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Jean-Luc Mélenchon: l’immunité parlementaire pas si mal finalement ?


DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.rtl.fr/actu/politique/quand-jean-luc-melenchon-seche-ses-rendez-vous-chez-le-juge-7793508421/amp

Mis en cause dans une affaire de diffamation, Jean-Luc Mélenchon ne se serait pas rendu à ses rendez-vous judiciaires, invoquant son immunité parlementaire. Un privilège qu'il critique pourtant officiellement.

============================

Comme pour Iglesias de Podemos , un nouveau complot politico-médiatique ?

Ou une fois encore faites ce que je dis et non ce que je fais ?

 

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

il préfère pérorer en haut de l'estrade et là ,c'est le juge qui est en haut et lui en bas,et ça le contrarie ce pauvre merluchon et les copains sont là pour l'aider :rolle:

 "Pour l'obtenir, il faudra un vote des députés. Mais pour l'instant à l'Assemblée, on n'est pas en mesure de confirmer ou de démentir si la demande est bien arrivée, tandis que les amis de Jean-Luc Mélenchon balaient ce "vieux truc" d'un revers de main."

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 453 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

En fait de diffamation, juste une boutade : il a traité un  ancien militant argentin devenu journaliste au Monde, Paulo Paranagua, "d'assassin repenti". Il y a peut-être des politiques qui font plus grave, non ? :hum: 

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

Une boutade c'est ton avis, pas celui de l'autre qui se fait insulter par le merluchon donneur de leçon,et qui s'incruste dans un pays dont il se gargarise en donnant son avis foireux, il a bien raison le journaliste de l'envoyer au tribunal, sauf que l'autre va essayer de se débiner quand il sent le roussi, grande gueule devant et sauve qui peut derrière, c'est sa marque de fabrique à celui là:dev:

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 453 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

De politique à politique ou de politique à journaliste, de temps à autres fusent des piques, il en a toujours été ainsi, sauf que maintenant on se traine au tribunal pour ça dans ce monde-là. S'il fallait qu'on attaque en justice pour diffamation chaque fois qu'on entend un mot de travers nous aussi, eh beh ! Déjà que la justice n'avance pas pour les affaires graves !

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 278 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 53 minutes, Loargan a dit :

En fait de diffamation, juste une boutade : il a traité un  ancien militant argentin devenu journaliste au Monde, Paulo Paranagua, "d'assassin repenti". Il y a peut-être des politiques qui font plus grave, non ? :hum: 

:)

" Jean-Luc Mélenchon est convoqué chez le juge mais invoque son immunité parlementaireC'est du moins ce que croient savoir nos confrères du Point. "

Et comment transformer une supputation en suspicion et rumeur  !!!

Source concernant une déclaration sur la demande d'immunité de JLM ?????

Je ne dis pas qu'il ne l'a pas fait mais faute de preuves ?

" l'avocat du plaignant demande maintenant la levée de l'immunité parlementaire du député, ce qui l'obligerait pour le coup à se rendre chez le juge." ne signifie en rien que JLM lai fait jouer son'immunité parlementaire ... c'est la partie adversaire qui en demande la levée apparemment d'après l'article ... 

Attendons que DDR  nous en informer plus précisément, ça faisait longtemps qu'on avait eu droit a des nouvelles fraiches (affaire datant en autre, remise au goût du jour.....-la diffamation étant que JLM  ai mis un tweet sur le blog dudit journaliste lui reprochant ses articles sur le Vénézuéla .... ça mérite le bagne "au moins" ) !

:rolle:

 

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Invité Ink 82
Invités, Posté(e)
Invité Ink 82
Invité Ink 82 Invités 0 message
Posté(e)
il y a 29 minutes, PINOCCHIO a dit :

Une boutade c'est ton avis, pas celui de l'autre qui se fait insulter par le merluchon donneur de leçon,et qui s'incruste dans un pays dont il se gargarise en donnant son avis foireux, il a bien raison le journaliste de l'envoyer au tribunal, sauf que l'autre va essayer de se débiner quand il sent le roussi, grande gueule devant et sauve qui peut derrière, c'est sa marque de fabrique à celui là:dev:

Bonjour, qui eut cru que vous puissiez défendre un ex-maoiste stalinien guerilleros qui exhortait au radicalisme les campos à commettre de nombreuses exactions. Restez prudent dans cette affaire car vous ne semblez pas bien connaître Paolo Paranagua. Ce journaliste narre lui-même en effet depuis une dizaine d'années ses anciens démons dans les pages du Monde et sa mue en gauche caviar croisé contre Evo Morales dont il écrit volontiers pis que pendre, jusqu'aux exagérations les plus douteuses. Il ne reconnait pas ses crimes de sang, certes. La démarche de monsieur Mélenchon est curieuse, certes. Delà à lui tomber dessus, nous sommes plus dans le bashing à buzz politico-politicien. Honnêtement, rien qu'en citoyen, je pratiquerai sans doute la même désinvolture si un cuistre m'attaquait de la sorte, avec beaucoup plus d'entrain s'il s'avérait de gauche.

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 278 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, fx. a dit :

Il l'a traité d'assassin repenti.

Où ? La phrase exacte ? ;) ;finalement JLM reconnait a ce monsieur qu'il a évolué en bien ... "repenti" (a-t-il fait pénitence ?)

Vous pouvez me rappelez les jolis termes dont fut et est attribué JLM :crazy:

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, ouest35 a dit :

 ? La phrase exacte ? ;) ;finalement JLM reconnait a ce monsieur qu'il a évolué en bien ... "repenti" (a-t-il fait pénitence ?)

Vous pouvez me rappelez les jolis termes dont fut et est attribué JLM :crazy:

s'il est sûr que ce qu'il a avancé est une réalité ,il peut même aller tranquillement en justice voir sa vérité reconnue par le tribunal ....ou encore s'il n'a pas le temps  se faire représenter par un avocat payé par la partie adverse qui aura été déboutée ...

On ne peut pas s'empêcher de penser qu'Il préfère se réfugier derrière l'immunité parlementaire  pour ne pas être condamné pour diffamation pour laquelle il risque de payer 12.000 euros de  sa cassette personnelle et non pas par les insoumis ...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Finalement, que sait-on de formel ? Je lis les commentaires de commentaires des commentateurs patentés mais quels sont les faits ? :witch:  

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Membre, Posté(e)
versys Membre 18 423 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, PINOCCHIO a dit :

il préfère pérorer en haut de l'estrade et là ,c'est le juge qui est en haut et lui en bas,et ça le contrarie ce pauvre merluchon et les copains sont là pour l'aider :rolle:

Oui, et Mélenchon a une trés haute idée de lui même, que son statut de parlementaire amplifie encore.

A ses yeux, l' "insoumission" concerne aussi la justice. Il exploite à fond les dérives et passe droits qu'il reproche à d'autres...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, versys a dit :

Oui, et Mélenchon a une trés haute idée de lui même, que son statut de parlementaire amplifie encore.

A ses yeux, l' "insoumission" concerne aussi la justice. Il exploite à fond les dérives et passe droits qu'il reproche à d'autres...

Oui, mais quels sont les faits ? Tu peux les exposer STP ? 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 278 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, versys a dit :

Oui, et Mélenchon a une trés haute idée de lui même, que son statut de parlementaire amplifie encore.

A ses yeux, l' "insoumission" concerne aussi la justice. Il exploite à fond les dérives et passe droits qu'il reproche à d'autres...

Quel horrible Messire .... Derrière les fagots n'y aurait-il pas quelques cadavres à son actif :)

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, fx. a dit :

 Il l'a traité d'assassin repenti.

Et est-ce vrai ou non ? Qui est Paolo Paranagua ? Quelqu'un connait-il sa biographie ? 

Quels sont les faits ? JLM a t-il oui ou non diffamé cet homme ? Qui le sait ? :witch:

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

https://www.rtl.fr/actu/politique/quand-jean-luc-melenchon-seche-ses-rendez-vous-chez-le-juge-7793508421/amp

Mis en cause dans une affaire de diffamation, Jean-Luc Mélenchon ne se serait pas rendu à ses rendez-vous judiciaires, invoquant son immunité parlementaire. Un privilège qu'il critique pourtant officiellement.

============================

Comme pour Iglesias de Podemos , un nouveau complot politico-médiatique ?

Ou une fois encore faites ce que je dis et non ce que je fais ?

 

Mélenchon me fait penser irrésistiblement à certains prélats qui ne voulaient pas voir ce que faisaient leurs mains droites et leurs mains gauches. il est contre mais il en profite... il a du étudier au lycée "le Tartuffe" de Molière... même moi, je l'ai eu au programme! 

vis à vis de l'homme politique espagnol, je ne vois pas en quoi le fait d'apporter un apport personnel et ensuite de prendre un crédit l'obligerait à démissionner... autant alors vivre sous une yourte quelque part si il faut faire plaisir à des imbéciles! cela devient invivable! je serais cet homme, je leur dirais à tous: "merde" et sans regret! 

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

jean-luc-mélenchon-l’immunité-parlementaire-pas-si-mal-finalement

Alors, c'est quoi cette affaire ? Quels sont les faits reprochés ? Par qui ? Pourquoi ? 

Que dit la justice ? 

:hum: 

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Membre, Troll Rural, 33ans Posté(e)
doug1991 Membre 7 586 messages
33ans‚ Troll Rural,
Posté(e)

Melenchon est une girouette qui change d'avis en fonction de son plan de carrière, rien de nouveau.

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 278 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, LouiseAragon a dit :

Et est-ce vrai ou non ? Qui est Paolo Paranagua ? Quelqu'un connait-il sa biographie ? 

Quels sont les faits ? JLM a t-il oui ou non diffamé cet homme ? Qui le sait ? :witch:

C'est affaire date de 2012 ... la justice ne prend pas le TGV !

"Le Monde veut me poursuivre en justice !

Le journal « Le Monde », sous la signature de Gilles Paris, me réserve un encadré sous le titre « Jean-Luc Mélenchon, le « Monde » et le Vénézuela ». Je choisis de le reproduire in extenso pour vous en rendre juge. « Co-président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon exècre la couverture que Le Monde consacre au Vénézuela du président Hugo Chavez et le fait savoir bruyamment. C'est son droit le plus strict. Pour M. Mélenchon, toute critique de l'expérience "bolivarienne", qu'il dépeint lui-même avec un sens assez limité de la nuance, ne peut relever que de l'ignorance, ou de la volonté de nuire.

C'est son point de vue. L'histoire prendra parti lorsque l'heure viendra du bilan définitif de l'ancien militaire à la tête de ce riche Etat pétrolier d'Amérique latine. Faut-il, pour autant, pour défendre M. Chavez, recourir à l'une de ses faiblesses, le goût immodéré de l'invective ? Telle est la ligne que semble se donner l'ancien candidat à l'élection présidentielle française. La fin, pourtant, ne justifie pas les moyens. Lorsque Jean-Luc Mélenchon en est réduit à diffamer publiquement, à plusieurs reprises, un journaliste du Monde, qu'il qualifie notamment de "terroriste repenti" et de "criminel repenti", il s'éloigne de la gravité qu'il revendique comme boussole de son action politique. Et piétine des principes que Le Monde, comme tout autre, entend voir respectés. »

« Le Monde » veut être le journal de référence de notre pays et de bien des manières il l’est en effet. Il doit donc en accepter les servitudes. Notamment il doit se refuser à ce qui est le propre d’un journal d’opinion, qui relève d’une autre légitimité, c’est-à-dire la répétition d’un angle exclusif à propos d’un sujet. Or les papiers du « Monde » sont tous, exclusivement critiques et même insultants souvent à l’égard du Vénézuela. Pas seulement critiques mais militants. Le dire ne signifie pas que je sois hostile à toute critique comme le prétend Gilles Paris. La différence, en toute hypothèse, est que je suis un militant engagé aux côtés de Chavez comme c’est bien mon droit et que rien ne m’oblige à produire des critiques contre lui pour que mon point de vue soit valide. Ce n’est pas le cas d’un journaliste, me semble –t-il. Quelqu’un peut-il proposer à ma lecture une seule ligne de Paulo Paranagua, le « journaliste » du « Monde », qui ne soit pas à charge sur le sujet ? Dès lors qu’il agit comme un militant peut-il se plaindre qu’il reçoive la réplique d’un militant qui ne se laisse pas impressionner par son arrogant usage de la qualité de journaliste ? Par contre, en dépit de mon soutien déterminé à Hugo Chavez je n’ai jamais caché les critiques que je fais à propos de ses relations avec Ahmadinejad, président de l’Iran, critiques dont on m’a dit que Fidel Castro les faisait aussi, ce que les lecteurs du Monde ne sauront jamais. Mais si j’ai, moi, un rapport critique à mes propres engagements si fermes qu’ils soient, tel n’est pas le cas de Paulo Paranagua. Ainsi un militant politique comme moi assume-t-il une position plus ouverte qu’un « journaliste » tel que monsieur Paulo Paranagua. « Le Monde » sait parfaitement quel genre de problème pose sa couverture de la situation au Vénézuela. Ceux qui ne le sauraient pas n’ont qu’à aller consulter dans les services concernés du journal.

Quant à moi, je répète ce que j’ai dit sans qu’on puisse me contredire : Paulo Paranagua a été membre d’une organisation dont les méthodes de combat incluaient le meurtre d’agent de police et de gardien de banque. Est-ce faux ? Si c’est faux pourquoi Gilles Paris ne le dit-il pas ? Il ne le dit pas parce que c’est vrai et qu’il le sait. Monsieur Paulo Paranagua a été emprisonné pour cela au régime de droit commun. Est-ce faux ? Si c’est faux pourquoi Gilles Paris ne le dit-il pas ? Cette seule situation, sans que j’ai besoin d’en ajouter davantage dans les détails dont je dispose, suffit à pouvoir caractériser, dans l’esprit de polémique qu’il a lui-même créé, de « terroriste repenti ». Car c’est une chose d’être un guérillero qui affronte des militaires et la police politique et une autre de s’engager dans des actions du type de celles qu’a mené le groupe dont a été membre monsieur Paulo Paranagua. Tout cela ne serait jamais venu sous ma plume tant de fois, et sans que le journal « Le Monde » ne réponde jamais, si monsieur Paranagua avait eu la pudeur d’éviter de faire la leçon à tous ses anciens camarades de l’époque en plus de ses autres méthodes bien connues en Amérique du sud sur l’art du journalisme tel qu’il le comprend. Car des hommes et des femmes que les circonstances ont conduit dans les impasses du terrorisme de l’ultra gauche en Amérique latine il y en a eu beaucoup. J’en ai connu et j’en connais encore quelques-uns. Je sais parfaitement faire la différence entre eux quand il y en a. Par exemple, je fais une différence fondamentale entre les nobles cœurs qui ont tiré au bazooka sur le convoi de Pinochet, ce que j’approuve, et ces personnes qui ont tirés sur des gardiens de banque ou des policiers dans la rue. Hier comme aujourd’hui je n’ai pas cessé un seul jour d’être politiquement et philosophiquement en opposition radicale à ce type de méthodes. La règle est à présent de considérer que la page est tournée même si elle ne tournera en fait jamais pour certains, soit qu’ils soient psychologiquement détruit par le remord de leurs actes, soit qu’ils en soient morts, soit que d’autres en aient été les victimes. Cette règle a son prix : personne ne fait la leçon aux autres, surtout pas ceux qui ont eu tort et dont les actes ont couté si cher à tout le monde !

Le journal « le Monde » est-il prêt à étendre sa mansuétude pour ces méthodes à d’autres conflits ? Je note que l’intransigeance, que je ne partage pas, qui s’applique à Cesare Batisti ne sévit pas contre Paulo Paranagua. Et si monsieur Gilles Paris pense éclairant de citer le président du Vénézuela comme « ancien militaire », pourquoi serait il interdit de citer monsieur Paranagua comme ancien « terroriste ». Si le mot choque, comment faut-il nommer le type d’activité auxquels il participait, dans ce groupe-là en particulier ? Dois-je l’appeler « noble guerrier à la retraite» ? Et si le médiateur du Monde considère son long dénigrement contre moi comme une médiation il ferait bien de préciser entre qui et qui il l’opère. Et pourquoi j’en suis exclu quoique lecteur assidu comme des milliers de gens qui lisent ce journal et ne supportent pas son engagement vulgaire et grossier dans l’antichavisme primaire et sa mansuétude à l’égard d’un « journaliste » qui se contente de recopier les argumentaires de la pire réaction. Gilles Paris pouvait rêver meilleur rôle que celui qui lui a été confié avec cette commande de circonstance pour un cas aussi glauque que celui de Paulo Paranagua. Je le dis avec gravité et parce que je sais parfaitement bien que « Le Monde » même quand je suis en désaccord absolu avec lui, ce qui est très souvent le cas en politique et en économie, n’est pas réductible aux obsessions d’un individu perdu d’honneur dans toute l’Amérique du sud de notre gauche, Paulo Paranagua.

A présent je lis dans « le Monde » qu’il est question d’engager des poursuites contre moi à ce sujet. C’est un acte militant du journal qui me consterne. Je ne souhaite pas ce conflit. Je ne le cherche pas. Mais s’il doit avoir lieu j’y suis prêt. Après tout, pourquoi pas ? Le bilan de Paulo Paranagua, sa vie, son œuvre, sa relation aux Amériques du sud, ses réseaux d’avant et d’à présent, son embauche au « Monde », tout cela peut intéresser beaucoup la jeune génération de militants qui apprendra ainsi beaucoup sur une époque, ses réseaux, ses permanences et ses déchéances. Et cela permettra de mieux comprendre comment fonctionnent certaines officines de la bonne conscience et leur indignation à géométrie variable devant certaines formes de combat politique.

Mais puisque je suis sur les méthodes et même sur les principes, comme dit Gilles Paris, comment ne pas revenir sur le traitement qu’ont eu à subir les cent vingt économistes qui se sont exprimés contre le traité européen au moment où ils ont transmis une tribune au journal « Le Monde ». Voici ce qu’en dit un des mes interlocuteurs dans ce groupe. « Le texte a été modifié, coupé, caviardé, sans nous prévenir. Je vous mets en pièce jointe le texte initial avec en rouge les coupures du « Monde » : quasiment tous les aspects propositionnels ont été virés pour en faire un texte de pure contestation. Ils ont aussi enlevé la référence aux prix Nobel d'économie : on voit donc bien que la manœuvre visait à limiter la crédibilité et la portée du texte. Alors que j'ai eu le rédac chef des pages « opinions » du « Monde » pendant le bouclage, il ne m'a jamais dit que le texte serait coupé ni qu'il était trop long. Nous avons découvert la version aménagée par Le Monde au moment de sa parution. Autre problème : les signatures du texte. C'est seulement au moment du bouclage qu'il nous a prévenus qu'il ne pourrait mettre que 6 signataires dans la version papier sur les 120, alors qu'il avait le texte depuis 10 jours. Nous nous attendions à en publier une trentaine et avions donc fait une liste de 30. Nous lui avons fait en urgence une liste de noms respectant au mieux les équilibres partisans et associatifs de notre tribune. Il m'a confirmé au téléphone qu'il respecterait cette liste. Résultat il met 11 noms, qu'il choisit lui-même sans respecter notre liste ! Il s'est notamment permis de retirer Frédéric Boccara (commission économie du PCF), alors que nous l'avions mis parmi les 4 premiers signataires. « Le Monde » devait mettre dans la version papier l'adresse du site web contenant les 120 signataires. Ils ne l'ont pas fait et n'ont pas mis non plus la liste sur le site web du Monde. » Voila un témoignage direct et vécu, non ? Si ce que j’ai dit du traitement de notre tribune pouvait faire croire au cas particulier, voilà qui montre une méthode généralisée. Les « principes », disiez-vous ?"

 

JLM n'a pas dit "assassin repenti " mais "terroriste repenti"

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/10/06/je-ne-suis-pas-un-pigeon-je-menvole-mais-je-reviens/

 

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 665 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Il y a 1 heure, LouiseAragon a dit :

Finalement, que sait-on de formel ? Je lis les commentaires de commentaires des commentateurs patentés mais quels sont les faits ? :witch:  

Les faits...., tu ne lis pas l'Humanité ?

:facepalm:

il y a 21 minutes, ouest35 a dit :

C'est affaire date de 2012 ... la justice ne prend pas le TGV !

"Le Monde veut me poursuivre en justice !

Le journal « Le Monde », sous la signature de Gilles Paris, me réserve un encadré sous le titre « Jean-Luc Mélenchon, le « Monde » et le Vénézuela ». Je choisis de le reproduire in extenso pour vous en rendre juge. « Co-président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon exècre la couverture que Le Monde consacre au Vénézuela du président Hugo Chavez et le fait savoir bruyamment. C'est son droit le plus strict. Pour M. Mélenchon, toute critique de l'expérience "bolivarienne", qu'il dépeint lui-même avec un sens assez limité de la nuance, ne peut relever que de l'ignorance, ou de la volonté de nuire.

C'est son point de vue. L'histoire prendra parti lorsque l'heure viendra du bilan définitif de l'ancien militaire à la tête de ce riche Etat pétrolier d'Amérique latine. Faut-il, pour autant, pour défendre M. Chavez, recourir à l'une de ses faiblesses, le goût immodéré de l'invective ? Telle est la ligne que semble se donner l'ancien candidat à l'élection présidentielle française. La fin, pourtant, ne justifie pas les moyens. Lorsque Jean-Luc Mélenchon en est réduit à diffamer publiquement, à plusieurs reprises, un journaliste du Monde, qu'il qualifie notamment de "terroriste repenti" et de "criminel repenti", il s'éloigne de la gravité qu'il revendique comme boussole de son action politique. Et piétine des principes que Le Monde, comme tout autre, entend voir respectés. »

« Le Monde » veut être le journal de référence de notre pays et de bien des manières il l’est en effet. Il doit donc en accepter les servitudes. Notamment il doit se refuser à ce qui est le propre d’un journal d’opinion, qui relève d’une autre légitimité, c’est-à-dire la répétition d’un angle exclusif à propos d’un sujet. Or les papiers du « Monde » sont tous, exclusivement critiques et même insultants souvent à l’égard du Vénézuela. Pas seulement critiques mais militants. Le dire ne signifie pas que je sois hostile à toute critique comme le prétend Gilles Paris. La différence, en toute hypothèse, est que je suis un militant engagé aux côtés de Chavez comme c’est bien mon droit et que rien ne m’oblige à produire des critiques contre lui pour que mon point de vue soit valide. Ce n’est pas le cas d’un journaliste, me semble –t-il. Quelqu’un peut-il proposer à ma lecture une seule ligne de Paulo Paranagua, le « journaliste » du « Monde », qui ne soit pas à charge sur le sujet ? Dès lors qu’il agit comme un militant peut-il se plaindre qu’il reçoive la réplique d’un militant qui ne se laisse pas impressionner par son arrogant usage de la qualité de journaliste ? Par contre, en dépit de mon soutien déterminé à Hugo Chavez je n’ai jamais caché les critiques que je fais à propos de ses relations avec Ahmadinejad, président de l’Iran, critiques dont on m’a dit que Fidel Castro les faisait aussi, ce que les lecteurs du Monde ne sauront jamais. Mais si j’ai, moi, un rapport critique à mes propres engagements si fermes qu’ils soient, tel n’est pas le cas de Paulo Paranagua. Ainsi un militant politique comme moi assume-t-il une position plus ouverte qu’un « journaliste » tel que monsieur Paulo Paranagua. « Le Monde » sait parfaitement quel genre de problème pose sa couverture de la situation au Vénézuela. Ceux qui ne le sauraient pas n’ont qu’à aller consulter dans les services concernés du journal.

Quant à moi, je répète ce que j’ai dit sans qu’on puisse me contredire : Paulo Paranagua a été membre d’une organisation dont les méthodes de combat incluaient le meurtre d’agent de police et de gardien de banque. Est-ce faux ? Si c’est faux pourquoi Gilles Paris ne le dit-il pas ? Il ne le dit pas parce que c’est vrai et qu’il le sait. Monsieur Paulo Paranagua a été emprisonné pour cela au régime de droit commun. Est-ce faux ? Si c’est faux pourquoi Gilles Paris ne le dit-il pas ? Cette seule situation, sans que j’ai besoin d’en ajouter davantage dans les détails dont je dispose, suffit à pouvoir caractériser, dans l’esprit de polémique qu’il a lui-même créé, de « terroriste repenti ». Car c’est une chose d’être un guérillero qui affronte des militaires et la police politique et une autre de s’engager dans des actions du type de celles qu’a mené le groupe dont a été membre monsieur Paulo Paranagua. Tout cela ne serait jamais venu sous ma plume tant de fois, et sans que le journal « Le Monde » ne réponde jamais, si monsieur Paranagua avait eu la pudeur d’éviter de faire la leçon à tous ses anciens camarades de l’époque en plus de ses autres méthodes bien connues en Amérique du sud sur l’art du journalisme tel qu’il le comprend. Car des hommes et des femmes que les circonstances ont conduit dans les impasses du terrorisme de l’ultra gauche en Amérique latine il y en a eu beaucoup. J’en ai connu et j’en connais encore quelques-uns. Je sais parfaitement faire la différence entre eux quand il y en a. Par exemple, je fais une différence fondamentale entre les nobles cœurs qui ont tiré au bazooka sur le convoi de Pinochet, ce que j’approuve, et ces personnes qui ont tirés sur des gardiens de banque ou des policiers dans la rue. Hier comme aujourd’hui je n’ai pas cessé un seul jour d’être politiquement et philosophiquement en opposition radicale à ce type de méthodes. La règle est à présent de considérer que la page est tournée même si elle ne tournera en fait jamais pour certains, soit qu’ils soient psychologiquement détruit par le remord de leurs actes, soit qu’ils en soient morts, soit que d’autres en aient été les victimes. Cette règle a son prix : personne ne fait la leçon aux autres, surtout pas ceux qui ont eu tort et dont les actes ont couté si cher à tout le monde !

Le journal « le Monde » est-il prêt à étendre sa mansuétude pour ces méthodes à d’autres conflits ? Je note que l’intransigeance, que je ne partage pas, qui s’applique à Cesare Batisti ne sévit pas contre Paulo Paranagua. Et si monsieur Gilles Paris pense éclairant de citer le président du Vénézuela comme « ancien militaire », pourquoi serait il interdit de citer monsieur Paranagua comme ancien « terroriste ». Si le mot choque, comment faut-il nommer le type d’activité auxquels il participait, dans ce groupe-là en particulier ? Dois-je l’appeler « noble guerrier à la retraite» ? Et si le médiateur du Monde considère son long dénigrement contre moi comme une médiation il ferait bien de préciser entre qui et qui il l’opère. Et pourquoi j’en suis exclu quoique lecteur assidu comme des milliers de gens qui lisent ce journal et ne supportent pas son engagement vulgaire et grossier dans l’antichavisme primaire et sa mansuétude à l’égard d’un « journaliste » qui se contente de recopier les argumentaires de la pire réaction. Gilles Paris pouvait rêver meilleur rôle que celui qui lui a été confié avec cette commande de circonstance pour un cas aussi glauque que celui de Paulo Paranagua. Je le dis avec gravité et parce que je sais parfaitement bien que « Le Monde » même quand je suis en désaccord absolu avec lui, ce qui est très souvent le cas en politique et en économie, n’est pas réductible aux obsessions d’un individu perdu d’honneur dans toute l’Amérique du sud de notre gauche, Paulo Paranagua.

A présent je lis dans « le Monde » qu’il est question d’engager des poursuites contre moi à ce sujet. C’est un acte militant du journal qui me consterne. Je ne souhaite pas ce conflit. Je ne le cherche pas. Mais s’il doit avoir lieu j’y suis prêt. Après tout, pourquoi pas ? Le bilan de Paulo Paranagua, sa vie, son œuvre, sa relation aux Amériques du sud, ses réseaux d’avant et d’à présent, son embauche au « Monde », tout cela peut intéresser beaucoup la jeune génération de militants qui apprendra ainsi beaucoup sur une époque, ses réseaux, ses permanences et ses déchéances. Et cela permettra de mieux comprendre comment fonctionnent certaines officines de la bonne conscience et leur indignation à géométrie variable devant certaines formes de combat politique.

Mais puisque je suis sur les méthodes et même sur les principes, comme dit Gilles Paris, comment ne pas revenir sur le traitement qu’ont eu à subir les cent vingt économistes qui se sont exprimés contre le traité européen au moment où ils ont transmis une tribune au journal « Le Monde ». Voici ce qu’en dit un des mes interlocuteurs dans ce groupe. « Le texte a été modifié, coupé, caviardé, sans nous prévenir. Je vous mets en pièce jointe le texte initial avec en rouge les coupures du « Monde » : quasiment tous les aspects propositionnels ont été virés pour en faire un texte de pure contestation. Ils ont aussi enlevé la référence aux prix Nobel d'économie : on voit donc bien que la manœuvre visait à limiter la crédibilité et la portée du texte. Alors que j'ai eu le rédac chef des pages « opinions » du « Monde » pendant le bouclage, il ne m'a jamais dit que le texte serait coupé ni qu'il était trop long. Nous avons découvert la version aménagée par Le Monde au moment de sa parution. Autre problème : les signatures du texte. C'est seulement au moment du bouclage qu'il nous a prévenus qu'il ne pourrait mettre que 6 signataires dans la version papier sur les 120, alors qu'il avait le texte depuis 10 jours. Nous nous attendions à en publier une trentaine et avions donc fait une liste de 30. Nous lui avons fait en urgence une liste de noms respectant au mieux les équilibres partisans et associatifs de notre tribune. Il m'a confirmé au téléphone qu'il respecterait cette liste. Résultat il met 11 noms, qu'il choisit lui-même sans respecter notre liste ! Il s'est notamment permis de retirer Frédéric Boccara (commission économie du PCF), alors que nous l'avions mis parmi les 4 premiers signataires. « Le Monde » devait mettre dans la version papier l'adresse du site web contenant les 120 signataires. Ils ne l'ont pas fait et n'ont pas mis non plus la liste sur le site web du Monde. » Voila un témoignage direct et vécu, non ? Si ce que j’ai dit du traitement de notre tribune pouvait faire croire au cas particulier, voilà qui montre une méthode généralisée. Les « principes », disiez-vous ?"

 

JLM n'a pas dit "assassin repenti " mais "terroriste repenti" 

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/10/06/je-ne-suis-pas-un-pigeon-je-menvole-mais-je-reviens/

 

Un terroriste n'est donc pas un assassin ?

"Ensemble d'actes de violence (attentats, prises d'otages, etc.) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système."

Le Petit Larousse

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Anatole1949 a dit :

Les faits...., tu ne lis pas l'Humanité ?

:facepalm:

Un terroriste n'est donc pas un assassin ?

"Ensemble d'actes de violence (attentats, prises d'otages, etc.) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système."

Le Petit Larousse

 

Puis le monde est un exemple de partialité c'est  connu.

Zut erreur de personne...

@ouest35

 

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