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aliochaverkiev

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
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il y a une heure, aliochaverkiev a dit :

Le mot : Volonté désigne ce que le champ conscient reçoit en lui. Est-le mot qui convient ? Il est choisi ce mot par analogie avec ce que le champ conscient reçoit lorsqu'il y a confrontation au vouloir d'un tiers. C'est toujours la difficulté : pour désigner un sentiment, le rendre intelligible à soi et aux autres il faut passer par un détour objectif ou approchant une objectivité. Volonté : cela désigne une action puissante exercée sur soi, une action intentionnelle. Dès perception de cette action impérative sur soi il y a ce réflexe : nommer l'être de cette action. S'il y a action il y a quelqu’un ou quelque chose qui produit cette action. Nous humanisons aussitôt les actions perçues. C'est un impératif logique : nous cédons aux règles de la logique, nous cédons au principe de causalité, tout a une cause, tout a une origine. Faut il y céder ? Y céder peut provoquer des errements. Si, percevant une volonté qui s'exerce sur moi, de l'intérieur, je dis : volonté de Dieu, sacrifiant ainsi à la tyrannie de la logique, je commence une errance, car j’introduis ce mot : Dieu, lequel est déterminé par un champ culturel donné. J'introduis une culture propre à une civilisation déterminée. Alors que le processus ressenti, le surgissement d'une réalité perçue appelée Volonté réfère à un espace et à un temps infiniment plus vaste que l'espace et le temps d'une civilisation humaine quelconque. Car il est probable que cette irruption en soi, de ce que j'appelle Volonté, dépasse très largement comme champ expérience, le seul champ d’expérience de l’humanité. Je peux bien sûr introduire tout autre mot que Dieu, mais je risque toujours en choisissant un autre mot de m'égarer encore dans les méandres d’interprétations propres à une civilisation donnée.

Il vaut mieux s'en tenir au mot Volonté, lui-même imparfait d'ailleurs, sans céder à la tyrannie de la logique qui ne peut qu'aggraver l'imperfection de la représentation.

Schopenhauer se sépare de Kant sur ce point : la chose en soi. Mais il réintroduit ce concept en laissant entendre que la Volonté est elle-même l'effet, en soi, d'une réalité inaccessible.L'un travaille dans le champ de la raison et introduit l'idée de la chose en soi. L'autre travaille dans le champ du sentiment et introduit l'idée d'un inaccessible dont procèderai la Volonté. Si la raison et le sentiment sont nos deux instruments d’exploration de notre univers sous ses deux faces matérielles et spirituelles alors ces deux champs sont chacun bordé par une réalité inaccessible à l'entendement humain. L'univers humain évolue entre deux mondes inaccessibles.

C'est en effet un réflexe humain de nommer l'action puissante intentionnelle exercée sur soi nommée Volonté, réflexe humain lié à un besoin d'identifier par logique. Tout effet ressenti nous appelle impérativement à chercher la cause et à l'identifier, la nommant, par logique.

Cette même Volonté, pour épargner les errements possibles, peut de même nous pousser à chercher plus loin et plus haut, nous faisant ressentir que derrière cette identification nommée Dieu, il y a une notion d'éternité où l'espace et le temps sont indéterminés, le temps, parce qu'il n'y a plus de temps selon le sens humain, l'espace, parce qu'il est sans mesures selon le sens humain.

Le nom de cette Volonté ne se prononce pas parce qu'il se vit, c'est un nom vivant qui, lorsque connu pour avoir été expérimenté, ne peut se définir avec des mots sans l'altérer car le ramenant à la compréhension d'une civilisation humaine. C'est non seulement infiniment réducteur, mais de plus dénué de sens donc de logique alors qu'au premier abord, nous trouvions logique de la nommer. Nommer ce qui ne peut se connaitre qu'en l'expérimentant, découvrir que le nom de "Ce" décrit comme "Volonté" est imprononçable parce que ce serait semblable à vouloir expliquer l'essence même de la vie et toute son énergie en un seul mot incluant l'espace et le temps, est une errance. Dont on finit par s'accommoder par défaut, mais le nom donné est semblable au propre pseudo que nous nous donnons : juste un mot pour désigner, une désignation donc, et non un nom propre en lui-même. Même si nous mettons la majuscule par respect au mot par lequel nous nommons cette Volonté, cela reste une manière de désigner, et seulement cela.

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Il est nécessaire d'approfondir cette question : chose en soi/phénomène.

Reprenons cet imaginaire : posons l'existence d'êtres "oyant" vivant dans un monde baigné dans un fluide transportant les ondes sonores. Ces êtres, imaginons qu'ils aient réussi à créer une science  par émission et réception d'ondes sonores, par création d'instruments de mesure de durée (sons répétitifs et de période égale émis par un instrument dédié à cette fonction), etc. 

Prenons le cas d'un arbre. De cet arbre ces "oyant" pourraient répertorier un ensemble d'informations qui constituerait une banque spécifique de sons, banque qu'ils appelleraient : arbre. Cette banque de sons serait un ensemble d'informations exploitables par ces "oyant" dans le cadre d'une relation possible arbre-oyant. Sans doute finiraient-ils par identifier l'arbre et cette banque d’informations. Ils affirmeraient que l'arbre est cet ensemble de sons. Nous protesterions en disant  : non, l'arbre est cette image, cette banque d'images spécifiques.

Si nous partons du principe que la banque de sons ou que la banque d'images est le phénomène, l'être même qu'est l'arbre reste hors de la perception, hors de la connaissance. Est-ce important ? Non, car les choses ne nous intéressent que sous le rapport de l'action, de la relation possible entre elles et nous. L’être en soi ne nous intéresse pas, il n’intéresse pas les scientifiques. Seuls les philosophes idéalistes s’intéressent à l'être en soi. Mais ils ne pourront jamais rien en dire car la décision de séparer l'être en soi de ses effets et de ses qualités, de le séparer de ses attributs donc, de ses prédicats, conduit à penser un être en soi, un noumène dirait Kant, à propos duquel il n'est pas possible d'affirmer quoi que ce soit puisque cette réalité, cet être en soi, n'entre pas en relation avec nous. Il ne peut rentrer en relation avec nous que par ses effets et qualités et nos sens ne peuvent capter que ces effets et ces qualités, jamais l'être en soi.

 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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il y a une heure, aliochaverkiev a dit :

L’être en soi ne nous intéresse pas, il n’intéresse pas les scientifiques. Seuls les philosophes idéalistes s’intéressent à l'être en soi. Mais ils ne pourront jamais rien en dire car la décision de séparer l'être en soi de ses effets et de ses qualités, de le séparer de ses attributs donc, de ses prédicats, conduit à penser un être en soi, un noumène dirait Kant, à propos duquel il n'est pas possible d'affirmer quoi que ce soit puisque cette réalité, cet être en soi, n'entre pas en relation avec nous. Il ne peut rentrer en relation avec nous que par ses effets et qualités et nos sens ne peuvent capter que ces effets et ces qualités, jamais l'être en soi.

 

Certes, l'être en soi n'intéresse pas les scientifiques, seuls les philosophies idéalistes s'intéressent à l'être en soi. 

Ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre demeurent libres de penser, puisque non liés à ces dénominations. Ces libres penseurs sont donc non soumis aux idées des premiers et des seconds, quand bien même ils les apprécieraient grandement pour les notions et les concepts qu'ils leur apportent face à leur propre ignorance des choses de ce monde qu'il leur est nécessaire de comprendre en partie, pour pouvoir échanger leurs points de vue. 

Libres donc de dire comme de décider, par une Volonté qui n'est pas la leur mais dont ils sont adorateurs donc pleinement participants, de ne pas séparer l'être en soi de ses effets et de ses qualités, de ne pas le séparer de ses attributs, de ses prédicats. Alors le "noumène" entrera bel et bien en relation, cet être en soi se manifestant en esprit et en vérité en tant qu'émetteur de la Volonté, transcendant le receveur, fusionnant avec lui pour ne faire qu'un, but ultime de la démarche à son apogée.

C'est la finalité de la foi qui surgit à l'intérieur de soi.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Je ne sais pas si ça a du sens de parler de l'en soi de l'être. S'il est (ou puisqu'il est) essence, (contrairement à l'existence) il se définit comme un pour soi. Il s'agirait donc de rechercher l'en soi du pour soi...

Pour connaître l'en soi de l'être il suffit de rechercher ce que je lui ai mis. Ça ne dépend que de moi. L'être n'est qu'un... pour moi !...

Modifié par Blaquière
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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, aliochaverkiev a dit :

Le mot : Volonté désigne ce que le champ conscient reçoit en lui. Est-le mot qui convient ? Il est choisi ce mot par analogie avec ce que le champ conscient reçoit lorsqu'il y a confrontation au vouloir d'un tiers. C'est toujours la difficulté : pour désigner un sentiment, le rendre intelligible à soi et aux autres il faut passer par un détour objectif ou approchant une objectivité. Volonté : cela désigne une action puissante exercée sur soi, une action intentionnelle. Dès perception de cette action impérative sur soi il y a ce réflexe : nommer l'être de cette action. S'il y a action il y a quelqu’un ou quelque chose qui produit cette action. Nous humanisons aussitôt les actions perçues. C'est un impératif logique : nous cédons aux règles de la logique, nous cédons au principe de causalité, tout a une cause, tout a une origine. Faut il y céder ? Y céder peut provoquer des errements. Si, percevant une volonté qui s'exerce sur moi, de l'intérieur, je dis : volonté de Dieu, sacrifiant ainsi à la tyrannie de la logique, je commence une errance, car j’introduis ce mot : Dieu, lequel est déterminé par un champ culturel donné. J'introduis une culture propre à une civilisation déterminée. Alors que le processus ressenti, le surgissement d'une réalité perçue appelée Volonté réfère à un espace et à un temps infiniment plus vaste que l'espace et le temps d'une civilisation humaine quelconque. Car il est probable que cette irruption en soi, de ce que j'appelle Volonté, dépasse très largement comme champ expérience, le seul champ d’expérience de l’humanité. Je peux bien sûr introduire tout autre mot que Dieu, mais je risque toujours en choisissant un autre mot de m'égarer encore dans les méandres d’interprétations propres à une civilisation donnée.

Il vaut mieux s'en tenir au mot Volonté, lui-même imparfait d'ailleurs, sans céder à la tyrannie de la logique qui ne peut qu'aggraver l'imperfection de la représentation.

(...)

Si cette Volonté que je peux expérimenter désigne une force agissante aveugle et universelle, ne puis-je supputer qu'elle se suffit à elle-même ? 

Alors Shopenhauer ne se serait-il pas égaré en confondant vouloir et désir, pour conclure au final que "tout vouloir a pour principe un besoin, un manque, donc une douleur" ? Ne serait-ce pas confondre la faim, qui est souffrance, avec l'appétit, qui est une force et déjà un plaisir ?

Si la Volonté se suffit à elle-même, c'est qu'elle ne manque de rien.

Si la Volonté est sans but, pourquoi produirait-elle uniquement du manque, du vide et de la souffrance, et non pas du plein, de l'abondance et de la joie ? Et pourquoi pas les deux ?

La réponse à ces questions risque bien de dépendre du pathos du philosophe.

 

 

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Quelques pistes de début de recherches sur la foi - rationalisée:

 

 

Revues:

 

 

L’article le plus intéressant du dossier est sans doute celui de Robert McCauley, spécialiste reconnu de la science cognitive de la religion, qui a récemment popularisé ses idées dans un livre Pourquoi la religion est naturelle alors que la science ne l’est pas. 

 

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Des neurologues de l’Université de Toronto au Canada ont placé des individus, croyants ou athées, dans un scanner, et leur ont fait passer des tests mentaux où il faut anticiper une réponse, et ensuite prendre connaissance de la réponse correcte. Chez les athées, le cortex cingulaire s’active fortement en cas d’erreur : il signale que le résultat n’est pas conforme à la prédiction.

http://www.internetactu.net/2012/04/25/les-bienfaits-de-la-pensee-magique/

 

 

Chez les croyants, il s’active nettement moins. Lorsqu’un événement non conforme à leurs attentes se produit, cela déclenche une réaction moins intense que chez les autres.

https://www.pourlascience.fr/sd/neurosciences/croire-en-dieu-modifie-le-cerveau-10265.php

 

 

 

 

Il y a encore une trentaine d'années, chacun ou presque pariait sur la fin des religions. Si les institutions religieuses ont subi un net déclin, le religieux, lui, a rebondi sous des formes nouvelles. À l'aube du iiie millénaire, l'expérience collective du sacré et l'imagination religieuse empruntent des chemins inédits.

 

https://www.scienceshumaines.com/les-metamorphoses-des-croyances-religieuses_fr_12423.html

 

 

A en croire les "neurothéologiens", il existe dans le cerveau humain des fondements pour la croyance en Dieu. La foi génère une sécrétion de sérotonine, un neuromédiateur qui procure une sensation de bonheur.

https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/croire-en-dieu-c-est-dans-la-tete-10138

 

Science & Vie - N°1055 - août 2005

Notre cerveau est programmé pour croire

http://archives.science-et-vie.com/covercontents.php?i=1353&url=http%3A%2F%2Farchives.science-et-vie.com%2Fpvurl.php%3Fr%3Dhttp%253A%252F%252Fscienceetvie-pvgpsla.immanens.com%252Ffr%252Fpvpage2.asp%253Fpuc%253D3263%2526nu%253D1055%2526selfsize%253D1%2526search%253Ddieu%2Bpourquoi%2526pa%253D52%2526word%253D6.450.610.1155

https://www.yabiladi.com/forum/pourquoi-dieu-disparaitra-jamais-1-1975891.html

 

CERVEAU. Comme la drogue, le sexe, la musique, la nourriture ou encore les jeux d'argent, les sentiments religieux activent les zones cérébrales impliquées dans le circuit de la récompense. C'est ce qui ressort d'une étude menée par l'université de l'Utah aux Etats-Unis et publiée dans la revue Social Neuroscience.

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/religion-prier-implique-les-memes-zones-du-cerveau-que-la-drogue-ou-le-sexe_108501

 

 

 

 

Seule certitude, notre intuition est ainsi faite qu'elle nous pousse facilement à croire à la présence d'entités divines autour de nous.

https://www.science-et-vie.com/archives/cerveau-genes.-.-.-sommes-nous-programmes-pour-croire-41381

 

 

 

 

 

 

 

 

Expériences " insolites ":

 

Des scientifiques déclarent pouvoir changer votre opinion sur les migrants et Dieu

https://www.anguillesousroche.com/videos/des-scientifiques-declarent-pouvoir-changer-votre-opinion-sur-les-migrants-et-dieu/

 

 

 

Depuis quelques années, des chercheurs ont entrepris d’aller fouiller dans les méandres du cerveau pour y déceler des mécanismes mentaux archaïques qui pousseraient à croire à l’existence des dieux.

La scène se passe à l’université de Newcastle, dans une petite salle où thé et café sont mis à la libre disposition de chacun. Un petit panneau indique simplement qu’il faut payer 30 cents pour un thé, 50 pour un café. Melissa Bateson a réalisé ce test simple : placer au-dessus de ce panneau un poster représentant deux grands yeux ouverts. Résultat : les buveurs de thé se sentent observés et ils laissent de l’argent deux fois et demi plus souvent que lorsque le poster représente un bouquet de fleurs ! La conclusion de M. Bateson est simple : il existe une tendance forte à se comporter de façon plus morale quand on se sent observé. Même si les personnes savent bien que ces yeux ne sont que du papier et de l’encre, quelque part en eux, un mécanisme a été déclenché : ils se sentent mal à l’aise s’ils partent sans payer.

M. Bateson raccorde ce résultat avec un des aspects de la religion. C’est à partir d’un mécanisme de ce genre (« attention, on te regarde de là-haut ! ») que les religions cherchent à imposer leurs codes de bonne conduite. C’est l’effet « père Noël » en quelque sorte.

https://www.forumfr.com/sujet790289-lintrospection-est-elle-utopique.html?do=findComment&comment=11203674

 

 

 

 

 

 

 

 

Sites:

 

 

 

Des chercheurs déclarent, dans le journal américain "Proceedings of the National Academy of Sciences" du 9 mars, avoir localisé la zone du cerveau qui contrôle la foi religieuse.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/03/10/le-cerveau-humain-a-la-foi_1165868_3244.html

 

 

 

 

Les gens qui croient en Dieu censurent la partie analytique de leur cerveau

http://www.slate.fr/story/115951/croire-dieu-censure-cerveau-analytique

 

 

Le cerveau de ceux qui croient en Dieu ne fonctionne pas comme celui des athées

http://www.slate.fr/life/82595/athees-croyant-cerveaux

 

 

Pourquoi les intellectuels ne croient pas en Dieu?

http://www.slate.fr/story/96361/pourquoi-intellectuels-croient-pas-dieu

 

 

Ce phénomène rejoint un mécanisme plus large mis en évidence dans la psychologie sociale au cours des années 70 : “lorsqu’un individu est exposé à une situation où des événements négatifs hors de son contrôle peuvent survenir à tout moment, il utilise un stratagème appelé “illusion de contrôle” “, indique Olivier Desrichard, chercheur en psychologie sociale. “Ce mécanisme consiste à se persuader qu’il dispose d’un pouvoir sur son environnement, susceptible de lui permettre d’éviter d’être exposé à cet événement négatif.” Cette “illusion de contrôle” se manifeste par exemple lorsqu’un sportif embrasse sa médaille avant une compétition. La religion est donc “une illusion de contrôle comme une autre.” Par cette “pirouette cognitive”, l’homme cherche à éviter un état physiologique “désastreux”. Il essaie donc par tous les moyens à éviter l’angoisse.

http://www.neotrouve.com/?p=413

 

 


Selon une étude de ces chercheures avec 239 personnes dont la moitié était croyante religieuse et l'autre moitié sceptique, les croyants ont une plus grande tendance à la pensée magique ou à la superstition; ils attribuent plus facilement des traits physiques ou biologiques à des phénomènes mentaux et, inversement, ils attribuent plus de caractéristiques mentales aux objets.

http://www.psychomedia.qc.ca/croyances/2009-04-13/qu-est-ce-que-la-pensee-magique-ou-la-superstition

 

 

Selon le psychiatre Derek Bolton, la pensée magique c'est « l'explication de phénomènes réels par des causes irrationnelles »3.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_magique

 

 

 

 

" Paradoxe " français ou les nouvelles manifestations du besoin impérieux de croire:

 

 

 

Plus de la moitié des Français ne se réclament d'aucune religion

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/05/07/une-grande-majorite-de-francais-ne-se-reclament-d-aucune-religion_4629612_4355770.html

 

 

Superstition : les Français accros à leurs grigris

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/07/01016-20090207ARTFIG00188-superstition-les-francais-accros-a-leurs-grigris-.php

 

La France : moins croyante mais plus superstitieuse

http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-france-moins-croyante-mais-plus-51469

 

 

Bien qu’irrationnelle, la superstition fait presque partie de notre quotidien. C’est ce que montre un sondage réalisé par la Sofres.

 

 

Nos concitoyens pour qui le fait d’avoir chez soi un fer à cheval est un bon présage représentent 85 % de l’échantillon représentatif.

 

 

http://archive.francesoir.fr/actualite/societe/sondage-francais-sont-ils-trop-superstitieux-34729.html

 

 

...Mais où deux Français sur cinq tentent leur chance

https://www.tns-sofres.com/sites/default/files/040209_superstitions.pdf

 

 

 

 

Une baisse de l’intensité de la confiance qui se répercute sur tous les types de

médicaments, à l’exception de l’homéopathie et des génériques.

 

 

..................CONFIANCE /TOUT A FAIT CONFIANCE:

L’homéopathie 73% / 20%

 

 

https://www.leem.org/sites/default/files/slides%20Ipsos_Observatoire%20soci%C3%A9tal%20du%20m%C3%A9dicament%202016.pdf

https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/homeopathie-le-debut-de-la-fin-45705

 

 

 

 

La question de l'interpénétration des religions n'a encore été que relativement peu abordée. La globalisation génère des processus d'« hybridation » ou de « métissage », voire des phénomènes de « polygamie culturelle et religieuse » dans le cas des diasporas. James A. Beckford parle de « réfractions », un processus d'adaptation sélective des mouvements religieux permettant de « trier » les influences, de « sélectionner » des éléments de l'environnement social et culturel. Par exemple, la transmission du bouddhisme zen en France ne constitue pas une simple greffe en terre étrangère, il y a aussi modification par la culture religieuse d'accueil. André Mary parle d'un « effet de télescopage » : l'abolition des distances conduit à la coexistence et à l'interpénétration des référents religieux. Il évoque aussi le passage du bricolage (Claude Lévi-Strauss, Roger Bastide), c'est-à-dire un travail de syncrétisme menant à l'invention d'une nouvelle tradition, à un « bris collage », consistant en un collage individualiste d'éléments disparates. Les religions sont mises en morceaux et recomposées selon les demandes.

https://www.scienceshumaines.com/les-metamorphoses-des-croyances-religieuses_fr_12423.html

 

 

On retrouve dans les religions d’aujourd’hui tout un spectre d’attitudes. Les « religions de guérison » – de l’évangélisme au Bwiti – connaissent aujourd’hui un fort regain (8). Dans les prisons, la conversion à l’islam apporte un cadre moral à des individus à la dérive (9). Le bouddhisme occidental offre un schéma de pensée et de médiation pour nombre d’individus en quête d’épanouissement personnel. Pour d’autres encore, la religion permet de nouer des liens avec une communauté : c’est aussi l’une des raisons du succès des cultes charismatiques contemporains. D’autres enfin adhèrent à un prophétisme politico-religieux en mettant leurs espoirs dans le changement de la société. C’est peut-être l’une des recettes principale de ce succès : la force d’attraction ne se réduit pas à un insaisissable « sentiment religieux », mais s’étend à toute une gamme d’émotions et de représentations mentales capables de capter de nombreux esprits aux attentes diverses.

 

https://www.scienceshumaines.com/d-ou-vient-le-besoin-de-croire_fr_15110.html

 

 

Témoignage:

 

 

 

"La religion fonctionne exactement comme une drogue - comme la cocaïne ou la méthamphétamine. Sur le plan physiologique, c'est la même chose." ( ou le sport Ndlr )

https://motherboard.vice.com/fr/article/vvkx73/ce-qui-change-dans-notre-cerveau-quand-on-arrete-de-croire-en-dieu

 

 

 

 

Auto-citation:

 

 

 

Croire n'est pas une chose que l'on acquière, mais que l'on perd selon moi ( et pour cela il faut des conditions très favorables ), il suffit de se remémorer honnêtement ce que nous étions en tant qu'enfant, et donc voir notre propre cheminement d'abandon, pour ceux qui se sentent athées ou assimilés. 

https://www.forumfr.com/sujet727172-lobscurantisme-en-quoi-consiste-il.html?do=findComment&comment=10577828

 

 

 

 

 **********

 

 

La foi, la croyance ou la religiosité sont comme le sentiment amoureux, difficile de les remettre en question ou en cause sur la seule base de la raison, et tel un ressort, plus on essaie de tirer dessus plus il tente de revenir avec force, à moins d'être capable de discerner malgré tout à un moment – plus ou moins violent - les imperfections de la dulcine ou du don juan à défaut de s'émanciper ou de se distancier du sentiment lui-même, inscrit au plus profond de nous. Vu que presque 90% des gens de la planète croit en quelque chose, il faut croire qu'il est particulièrement difficile d'être un véritable a-croyant, réclamant sans doute une abnégation hors du commun…

 

 

 

 

 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
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"Pour le philosophe allemand Schopenhauer, elle (l'intelligence intuitive) était la marque de fabrique de toutes les oeuvres de génie. Einstein, lui, la définissait comme une « sensation au bout du doigt » (fingerspitzengefühl)."

Mon point de vue rejoint celui de Vanessa Mielczareck, l'intelligence intuitive :  « nous fait gagner du temps, nous rapproche de nos véritables aspirations, nous connecte à nos vraies ressources intérieures. Encore faut-il oser lui faire confiance. Par essence, l’intuition est toujours juste. Lorsque l’on se trompe, c’est parce que l’on n’est pas en présence d’une intuition, mais plutôt de l’expression d’un désir, de l’imagination, d’une volonté, d’une peur ». "Vanessa Mielczareck pointe trois principaux obstacles : le manque de confiance en soi, l’hyper rationalisme et la négativité. Une fois ces freins repérés et levés, on peut alors accueillir ses intuitions et choisir, en toute sérénité, de leur faire confiance". http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Developper-son-intelligence-intuitive

Il est donc primordial de lever ces 3 freins, ce que font (ou pas) ceux qui ont la foi qui surgit à l'intérieur d'eux, puisque cette foi vient de l'intelligence intuitive, celle qui perçoit la Volonté. Le 4ème frein que j'ajouterai est la crainte (qui fait partie de la négativité) éprouvée par le plus grand nombre face à l'intériorité, crainte parce que l'intelligence intuitive fait faire des choses, qui, si on ne choisit pas de lui faire totale confiance freins levés, sont une folie aux yeux des autres. « On ne peut voir la lumière sans l'ombre, on ne peut percevoir le silence sans le bruit, on ne peut atteindre la sagesse sans la folie » C.G. Jung. Il faut donc oser, sans crainte, personne ne découvre un fantôme dans son intériorité, mais c'est prendre un risque inutile, diront ceux qui déclarent cela folie, se croyant sages de le dire.

"Quand règne ce qu'on appelle "un silence de mort" (...) l'atmosphère est sinistre. De quoi a-t-on peur ? Des fantômes ? Sûrement pas. Ce que nous craignons, en réalité, c'est ce qui pourrait surgir du plus profond de nous-même et que le bruit tient à l'écart" C.G. Jung.

Carl G. Jung en avait conclu que si on ne l'entend pas, comme choisissant de faire la sourde oreille, ce qu'on ne veut pas savoir de soi-même finira par arriver de l'extérieur sous forme de destin : "En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous voit bien différent de ce que nous croyons être. Si on ne l'entend pas, ce qu'on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l'extérieur comme un destin". "A la question qui m’a été mille fois adressée : « Que puis-je faire ? » je ne connais d’autre réponse que : « Deviens celui que tu as été depuis toujours ! ». C’est-à-dire, efforce-toi d’atteindre à cette totalité, à cet épanouissement de toi-même que nous font perdre les circonstances d’une existence consciente et civilisée, à cette totalité que chacun porte potentiellement en lui-même à son insu".

La Volonté, qui nous apprend à la connaitre en la découvrant car l'acceptant pleinement, nous apporte le plein, la totalité que chacun porte potentiellement en lui-même à son insu, ainsi l'abondance, la joie, la paix et la liberté, puisque la réalisation de Soi : nous sommes "comblés", entier, il n'y a plus de "vide" en soi.

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Il faut que j'en termine avec cette histoire de chose en soi. Dans le rapport que nous avons avec ce que nous appelons l'univers, ce qui nous intéresse ce sont les interactions entre nous et cet univers, pas l'univers lui-même, en tant qu'être en soi. Les représentations que nous avons de l'univers, de la nature, nous sont essentiellement imposées par notre activité inconsciente. Quand je vois un arbre, je pense que cette perception est le produit de mon activité consciente. Absolument pas. Une activité inconsciente d'une complexité rare conduit à la construction d'une image. Cette image s'impose. Il nous est imposé de croire que l'arbre que je vois est bien un objet extérieur à moi, donné immédiatement comme tel. L'arbre est pourtant bien une image mentale et non la donnée directe d'un objet extérieur appelé arbre. Cette image a le caractère d'un modèle porteur de quantité d'informations sur l'objet en soi : distance par rapport à moi, orientation, forme, etc. Ce modèle je crois qu'il est l'arbre en soi; je ne perçois pas qu'il s'agit d"une image mentale, il m'est impossible de ressentir les efforts provoqués par le  travail préparatoire éminemment complexe réalisé par le monde inconscient.

Je n'ai pourtant pas de raison de me plaindre de la tyrannie du monde inconscient qui m'impose cette image puisque cette image, résultat de mises au point incessantes effectuées depuis des millénaires entre les "choses" et "le vivant" permet une action efficace, une relation avec les choses en soi positive et réussie. Je peux en toute confiance travailler sur les phénomènes, matériaux donnés par l’activité inconsciente, bâtir des mondes, des univers, à partir du phénomène, en toute confiance : le monde inconscient ouvrage les phénomènes avec une maestria  éprouvée depuis des millénaires. Nous croyons tous que le phénomène, c'est-à-dire ce qui nous est donné à percevoir par le monde inconscient est une base béton, suffisamment solide en tout cas  pour construire notre science et toutes nos théories sur l'univers. D'ailleurs nous avons raison d'avoir foi en cet inconscient puisque la science que nous développons à partir des données fournies par cet inconscient nous permet en effet d'agir en retour sur les phénomènes, lesquels sont dans un rapport si étroit avec le monde en soi, que l'action sur le phénomène nous donne les résultats escomptés. Il faudrait qu'arrive une rupture soudaine à l’intérieur même du monde en soi (rupture qui se traduirait par exemple par la disparition soudaine de la pesanteur) pour que toute notre science s'écroule. Mais chaque matin le phénomène reste égal à lui même, ce qui signifie que le monde en soi reste égal à lui même. Comme dirait Hume nous avons pris tellement l’habitude de constater que le tas de terre de la veille est toujours le même tas de terre le lendemain que nous avons bâti une foi irréfragable dans la permanence des choses, donc des choses en soi. Nous avons la foi. Même l'athée le plus endurci part du principe que le sol sur lequel il marche aujourd'hui sera toujours le même sol demain. Hume a raison: nous vivons tous dans la croyance.

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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En définitive si l'esprit peut se déployer dans toute sa puissance ce n'est pas dans le champ de la physique (ni même des mathématiques). Croire que l'on puisse trouver dans l'élucidation du fonctionnement et de l"origine de l'univers quoi que ce soit qui soit à la hauteur de la puissance créatrice de l'esprit est une illusion, un aveuglement engendré par un désir de merveilleux infantile ou sénile. Quand bien même la science physique serait enfin achevée, quand bien même nous disposerions d'un modèle parfait qui rendrait compte de tous les événements physiques (matériels) observables cela ne nous apporterait rien. Nous serions éblouis quelques heures avant de nous rendre compte que ce modèle explicatif de l'univers serait totalement indifférent quant à la conduite quotidienne de notre vie. Un modèle parfait  auquel le plus grand nombre identifierait l'être même de l'univers tomberait dans nos esprits sans plus d'effet qu'un gain de sable errant sous l'impulsion du vent dans l'immensité d'un désert.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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La fascination du profane devant les sciences exactes, surtout les sciences physiques, est étonnante. C'est la fascination de l'enfant quand un parent lui narre un conte de fée. La science physique n' a pourtant jamais pour objectif que de parvenir à réaliser un descriptif le plus fin possible des phénomènes, condition de notre vie physique. Ce descriptif dans lequel des éléments sont liés les uns aux autres par des relations obligées a pour but de permettre l'intervention de l'homme dans ces structures révélées par les chercheurs afin de les modifier à son profit. Autant dire que la science physique n' a pour utilité que les applications techniques. Tout le reste est bavardage.

L’illusion qui tient  en haleine le Commun est que la découverte d'une cause première engendrerait alors un sentiment d’émerveillement absolu et une éternelle contemplation de l'Origine. Étrange enfantillage.

Cette illusion s'enracine dans cette croyance : il y a eu, à un moment, dans l’histoire de l'univers, un acte unique et fondateur dont tout le reste procède. C'est le principe du déterminisme : il suffit d'un seul acte primordial pour que toutes choses  en dérive. La création, pour les déterministes, se réduit à un seul acte : la pose de la cause première.

Cette  pensée s’impose au Commun parce qu'elle est éminemment simpliste. Elle flatte son goût immodéré pour la paresse.

En vérité la création est continue. Cette idée d'une création continue semble inaccessible au Commun. Il lui faut une création réduite à un seul moment de l'histoire. Quand la création en vérité ne cesse d’être en action. Mais elle ne se déploie plus dans le seul champ des mécaniques physiques, la création se révèle dans l’émergence d'une complexité que d'aucuns nomment la Vie. En ce qui concerne l'homme la création continue son œuvre dans la socialisation. La chute et la régression de la pensée européenne dans une vision du monde centrée exclusivement sur l'individu annonce la chute d'une civilisation qui a perdu ce savoir antique : l'homme n'existe que dans le rapport à l'autre.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 625 messages
Forumeur confit,
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il y a 33 minutes, aliochaverkiev a dit :

Cette  pensée s’impose au Commun parce qu'elle est éminemment simpliste. Elle flatte son goût immodéré pour la paresse.

En vérité la création est continue. Cette idée d'une création continue semble inaccessible au Commun.

Pourtant cette simple observation présente la chose différemment…

La maxime « Rien ne se perdrien ne se créetout se transforme » attribuée à Lavoisier, est, sur le plan de la formulation, la paraphrase du philosophe grec présocratique Anaxagore : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau » …

Mais l’idiot du village, qui n’est peut-être pas totalement si idiot qu’il y parait, lorsqu'il s’interroge sur le fait que rien n’existe sans rien et qu’il pose cette question bête…

Avant de naître, de mourir, puisque le vivant se combine sans fin à des choses existantes, que pouvait-il bien y avoir, juste avant ?

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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Il y a 2 heures, Enchantant a dit :

la paraphrase du philosophe grec présocratique Anaxagore : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau » …

Mais l’idiot du village, qui n’est peut-être pas totalement si idiot qu’il y parait, lorsqu'il s’interroge sur le fait que rien n’existe sans rien et qu’il pose cette question bête…

Avant de naître, de mourir, puisque le vivant se combine sans fin à des choses existantes, que pouvait-il bien y avoir, juste avant ?

L'idiot du village s'il cherche une réponse à son propre questionnement, saisira d'emblée que "rien ne naît ni ne périt mais que des choses déjà existantes se combinent puis se séparent de nouveau", qu'il y a un "principe de vie" qui n'a ni commencement ni fin (principe, histoire de ne pas lui mettre de dénomination).

Avant de naitre, nous vivons, lorsque nous mourrons, nous expérimentons que nous sommes toujours vivants, seule l'apparence prend un aspect différent perçu par la conscience. C'est ce "savoir" logé dans l'inconscient qui produit "la foi qui surgit à l'intérieur de soi", qui lui insuffle de même la pensée d'éternité logée en lui.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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5 novembre 2018

Écrire ici est un acte dont la signification évolue avec le temps.

Cet acte, il y a peu,  me mettait encore en rapport avec des personnages issus de ma propre histoire : transfert.

Lentement ces personnages disparaissent. En mourant ils me libèrent de leurs chaines avec lesquelles ils entravèrent jadis mes chevilles. Les rochers lourds de leurs maux, nés de leur histoire tragique, je les vois désormais dériver dans un espace, au loin, insondable assez pour qu'ils puissent à jamais s'y abimer.

Je reste un temps désemparé, privé de mes habitudes.

Le désir d'écrire reste inaltérable.

Le bris des chaines augmente la capacité de travail.

Écrire ici semble n'avoir plus d'autre sens que celui de renoncer, dans le désir d'écrire, au désir conjoint d'être compris. Vouloir être compris gauchit l'inspiration en la soumettant au jugement de tiers qui, ainsi, dévient la trajectoire initiale  de l’intention.

L'acte ultime d'écrire ne doit plus rien céder qu'à la Volonté issue des entrailles.

La source qui jaillit des flancs du mont tire son énergie d'une seule pression intérieure.

L'acte ultime d'écrire, épuré de tout désir collatéral, emporte avec lui la parole issue des Origines.

Le voyageur venu du désert, tel que je le vois, parle une parole dont je perçois le murmure.

En se rapprochant son discours devient compréhensible.

Plus il se rapproche plus sa proximité annonce que le moment pour moi est venu de mourir.

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Merci @deja-utilise pour tes liens instructifs. Sur l'un d'entre eux je trouve ça :

Citation

Ce rôle (de la sérotonine) a été mis en évidence par le neurobiologiste Andrew Newberg lorsqu’il a analysé l’activation cérébrale de moines tibétains bouddhistes en état de méditation. Ce ne serait pas la seule zone du cerveau concernée. Les recherches du neurobiologiste américain Michael Persinger suggèrent "que la stimulation électromagnétique des lobes temporaux, ces aires localisées au niveau des tempes, déclencherait la sensation d’avoir à ses côtés une présence divine. Ces aires pourraient donc être impliquées dans l’aptitude à ressentir une présence divine."

Il ressort de ces travaux que l’homme paraît "programmé pour croire en Dieu". Notre cerveau est doté d’un mécanisme biologique et psychologique inné qui nous rend sensible à l’idée d’existences divines. D’autre part, "notre perception intuitive du réel étant innée, sa transgression par les croyances religieuses provoque une réaction émotionnelle forte". Dit autrement, par l’évocation de ces transgressions contredisant notre entendement, nous sommes amenés "à leur attribuer un pouvoir explicatif supérieur".

La religion, c'est clairement pour moi <<l’opium du peuple>>...

Laissons jouer l'évolution !... dans 100 000 ans, dans un million d'années...

Mais en attendant soyons vigilants sur les manipulations que nos connaissances ne vont pas manquer et déjà ne manquent pas d'entraîner... Et en premier sur l'orientation de ces "connaissances" !  Dont le but souvent n'est pas de découvrir ou de comprendre ce qu'on ne connaît pas mais de confirmer ce que l'on voudrait qui soit. L'interprétation est au centre du problème.

Si nous sommes programmés ou conditionnés pour avoir la foi, c'est bien la preuve que la foi est une arnaque !... A mon humble avis...

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Le 03/11/2018 à 17:14, Swannie a dit :

Avant de naitre, nous vivons, lorsque nous mourrons, nous expérimentons que nous sommes toujours vivants, seule l'apparence prend un aspect différent perçu par la conscience. C'est ce "savoir" logé dans l'inconscient qui produit "la foi qui surgit à l'intérieur de soi", qui lui insuffle de même la pensée d'éternité logée en lui.

Deux affirmations totalement gratuites qui tombent d'on ne sait où. C'est du performatif ! (j'aime bien ce mot !) Il ne suffit pas d'affirmer une idée pour qu'elle soit juste.

Serions nous "initiés aux grands mystères avant de l'avoir été aux petits?"  Donc avant de savoir si nous étions vivants avant de l'être demandons-nous simplement si (même déjà vivants) nous étions fort conscients de nous-mêmes pour nos 6 mois... Nos 1 ans? Nos 2 ans ? Nos 3 ans ? Quel souvenirs précis avons nous de nous à ces âges-là ?

"lorsque nous mourrons, nous expérimentons que nous sommes toujours vivants"

Mais qui donc a réalisé cette expérience ?! Je veux des noms !

Modifié par Blaquière
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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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il y a 19 minutes, Blaquière a dit :

 

Serions nous "initiés aux grands mystères avant de l'avoir été aux petits?"  Donc avant de savoir si nous étions vivants avant de l'être demandons-nous simplement si (même déjà vivants) nous étions fort conscients de nous-mêmes pour nos 6 mois... Nos 1 ans? Nos 2 ans ? Nos 3 ans ? Quel souvenirs précis avons nous de nous à ces âges-là ?

 

 

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, aliochaverkiev a dit :

5 novembre 2018

Écrire ici est un acte dont la signification évolue avec le temps.

Cet acte, il y a peu,  me mettait encore en rapport avec des personnages issus de ma propre histoire : transfert.

Lentement ces personnages disparaissent. En mourant ils me libèrent de leurs chaines avec lesquelles ils entravèrent jadis mes chevilles. Les rochers lourds de leurs maux, nés de leur histoire tragique, je les vois désormais dériver dans un espace, au loin, insondable assez pour qu'ils puissent à jamais s'y abimer.

Je reste un temps désemparé, privé de mes habitudes.

Le désir d'écrire reste inaltérable.

Le bris des chaines augmente la capacité de travail.

Écrire ici semble n'avoir plus d'autre sens que celui de renoncer, dans le désir d'écrire, au désir conjoint d'être compris. Vouloir être compris gauchit l'inspiration en la soumettant au jugement de tiers qui, ainsi, dévient la trajectoire initiale  de l’intention.

L'acte ultime d'écrire ne doit plus rien céder qu'à la Volonté issue des entrailles.

La source qui jaillit des flancs du mont tire son énergie d'une seule pression intérieure.

L'acte ultime d'écrire, épuré de tout désir collatéral, emporte avec lui la parole issue des Origines.

Le voyageur venu du désert, tel que je le vois, parle une parole dont je perçois le murmure.

En se rapprochant son discours devient compréhensible.

Plus il se rapproche plus sa proximité annonce que le moment pour moi est venu de mourir.

Insupportable moment de mélancolie petite-bourgeoise. Et daté à part ça: le comble.

Il y a pourtant des prémisses de discussions intéressantes qui sont apparues çà et là dans ce topic. Même les errements d'autrui nous en apprennent beaucoup plus que quelque foireuse Volonté issue des entrailles.

Modifié par Dompteur de mots
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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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il y a 57 minutes, Dompteur de mots a dit :

Insupportable moment de mélancolie petite-bourgeoise. Et daté à part ça: le comble.

 

Malgré les apparences, c'est parfait de se libérer des chaines, car qui a des chaînes sinon ceux qui sont esclaves de quelque chose ?

C'est se rendre libre, disponible pour entendre la Volonté, qui, même niée par certains, ne l'empêche pas d'exister, d'être.

A partir du moment où on peut lire les autres sans s'attacher à leurs réponses dès lors qu'elles ne résonnent pas en nous, on demeure libre. S'attacher, dans le sens de leur donner de l'importance alors qu'elles n'en ont pas puisqu'elles ne résonnent pas, fait de nous un esclave des pensées des autres, ne reste donc qu'à s'en libérer, de cette forme de chaines.

Ce que j'ai moi-même fait, c'est pourquoi désormais, même citée, je reste indifférente, sans réponse ou réponse indiquant ce vers quoi je tends pour ma part, sans accorder d'importance au reste : la Volonté me suffit.

Modifié par Swannie
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