est mon choix et mon droit. Tu remettrais ça en cause ? 

il y a une heure, LAKLAS a dit :

Ce n'est pas d'aujourd'hui.. en 1975 j'étais au collège et toute la classe a bénéficié, je dit bien bénéficié de cet examen médical car d'une part le médecin était une femme ce qui n'était pas désagréable et d'autre part il a été utile pour l'un de mes copains de classe . L'examen consistait à tirer sur la peau sous le pénis pour voir si le gland décalottait bien. Cet examen a permit de détecter une anomalie sur un camarade de classe qui a dû se faire opérer pour régler le problème. Il aurait eu des problèmes lors d'une relation sexuelle et pas sûr qu'il aurait eu le courage de faire les démarches nécessaires de lui même pour y remédier. Donc d'après moi cet examen est utile , pas de quoi s'offusquer et s'indigner !!

Il est exact que ce type d'examen médical était usuellement pratiqué dans les collèges et lycées dans les années 1960-1970. Il constituait, pour les garçons, à vérifier que le prépuce n'était pas bloqué et que les testicules étaient bien descendues.
Je n'ai jamais ressenti cela comme une agression non plus par les autres élèves de ma classe, mais va savoir !

Je pense que cette pratique n'est plus usuelle car, d'une part, il y a des résistances de la famille plus rétissante , pudibonderies, religions..., et que , dans la plupart des cas les enfants sont menés plus régulièrement chez le docteur de la famille, ce qui n'était pas les cas dans les années 1960-70 où les consultations médicales étaient moins fréquentes qu'actuellement.

Dans tous les cas, le médecin doit demander la permission à l'enfant avant de pratiquer cet examen.

il y a 1 minute, January a dit :

Et toi alors, comme tu y vas.. Cet examen ne fait pas partie des examens officiels et un toubib se permet de te tripoter sans t'avertir. Les parents doivent être avertis et les enfants aussi, s'il y a refus, j'ai dit plus haut ce qu'il convenait de faire. 

 

Vois-tu, depuis toujours, le ou la médecin du travail ne me touche pas, ne m'ausculte pas, je lui interdis, je m'assois, on discute, c'est tout. Je suis suivie par mon médecin "de famille" quand j'en ai besoin, lui fait ce qu'il a à faire, c'est mon choix et mon droit. Tu remettrais ça en cause ? 

Moi non plus mon médecin du travail ne me tripote pas , à cet âge là c'est le médecin généraliste qui s'occupe des pathologies de la vie courante. Ce n'est pas le rôle d'un médecin du travail qui est là pour décider si tu es apte ou non pour le poste que tu occupes. A toi de lui confier si tu as des douleurs ou des problèmes particuliers qui rendent ton travail pénible, la démarche est différente. A l'école il s'agit de détection généralisée pour qu'aucune pathologie pour aucun enfant ne passe au travers des mailles du filet !!

il y a 8 minutes, LAKLAS a dit :

A l'école il s'agit de détection généralisée pour qu'aucune pathologie pour aucun enfant ne passe au travers des mailles du filet !!

Non, l'école c'est l'école, le médecin de famille c'est le médecin de famille et il y a des visites obligatoires (vaccins etc...). C'est la même chose qu'avec la médecine du travail. Que le médecin scolaire s'occupe de détecter correctement un trouble relatif en lien avec la scolarité avant d'aller tripoter les gamins, c'est pas de son ressort ça selon moi. 

Ils devraient le faire que quand il y a eu plainte de partenaire(s) sexuel. Pour les guérir de maladie quelconque.

A force de sanctuariser le sexe on crée des agressions qui n'existent pas.

il y a 3 minutes, January a dit :

Non, l'école c'est l'école, le médecin de famille c'est le médecin de famille et il y a des visites obligatoires (vaccins etc...). C'est la même chose qu'avec la médecine du travail. Que le médecin scolaire s'occupe de détecter correctement un trouble relatif en lien avec la scolarité avant d'aller tripoter les gamins, c'est pas de son ressort ça selon moi. 

Le problème c'est qu'il n'y a pas que des parents comme toi soucieux de la santé de leurs gosses et au fait de tous les problèmes qui pourraient le toucher. Il y en a aussi qui s'en foutent ou qui ignorent tout simplement qu'il puisse y avoir des problèmes de ce genre au niveau de l'appareil génital et qui ne feront donc pas la demande d'un tel examen auprès du médecin de famille sauf si aujourd'hui tous les médecins généralistes en parlent systématiquement bien sûr !!

il y a 12 minutes, doug1991 a dit :

A force de sanctuariser le sexe on crée des agressions qui n'existent pas.

Un(une) infirmier(ère) scolaire n'a généralement pas à toucher les élèves. Il les écoute, renvoie vers un médecin si besoin, ou même les services d'urgence en cas de mauvaise chute. C'est un intermédiaire administratif.

il y a 19 minutes, doug1991 a dit :

A force de sanctuariser le sexe on crée des agressions qui n'existent pas.

Il n'est pas question de sanctuariser. Il est question de demander le consentement des gens quand on doit intervenir à cet endroit, est-ce que c'est trop demandé ? Et dans le cas qui nous occupe je rappelle que cet examen n'est absolument pas prévu. 

Non le médecin scolaire n'a pas à pratiquer ce genre d'examen sur les élèves sans leur consentement ni le consentement des parents. Y'a pas à tergiverser.

il y a 59 minutes, Stania a dit :

Si tu relis ce que j'ai dis plus haut, tu verrais qu'effectivement je comprends qu'un enfant/jeune puisse considérer cela comme une agression sexuelle s'il ne comprend pas pourquoi c'est fait.

Ce n'est pas "considérer comme une agression", c'est réellement une agression sexuelle car le corps et le sexe d'un être humain n'appartiennent qu'à lui-même et personne n'a le droit d'y toucher sans son consentement.

Selon toi le corps d'un être humain appartient à l'Etat ou aux médecins ? Ou qu'à lui-même ? J'aimerais savoir ce que tu en penses.

En suivant ton raisonnement, quand un homme marié impose un rapport sexuel non consentit à sa femme, c'est elle qui le considère comme une agression sexuelle ou comme un viol ? Ou alors c'est réellement un viol ?

Est-ce que tu penses que le corps d'une femme appartient à son mari de la même façon que le corps d'un être humain appartient à l'Etat et aux médecins ?

il y a 59 minutes, Stania a dit :

Eh bien dans ce cas, porte plainte si tu l'as ressenti comme cela. Mais sache qu'un sondage réalisé sur un forum en ligne n'aura aucune valeur pour appuyer ta plainte.

Pour l'instant je ne peux pas porter plainte en raison de problèmes personnels. Mais en lisant les propos de certains membres, j'ai peur que le juge soit du même avis considère que je n'ai pas subit d'agression sexuelle, alors j'ai fait un sondage pour voir combien de personnes sont de cet avis.

De plus, je ne l'ai pas "ressenti comme cela", j'ai réellement été victime d'une agression sexuelle, car je n'était pas consentant, j'ai été forcé à subir ça. Mon corps appartient au médecin selon toi ? Mon corps appartient à l'Etat ? Le problème est bien là, à qui appartient le corps d'un être humain ?

C'est comme au moyen âge, le roi avait le droit de disposer du corps de ses sujets, le seigneur avait le droit de cuissage sur les femmes de son domaine. Et bien depuis la révolution, le corps des gens n'appartient plus au roi/seigneur, mais à l'état et aux médecins, c'est ça ta vision des choses ? Quel évolution depuis le moyen âge, heureusement que la révolution a eut lieu. On est pu sujet du roi/seigneur, on est sujet de l'Etat et des médecins.

Si tu considères que le corps d'un être humain n'appartient qu'à lui-même, alors tu dois admettre que le médecin n'avais pas le droit de me tripoter sans mon consentement, et que j'ai réellement été victime d'une agression sexuelle du fait que je n'était pas consentant et qu'il ma forcé à subir ces attouchements.

il y a 6 minutes, Out of Paprika a dit :

Un(une) infirmier(ère) scolaire n'a généralement pas à toucher les élèves. Il les écoute, renvoie vers un médecin si besoin, ou même les services d'urgence en cas de mauvaise chute. C'est un intermédiaire administratif.

On parle d'un médecin scolaire pas d'infirmier dans le sujet.

Les infirmiers n'auscultent pas.

il y a 3 minutes, January a dit :

Il n'est pas question de sanctuariser. Il est question de demander le consentement des gens quand on doit intervenir à cet endroit, est-ce que c'est trop demandé ? Et dans le cas qui nous occupe je rappelle que cet examen n'est absolument pas prévu. 

Rien que le fait pour cette zone il faut qu'il y ai un consentement particulier fait qu'on sanctuarise.

Il y a 2 heures, LAKLAS a dit :

Ce n'est pas d'aujourd'hui.. en 1975 j'étais au collège et toute la classe a bénéficié, je dit bien bénéficié de cet examen médical car d'une part le médecin était une femme ce qui n'était pas désagréable et d'autre part il a été utile pour l'un de mes copains de classe . L'examen consistait à tirer sur la peau sous le pénis pour voir si le gland décalottait bien. Cet examen a permit de détecter une anomalie sur un camarade de classe qui a dû se faire opérer pour régler le problème. Il aurait eu des problèmes lors d'une relation sexuelle et pas sûr qu'il aurait eu le courage de faire les démarches nécessaires de lui même pour y remédier. Donc d'après moi cet examen est utile , pas de quoi s'offusquer et s'indigner !!

Mon frère m'a dit plus jeune qu'on lui avait aussi palpé les testicules pour voir s'ils étaient bien descendus. S'ils n'étaient pas descendus, je pense qu'une opération eût été nécessaire. 

Il y a 2 heures, Liberté1984 a dit :

Puisque certains membres semblent penser que ce n'est pas le cas, je fais un sondage pour savoir combien de personnes partagent cette opinion.

 

Par exemple un examen génital pratiqué sans consentement et contre la volonté d'un jeune, cet examen nécessitant de toucher le sexe de la personne, lors d'une visite médicale scolaire. Le médecin scolaire pratiquant l'examen soit par surprise, soit en usant de son autorité d'adulte sur le jeune en vue de le soumettre à l'examen par la force psychologique.

 

J'en profite pour poser des questions liées à ce sujet, et qui semblent déranger certaines personnes:

1. Est ce que de nos jours tous les médecins scolaires demandent l'autorisation du jeune pour chaque acte médical qu'il veut faire subir au jeune ?  Légalement aucun médecin ne peut pratiquer d'acte médical sans le consentement d'un mineur sans l'autorisation des responsables légaux, déontologiquement le faire sans le consentement de l'enfant est très discutable.

2. Les parents et le jeune sont'ils informés à l'avance de la présence de l'examen génital ? Ils doivent non seulement l'être mais donner leur accord.

3. Y a t'il un délai de réflexion suffisant avant que le jeune donne sa réponse sur le choix qu'il a fait de subir ou non l'examen génital et les autres examens médicaux ? tout dépend du délais, du contexte, de l'information, de l'objectif.

4. Aimeriez vous qu'un médecin scolaire tripote votre sexe sans votre consentement et contre votre volonté ? déjà je n'ai jamais vu un médecin scolaire pratiquer un examen génital. Rien que cette question me pose problème.

5. Un examen gynécologique forcé, est-ce une agression sexuelle ? oui.

6. A qui le corps d'un jeune appartient'il ? Aux médecins ? A l'état ? Aux parents ? Seulement à lui-même ?  Le corps appartient au sujet lui-même. 

Citation

Rien que le fait pour cette zone il faut qu'il y ai un consentement particulier fait qu'on sanctuarise.

D'une part il faut le consentement du jeune même pour les autres zones du corps, mais d'autre part, cette zone est particulière car c'est là qu'on ressent du plaisir sexuel. Ce n'est donc pas une zone du corps comme les autres. C'est une zone beaucoup plus intime d'un point de vue psychologique.

il y a 4 minutes, doug1991 a dit :

Rien que le fait pour cette zone il faut qu'il y ai un consentement particulier fait qu'on sanctuarise.

Il n'est pas "particulier" ce consentement, c'est un consentement c'est tout. Toi non plus tu ne comprends pas "non" ? Qu'est ce que tu comprends pas dans "non" ? Il y aurait donc carrément des situations où on n'aurait pas le droit de dire non ? 

C'est grave là. 

il y a 3 minutes, querida13 a dit :

Mon frère m'a dit plus jeune qu'on lui avait aussi palpé les testicules pour voir s'ils étaient bien descendus. S'ils n'étaient pas descendus, je pense qu'une opération eût été nécessaire. 

Oui.. c'est le but de ces examens. Préventif et curatif le cas échéant. Aujourd'hui on s'indigne pour un rien c'est absurde. January croit vraiment qu'un médecin à fait autant d'années d'étude pour tripoter des pénis et palper des testicules ??? Certainement pas plus qu'un pâtissier ne fait ce métier pour manger des gâteaux !!

il y a 15 minutes, doug1991 a dit :

On parle d'un médecin scolaire pas d'infirmier dans le sujet.

Les infirmiers n'auscultent pas.

Là il s'agit d'un médecin, mais les infirmières sont autorisées à faire passer certaines visites médicales obligatoires (j'ai bien dit certaines visites) et ce par délégation du médecin.

 

Citation

Visite médicale au collège

Une visite médicale est réalisée par un(e) infirmier(ère) au cours de la 12^e année de l'enfant. À cette occasion, un bilan de son état de santé physique et psychologique est réalisé.

Ces visites sont gratuites pour les familles. La présence d'un parent est possible.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F197

Après, est-ce qu'il y a une auscultation durant cette visite, ou s'agit-il plus simplement d'un interrogatoire avec relevés de certaines données genre taille poids, tension, dépistage de troubles de la vue, etc,  je ne sais pas.