Aller au contenu

Gilets Jaunes, quel avenir pour le mouvement

Noter ce sujet


Invité s
Message ajouté par Caez

Plusieurs centaines de signalements sur ce sujet. Si les débordements continuent, il sera définitivement fermé.

Messages recommandés

Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 421 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 18 minutes, January a dit :

Bande de fous...

Ils sont combien les gilets jaunes ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 157ans Posté(e)
fullmetal06 Membre 4 145 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, versys a dit :

Et même si Macron leur donne ça, ils lui demanderont de faire lever le soleil à l'ouest...

Les GJ veulent la peau de Macron, la peau du régime actuel, installer le chaos et rien d'autre. La suite ne sera pas de leur compétence.

le chaos non sa peau oui sans aucun doute , il n'a pas sa place au sommet de l'État hormis pour ses potes du cac 40 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Panem&Circenses a dit :

L'info du moment sur les rézos zozios :

Totalement faux. Ceux qui "partagent massivement" n'ont-ils jamais regardé comment se calcule l'IR ?

N'ont-ils pas la simple curiosité de vérifier ?

 

C'est encore mieux de dire pourquoi:

 

 

Une rumeur véhiculée sur certains groupes Facebook de « gilets jaunes » affirme que certains salariés vont devenir imposables à cause de la hausse de leurs revenus. C’est peu probable, hors situations exceptionnelles : la prime d’activité est en effet non imposable. Son augmentation ne change donc rien à la déclaration de revenus des personnes concernées.

...

Au rayon des intox mutuelles:

La hausse du smic en 2019 sera-t-elle la plus importante depuis plus de dix ans ?

Interrogée sur France Inter mardi, la ministre du travail, Muriel Pénicaud, a rappelé que s’il n’y avait pas de « coup de pouce » supplémentaire au salaire minimal, celui-ci augmenterait tout de même de 1,8 % en janvier. Cette hausse est « la plus grosse augmentation depuis treize ans », selon elle.

La revalorisation du smic de 1,8 % au 1er janvier est certes plus importante que les précédentes, mais depuis 2012 seulement. A son arrivée au pouvoir, François Hollande avait revalorisé le salaire minimal en juillet 2012 de 1,95 %, avant de procéder, par la suite, à des augmentations minimes (entre 0,32 % et 1,06 %) jusqu’au terme de son mandat.

Auparavant, Nicolas Sarkozy avait également procédé à trois augmentations supérieures à 2 % lors de son quinquennat, de 2008 à 2011. Ce qui contredit les propos de la ministre du travail.

...

Surtout, l’évolution du salaire minimal s’apprécie aussi en fonction de celle des prix à la consommation. Or, les prix à la consommation ont bondi de plus de 2 % en 2018, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), là où le salaire n’a augmenté que de 1,2 % au début de l’année. De quoi relativiser fortement le caractère exceptionnel de la hausse du smic de 1,8 % au début de 2019.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/11/smic-et-prime-d-activite-les-annonces-d-emmanuel-macron-en-8-questions_5395831_4355770.html

Vous noterez donc entre autre, que les prix à la consommation n'attendent pas les coups de pouces du smic ou des salaires pour augmenter contrairement à ce que beaucoup prétendent.

Modifié par fx.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un poulpe, un bocal, what else?...Pataphysicien débile...Le seul être respectable après le céphalopode est le phoque..., 52ans Posté(e)
sush'bar Membre 4 722 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚ Un poulpe, un bocal, what else?...Pataphysicien débile...Le seul être respectable après le céphalopode est le phoque...,
Posté(e)
il y a 46 minutes, LouiseAragon a dit :

E.Macron l’avoue ! « En marche » vers plus de radicalité, ca a bien marché !

Il a radicalement supprimé l’Impôt sur la Fortune et l’effet fut radical ! « Les ultras riches » ont radicalement empoché « un pognon de dingue » ! Arf ! Manu est un radical extrémiste sans complexe ! Il en avait envie et il l’a fait !

Mais « en marche » sur un si bon chemin, Manu jubilait radicalement,  fier de sa radicalité exemplaire, voire  juputérienne, il suivait son CAP  ! Extrémiste sans complexe, il a radicalement poussé sa marche sous les hourras et  vers plus de  succès.

Il a offert aux multinationales un CICE, de quelques vingtaines de milliards aux plus riches ! C’est dingue la radicalité de MACRON ! Toujours RADICAL et fier de sa bonne blague, il a expliqué « aux gens de rien » qu’il fallait radicalement prendre « le bon cap et accompagner les premiers de cordée » ! Et ça marche ! 

Aujourd’hui, face au mouvement des Gilets Jaunes, Macron suit son cap  ! Il lance une souscription nationale  ! Et, d’après le dernier sondage, ça marche encore ! Les marcheurs marchent ! La carte officielle se vend bien ... et rapporte encore un pognon de dingue que Macron va distribuer aux entreprises du CAC 40. Macron l’a dit dans son discours «  Mon seul soucis, c’est vous » !

La carte est là, ceux qui ne l'ont pas encore peuvent souscrire ! On paie selon ses moyens dans une fourchette entre 600 E et 7500 euros ! 

image.png.cd676db3900186b80364741693b655e6.png

:crazy:

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
fullmetal06 Membre 4 145 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

GILETS JAUNES ACTE IV : RECIT D'UN STREET-MEDIC A TOULOUSE

La sidération. J'ai passé la soirée à y réfléchir, et ce matin je pense que c'est le mot qui convient le mieux à ce que j'ai ressenti en rentrant chez moi, vers vingt heures. Hier, Toulouse a flambé, Toulouse a crié, Toulouse s'est révoltée. Le temps d'une journée, Toulouse la rose est devenue Toulouse la rouge. D'épaisses fumées en ont strié le ciel, fendant sa clarté, comme autant de points de rendez-vous et d'appels, dissimulant, derrière elles, les multitudes d'avions qui font d'ordinaire sa fierté. Des barricades se sont érigées l'une après l'autre, partout dans ses rues, formant l'écume de cette houle de colère, de violence et d'embrasement. Des milliers de projectiles, tirés par les deux camps, en jonchent le sol ce matin, tandis que le froid mordant et irrésistible a regagné son lit, et les bris de verre dans les allées me font penser à de la neige. Sidéré, c'est bien le mot, après cet après-midi passé au coeur des affrontements, porté par l'arrogance de vouloir me rendre utile en pareilles circonstances. 
J'ai manifesté pour la première fois quand j'avais quinze ans, et je crois être descendu dans la rue chaque année depuis. Non pas que je sois un "dur" ou un "révolutionnaire" (on ne s'auto-proclame pas révolutionnaire, on l'est ou on ne l'est pas), mais je crois profondément que la mobilisation est un point de rupture qui permet d'ouvrir les yeux sur le monde, de rencontrer des gens hors de notre zone de confort, de s'en rendre solidaire, de s'engager, et surtout, d'échanger, de se confronter à des idées parfois en rupture avec les nôtres, mais qui sont les adversaires nécessaires de l'esprit critique. Je crois qu'agir fait grandir, et que même si on se trompe parfois, on mûrit d'avoir essayé.

C'est lors de la mobilisation "Loi Travail" en 2016 que mon regard sur les manifestations a changé. C'est là que j'ai vu, pour la première fois, des violences parfois insoutenables, des "bavures", des crânes fissurés, des litres de sang versés, et la sensation d'une injustice flagrante. Et encore, je n'avais pas fait les pires si j'en crois les médias. Les images de Nantes, Rennes, Paris défilaient sur mon écran sans que je puisse y croire. C'est à ce moment que j'ai commencé à faire le "street medic", tout en me disant que j'étais dingue d'en arriver à penser à ça alors qu'il ne s'agissait que d'une manifestation. En théorie me disais-je, car la naïveté est parfois persistante, les forces de l'ordre ne sont pas sensées "casser", si ?

Eh bien si. Et ça s'est normalisé. Mais jamais je n'avais vécu ce que j'ai vécu hier.

Les appels au cortège unitaire s'étaient succédé toute la semaine, la convergence était réclamée afin de former un bloc massif. Le trajet et l'horaire des manifestations étaient incertains du fait des multiples retournements de veste de la préfecture, dont il était clair qu'elle cherchait à diviser les cortèges afin que tout le monde ne parte pas en même temps. Raté. Des lycéens avaient été nationalement humiliés dans la semaine, et à travers eux toute une partie de la jeunesse qui s'est enfin lassée d'être le défouloir permanent de la violence d'Etat, tout à tour muselée, molestée ou infantilisée par des porte-paroles toujours zélés quand il s'agit d'étouffer tout ce qui ne leur ressemble pas. Des étudiants avaient rejoint le mouvement, les AG se mettaient en place, les blocages furent réclamés ou actés (Université du Mirail, Sciences Po). Certains, dont moi, pressentant peut-être les événements de samedi, avaient choisi de s'organiser pour mettre en place un comité de secours volontaire, ou "street-medic", composé d'étudiants, de pompiers, d'infirmiers ou de simples citoyens. Nos compétences étaient inégales, mais l'organisation permettait à chaque unité de quatre ou cinq personnes de disposer d'un "confirmé", d'un soutien et de deux personnes faisant les aller-retour dans la foule pour repérer, extraire et ramener les blessés à des arrière-postes de fortune, improvisés dans les halls, les ruelles ou simplement derrière les buissons. Plusieurs comités similaires s'étaient formés, rassemblant à mon avis une bonne centaine de medics dispersés dans le cortège. Je profite de ce témoignage pour remercier toutes les pharmacies qui ont accepté avec bienveillance de nous donner du matériel de premiers secours (kits médicaux, sérum phy, compresses, gaze, mallox, bandes, etc.). La ligne était claire : on ne participe pas à la manifestation, on se contente de soigner les blessés, manifestants comme policiers. Je sais que certains s'en étonneront, mais pour moi, si la cause du désordre est le système, on ne peut pas en vouloir seulement aux individus. Les victimes de la violence sociale sont des deux côtés.

Ce matin, la presse parle de douze blessés à Toulouse. Ce n'est même pas le nombre de personnes que j'ai pu prendre en charge dans l'après-midi. Certains parmi nous ont raconté avoir chargé les personnes quatre par quatre dans les véhicules de secours qui parvenaient jusqu'à nous. J'ai même du mettre un blessé à bord de la voiture d'un riverain qui passait par là, à quelques mètres de la charge de police, et qui a rapidement accepté de le conduire à l'hôpital. En ne parlant que des flash-balls, je me suis occupé de dix personnes : deux blessés à la tête, un à la poitrine, un à la main, un au coude, trois au pied, un à l'aine et un à la hanche. Et nous n'étions qu'une unité medic parmi une vingtaine. Ce matin, la préfecture comptait 5.500 manifestants dans Toulouse : il faut vraiment être resté chez soi toute la journée pour y croire. A 14h, le boulevard Lacrosses dégueulait une foule compacte, un cortège tellement long qu'il permettait aux premiers de ne pas entendre les grenades qui visaient les derniers.

C'est en effet l'arrière du cortège qui était en situation d'émeute hier. Moins de quinze minutes après le départ de la manifestation, toute l'esplanade de Compans était noyée de fumée, de gazs lacrymogènes. Tout est parti d'un face à face entre quelques manifestants et une unité de la BAC (du moins, je crois). Et puis le coup classique : une bouteille en plastique vole, les gazs lacrymogènes sont tirés sans sommation, tout le monde s'énerve, le premier tir de flash-ball part, tout s'embrase. Il était 14h15. La situation, très tendue, se résume au même mouvement répétitif : gazs, riposte, charge sur vingt mètres, recul de la foule qui reforme le bloc quelques minutes après et reprend le terrain. C'est une guerre de position usante physiquement, mentalement, nerveusement. Les blessés commencent à affluer : le premier, un homme de quarante ans, est touché à la tempe par un tir. Je commence les aller-retours entre le lieu des affrontements et un abri improvisé sur un banc derrière les immeubles, où je ramène blessé après blessé. La manifestation avance de quelques dizaines de mètres, les premières barricades s'enflamment, la stratégie de maintien de l'ordre échoue déjà : trop peu nombreux pour contenir une telle foule, les gendarmes laissent les rues adjacentes ouvertes et la foule les envahit et s'y disperse. Conséquence : les gendarmes se dispersent aussi. En trois heures, ils ont à peine repris le boulevard : la vérité, c'est que la manif s'étire, avance, et que la queue de cortège suit mécaniquement. Les gens sont en colère...

Je n'ai pas envie ici d'exprimer mon point de vue sur la violence en manifestation ; la vérité, en tout cas, est qu'il ne s'agissait pas d'une "centaine de casseurs" comme l'évoquent les journaux, mais de milliers de personnes qui se succédaient, se soutenaient, se soignaient, s'encourageaient. Impossible pour les gendarmes de faire quoi que ce soit, hormis contenir bien imparfaitement l'émeute et répliquer à coups de flash-balls et de grenades. Médiatiquement, les violences qui ont eu lieu sont peut-être un mauvais coup (les photos sont nombreuses sur les réseaux, je ne vais pas tout détailler), mais elles ont été un vrai coup de génie tactique. La queue de cortège a concentré l'essentiel de l'attention sur elle, servant de point de fixation pour les forces de l'ordre qui étaient déjà trop peu nombreuses pour l'enrayer. Pendant ce temps, la tête de cortège continuait sa route et s'emparait de la ville. A 17h, les trois ponts étaient pris (Pont des Catalans, Pont Saint-Pierre et Pont-Neuf). On comptait quatre manifestations sauvages en même temps dans la ville -le cortège des Gilets Jaunes, de la CGT et de la marche pour le Climat ayant emprunté différents chemins pour accéder à la place du Capitole- et une émeute -il n'y a pas d'autre mot- à l'entrée de Saint-Cyprien, qui a rapidement contaminé tout le quartier. Sans la queue de cortège, jamais la manifestation n'aurait réussi à remonter jusqu'au coeur de la ville et à se visibiliser : vers 17h30, c'est une marée de gilets jaunes qui a déferlé dans un centre-ville que la préfecture souhaitait précisément préserver. Les théâtres d'affrontements se sont multipliés dans le quartier de Saint-Cyprien jusque tard dans la soirée, poussant même les gendarmes à tirer les lacrymos depuis un hélicoptère.

La presse raconte que les "casseurs" étaient des banlieusards profitant de l'occasion pour "tout casser" -comme si la violence révolutionnaire était un simple loisir. De mon côté, j'ai passé la journée à soigner des gens très divers : lycéens voulant riposter à la violence subie toute la semaine, étudiants, travailleurs de tous secteurs et tous âges (vers 18h30, j'ai même administré du sérum phy à un retraité qui avait été gazé), filles et garçons, "anars" comme gilets jaunes et écolos, tous unis et constamment solidaires sans regarder leur origine. Moudenc (le maire), disait sur BFM avoir vu des gens de l'ultradroite et de l'ultragauche main dans la main. Premièrement, il faudra qu'il m'explique comment, d'un seul regard, il devine l'orientation politique des gens. Deuxièmement : tout le monde s'en foutait. La barrière politique s'était effacée entre les uns et les autres, pour la raison très simple que par-delà la divergence des solutions, il y a une convergence réelle des problèmes. Sur le référentiel médiatique, j'appartiens à l'ultragauche ; pour autant, hier, je ne sais absolument pas qui j'ai soigné en termes d'appartenance politique, parce que le même sentiment de foutage de gueule était partagé finalement par tout le monde. Et au milieu de tout ça, oui, il y avait des banlieusards (enfin, si tant est qu'on puisse le deviner à l'apparence). Mais je pense ne pas avoir besoin de lister le nombre de raisons qu'ils auraient de toute façon à être en colère, eux qui sont sans doute la partie de la population qui connaît le mieux ce que veut dire "violence d'Etat". Je me fous de savoir pour qui votent les manifestants qui étaient présents, car hier ils étaient ensemble, vraiment ensemble, pour dénoncer la même chose et s'entraider. Le reste du discours n'est qu'une tentative de dispersion. Le problème est identifié. On discutera des solutions plus tard.

Si j'ai arrêté ma mission de street-medic vers 19h, ce n'est pas parce que la manif était terminée, c'est parce que j'étais épuisé, comme tous les autres. On a été complètement dépassés. Je n'avais pratiquement plus une cartouche de sérum phy. J'avais la peau brûlée par les gazs, les poumons en feu, les jambes lourdes et l'esprit en éclats. Je n'arrivais plus à réfléchir et je ne me sentais plus capable de prendre les bonnes décisions en cas d'urgence. Physiquement, nerveusement, psychologiquement, j'étais épuisé. Je n'avais jamais connu ça. 
Ce matin, les médias ne parlaient que de Paris, en disant que tout avait été contrôlé. Ne doit-on pas voir dans ce parisiano-centrisme la preuve que le message n'a toujours pas été entendu ? Hier, toute la province était en feu : j'ai vu les images de Caen, Nantes, Bordeaux, Lyon, Saint-Etienne, et j'ai vu le mouvement prendre en ampleur et en force. J'ai vu la répression policière s'accroître encore et mettre à nouveau le feu aux poudres, tout comme j'ai vu un haut degré de violence chez des manifestants qui n'ont plus le coeur pour se laisser faire et ripostent. Cela fait trop longtemps qu'on casse les gens, qu'on les arrête, qu'on les condamne, au seul motif qu'ils crèvent la faim et qu'ils osent se montrer. Il n'y a eu aucune réponse politique majeure à ces revendications, et c'est trop tard. Tout le monde est à cran, y compris chez les forces de l'ordre. J'espère au moins qu'ils ont conscience que c'est précisément parce que les manifestants ne chargent pas encore et se "contentent" de caillasser qu'ils sortent presque indemnes de cette journée. Je me pose quand même la question : combien de temps est-ce que ça durera ..?
Je ne sais pas comment ça va finir, mais je suis à peu près sûr d'une chose : je ferais mieux de garder mon matériel de medic sous la main, parce que je risque de courir encore longtemps avec mon sac sur le dos avant de ne plus en avoir besoin.

 
 
 
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ah ok. Tu es sous le parasol 1664 ?

AH bon ?? y a un parasol 1664 ???? :hu:

Toute façon il y a le bon gilet jaune et le mauvais gilet jaune .

Il y a 7 heures, Morfou a dit :

Mais fonctionnaire...:D ce sont les premiers qui trinquent...

Ptet oui mais moi je ne suis pas comme tout les fonctionnaires … chui un cas unique .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

chat-gilet-jaune.jpg

Il y a de la triche je trouve! :)

Bon je lui pardonne, c'est pour la cause!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, elbaid a dit :

AH bon ?? y a un parasol 1664 ???? :hu:

Toute façon il y a le bon gilet jaune et le mauvais gilet jaune .

Ptet oui mais moi je ne suis pas comme tout les fonctionnaires … chui un cas unique .

C'est allusion à la bière je pense ! (bière 1664)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 37ans Posté(e)
papastone Membre 256 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, PASCOU a dit :

Propos idiot.

t'as raison, les GJ arrivent avec des blindés Leclerc !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 064 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a une heure, fullmetal06 a dit :

GILETS JAUNES ACTE IV : RECIT D'UN STREET-MEDIC A TOULOUSE

La sidération. J'ai passé la soirée à y réfléchir, et ce matin je pense que c'est le mot qui convient le mieux à ce que j'ai ressenti en rentrant chez moi, vers vingt heures. Hier, Toulouse a flambé, Toulouse a crié, Toulouse s'est révoltée. Le temps d'une journée, Toulouse la rose est devenue Toulouse la rouge. D'épaisses fumées en ont strié le ciel, fendant sa clarté, comme autant de points de rendez-vous et d'appels, dissimulant, derrière elles, les multitudes d'avions qui font d'ordinaire sa fierté. Des barricades se sont érigées l'une après l'autre, partout dans ses rues, formant l'écume de cette houle de colère, de violence et d'embrasement. Des milliers de projectiles, tirés par les deux camps, en jonchent le sol ce matin, tandis que le froid mordant et irrésistible a regagné son lit, et les bris de verre dans les allées me font penser à de la neige. Sidéré, c'est bien le mot, après cet après-midi passé au coeur des affrontements, porté par l'arrogance de vouloir me rendre utile en pareilles circonstances. 
J'ai manifesté pour la première fois quand j'avais quinze ans, et je crois être descendu dans la rue chaque année depuis. Non pas que je sois un "dur" ou un "révolutionnaire" (on ne s'auto-proclame pas révolutionnaire, on l'est ou on ne l'est pas), mais je crois profondément que la mobilisation est un point de rupture qui permet d'ouvrir les yeux sur le monde, de rencontrer des gens hors de notre zone de confort, de s'en rendre solidaire, de s'engager, et surtout, d'échanger, de se confronter à des idées parfois en rupture avec les nôtres, mais qui sont les adversaires nécessaires de l'esprit critique. Je crois qu'agir fait grandir, et que même si on se trompe parfois, on mûrit d'avoir essayé.

C'est lors de la mobilisation "Loi Travail" en 2016 que mon regard sur les manifestations a changé. C'est là que j'ai vu, pour la première fois, des violences parfois insoutenables, des "bavures", des crânes fissurés, des litres de sang versés, et la sensation d'une injustice flagrante. Et encore, je n'avais pas fait les pires si j'en crois les médias. Les images de Nantes, Rennes, Paris défilaient sur mon écran sans que je puisse y croire. C'est à ce moment que j'ai commencé à faire le "street medic", tout en me disant que j'étais dingue d'en arriver à penser à ça alors qu'il ne s'agissait que d'une manifestation. En théorie me disais-je, car la naïveté est parfois persistante, les forces de l'ordre ne sont pas sensées "casser", si ?

Eh bien si. Et ça s'est normalisé. Mais jamais je n'avais vécu ce que j'ai vécu hier.

Les appels au cortège unitaire s'étaient succédé toute la semaine, la convergence était réclamée afin de former un bloc massif. Le trajet et l'horaire des manifestations étaient incertains du fait des multiples retournements de veste de la préfecture, dont il était clair qu'elle cherchait à diviser les cortèges afin que tout le monde ne parte pas en même temps. Raté. Des lycéens avaient été nationalement humiliés dans la semaine, et à travers eux toute une partie de la jeunesse qui s'est enfin lassée d'être le défouloir permanent de la violence d'Etat, tout à tour muselée, molestée ou infantilisée par des porte-paroles toujours zélés quand il s'agit d'étouffer tout ce qui ne leur ressemble pas. Des étudiants avaient rejoint le mouvement, les AG se mettaient en place, les blocages furent réclamés ou actés (Université du Mirail, Sciences Po). Certains, dont moi, pressentant peut-être les événements de samedi, avaient choisi de s'organiser pour mettre en place un comité de secours volontaire, ou "street-medic", composé d'étudiants, de pompiers, d'infirmiers ou de simples citoyens. Nos compétences étaient inégales, mais l'organisation permettait à chaque unité de quatre ou cinq personnes de disposer d'un "confirmé", d'un soutien et de deux personnes faisant les aller-retour dans la foule pour repérer, extraire et ramener les blessés à des arrière-postes de fortune, improvisés dans les halls, les ruelles ou simplement derrière les buissons. Plusieurs comités similaires s'étaient formés, rassemblant à mon avis une bonne centaine de medics dispersés dans le cortège. Je profite de ce témoignage pour remercier toutes les pharmacies qui ont accepté avec bienveillance de nous donner du matériel de premiers secours (kits médicaux, sérum phy, compresses, gaze, mallox, bandes, etc.). La ligne était claire : on ne participe pas à la manifestation, on se contente de soigner les blessés, manifestants comme policiers. Je sais que certains s'en étonneront, mais pour moi, si la cause du désordre est le système, on ne peut pas en vouloir seulement aux individus. Les victimes de la violence sociale sont des deux côtés.

Ce matin, la presse parle de douze blessés à Toulouse. Ce n'est même pas le nombre de personnes que j'ai pu prendre en charge dans l'après-midi. Certains parmi nous ont raconté avoir chargé les personnes quatre par quatre dans les véhicules de secours qui parvenaient jusqu'à nous. J'ai même du mettre un blessé à bord de la voiture d'un riverain qui passait par là, à quelques mètres de la charge de police, et qui a rapidement accepté de le conduire à l'hôpital. En ne parlant que des flash-balls, je me suis occupé de dix personnes : deux blessés à la tête, un à la poitrine, un à la main, un au coude, trois au pied, un à l'aine et un à la hanche. Et nous n'étions qu'une unité medic parmi une vingtaine. Ce matin, la préfecture comptait 5.500 manifestants dans Toulouse : il faut vraiment être resté chez soi toute la journée pour y croire. A 14h, le boulevard Lacrosses dégueulait une foule compacte, un cortège tellement long qu'il permettait aux premiers de ne pas entendre les grenades qui visaient les derniers.

C'est en effet l'arrière du cortège qui était en situation d'émeute hier. Moins de quinze minutes après le départ de la manifestation, toute l'esplanade de Compans était noyée de fumée, de gazs lacrymogènes. Tout est parti d'un face à face entre quelques manifestants et une unité de la BAC (du moins, je crois). Et puis le coup classique : une bouteille en plastique vole, les gazs lacrymogènes sont tirés sans sommation, tout le monde s'énerve, le premier tir de flash-ball part, tout s'embrase. Il était 14h15. La situation, très tendue, se résume au même mouvement répétitif : gazs, riposte, charge sur vingt mètres, recul de la foule qui reforme le bloc quelques minutes après et reprend le terrain. C'est une guerre de position usante physiquement, mentalement, nerveusement. Les blessés commencent à affluer : le premier, un homme de quarante ans, est touché à la tempe par un tir. Je commence les aller-retours entre le lieu des affrontements et un abri improvisé sur un banc derrière les immeubles, où je ramène blessé après blessé. La manifestation avance de quelques dizaines de mètres, les premières barricades s'enflamment, la stratégie de maintien de l'ordre échoue déjà : trop peu nombreux pour contenir une telle foule, les gendarmes laissent les rues adjacentes ouvertes et la foule les envahit et s'y disperse. Conséquence : les gendarmes se dispersent aussi. En trois heures, ils ont à peine repris le boulevard : la vérité, c'est que la manif s'étire, avance, et que la queue de cortège suit mécaniquement. Les gens sont en colère...

Je n'ai pas envie ici d'exprimer mon point de vue sur la violence en manifestation ; la vérité, en tout cas, est qu'il ne s'agissait pas d'une "centaine de casseurs" comme l'évoquent les journaux, mais de milliers de personnes qui se succédaient, se soutenaient, se soignaient, s'encourageaient. Impossible pour les gendarmes de faire quoi que ce soit, hormis contenir bien imparfaitement l'émeute et répliquer à coups de flash-balls et de grenades. Médiatiquement, les violences qui ont eu lieu sont peut-être un mauvais coup (les photos sont nombreuses sur les réseaux, je ne vais pas tout détailler), mais elles ont été un vrai coup de génie tactique. La queue de cortège a concentré l'essentiel de l'attention sur elle, servant de point de fixation pour les forces de l'ordre qui étaient déjà trop peu nombreuses pour l'enrayer. Pendant ce temps, la tête de cortège continuait sa route et s'emparait de la ville. A 17h, les trois ponts étaient pris (Pont des Catalans, Pont Saint-Pierre et Pont-Neuf). On comptait quatre manifestations sauvages en même temps dans la ville -le cortège des Gilets Jaunes, de la CGT et de la marche pour le Climat ayant emprunté différents chemins pour accéder à la place du Capitole- et une émeute -il n'y a pas d'autre mot- à l'entrée de Saint-Cyprien, qui a rapidement contaminé tout le quartier. Sans la queue de cortège, jamais la manifestation n'aurait réussi à remonter jusqu'au coeur de la ville et à se visibiliser : vers 17h30, c'est une marée de gilets jaunes qui a déferlé dans un centre-ville que la préfecture souhaitait précisément préserver. Les théâtres d'affrontements se sont multipliés dans le quartier de Saint-Cyprien jusque tard dans la soirée, poussant même les gendarmes à tirer les lacrymos depuis un hélicoptère.

La presse raconte que les "casseurs" étaient des banlieusards profitant de l'occasion pour "tout casser" -comme si la violence révolutionnaire était un simple loisir. De mon côté, j'ai passé la journée à soigner des gens très divers : lycéens voulant riposter à la violence subie toute la semaine, étudiants, travailleurs de tous secteurs et tous âges (vers 18h30, j'ai même administré du sérum phy à un retraité qui avait été gazé), filles et garçons, "anars" comme gilets jaunes et écolos, tous unis et constamment solidaires sans regarder leur origine. Moudenc (le maire), disait sur BFM avoir vu des gens de l'ultradroite et de l'ultragauche main dans la main. Premièrement, il faudra qu'il m'explique comment, d'un seul regard, il devine l'orientation politique des gens. Deuxièmement : tout le monde s'en foutait. La barrière politique s'était effacée entre les uns et les autres, pour la raison très simple que par-delà la divergence des solutions, il y a une convergence réelle des problèmes. Sur le référentiel médiatique, j'appartiens à l'ultragauche ; pour autant, hier, je ne sais absolument pas qui j'ai soigné en termes d'appartenance politique, parce que le même sentiment de foutage de gueule était partagé finalement par tout le monde. Et au milieu de tout ça, oui, il y avait des banlieusards (enfin, si tant est qu'on puisse le deviner à l'apparence). Mais je pense ne pas avoir besoin de lister le nombre de raisons qu'ils auraient de toute façon à être en colère, eux qui sont sans doute la partie de la population qui connaît le mieux ce que veut dire "violence d'Etat". Je me fous de savoir pour qui votent les manifestants qui étaient présents, car hier ils étaient ensemble, vraiment ensemble, pour dénoncer la même chose et s'entraider. Le reste du discours n'est qu'une tentative de dispersion. Le problème est identifié. On discutera des solutions plus tard.

Si j'ai arrêté ma mission de street-medic vers 19h, ce n'est pas parce que la manif était terminée, c'est parce que j'étais épuisé, comme tous les autres. On a été complètement dépassés. Je n'avais pratiquement plus une cartouche de sérum phy. J'avais la peau brûlée par les gazs, les poumons en feu, les jambes lourdes et l'esprit en éclats. Je n'arrivais plus à réfléchir et je ne me sentais plus capable de prendre les bonnes décisions en cas d'urgence. Physiquement, nerveusement, psychologiquement, j'étais épuisé. Je n'avais jamais connu ça. 
Ce matin, les médias ne parlaient que de Paris, en disant que tout avait été contrôlé. Ne doit-on pas voir dans ce parisiano-centrisme la preuve que le message n'a toujours pas été entendu ? Hier, toute la province était en feu : j'ai vu les images de Caen, Nantes, Bordeaux, Lyon, Saint-Etienne, et j'ai vu le mouvement prendre en ampleur et en force. J'ai vu la répression policière s'accroître encore et mettre à nouveau le feu aux poudres, tout comme j'ai vu un haut degré de violence chez des manifestants qui n'ont plus le coeur pour se laisser faire et ripostent. Cela fait trop longtemps qu'on casse les gens, qu'on les arrête, qu'on les condamne, au seul motif qu'ils crèvent la faim et qu'ils osent se montrer. Il n'y a eu aucune réponse politique majeure à ces revendications, et c'est trop tard. Tout le monde est à cran, y compris chez les forces de l'ordre. J'espère au moins qu'ils ont conscience que c'est précisément parce que les manifestants ne chargent pas encore et se "contentent" de caillasser qu'ils sortent presque indemnes de cette journée. Je me pose quand même la question : combien de temps est-ce que ça durera ..?
Je ne sais pas comment ça va finir, mais je suis à peu près sûr d'une chose : je ferais mieux de garder mon matériel de medic sous la main, parce que je risque de courir encore longtemps avec mon sac sur le dos avant de ne plus en avoir besoin.

 
 
 

Pourquoi nous ramener des propagandes anti gouvernementales ici, sans aucun lien permettant e savoir si "réalités"...perso, j'y crois pas, sinon on donne tout à la vue de tous, pas juste un texte qu'un Drouet peut très bien écrire à l'abri derrière son écran ou n'importe quel "harangueur"des réseaux sociaux!

il y a 53 minutes, fullmetal06 a dit :

;)

46874526_10215216813786501_5378296041055453184_n.jpg

Vous commencez à avoir le feu au fesses on dirait...

Tous ces faux trucs.....

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Panem&Circenses
Invités, Posté(e)
Invité Panem&Circenses
Invité Panem&Circenses Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, fx. a dit :

C'est encore mieux de dire pourquoi

Tu as raison.

En plus le calcul ne tient pas compte de l'abattement de 10% ou des frais réels déclarés et la somme plancher est celle d'un célibataire sans enfant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
fullmetal06 Membre 4 145 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Morfou a dit :

Pourquoi nous ramener des propagandes anti gouvernementales ici, sans aucun lien permettant e savoir si "réalités"...perso, j'y crois pas, sinon on donne tout à la vue de tous, pas juste un texte qu'un Drouet peut très bien écrire à l'abri derrière son écran ou n'importe quel "harangueur"des réseaux sociaux!

Vous commencez à avoir le feu au fesses on dirait...

Tous ces faux trucs.....

ben pas un seul casseur n'a pris un coup de matraque ou alors en douce a l'abris des cameras :Dcomme c'est étrange n'est ce pas !!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Panem&Circenses a dit :

Tu as raison.

En plus le calcul ne tient pas compte de l'abattement de 10% ou des frais réels déclarés et la somme plancher est celle d'un célibataire sans enfant.

Merci de ne pas avoir cité la suite, du coup je me pose la question d'une loi anti fake news gouvernementale ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
fullmetal06 Membre 4 145 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

je me suis rendu à la manif de Marseille ce samedi pour me rendre compte de visu par rapport à ce que je lis sur le net, les CRS on charger et gazer les manifestants qui ne faisait rien de mal et vue des casseurs pas du tout inquiété

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 064 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
à l’instant, fullmetal06 a dit :

ben pas un seul casseur n'a pris un coup de matraque ou alors en douce a l'abris des cameras :Dcomme c'est étrange n'est ce pas !!

Il a été annoncé chaque samedi le nombre de blessés des deux cotés...

Et alors? ils viennent casser du flic et ils voudraient que ceux-là se laisse faire?

C'est juste leur problème, pas le mien ni celui des propriétaires victimes de ces mêmes casseurs, avec quelques gentils gilets jaunes associés, spas?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 675 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)

C6A1FAE8-0D44-48B8-B557-04B934970C07.jpeg

  • Like 2
  • Haha 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 064 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
à l’instant, fullmetal06 a dit :

je me suis rendu à la manif de Marseille ce samedi pour me rendre compte de visu par rapport à ce que je lis sur le net, les CRS on charger et gazer les manifestants qui ne faisait rien de mal et vue des casseurs pas du tout inquiété

Et la sardine...

à l’instant, hanss a dit :

C6A1FAE8-0D44-48B8-B557-04B934970C07.jpeg

C'est vrai, bien trop donné en 68!

En 36 ya rien pour bouffer!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Couillon de première, 71ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
71ans‚ Couillon de première,
Posté(e)
il y a 35 minutes, hanss a dit :

C6A1FAE8-0D44-48B8-B557-04B934970C07.jpeg

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×