Les femmes sont-elles responsables de l’image qu’elles véhiculent?

il y a 7 minutes, Vilaine a dit :

Tu te dalékéises là. Ahaha

Désolé ma chérie, tu ne me fais plus rire depuis que tu pratiques une lèche outrancière.

Le 05/08/2018 à 07:17, Vilaine a dit :

Pour les féministes, il est difficile d’associer le terme « femme » au terme « responsable », et pourtant...

Je me demande si les femmes ne sont pas - en partie - responsable de l’image qu’elles véhiculent dans notre société. Certes, il y a l’aspect culturel qui importe: nous ne sommes plus vraiment dans un schéma patriarcal, et la Française veut s’affranchir de ces règles vétustes en prônant un meilleur équilibre homme/femme et en défendant ses droits. 

Parce que les femmes revendiquent leur liberté, elles portent ce qu’elles souhaitent, quand elles le souhaitent, quitte à tomber dans une certaine contradiction. Ainsi, une femme pudique, qui n’aime pas montrer son ventre par exemple, optera quand même pour l’option bikini pour faire comme tout le monde sur la plage. Une femme qui passera son temps à se plaindre du regard lubrique des petits vieux, n’hésitera pas une seule seconde à porter cette jolie mini-jupe repérée chez Asos.

Pourtant, l’équation est d’une simplicité enfantine.Si tu veux rester discrète, porte des choses qui n’attire pas les regards. Si tu veux attirer des regards lubriques et bien...En réalité, tout est une question de choix, parce que nous sommes responsable de l’image que l’on véhicule.

Sujet intéressant mais j'ai la flemme de lire les dix pages de débats. Alors je vais juste donner un avis. 

La quête du féminisme, c'est l'empowerment, la (re)prise de pouvoir, le fait de trouver en soi-même les ressources pour agir au maximum en fonction de ses aspirations et donc par ricochet, d'exiger de la société qu'elle arrête de brimer. C'est souvent mal compris : par exemple, les observations et revendications concernant les magazines de jouets ont pour but non pas d'inverser les rôles mais de ne pas influencer les enfants dans le développement de leurs centres d'intérêt et de leurs capacités. Le but, ce n'est pas d'encourager tous les petits garçons à jouer à la poupée et toutes les petites filles à jouer au pompier mais de ne pas faire comprendre aux petits garçons qu'ils n'ont pas le droit d'avoir envie de prendre soin et aux petites filles qu'elles n'ont pas le droit d'voir des aspirations à l'héroïsme, à la force, etc. 

Partant de là, la diffusion des idées féministes a été largement occasionné une récupération marketing. La libération sexuelle, notamment, a créé une nouvelle injonction, totalement paradoxale : on est passé d'un tu peux être sexy à un tu dois être sexy. Et ça n'a rien à voir. Idem pour le travail : on est passé de tu dois être une femme au foyer à tu dois assumer ta famille, ton travail et ne pas te plaindre. La transition entre les deux, c'est la réflexion féministe qui consiste à dire tu peux choisir de ne pas être une femme au foyer. Le glissement de sens est subtil mais au niveau des conséquences, on les remarque tout de suite. 

Dans combien de films et de publicités, de séries, avons-nous vu des femmes de 30 à 40 ans somptueuses, très actives (avocates, policières, enseignantes, psychologues, femmes d'affaire, etc), mères exemplaires, femmes aimantes et aimables, sportives, souriantes gérant tout… Les représentations gomment les inconvénients. On ne les met pas trop en scène en plein burn-out, elles font la lessive en souriant, on ne les voit pas se lever au moins une demi-heure plus tôt que les autres pour se préparer et préparer le petit-déjeuner, on ne les voit pas préparer le repas mais seulement le servir, on les voit bien habillées mais on ne les voit pas perdre du temps à se tenir au courant de l'état de la mode, etc, ce qui entretient l'idée que c'est pas si difficile, tout ça et donc que n'importe quelle femme pourrait et devrait atteindre ce niveau. 

Dans la même lancée : on voit la femme sexy face à un homme désirable, on la voit moins souvent face à des hommes moins désirables, grossiers, outrageux, etc. De même, on voit plus souvent l'homme fort que l'homme en apparence charmant mais en fait violent, etc. Ma grille de lecture est marxiste : le capitalisme a intérêt à faire travailler les femmes, parce que ça fait deux fois plus de producteurs et deux fois plus de consommateurs. Partant de là, le budget shopping, make-up, loisirs, augmente puisqu'on a dégagé des revenus pour ça. 

J'irai même plus loin : les hommes ont intérêt à utiliser la révolution des mœurs pour instiller l'idée qu'une vraie femme moderne est sexuellement disponible, en dehors de cadres qui parfois la protègent. Il est plus rare, je trouve, d'entendre un homme dire qu'une vraie femme moderne porte plainte quand on la force à coucher, le discours est plus volontiers de dire qu'une vraie femme moderne peut avoir des aventures sans lendemain. On les entend moins dire qu'une vraie femme moderne choisit de s'épiler les jambes ou pas que de dire qu'une vraie femme moderne fait du sport pour s'entretenir. 

Donc voilà, pour moi, le problème ne vient pas du féminisme mais de ceux qui, en le haïssant, ont su l'instrumentaliser pour apporter de nouvelles injonctions. Pour y échapper, il faut accepter d'être en partie hors-jeu et cela n'est pas facile. C'est difficile à observer parce que ces injonctions sont souvent faites par sous-entendus, qu'elles viennent un peu de tout le monde, massivement de personne. La meilleure représentation de tout cela, ce sont les magazines féminins…

Il y a 3 heures, Vilaine a dit :

Une marge aussi fine qu’un fil à coudre, et même souvent....inexistante.

Quand un homme me relique, je ne me pose pas la question « est-ce qu’il me regarde avec insistance, ou est-ce qu’il m’admire? »

 

Bonjour Vilaine , bisous

C'est vrai et personne jamais ne le saura, il peut regarder n'importe quoi sur toi, et ça seul lui le sait, tout le reste c'est uniquement des illusions que ce fait le regardé.

il y a 16 minutes, Isadora. a dit :

Donc voilà, pour moi, le problème ne vient pas du féminisme mais de ceux qui, en le haïssant, ont su l'instrumentaliser pour apporter de nouvelles injonctions. Pour y échapper, il faut accepter d'être en partie hors-jeu et cela n'est pas facile. C'est difficile à observer parce que ces injonctions sont souvent faites par sous-entendus, qu'elles viennent un peu de tout le monde, massivement de personne. La meilleure représentation de tout cela, ce sont les magazines féminins…

C'est vrai. Il faut apprendre à nos filles à ne pas les lire.

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Se promener la bite à l'air dans la rue est illégal. S'habiller "bizarrement", non. Que tu fasses le parallèle est en soi révélateur. Pour conclure, je préfère m'indigner de moqueries et plus que d'un accoutrement.

Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "lourd" et" insistant" ?

Qui ne te quitte pas des yeux, en fixant sans ciller certaines parties de ton anatomie ? C'est plus clair là ?

Un rien doit te gêner toi apparemment... !!

il y a 2 minutes, chanou 34 a dit :

C'est vrai. Il faut apprendre à nos filles à ne pas les lire.

J'ai lu la moitié des débats entre-temps et le souci, c'est que si la presse féminine est peut-être la pierre la plus évidente de ce mur qui nous sépare de la liberté, comme le soulignait @LouiseAragon, il y a aussi la publicité, la télé-réalité − j'ai évoqué les séries, les films, on pourrait rajouter… les autres. Du coup, ça devient compliqué de juste regarder ailleurs. 

à l’instant, LAKLAS a dit :

Un rien doit te gêner toi apparemment... !!

Euh...

Citation

Qui ne te quitte pas des yeux, en fixant sans ciller certaines parties de ton anatomie ?

dans ces conditions un rien me gêne aussi.Et je constate que l"individu qui se comporte comme ça..n'a aucune éducation.

Il y a 18 heures, Fuck Them All a dit :

Si les femmes francaises etait elegante, je pense que je serais hetero. 

Genre les hommes sont plus élégants que les femmes. 

il y a 3 minutes, Isadora. a dit :

J'ai lu la moitié des débats entre-temps et le souci, c'est que si la presse féminine est peut-être la pierre la plus évidente de ce mur qui nous sépare de la liberté, comme le soulignait @LouiseAragon, il y a aussi la publicité, la télé-réalité − j'ai évoqué les séries, les films, on pourrait rajouter… les autres. Du coup, ça devient compliqué de juste regarder ailleurs. 

Publicité et téléréalité sont des chancres de ce point de vue, je suis d'accord. Les séries pas toutes...

il y a 6 minutes, chanou 34 a dit :

Euh...

dans ces conditions un rien me gêne aussi.Et je constate que l"individu qui se comporte comme ça..n'a aucune éducation.

A partir du moment où le mec ne dis rien et n'est pas insultant où est le problème ??? Tu ne vas quand même pas empêcher les gens de regarder où ils veulent....  !!!

il y a 2 minutes, LAKLAS a dit :

A partir du moment où le mec ne dis rien et n'est pas insultant où est le problème ??? Tu ne vas quand même pas empêcher les gens de regarder où ils veulent....  !!!

Je ne chercherai pas à l'en empêcher., par contre je vais le regarder avec la même insistance.  Et j'ajoute que pour moi le mec sera définitivement catalogué.

il y a 6 minutes, chanou 34 a dit :

Publicité et téléréalité sont des chancres de ce point de vue, je suis d'accord. Les séries pas toutes...

Idem pour les films. Après, tout est une affaire de ratio et de temps d'exposition. 

C'est sûr que quand tu regardes Orange is the new black ou Mad men, ça va mais j'ai quand même l'impression que dès que c'est pas LE sujet de la série ou du film, on oublie tout et on se lâche. 

il y a 23 minutes, chanou 34 a dit :

C'est vrai. Il faut apprendre à nos filles à ne pas les lire.

Bonjour Chanou, bisous

Ou les lires avec l’œil critique, celui de la démystification.

Quoique que l'on regarde, télé, internet, journaux, faut tout regarder d'un œil critique,car la mystification est partout surtout dans la pub.

il y a 1 minute, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Chanou, bisous

Ou les lires avec l’œil critique, celui de la démystification.

 

Non, concrètement ces magazines n'apportent rien. Ce n'est pas la peine. Enfin c'est mon avis.

il y a 3 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Chanou, bisous

Ou les lires avec l’œil critique, celui de la démystification.

Quoique que l'on regarde, télé, internet, journaux, faut tout regarder d'un œil critique,car la mystification est partout surtout dans la pub.

Ah non, pas du tout ! La publicité fonctionne, quel que soit le niveau de distance critique que l'on pense avoir dessus. 

il y a 1 minute, chanou 34 a dit :

Non, concrètement ces magazines n'apportent rien. Ce n'est pas la peine. Enfin c'est mon avis.

J'ai le même avis, mais comme j'observe la différences des besoins humains

à l’instant, chanou 34 a dit :

Non, concrètement ces magazines n'apportent rien. Ce n'est pas la peine. Enfin c'est mon avis.

Les jeunes filles, la mienne de 16 ans par exemple, sont plus sur les chaînes de youtubeuses qu'à lire les magazines.

à l’instant, Colybris a dit :

Les jeunes filles, la mienne de 16 ans par exemple, sont plus sur les chaînes de youtubeuses qu'à lire les magazines.

Même sur Youtube le problème doit se poser j'imagine...

il y a 1 minute, chanou 34 a dit :

Même sur Youtube le problème doit se poser j'imagine...

http://www.europe1.fr/france/coucou-les-filles-la-mode-des-jeunes-youtubeuses-beaute-1785845

il y a 2 minutes, Isadora. a dit :

http://www.europe1.fr/france/coucou-les-filles-la-mode-des-jeunes-youtubeuses-beaute-1785845

parents indignes...