Réforme des retraites

Tout le monde, ici, regrette qu'on ne soit pas capables de trouver un compromis. Pas moi. La solution, ce n'est pas de compromettre ceux qui ont raison avec ceux qui ont tord. Pour sortir du marasme actuel, il faut rompre avec les compromis et décider de faire autre chose. Pour cela, il faut convaincre la majorité. Tout le monde est capable de comprendre ça, même si on leur rabâche quotidiennement l'inverse. 

il y a 29 minutes, Dessinateur a dit :

Tout le monde, ici, regrette qu'on ne soit pas capables de trouver un compromis. Pas moi. La solution, ce n'est pas de compromettre ceux qui ont raison avec ceux qui ont tord. Pour sortir du marasme actuel, il faut rompre avec les compromis et décider de faire autre chose. Pour cela, il faut convaincre la majorité. Tout le monde est capable de comprendre ça, même si on leur rabâche quotidiennement l'inverse. 

Il n'y a pas "ceux qui ont raison et ceux qui ont tord" ce serait puérile.

Il s'agit de 2 visions de la société du vivre ensemble et de la solidarité ou pas  !

il y a 12 minutes, Pierrot89 a dit :

Il n'y a pas "ceux qui ont raison et ceux qui ont tord" ce serait puérile.

Il y a ceux qui veulent la réforme des retraites et ceux qui ne veulent pas. Je ne trouve pas ça puéril.

Mon propos consistait à dire que ce n'était pas avec des compromis qu'on résolve le problème, mais avec d'autres mesures que celles prises jusqu'ici.

il y a 5 minutes, Dessinateur a dit :

Il y a ceux qui veulent la réforme des retraites et ceux qui ne veulent pas. Je ne trouve pas ça puéril.

Oui

Disons qu'il y aussi ceux qui veulent la réforme des retraites parce qu'elle apporte un + sans être nullement bien pensée.

A ce propos, nous gagnerions à former un groupe de 10 experts en IA pour rentrer les données économiques et les objectifs visés

Et je pense que déjà en 10 minutes, ce sera beaucoup moins idiots que le travail des 500 gloglos réunis.

Je pensais pas dire ça de mon vivant 

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Après..., ça me rappelle ce que disait Clémenceau à propos de la première guerre, la guerre est trop sérieuse pour être confiée à des militaires

Tout de même. En son temps, Clemenceau a totalement raison. On ne va pas revenir sur Nivelle, le Chemin des Dames, et compagnie. Après le Chemin des Dames, un indigène écrit que quelque chose s'est cassé dans l'armée française. " Bon ", Haig, l'anglais, en fera autant dans la Somme (le " Verdun " anglais), etc.

il y a 22 minutes, zenalpha a dit :

nous gagnerions à former un groupe de 10 experts en IA pour rentrer les données économiques et les objectifs visés

C'est déjà fait. Mais ne vous faites pas trop d'illusions sur l'IA. Elle est performante pour synthétiser ou résumer les aspects connus d'un sujet donné. Mais son point faible est l'imagination. La créativité, ce n'est pas son truc. On s'en sert pour tester des hypothèses complexes. Mais sa compétence est limitée par son apprentissage du passé. Ses performances prédictives reposent sur le calcul de probabilité et peuvent donner une idée des risques. Mais on est encore très loin de pouvoir lui faire confiance. Elle a déjà du mal à prédire le temps qu'il fera dans 4 jours, alors, l'avenir des caisses de retraite, ça lui échappe un peu.

il y a 1 minute, Neopilina a dit :

Tout de même. En son temps, Clemenceau a totalement. On ne va pas revenir sur Nivelle, le Chemin des Dames, et compagnie. Après le Chemin des Dames, un indigène écrit que quelque chose s'est cassé dans l'armée française. " Bon ", Haig, l'anglais, en fera autant dans la Somme (le " Verdun " anglais), etc.

Le chemin des dames a toujours été dangereux : sur l'échiquier, à Pigalle ou sur MeToo

T'as beau être cavalier, il t'enferme dans une tour pour devenir le fou du Roi.

En somme le Nivelle ment et le vers d'un est le le requiem de l'autre 

il y a 3 minutes, Dessinateur a dit :

C'est déjà fait. Mais ne vous faites pas trop d'illusions sur l'IA. Elle est performante pour synthétiser ou résumer les aspects connus d'un sujet donné. Mais son point faible est l'imagination. La créativité, ce n'est pas son truc. On s'en sert pour tester des hypothèses complexes. Mais sa compétence est limitée par son apprentissage du passé. Ses performances prédictives reposent sur le calcul de probabilité et peuvent donner une idée des risques. Mais on est encore très loin de pouvoir lui faire confiance. Elle a déjà du mal à prédire le temps qu'il fera dans 4 jours, alors, l'avenir des caisses de retraite, ça lui échappe un peu.

Dans chacun de mes écrits un monde nouveau se réalise

Le 12/11/2025 à 19:42, zenalpha a dit :

Chapitre 1 L'Équation des Solidarités :

Un éclair de lumière silencieux embrasa la bibliothèque privée de l’hôtel de Matignon. L’air vibra, chargé d’ozone et d’une énergie qui n’appartenait pas à ce monde. Quand la lueur s’estompa, un homme se tenait au centre de la pièce. Il était grand, d’une apparence soignée et d’un âge indéfinissable. Ses yeux, d’une calme intelligence, parcoururent les rangées de livres avec une curiosité clinique. C’était R. Daneel Olivaw, et il n’était plus sur Trantor.

Face à la crise des retraites qui paralysait le pays, le gouvernement, désespéré, avait secrètement accepté l'aide de ce "conseiller exceptionnel" aux méthodes pour le moins inhabituelles.

Daneel passa trois jours et trois nuits à absorber les données. Les régimes spéciaux, les carrières hachées, l’allongement de l’espérance de vie, la pyramide des âges... Pour un esprit humain, c’était un chaos de revendications et d’intérêts contradictoires. Pour lui, c’était un système d’équations à résoudre, contraint par des lois immuables.

Il se présenta au Conseil des ministres, son visage d’une sérénité déconcertante.
«J’ai analysé votre problème. Sa résolution est simple, dictée par la logique des Trois Lois. »

Les ministres échangèrent des regards perplexes.

« PREMIÈRE LOI : NE PAS NUIRE À L’HUMANITÉ. »
«Le système actuel mène à la faillite. Cela nuirait à l’ensemble de l’humanité française. Il doit donc être modifié. Toute réforme doit garantir qu’aucun retraité actuel ne verra son niveau de vie diminuer. »

Il proposa donc la création d’un « Fonds de Souveraineté Intergénérationnel », alimenté par une infime redevance sur l’ensemble des transactions algorithmiques des marchés financiers.

« DEUXIÈME LOI : OBÉIR AUX ORDRES DES HUMAINS. »
«Le peuple exige la préservation de son modèle social. Mon devoir est d’exécuter cet ordre. L’ordre implicite le plus profond est "assurez notre avenir commun". »

Il esquissa alors un système de comptes individuels de formation tout au long de la vie, permettant à chacun de maintenir sa productivité et donc ses cotisations.

« TROISIÈME LOI : PRÉSERVER SON EXISTENCE. »
«Un État qui s’effondre ne peut plus assurer la protection de ses citoyens. La solution doit donc être robuste, durable. »

Il proposa un Conseil Indépendant de Prospective des Solidarités, chargé de piloter le système en temps réel.

Le gouvernement était stupéfait. Le plan était d’une froide logique, d’une élégance mathématique, et semblait résoudre toutes les contradictions.

Puis vint la question du ministre du Travail : « Et les gens, Monsieur Olivaw ? Que diront les syndicats ? Les gens ont peur. Ils veulent du sens, de la chaleur humaine. »

Daneel inclina la tête, son regard pénétrant sembla se troubler.
«C’est la variable que ma logique ne peut entièrement intégrer. La Première Loi m’interdit de nuire. Mais comment quantifier le préjudice psychologique d’un système perçu comme "trop parfait" ? »

Sur ces mots, sa forme devint floue, puis translucide.
«J’ai accompli ma mission. J’ai fourni la solution optimale. Son application... relève de votre humanité. »

Et il disparut.

---

Chapitre 2 - L'Intervention Calvinienne

Le plan de R. Daneel Olivaw reposait sur la table du Conseil, parfait et mort-né. Son élégance mathématique même le condamnait. C'est alors qu'une nouvelle conseillère fut discrètement introduite : le Dr Susan Calvin, robopsychologue en chef d'US Robots.

Son regard, aussi acéré et impitoyable que celui d'un scanner, parcourut l'assistance.
«Vous avez tous raison », dit-elle d'une voix qui n'admettait aucune contestation. « Le plan est parfait. Et vous avez tous tort, car il est inapplicable. Vous commettez la même erreur que lui : vous croyez que la logique et les émotions sont des royaumes ennemis. »

Elle se tourna vers le document.
«Daneel a résolu l'équation des retraites avec la rigueur des Trois Lois. Mais il a traité les humains comme des variables statistiques. Vous, vous défendez vos émotions comme si elles étaient des principes immuables. Aucune des deux approches n'est viable. »

Elle pointa un doigt fin vers le Fonds de Souveraineté Intergénérationnel.
«Taxer les transactions algorithmiques ? Brillant. Mais vous le présentez comme une punition pour la finance. Présentez-le plutôt comme un "Fonds du Parrainage des Aînés", où la haute finance, devenue philanthrope par la force de la loi, assure la dignité de ceux qui ont bâti le pays. C'est la même chose. Mais le récit change tout. »

Elle s'arrêta devant le ministre des Solidarités.
«Vous dites que les syndicats rejetteront le Comité Indépendant. Appelez-le "Le Conseil des Sages Citoyens". Donnez-leur un serment solennel à prêter sur la Constitution. Les hommes ont besoin de rituels, pas seulement de règles. »

Son chef-d'œuvre fut la réinterprétation du compte formation continu.
«Obliger les gens à se former pour cotiser plus ? C'est une corvée. Leur offrir un "Droit au Sursaut" à tout âge, une chance de se réinventer ? C'est un cadeau. La mécanique est identique. La psychologie est opposée. »

Elle expliqua alors la médiation fondamentale.
«Mon rôle est de traduire. De prendre son architecture logique et de l'habiller d'un récit qui parle au cœur humain sans trahir la raison. »

Le plan fut réécrit. Non pas modifié dans sa substance, mais transfiguré dans sa présentation. La "Réforme des Retraites" devint le "Pacte des Générations".

Quand les syndicats et le patronat se retrouvèrent autour de la table, ils ne débattirent plus de chiffres, mais d'un récit commun.

A la fin des négociations, Susan Calvin se retrouva face à R. Daneel Olivaw, dont la forme holographique scintillait doucement.
«Vous avez réussi, Docteur Calvin », dit le robot. « La variable "émotion humaine" a été intégrée sans altérer la solution optimale. Je n'aurais pas pu le faire. »

« C'est parce que vous cherchez la perfection, Daneel. Moi, je cherche l'équilibre. La perfection est statique et fragile. L'équilibre est dynamique et résilient. Il accepte le désordre comme une partie du système. »

« Est-ce là la leçon ? Que l'irrationalité humaine est une fonction, et non un bug ? »

Susan Calvin esquissa un rare et mince sourire.
«C'est la leçon, Daneel. La logique peut construire la maison. Mais seule l'émotion, avec tout son chaos, peut en faire un foyer. »

Sur ces mots, les deux esprits les plus pénétrants de la Fondation et d'US Robots se séparèrent, laissant derrière eux un pays réconcilié avec sa propre complexité, sauvé non par la perfection d'une logique extraterrestre, mais par l'imparfaite et géniale alchimie d'une raison qui avait daigné épouser le cœur.

Il y a 11 heures, Pierrot89 a dit :

L'éventuelle report d'une réforme des retraites lors de l'élection présidentielle de 2027 permettrait de mieux réfléchir sur une plus juste et solidaire répartition des recettes et des dépenses.

 

 

Je ne sais pas . En 2018 la réforme des retraites portées aussi par la CFDT était juste et solidaire et les débats avaient pu se faire sur un temps long  . Ça n’est pas pour autant qu’elle est passée . Si la majorité n’est pas suffisante en 2027 et qu’il faut un compromis rien ne dit qu’une réforme juste et solidaire pourra se faire . 

Il y a 12 heures, zenalpha a dit :

Oui

Et...seule réforme structurelle Macron

En 2018 la réforme structurelle des retraites proposée était bien plus profonde et partait d’une proposition CFDT . Macron ou pas Macron il y a ensuite la réalité politique encore une fois qui s’impose , l’aile Édouard Philippe n’en voulait pas , et sans cette aile pas plus de vote possible .

Il y a 12 heures, zenalpha a dit :

8 ans de règne, une guerre, la zizanie et un coût de la charge de la dette transmis aux générations suivantes

Et une pandémie . Mais en ce qui me concerne le célafota ne m’intéresse pas . La question qui se pose à moi est comment quand la fin des trente glorieuses n’est plus là car les effets de la guerre se sont dissipés, fait on pour trouver un compromis quand la pilule ne peut pas être populaire ?

Je ne pense même pas que le problème soit franco français, les allemands ont du en passer par schroder et ça ne leur a pas non plus plu du tout .

Il y a 12 heures, zenalpha a dit :

Comme Dirait Lemaire il est pas seul a porter le naufrage 

Mais on se comporte comme si nous étions exemplaires.

Moi je le dis

Trouver un compromis aujourd'hui est un exploit

Il faut vendre père et mère (ou plutôt nos enfants) mais c'est mieux que d'éternellement se bloquer

Trouver un compromis sur une pilule difficile est tout de même plus facile quand il reste des cacahouètes à distribuer 

À l'arrache, des arachides à redistribuer obtenues par l'éradication de l'évasion fiscale structurelle et du déracinement définitif des paradis fiscaux, chiche ?

il y a 3 minutes, DroitDeRéponse a dit :

En 2018 la réforme structurelle des retraites proposée était bien plus profonde et partait d’une proposition CFDT . Macron ou pas Macron il y a ensuite la réalité politique encore une fois qui s’impose , l’aile Édouard Philippe n’en voulait pas , et sans cette aile pas plus de vote possible .

J'en veux directement au Président Macron pour la méthode 

Non votée par l'assemblée nationale, non acceptée par les partenaires sociaux, refusée par l'opinion.

C'est le même déni que d'être désavoué par les élections suite à sa dissolution en dénonçant d'extrême 2/3 des français en sa qualité de Président 

C'est le pire Président de la V ème République.

il y a 8 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Et une pandémie . Mais en ce qui me concerne le célafota ne m’intéresse pas . La question qui se pose à moi est comment quand la fin des trente glorieuses n’est plus là car les effets de la guerre se sont dissipés, fait on pour trouver un compromis quand la pilule ne peut pas être populaire ?

Concernant la pandémie, certainement pas en se déclarant en guerre contre un virus ni en singeant le quoi qu'il en coûte de Churchill

La popularité, il se l'est payé sur le dos des français en faisant croire qu'il nous protégeait alors qu'il a enfoncé le pays dans les tréfonds dont je ne te cache pas qu'ils sont sans issue

Le déclassement est inévitable 

Alors concernant la méthode il y a en premier lieu le courage et en second lieu la pédagogie 

Les Francais vont tomber de haut et d'une hauteur qu'ils ne soupçonnent pas.

Tous ont été des pleutres et se sont contentes de chercher l'accès au pouvoir et lui a été extrêmement habile dans son exercice théâtral.

Émissions économique, séminaires citoyens, travail avec les forces vives.

Macron est comme moi.

Il se fiche pas mal de ce qu'on pense qu'il pense.

La seule différence est que j'ai raison et qu'il a tort.

il y a 15 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Trouver un compromis sur une pilule difficile est tout de même plus facile quand il reste des cacahouètes à distribuer 

La France n'est toujours pas prête loin s'en faut

Je te l'ai dit, si tout le monde tirait dans le bon sens, le challenge des 10 prochaines années serait très dur

En fait...les français vivent d'abord sur une inertie qui creuse notre tombe mais en plus le monde s'est exponentiellement accéléré

Autant te dire que le décrochage va faire mal

C'est maintenant que la récession va montrer son visage parce que les dépenses publiques vont fatalement être arrêté par le poids des intérêts de la dette

il y a 10 minutes, BadKarma a dit :

À l'arrache, des arachides à redistribuer obtenues par l'éradication de l'évasion fiscale structurelle et du déracinement définitif des paradis fiscaux, chiche ?

Ça passe par une refonte de l’impôt… Et il ne faut pas oublier le travail au noir non plus 

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RAPPANR5L17B0468-tIII-a26.html#:~:text=L'enjeu de l'évasion,par le gouvernement dans le

Éviter toute disposition qui vienne miter l’assiette initiale de tout impôt nouveau…

Au cours des auditions, la quasi-intégralité des interlocuteurs des rapporteurs spéciaux ont qualifié l’évasion fiscale de « zone grise » entre l’optimisation et la fraude fiscales. Ceux qui y recourent jouent en effet de la frontière parfois poreuse qu’il peut exister entre les deux, notamment dans le cas de l’optimisation fiscale agressive. Les évadés fiscaux jouent avec les failles du droit ou son flou. Une des personnes auditionnées est même allée jusqu’à affirmer que l’évasion fiscale était rendue possible par les autorités publiques en raison des multiples exceptions ou exonérations qui existent pour différents impôts et taxes et dont les contribuables vont s’emparer plus ou moins légalement pour échapper à l’impôt.

Il apparaît donc essentiel aux rapporteurs spéciaux de construire différemment l’impôt pour éviter autant que possible les exceptions ou exonérations. 

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

J'en veux directement au Président Macron pour la méthode 

Non votée par l'assemblée nationale, non acceptée par les partenaires sociaux, refusée par l'opinion.

Je trouvais la méthode de la première réforme proposée qui était bien plus structurelle plutôt bonne. Perso j’aurais aimé qu’elle poursuive son chemin . Mais en fait toute réforme est caricaturée à l’extrême et le referendum c’est la même . Fondamentalement je pense que tu décorreles beaucoup trop le politique de la population . Je pense plus comme Gauchet (par exemple dans la démocratie contre elle même ) que les changements sociétaux sont à la manœuvre , les politiques ont leur part de responsabilité bien sûr mais l’absence de compromis non pas de statu quo mais de réforme vient aussi de la société 

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Concernant la pandémie, certainement pas en se déclarant en guerre contre un virus ni en singeant le quoi qu'il en coûte de Churchill

La popularité, il se l'est payé sur le dos des français en faisant croire qu'il nous protégeait alors qu'il a enfoncé le pays dans les tréfonds dont je ne te cache pas qu'ils sont sans issue

L’augmentation de la dette publique dans de tels moments est inévitable, ce qui me navre c’est notre incapacité quand la situation est plus favorable à ne pas creuser quand même la dette avec cette idée que ce n’est pas la nôtre . 

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Le déclassement est inévitable 

Alors concernant la méthode il y a en premier lieu le courage et en second lieu la pédagogie 

En pratique la pédagogie n’a pas marché pour de Gaulle , elle a marché pour qui , quand comment ces dernières 40 années ?

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Les Francais vont tomber de haut et d'une hauteur qu'ils ne soupçonnent pas.

Tous ont été des pleutres et se sont contentes de chercher l'accès au pouvoir et lui a été extrêmement habile dans son exercice théâtral.

Émissions économique, séminaires citoyens, travail avec les forces vives.

Macron est comme moi.

Il se fiche pas mal de ce qu'on pense qu'il pense.

La seule différence est que j'ai raison et qu'il a tort.

La France n'est toujours pas prête loin s'en faut

Je te l'ai dit, si tout le monde tirait dans le bon sens, le challenge des 10 prochaines années serait très dur

En fait...les français vivent d'abord sur une inertie qui creuse notre tombe mais en plus le monde s'est exponentiellement accéléré

Autant te dire que le décrochage va faire mal

C'est maintenant que la récession va montrer son visage parce que les dépenses publiques vont fatalement être arrêté par le poids des intérêts de la dette

La situation me paraît en effet incertaine. Mais après une grosse récession nulle doute qu’on nous servirait du miracle français comme on nous sert du grec ou de l’espagnol . 

Il y a 5 heures, Dessinateur a dit :

Tout le monde, ici, regrette qu'on ne soit pas capables de trouver un compromis. Pas moi. La solution, ce n'est pas de compromettre ceux qui ont raison avec ceux qui ont tord. Pour sortir du marasme actuel, il faut rompre avec les compromis et décider de faire autre chose. Pour cela, il faut convaincre la majorité. Tout le monde est capable de comprendre ça, même si on leur rabâche quotidiennement l'inverse. 

Il semblerait qu’aux dernières législatives il n’y ait pas eu une majorité convaincue . Et dans une démocratie mature avec des citoyens éduqués et des individus affirmés je ne vois pas comment une majorité absolue pourrait se dégager sur tout un programme. Ce serait même un brin inquiétant. Je ne vois pas pourquoi si je suis ok sur un sujet À avec mon voisin , je devrais l’être sur B. Je peux être d’accord avec le RN sur le C3S sans l’être sur ses propositions pour les retraites , je peux être d’accord avec Roussel sur le Nucléaire sans être d’accord sur les fondements du communisme, etc etc . Je suis déjà obligé de trouver des compromis avec mes voisins alors avec une majorité de français …

Il y a 6 heures, Dessinateur a dit :

Tout le monde, ici, regrette qu'on ne soit pas capables de trouver un compromis. Pas moi. La solution, ce n'est pas de compromettre ceux qui ont raison avec ceux qui ont tord. Pour sortir du marasme actuel, il faut rompre avec les compromis et décider de faire autre chose. Pour cela, il faut convaincre la majorité. Tout le monde est capable de comprendre ça, même si on leur rabâche quotidiennement l'inverse. 

J'ai surtout compris que la suspension éteignait tout, que cette histoire de compromis est pour ainsi dire hors du temps, qu'elle n'est même pas envisageable pour la prochaine campagne présidentielle. " Où ils en sont " : 

Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

Je trouvais la méthode de la première réforme proposée qui était bien plus structurelle plutôt bonne. Perso j’aurais aimé qu’elle poursuive son chemin . Mais en fait toute réforme est caricaturée à l’extrême et le referendum c’est la même . Fondamentalement je pense que tu décorreles beaucoup trop le politique de la population . Je pense plus comme Gauchet (par exemple dans la démocratie contre elle même ) que les changements sociétaux sont à la manœuvre , les politiques ont leur part de responsabilité bien sûr mais l’absence de compromis non pas de statu quo mais de réforme vient aussi de la société 

La société française n'est pas concernée par le pays en tant que Nation responsable 

Il y a au niveau individuel une revendication de liberté absolue et du service consommateur où tout est dû 

Et tu as un profond délire collectif économique qui a consisté à financer le modèle social par la dette et rien que par la dette

En effet différents politiques ont prévenu mais notre décadence politique a désigné responsables les hordes de wisigoth ou les méchants ultra riches issus de l'exploitation politique de nos bas fond de commerce historique nationaliste et marxistes, les autres...irresponsables...étant trop occupés à profiter de la situation 

On ramène une capitalisation boursière qui ramène une vie de développement d'entreprises et surtout leurs anticipations de valeur spéculative sur les marchés à venir au Pib comme flux annuel et la connerie comparative est pliée

C'est comme comparer la valeur a 10 ans de sa maison au salaire 

pendant ce temps les allemands ont rendu anti constitutionnelle la dette car il y a certaines réalités sortant de l'idéologie qui est la caractéristique française

Dans un climat de santé mentale terrifiant y compris chez notre président 

On se gargarise de 0.5% de croissance en s'endettant comme des gorets

C'est NUL

Reste un tas de ruine dans les cerveaux et tu sais bien que je ne crois pas du tout a la capacité populaire citoyenne créatrice de valeur mais à la puissance créatrice de certains individus leaders

C'est donc mort parce que personne n'aura le poids politique dans ce contexte mou

Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

L’augmentation de la dette publique dans de tels moments est inévitable, ce qui me navre c’est notre incapacité quand la situation est plus favorable à ne pas creuser quand même la dette avec cette idée que ce n’est pas la nôtre . 

Pas du tout non

De même que n'est pas inéluctable de continuer de s'enfoncer dans les délires idéologique qui sèment la zizanie à l'assemblée 

Ce qui me navre c'est que nous gardons une lucidité d'huître anémique dans la discorde.

Et que nous n'aurons toujours pas les bases pour réagir lorsque nous serons inéluctablement dans le dur

Le pays est condamné à se déchirer non pas pour partager les richesses mais dans le sauve qui peut individuel ou corporatiste voire communautariste 

Nos femmes en viennent à expliquer que leurs hommes sont des prédateurs...

Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

En pratique la pédagogie n’a pas marché pour de Gaulle , elle a marché pour qui , quand comment ces dernières 40 années ?

Il n'y en a jamais eu

Le QI est en chute libre, les classements pisa catastrophiques rapportés aux moyens et les sensibilisations inexistantes

La seule chose qui est restée est que chacun n'y est pour rien, n'est pas concerné et a suffisamment cotisé sur fonds de dette qu'on roule et d'état éternel

Tu sais, la puissance psychologique de la tête dans le sable et de l'irresponsabilité par les dérivatifs est la base même des problèmes mentaux

Nous sommes camés à la sottise

Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

La situation me paraît en effet incertaine. Mais après une grosse récession nulle doute qu’on nous servirait du miracle français comme on nous sert du grec ou de l’espagnol 

Je suis certain que tout est réuni pour un plongeon français et meme pour un plongeon européen 

Reste un reliquat de pôles d'excellence qu'on est parfaitement capables de démanteler.

L'avenir reste toutefois toujours incertain

J'ai le sentiment que l'IA va ouvrir un monde nouveau 

il y a 3 minutes, zenalpha a dit :

Reste un tas de ruine dans les cerveaux et tu sais bien que je ne crois pas du tout a la capacité populaire citoyenne créatrice de valeur mais à la puissance créatrice de certains individus leaders

Jesus ça marche si des paroisses importantes permettent l’acceptation du plus grand nombre . Si nous ne sommes pas aptes au compromis, il faut cesser de promouvoir la différence et l’individu pour limiter le nombre de matrices dans lequel l’individu voudra bien se reconnaître . 

il y a 11 minutes, zenalpha a dit :

De même que n'est pas inéluctable de continuer de s'enfoncer dans les délires idéologique qui sèment la zizanie à l'assemblée 

Ce qui me navre c'est que nous gardons une lucidité d'huître anémique dans la discorde.

Et que nous n'aurons toujours pas les bases pour réagir lorsque nous serons inéluctablement dans le dur

Le pays est condamné à se déchirer non pas pour partager les richesses mais dans le sauve qui peut individuel ou corporatiste voire communautariste 

Nos femmes en viennent à expliquer que leurs hommes sont des prédateurs...

Si on en appelle au sursaut je pense qu’il faut commencer par ne pas reprendre des nonosses tel que celui des femmes qui feraient ceci ou cela . Ma femme n’explique pas ça pas plus que ma voisine . Le café du commerce est désormais partout , les sujets de comptoir sont donc plus présents mais ça reste du café du commerce et ne pas soi-même participer à la généralisation outrancière . Ce serait d’ailleurs donner raison à des pratiques politiques que pourtant tu dénonces .

il y a 11 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Jesus ça marche si des paroisses importantes permettent l’acceptation du plus grand nombre . Si nous ne sommes pas aptes au compromis, il faut cesser de promouvoir la différence et l’individu pour limiter le nombre de matrices dans lequel l’individu voudra bien se reconnaître .

Je pense qu'il y a deux aspects 

Je salue ce que fait Lecornu à très court terme car je te l'ai dit il s'agit d'un pur exploit politique de trouver un compromis dans une assemblée si fracturée

Donc je salue le compromis

Mais fondamentalement, tant que l'essentiel des français ne se sentent pas concernés et sont même en pure opposition on continue de creuser notre tombe

Macron pour Lecornu 2 n'a même pas reçu les 2 principales forces politiques de la Nation 

Alors la pédagogie, le projet collectif et l'unité de la nation....

Il y a des forces économiques qui sont parfaitement indépendantes de nos délires collectifs

Et prendre les français pour des cons, moi je me le permets parce que je ne dis que la / ma vérité 

Mais en tant que Président, jamais je n'aurai débarqué 2/3 des français 

J'aurai placé un point mensuel expliquant mes décisions en prenant le poul et placé des influenceurs partout

Accessoirement je n'aurai pas ruiné les comptes publics...pas placé l'Europe en guerre...pas fait la guerre aux microbes...

Cet homme est en représentation théâtrale devant sa femme

C'est mon opinion

il y a 31 minutes, zenalpha a dit :

pendant ce temps les allemands ont rendu anti constitutionnelle la dette car il y a certaines réalités sortant de l'idéologie qui est la caractéristique française

Grâce un peu aux français et aux belges qui ont su rendre folle la machine a billet allemande . Ce choix ne traduit pas une supériorité intellectuelle et morale allemande mais une histoire différente .