Les Français et leurs frustrations

On dit que les Français adorent se plaindre. Râler est même devenu un sport national. (Ils arrivent même à se plaindre quand ils remportent la coupe du monde, c’est dire!)

Je trouve que cet état d’esprit n’est pas un problème culturel, mais que cela cache des choses plus profondes comme la frustration ou tout simplement un certain mal-être.

Les Français sont-ils frustrés? Si oui, de quoi? Trop d’étrangers? Trop de chômages? Trop de porcs à balancer? Trop d’inégalités homme/femme? Trop de macronneries (ie trop de mépris des riches envers les pauvres)? Trop de grèves?

The floor is yours....

Trop de français! 

Trop de cons... Trop d'incivilités... Trop d'irrespect d'un peu tout le monde et un peu partout...!!!!

il y a 30 minutes, Vilaine a dit :

On dit que les Français adorent se plaindre. Râler est même devenu un sport national. (Ils arrivent même à se plaindre quand ils remportent la coupe du monde, c’est dire!)

Je trouve que cet état d’esprit n’est pas un problème culturel, mais que cela cache des choses plus profondes comme la frustration ou tout simplement un certain mal-être.

Les Français sont-ils frustrés? Si oui, de quoi? Trop d’étrangers? Trop de chômages? Trop de porcs à balancer? Trop d’inégalités homme/femme? Trop de macronneries (ie trop de mépris des riches envers les pauvres)? Trop de grèves?

The floor is yours....

Et tu fais quoi là ? 

Parait que ça du bon aussi 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-francais-raleur-cette-qualite-159612

Ça me fait penser à cet épisode de Malcolm (désolée pour la référence) ou il décide de ne plus râler et qu’il fini à l’hôpital avec un ulcère d’avoir trop intériorisé. 

Putain de chiotte de merde encrassée !

Si on rale bien sur que c'est culturel, et c'est pratiquement 1500 ans de construction bande de balais à chiotte

Désolée mais je prends ce sujet au sérieux. 

Il y a une situation dans laquelle la plainte n'a (presque) rien de culturel, c'est la situation de communication que voilà : tu es avec un inconnu, tu attends et c'est long, il faut briser la glace. La plainte sera de préférence météorologique (« Ah, qu'est-ce qu'il fait chaud ! Ah le verglas, c'est dangereux ! On n'en peut plus, de cette pluie !»), puisque les ennemis de mes ennemis sont mes amis et que l'on peut considérer la météo comme un ennemi objectivement universel. Si vous voulez vérifier cela, vous pouvez tenter de vous faire passer pour moi, c'est-à-dire quelqu'un qui aime plutôt la pluie, qui lui trouve des accents mélancoliques charmants, qui apprécie le froid dans la mesure où il nous force à nous économiser et nous fait aimer le retour à la maison… En général, les gens ne vont pas plus loin, ils préfèrent le silence à la conversation avec quelqu'un qui ne reconnaît pas l'axiome de départ la météo nous emmerde. 

En dehors de cela, ça me rappelle une remarque d'Oussama Ammar, qui affirmait que l'amitié, en France, c'était le fait de pouvoir parler à quelqu'un de tous ses problèmes, de tous ses cadavres dans le placard, alors qu'aux States, c'était vachement plus healthy parce que les gens cultivaient une positive attitude jusque dans leur intimité et qu'ils partageaient de préférence leurs moments successfull. J'ai beau m'accommoder parfaitement du système français, abhorrer ce raisonnement, je trouve qu'il est pertinent dans le constat. 

Bref. Si les gens qui t'entourent se plaignent tout le temps, peut-être que tu as juste beaucoup d'amis. Si c'est juste météorologique ou assez peu risqué, peut-être que tu as dans ton entourage beaucoup de personnes qui essaient de tisser des liens avec toi. 

Je ne sais pas. 

il y a 34 minutes, Isadora. a dit :

Désolée mais je prends ce sujet au sérieux. 

Il y a une situation dans laquelle la plainte n'a (presque) rien de culturel, c'est la situation de communication que voilà : tu es avec un inconnu, tu attends et c'est long, il faut briser la glace. La plainte sera de préférence météorologique (« Ah, qu'est-ce qu'il fait chaud ! Ah le verglas, c'est dangereux ! On n'en peut plus, de cette pluie !»), puisque les ennemis de mes ennemis sont mes amis et que l'on peut considérer la météo comme un ennemi objectivement universel. Si vous voulez vérifier cela, vous pouvez tenter de vous faire passer pour moi, c'est-à-dire quelqu'un qui aime plutôt la pluie, qui lui trouve des accents mélancoliques charmants, qui apprécie le froid dans la mesure où il nous force à nous économiser et nous fait aimer le retour à la maison… En général, les gens ne vont pas plus loin, ils préfèrent le silence à la conversation avec quelqu'un qui ne reconnaît pas l'axiome de départ la météo nous emmerde. 

En dehors de cela, ça me rappelle une remarque d'Oussama Ammar, qui affirmait que l'amitié, en France, c'était le fait de pouvoir parler à quelqu'un de tous ses problèmes, de tous ses cadavres dans le placard, alors qu'aux States, c'était vachement plus healthy parce que les gens cultivaient une positive attitude jusque dans leur intimité et qu'ils partageaient de préférence leurs moments successfull. J'ai beau m'accommoder parfaitement du système français, abhorrer ce raisonnement, je trouve qu'il est pertinent dans le constat. 

Bref. Si les gens qui t'entourent se plaignent tout le temps, peut-être que tu as juste beaucoup d'amis. Si c'est juste météorologique ou assez peu risqué, peut-être que tu as dans ton entourage beaucoup de personnes qui essaient de tisser des liens avec toi. 

Je ne sais pas. 

Pas la peine d'en faire autant, l'auteur du sujet n'en a que faire et n'aime que dénigrer pour entretenir son illusion de supériorité, les français ne sont pas plus râleurs que d'autres, les américains par exemple, ils peuvent discourir durant des heures sur leurs petits malheurs quand aux latins en général, c'est du théâtre, sans parler des russes capables de vous jouer une tragédie parce qu'une personne leur a grillé la priorité dans une file d'attente.

il y a 11 minutes, The_Dalek a dit :

Pas la peine d'en faire autant, l'auteur du sujet n'en a que faire et n'aime que dénigrer pour entretenir son illusion de supériorité […]

Oh, je ne suis pas du tout d'accord ! Vilaine n'a rien de tout cela. Mais bon, ce n'est pas le sujet et ce n'est pas très gentil de parler des gens comme s'ils n'étaient pas là.

Ils ont peur !

Il est bien connu que les français font partie des européens qui sont les plus mauvais en langue, ceci s'explique de différentes façons, d'abord durant leurs scolarités, les jeunes français font parties des européens à quitter le moins leur pays pour aller apprendre une langue étrangère ailleurs car en France les petits français sont habitués à être gâtés, tous les films sont traduits en français contrairement à beaucoup d'autres pays européens. En Suède par exemple, tout le monde est billingue, l'anglais se parle couramment, ainsi les suédois n'ont pas peurs des voyages.

Ceci se ressent également par leurs voyages. Regarder cet été, parmis les français qui partent en vacances, ils sont 80% à rester en France car ils sont pas sûres de pouvoir se débrouiller à l'étranger.

Du coup les français vivent entre eux, sont plutôt complexés, restent méfiants et très protectionnistes de leurs valeurs et de leurs cultures ancestrales, ne veulent absolument rien changer. Sont capables de faire la grève 6 mois (ex: SNCF) si on touche à leur quotidien. Sont capables de séquestrer leur patron pour garder un boulot mal payé d'ouvrier uniquement parcequ'ils ont peurs de pas retrouver d'emploi proche de chez eux.

Leurs grandes gueules, c'est la conséquence d'une crainte perpétuelle, comme le font certains chiens quand un inconnu rentre chez eux, ils montrent les crocs, ouvrent leurs gueules pour les avertir: Attention je peux être dangereux si vous prenez ma gamelle et mes jouets.

Là c'est la même chose, les français gueulent car ils ont peur de devoir un jour quitter leur pays pour aller travailler. Ce serait une catastrophe culturelle ! Cependant, et c'est aussi un avantage, si on regarde bien, les français sont arrivés à conserver leur patrimoine pas seulement culturel mais aussi social et economique comme presque aucun autre pays au monde. Même les anglais qui vivent sur une île sont moins conservateurs et plus ouverts d'esprit. 

Il y a 9 heures, Isadora. a dit :

Désolée mais je prends ce sujet au sérieux. 

Il y a une situation dans laquelle la plainte n'a (presque) rien de culturel, c'est la situation de communication que voilà : tu es avec un inconnu, tu attends et c'est long, il faut briser la glace. La plainte sera de préférence météorologique (« Ah, qu'est-ce qu'il fait chaud ! Ah le verglas, c'est dangereux ! On n'en peut plus, de cette pluie !»), puisque les ennemis de mes ennemis sont mes amis et que l'on peut considérer la météo comme un ennemi objectivement universel. Si vous voulez vérifier cela, vous pouvez tenter de vous faire passer pour moi, c'est-à-dire quelqu'un qui aime plutôt la pluie, qui lui trouve des accents mélancoliques charmants, qui apprécie le froid dans la mesure où il nous force à nous économiser et nous fait aimer le retour à la maison… En général, les gens ne vont pas plus loin, ils préfèrent le silence à la conversation avec quelqu'un qui ne reconnaît pas l'axiome de départ la météo nous emmerde. 

En dehors de cela, ça me rappelle une remarque d'Oussama Ammar, qui affirmait que l'amitié, en France, c'était le fait de pouvoir parler à quelqu'un de tous ses problèmes, de tous ses cadavres dans le placard, alors qu'aux States, c'était vachement plus healthy parce que les gens cultivaient une positive attitude jusque dans leur intimité et qu'ils partageaient de préférence leurs moments successfull. J'ai beau m'accommoder parfaitement du système français, abhorrer ce raisonnement, je trouve qu'il est pertinent dans le constat. 

Bref. Si les gens qui t'entourent se plaignent tout le temps, peut-être que tu as juste beaucoup d'amis. Si c'est juste météorologique ou assez peu risqué, peut-être que tu as dans ton entourage beaucoup de personnes qui essaient de tisser des liens avec toi. 

Je ne sais pas. 

La positive attitude n’est pas ce qui caractérise le plus notre pays en effet.

Les plaintes sont devenues tellement courantes qu’elles se fondent dans notre quotidien comme tu l’as justement souligné.

Ceci dit, je distingue, la plainte de monsieur tout le monde, de la plainte redondante et appuyée du frustré.  Le frustré n’est jamais content et a besoin de reporter sa frustration autour de lui. Le pire, c’est qu’il trouvera toujours un moyen de râler, quelque soit les circonstances.

En France, on ne peut pas dire que nous sommes les plus à plaindre. Nous avons tous un logement, des aides sociales, un bon système de santé, des écoles, la coupe du monde...et pourtant, à écouter certains, nous sommes les plus malheureux du monde.

il y a 17 minutes, Vilaine a dit :

La positive attitude n’est pas ce qui caractérise le plus notre pays en effet.

Les plaintes sont devenues tellement courantes qu’elles se fondent dans notre quotidien comme tu l’as justement souligné.

Ceci dit, je distingue, la plainte de monsieur tout le monde, de la plainte redondante et appuyée du frustré.  Le frustré n’est jamais content et a besoin de reporter sa frustration autour de lui. Le pire, c’est qu’il trouvera toujours un moyen de râler, quelque soit les circonstances.

En France, on ne peut pas dire que nous sommes les plus à plaindre. Nous avons tous un logement, des aides sociales, un bon système de santé, des écoles, la coupe du monde...et pourtant, à écouter certains, nous sommes les plus malheureux du monde.

 

Dire que les autres sont frustrés c'est la manière classique de détourner le regard des autres et de soi sur soi, de ne pas vouloir voir que le locuteur est frustré.

C'est tout le problème des pays de culture catholique : la honte de soi.

Il n' y a pas de honte, Vilaine, à être frustré(e), à être insatisfait(e). Cette honte que vous projetez sur les autres est la vôtre, elle est un produit culturel local, en l'occurrence celui d'un pays que ne se sort pas de ses réflexes catholiques du péché, qui n'est plus vécu comme péché certes mais qui est maintenant vécu comme honte.

Qui est totalement satisfait sur cette terre, qui ne connait pas de frustrations ? C'est justement le socle de notre civilisation : renoncer souvent à soi pour construire un certain type de société. 

Le problème n'est pas la frustration, le problème c'est la honte d'être frustré et l'incapacité, en raison de cette oblitération, soit à renoncer à soi, soit à partir à la conquête de qui ou de quoi nous permettra de surmonter ces frustrations.

Je vous laisse maintenant projeter sur moi toutes vos vilenies ! Soulagez-vous de vos maux en me les attribuant.

il y a 13 minutes, aliochaverkiev a dit :

Dire que les autres sont frustrés c'est la manière classique de détourner le regard des autres et de soi sur soi, de ne pas vouloir voir que le locuteur est frustré.

C'est tout le problème des pays de culture catholique : la honte de soi.

Il n' y a pas de honte, Vilaine, à être frustré(e), à être insatisfait(e). Cette honte que vous projetez sur les autres est la vôtre, elle est un produit culturel local, en l'occurrence celui d'un pays que ne se sort pas de ses réflexes catholiques du péché, qui n'est plus vécu comme péché certes mais qui est maintenant vécu comme honte.

Qui est totalement satisfait sur cette terre, qui ne connait pas de frustrations ? C'est justement le socle de notre civilisation : renoncer souvent à soi pour construire un certain type de société. 

Le problème n'est pas la frustration, le problème c'est la honte d'être frustré et l'incapacité, en raison de cette oblitération, soit à renoncer à soi, soit à partir à la conquête de qui ou de quoi nous permettra de surmonter ces frustrations.

Je vous laisse maintenant projeter sur moi toutes vos vilenies ! Soulagez-vous de vos maux en me les attribuant.

 

 

 

Oui, tu as raison. Je suis frustrée. Tellement frustrée que du haut de mes 60 balais, j’ai besoin d’aller chercher ici ce qu’il me manque à la maison.

il y a beaucoup de choses a dire sur les francais... non sur leurs frustrations mais surtout sur leurs mentalités..

avoir de la frustration face a un refus quelconque oblige le francais a avoir une mentalité de merde, presque violent.

Il y a 12 heures, Vilaine a dit :

On dit que les Français adorent se plaindre. Râler est même devenu un sport national. (Ils arrivent même à se plaindre quand ils remportent la coupe du monde, c’est dire!)

D’une part faire des généralités sur un peuple, une nation, un pays c’est toujours caricatural.

Par ailleurs, les frustrations sont un élément constitutif de l’existence humaine, souvent à l’origine des réussites.

Admettons un instant que nous soyons plus râleurs que les autres…J’avais glané cette remarque d’une personne en écoutant la radio qui me semblait assez exacte et juste.

Elle faisait remarquer que cela provenait sans doute de notre éducation scolaire, à savoir que nos enseignants, sont toujours prompt à dénoncer ce qu’il ne faut pas faire, estimant que bien faire immédiatement était dans l’ordre naturel des choses et que l’encouragement et la réussite allait normalement de soi.

Mais les enseignants baignent dans l’univers culturel général du pays dans lequel ils vivent et enseignent, comme nous-mêmes, ne sont pas hors des influences collectives.

Faire des généralités sur les enseignants est toujours caricatural et excessif aussi.

Il y a 12 heures, Vilaine a dit :

On dit que les Français adorent se plaindre. Râler est même devenu un sport national. (Ils arrivent même à se plaindre quand ils remportent la coupe du monde, c’est dire!)

Je pense que ce n'est pas spécifiquement français, c'est juste humain. C'est peut être un phénomène amplifié dans les anciennes civilisations, parmi les peuples qui ont une histoire longue faite de conquêtes, d'hégémonie territoriale et de rayonnement culturel et économique, quand tout cela régresse ou disparait certains expriment leur frustration !

il y a une heure, Vilaine a dit :

Tellement frustrée que du haut de mes 60 balais,

Mais t'es vieille !!!! J'suis frustrée de cette annonce ! 

il y a 2 minutes, Petit pois a dit :

Mais t'es vieille !!!! J'suis frustrée de cette annonce ! 

Tu penses vraiment que je parlais de moi?

il y a 5 minutes, Vilaine a dit :

Tu penses vraiment que je parlais de moi?

Ha ! j'ai un doute, c'est vrai que tu as utilisé le "je" quand tu devrais parler de toi en disant "Elle"...Aline Delon