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Pour combattre le populisme, il faut un impôt universel et progressif


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Le clientélisme fiscal, de droite comme de gauche, sape la légitimité de l’impôt. Pour combattre la montée du populisme, il faut un effort commun qui tienne compte des capacités de chacun à payer. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du site d’Alternatives Économiques.

Un énorme cadeau pour les très riches (suppression de l’ISF, réforme de l’imposition des revenus du patrimoine), une baisse de cotisations sociales mais une hausse de la CSG compensée par une suppression partielle de la taxe d’habitation... Voilà brièvement résumée la politique fiscale de la nouvelle majorité au bout d’un an d’exercice du pouvoir. Comme ce fut le cas pour ses prédécesseurs, cette politique entraîne une bronca de ceux qui sont mis à contribution, ayant le sentiment d’être floués. En pratiquant ainsi, la majorité d’aujourd’hui comme celle hier, va droit dans le mur fiscal. Avec quelles conséquences ? Si l’on veut éviter l’arrivée au pouvoir du populisme qui se nourrit du sentiment d’injustice, il est indispensable de promouvoir un effort universel, partagé entre tous.

La légitimité d’une politique fiscale réside dans un principe simple de justice décrit il y a plus de deux siècles, dans l’article 13 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : l’impôt doit être réparti en fonction des « facultés » de chacun. Nous acceptons de mettre au pot commun – n’oublions pas que chaque année, pour 100 euros de richesse produite, la collectivité en prélève environ 50 – si et seulement si nous avons le sentiment que le voisin en fait de même. Peu importe qu’il mette moins, ce qui compte c’est qu’il participe. Les Français sont très solidaires mais ont, aussi, un sens important de la justice et rien n’est pire, politiquement parlant, que d’avoir l’impression de se faire « avoir », de payer pour les autres, surtout quand ils sont très aisés...

L’effort actuel demandé aux retraités les plus favorisés est légitime. Même l’effort de cinq euros mensuels demandé aux plus pauvres - comme c’est le cas avec la baisse des allocations logement - pourrait être compris, si tout le pays était mis à contribution. Mais ces politiques sont complètement incompréhensibles quand, en même temps les grandes fortunes ont reçu cinq milliards d’euros de cadeau fiscal dans la précipitation, dès l’automne 2017. Rappelons que la seule réforme du prélèvement forfaitaire unique fait gagner 100 000 euros à un contribuable dont les revenus annuels se montent à 400 000 euros, selon nos estimations [1]. Personne ne croit sérieusement au « ruissellement » : ces 100 000 euros vont aller grossir l’épargne des intéressés, en France ou ailleurs, et rien d’autre, tandis qu’une redistribution aux plus démunis a un impact positif immédiat sur la consommation, et donc, partiellement, sur l’activité économique. Au bout du compte, la complexité du mécano fiscal [2] d’Emmanuel Macron a fait exploser la légitimité de son programme fiscal qui comporte, en même temps, une dose de justice et d’injustice.

L’incapacité des majorités à tirer les leçons de l’histoire fiscale est déroutante. Nicolas Sarkozy avait ruiné son crédit dès son arrivée en cédant sept milliards aux plus favorisés [3] alors qu’il avait mené campagne avec des accents parfois ouvriéristes. François Hollande en avait fait autant en sens inverse en ponctionnant les super-riches, comme nous l’avions d’ailleurs annoncé avant même qu’il prenne le pouvoir [4]. La politique d’Emmanuel Macron est très proche de celle de Nicolas Sarkozy, avec une louche de fiscalité sociale pour que ses ralliés de gauche ne perdent pas trop la face. Il n’a pas davantage compris que la politique fiscale constitue un ensemble et que la contribution commune de tous les contribuables constitue la source de sa légitimité. Pour partie bien sûr ces déroutes politiques sont liées à des formes plus ou moins directes de clientélisme politique : après une élection, on sert ceux qui vous ont financé.

Ses opposants auraient tort de se réjouir des déboires fiscaux de la majorité actuelle. Ce type de politique, aujourd’hui comme hier, ne fait que délégitimer l’impôt dans son ensemble et alimenter le populisme. La France est endettée. Pour se moderniser, elle doit trouver les moyens de répondre à des besoins collectifs énormes, qui vont des maisons de retraite au logement en passant par l’éducation, la santé ou l’environnement. Elle peut réduire certaines dépenses collectives inutiles, mais ces économies ne seront jamais à la hauteur de l’enjeu et elles seront inacceptables si l’on ne fait pas appel à un impôt plus juste. La Nation tout entière doit se retrousser les manches. Associer toute la population dans une contribution universelle est la seule façon de légitimer l’effort nécessaire et la redistribution vers les catégories les moins favorisées, qui elles aussi auront mis au pot commun. La question de fond n’est pas celle de la richesse mais celle des moyens : il faut faire payer tous ceux qui le peuvent.

Comment faire ?

On peut discuter dans le vide longtemps si l’on ne détermine pas la politique à suivre. Il faut tout d’abord définir le seuil à partir duquel doit commencer l’effort fiscal. Aucune norme objective ne peut exister, mais le seuil de pauvreté (1 000 euros par mois pour un adulte) peut être une base de départ. À ce niveau, l’effort resterait symbolique.

Pour déterminer le type de prélèvement, il faut comprendre qu’une même somme ne constitue pas le même effort pour des contribuables selon leur niveau de vie. 10 euros en moins par mois représente un sacrifice pour un allocataire de minima sociaux, c’est invisible pour un cadre supérieur. Les économistes disent que « l’utilité marginale » du revenu décroît en fonction de celui-ci : l’utilité que vous retirez de l’euro supplémentaire gagné diminue. « Il n’est pas très déraisonnable que les riches contribuent aux dépenses de l’État non seulement à proportion de leur revenu, mais encore de quelque chose au-delà de cette proportion », écrivait l’économiste libéral Adam Smith au XVIIIe siècle.

C’est pour la raison décrite par Smith que l’impôt sur le revenu est dit « progressif » : le taux de prélèvement n’est pas fixe (comme c’est le cas pour les cotisations sociales par exemple), il « progresse » avec le niveau de vie et c’est ce qui est le plus juste. Le basculement de l’imposition progressive des revenus du patrimoine vers l’impôt proportionnel avec la mise en place du prélèvement forfaitaire de 30 % va en sens inverse du sens de la justice fiscale décrite par Adam Smith. Il élève le niveau de vie d’une population qui n’en a nul besoin et qui se contentera de placer son argent sur les marchés financiers internationaux. Pour une efficacité économique nulle au final.

Une contribution plus juste est une contribution à la fois étendue et progressive. Il faut pour cela fusionner complètement l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée, en lui donnant davantage de progressivité. L’une des possibilités serait un abattement fixe de CSG, comme l’ont envisagé les économistes Pierre Concialdi et Jean-Marie Monnier [5]. Au-delà, il deviendra un jour nécessaire d’en faire un seul et même impôt sur tous les revenus et d’avoir un débat approfondi sur le degré de progressivité de cet impôt. Une progressivité à taux un peu plus faible sur une fraction croissante des revenus pourrait être préférable à une progressivité en apparence supérieure, mais portant sur une fraction très réduite. Rappelons que la CSG rapporte désormais beaucoup plus (100 milliards par an) que l’impôt sur le revenu (70 milliards).

L’orientation des prélèvements en direction de certaines catégories de population, qu’elles soient riches, pauvres, âgées ou jeunes ruine les fondements de l’impôt et au-delà la cohésion de notre société. Seule une « opération vérité », qui appellerait les citoyens à un effort commun, est capable tout à la fois de répondre aux besoins collectifs des sociétés modernes et d’assurer l’avenir face au populisme qui gagne du terrain partout en Europe. Il y a urgence. Encore faudrait-il que la majorité en marche le comprenne bien avant notre prochaine grande échéance électorale.

Louis Maurin est directeur de l’Observatoire des inégalités. Il est l’auteur de l’ouvrage à paraître en juin 2018 Comprendre les inégalités, édité par l’Observatoire des inégalités.

Extrait de la chronique « Impôts : pourquoi Emmanuel Macron fait fausse route », parue le 19 avril 2018 sur le site d’Alternatives Économiques.

https://www.inegalites.fr/Pour-combattre-le-populisme-il-faut-un-impot-universel-et-progressif

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 669 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 5 minutes, fx. a dit :

Le clientélisme fiscal, de droite comme de gauche, sape la légitimité de l’impôt. Pour combattre la montée du populisme, il faut un effort commun qui tienne compte des capacités de chacun à payer. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du site d’Alternatives Économiques.

Un énorme cadeau pour les très riches (suppression de l’ISF, réforme de l’imposition des revenus du patrimoine), une baisse de cotisations sociales mais une hausse de la CSG compensée par une suppression partielle de la taxe d’habitation... Voilà brièvement résumée la politique fiscale de la nouvelle majorité au bout d’un an d’exercice du pouvoir. Comme ce fut le cas pour ses prédécesseurs, cette politique entraîne une bronca de ceux qui sont mis à contribution, ayant le sentiment d’être floués. En pratiquant ainsi, la majorité d’aujourd’hui comme celle hier, va droit dans le mur fiscal. Avec quelles conséquences ? Si l’on veut éviter l’arrivée au pouvoir du populisme qui se nourrit du sentiment d’injustice, il est indispensable de promouvoir un effort universel, partagé entre tous.

La légitimité d’une politique fiscale réside dans un principe simple de justice décrit il y a plus de deux siècles, dans l’article 13 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : l’impôt doit être réparti en fonction des « facultés » de chacun. Nous acceptons de mettre au pot commun – n’oublions pas que chaque année, pour 100 euros de richesse produite, la collectivité en prélève environ 50 – si et seulement si nous avons le sentiment que le voisin en fait de même. Peu importe qu’il mette moins, ce qui compte c’est qu’il participe. Les Français sont très solidaires mais ont, aussi, un sens important de la justice et rien n’est pire, politiquement parlant, que d’avoir l’impression de se faire « avoir », de payer pour les autres, surtout quand ils sont très aisés...

L’effort actuel demandé aux retraités les plus favorisés est légitime. Même l’effort de cinq euros mensuels demandé aux plus pauvres - comme c’est le cas avec la baisse des allocations logement - pourrait être compris, si tout le pays était mis à contribution. Mais ces politiques sont complètement incompréhensibles quand, en même temps les grandes fortunes ont reçu cinq milliards d’euros de cadeau fiscal dans la précipitation, dès l’automne 2017. Rappelons que la seule réforme du prélèvement forfaitaire unique fait gagner 100 000 euros à un contribuable dont les revenus annuels se montent à 400 000 euros, selon nos estimations [1]. Personne ne croit sérieusement au « ruissellement » : ces 100 000 euros vont aller grossir l’épargne des intéressés, en France ou ailleurs, et rien d’autre, tandis qu’une redistribution aux plus démunis a un impact positif immédiat sur la consommation, et donc, partiellement, sur l’activité économique. Au bout du compte, la complexité du mécano fiscal [2] d’Emmanuel Macron a fait exploser la légitimité de son programme fiscal qui comporte, en même temps, une dose de justice et d’injustice.

L’incapacité des majorités à tirer les leçons de l’histoire fiscale est déroutante. Nicolas Sarkozy avait ruiné son crédit dès son arrivée en cédant sept milliards aux plus favorisés [3] alors qu’il avait mené campagne avec des accents parfois ouvriéristes. François Hollande en avait fait autant en sens inverse en ponctionnant les super-riches, comme nous l’avions d’ailleurs annoncé avant même qu’il prenne le pouvoir [4]. La politique d’Emmanuel Macron est très proche de celle de Nicolas Sarkozy, avec une louche de fiscalité sociale pour que ses ralliés de gauche ne perdent pas trop la face. Il n’a pas davantage compris que la politique fiscale constitue un ensemble et que la contribution commune de tous les contribuables constitue la source de sa légitimité. Pour partie bien sûr ces déroutes politiques sont liées à des formes plus ou moins directes de clientélisme politique : après une élection, on sert ceux qui vous ont financé.

Ses opposants auraient tort de se réjouir des déboires fiscaux de la majorité actuelle. Ce type de politique, aujourd’hui comme hier, ne fait que délégitimer l’impôt dans son ensemble et alimenter le populisme. La France est endettée. Pour se moderniser, elle doit trouver les moyens de répondre à des besoins collectifs énormes, qui vont des maisons de retraite au logement en passant par l’éducation, la santé ou l’environnement. Elle peut réduire certaines dépenses collectives inutiles, mais ces économies ne seront jamais à la hauteur de l’enjeu et elles seront inacceptables si l’on ne fait pas appel à un impôt plus juste. La Nation tout entière doit se retrousser les manches. Associer toute la population dans une contribution universelle est la seule façon de légitimer l’effort nécessaire et la redistribution vers les catégories les moins favorisées, qui elles aussi auront mis au pot commun. La question de fond n’est pas celle de la richesse mais celle des moyens : il faut faire payer tous ceux qui le peuvent.

Comment faire ?

On peut discuter dans le vide longtemps si l’on ne détermine pas la politique à suivre. Il faut tout d’abord définir le seuil à partir duquel doit commencer l’effort fiscal. Aucune norme objective ne peut exister, mais le seuil de pauvreté (1 000 euros par mois pour un adulte) peut être une base de départ. À ce niveau, l’effort resterait symbolique.

Pour déterminer le type de prélèvement, il faut comprendre qu’une même somme ne constitue pas le même effort pour des contribuables selon leur niveau de vie. 10 euros en moins par mois représente un sacrifice pour un allocataire de minima sociaux, c’est invisible pour un cadre supérieur. Les économistes disent que « l’utilité marginale » du revenu décroît en fonction de celui-ci : l’utilité que vous retirez de l’euro supplémentaire gagné diminue. « Il n’est pas très déraisonnable que les riches contribuent aux dépenses de l’État non seulement à proportion de leur revenu, mais encore de quelque chose au-delà de cette proportion », écrivait l’économiste libéral Adam Smith au XVIIIe siècle.

C’est pour la raison décrite par Smith que l’impôt sur le revenu est dit « progressif » : le taux de prélèvement n’est pas fixe (comme c’est le cas pour les cotisations sociales par exemple), il « progresse » avec le niveau de vie et c’est ce qui est le plus juste. Le basculement de l’imposition progressive des revenus du patrimoine vers l’impôt proportionnel avec la mise en place du prélèvement forfaitaire de 30 % va en sens inverse du sens de la justice fiscale décrite par Adam Smith. Il élève le niveau de vie d’une population qui n’en a nul besoin et qui se contentera de placer son argent sur les marchés financiers internationaux. Pour une efficacité économique nulle au final.

Une contribution plus juste est une contribution à la fois étendue et progressive. Il faut pour cela fusionner complètement l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée, en lui donnant davantage de progressivité. L’une des possibilités serait un abattement fixe de CSG, comme l’ont envisagé les économistes Pierre Concialdi et Jean-Marie Monnier [5]. Au-delà, il deviendra un jour nécessaire d’en faire un seul et même impôt sur tous les revenus et d’avoir un débat approfondi sur le degré de progressivité de cet impôt. Une progressivité à taux un peu plus faible sur une fraction croissante des revenus pourrait être préférable à une progressivité en apparence supérieure, mais portant sur une fraction très réduite. Rappelons que la CSG rapporte désormais beaucoup plus (100 milliards par an) que l’impôt sur le revenu (70 milliards).

L’orientation des prélèvements en direction de certaines catégories de population, qu’elles soient riches, pauvres, âgées ou jeunes ruine les fondements de l’impôt et au-delà la cohésion de notre société. Seule une « opération vérité », qui appellerait les citoyens à un effort commun, est capable tout à la fois de répondre aux besoins collectifs des sociétés modernes et d’assurer l’avenir face au populisme qui gagne du terrain partout en Europe. Il y a urgence. Encore faudrait-il que la majorité en marche le comprenne bien avant notre prochaine grande échéance électorale.

Louis Maurin est directeur de l’Observatoire des inégalités. Il est l’auteur de l’ouvrage à paraître en juin 2018 Comprendre les inégalités, édité par l’Observatoire des inégalités.

Extrait de la chronique « Impôts : pourquoi Emmanuel Macron fait fausse route », parue le 19 avril 2018 sur le site d’Alternatives Économiques.

https://www.inegalites.fr/Pour-combattre-le-populisme-il-faut-un-impot-universel-et-progressif

"L'ISF rapportait théoriquement de l'ordre de 5 Mds € par an, mais on estime qu'avec tous les capitaux et les chefs d'entreprise qu'il a fait partir, il fait perdre à la France une vingtaine de milliards d'euros de recettes. En réalité, l'ISF nous coûte 15 Mds €..."

Des milliards perdus mais aussi des compétences...

Bravo !

http://www.leparisien.fr/economie/en-realite-il-nous-coute-15-milliards-d-euros-27-10-2016-6256770.php

 

 

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Posté(e)
il y a 18 minutes, Anatole1949 a dit :

"L'ISF rapportait théoriquement de l'ordre de 5 Mds € par an, mais on estime qu'avec tous les capitaux et les chefs d'entreprise qu'il a fait partir, il fait perdre à la France une vingtaine de milliards d'euros de recettes. En réalité, l'ISF nous coûte 15 Mds €..."

Des milliards perdus mais aussi des compétences...

Bravo !

http://www.leparisien.fr/economie/en-realite-il-nous-coute-15-milliards-d-euros-27-10-2016-6256770.php

 

 

Il en faut bien un pour cocher la case clientélisme, merci d'ouvrir le bal.

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, Anatole1949 a dit :

"L'ISF rapportait théoriquement de l'ordre de 5 Mds € par an, mais on estime qu'avec tous les capitaux et les chefs d'entreprise qu'il a fait partir, il fait perdre à la France une vingtaine de milliards d'euros de recettes. En réalité, l'ISF nous coûte 15 Mds €..."

Des milliards perdus mais aussi des compétences...

Bravo !

http://www.leparisien.fr/economie/en-realite-il-nous-coute-15-milliards-d-euros-27-10-2016-6256770.php

 

 

Surtout des "Cons Pétants"

Cet économiste LR a la Cnam est un Clown au service de ceux qui le rémunèrent de leurs "fortune" en France,,vue qu'il est Français...................Auquel cas il ne pourrais pas migrer là ou  L'ISF est moindre ou inexistant

C'est comme les "Pololitichiens"...............Ils faut bien qu'ils aient des Ressources en France pour être "Rémunérés de leurs Travaille"

Pas folle la bête!!!

 

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, fx. a dit :

il faut un impôt universel et progressif

Oui. 

Expliquons : universel : tous les revenus doivent être imposés, et pas seulement les salaires. Les revenus des capitalistes doivent être imposés.

Progressif : Le taux d’imposition doit être nul pour les personnes ayant des revenus leur permettant juste de manger, et le taux doit augmenter très progressivement en fonction du revenu.

L’impôt sur le revenu, dans son principe, est progressif. Il l’est pour les salaires et les revenus des professions libérales : les familles avec des petits salaires ne payent pas d’impôt sur le revenu ; les médecins, les cadres, payent jusqu’à 30 % de leurs revenus ; les salaires intermédiaires payent des taux intermédiaires.

Depuis les années 1960, divers dispositifs ont été appliqués successivement pour réduire peu à peu les taux d’imposition réel sur les revenus des gens qui vivent de l’exploitation des travailleurs : les revenus de capitaux mobiliers.

Le gouvernement LREM a aggravé les dispositifs existant en instaurant un taux fixe de 12,8% sur tous les revenus de capitaux mobiliers, en lieu et place de l’impôt sur le revenu.

Cela signifie que les milliardaires payeront au plus 12,8% (en réalité, moins car les dividendes versés aux holding ne sont pas concernés) là où les salaires peuvent être imposés à 20% ou 30%.

 

Il y a 2 heures, Anatole1949 a dit :

"L'ISF rapportait théoriquement de l'ordre de 5 Mds € par an, mais on estime qu'avec tous les capitaux et les chefs d'entreprise qu'il a fait partir, il fait perdre à la France une vingtaine de milliards d'euros de recettes. En réalité, l'ISF nous coûte 15 Mds €..."

 

Le gouvernement LREM vient de supprimer l’ISF pour les capitaux mobiliers.

On verra l’an prochain si les recettes fiscales augmentent de 20 milliards :-)

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

c'est une vue de l'esprit ...

ce sont dans les pays dans lesquels on paie peu ou pas d’impôts que les habitants sont les plus riches ...peut être justement parce qu’ils ne paient pas d’impôts .... 

Monaco par exemple offre un revenu moyen de 15790 dollars par habitant et un salaire moyen de 4000 euros ....

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, carnifex a dit :

Le gouvernement LREM a aggravé les dispositifs existant en instaurant un taux fixe de 12,8% sur tous les revenus de capitaux mobiliers, en lieu et place de l’impôt sur le revenu.

c'est quoi  cette histoire ? ... encore du populisme pur jus ... 

tu peux opter pour un régime micro foncier ,ou un régime réel et ce depuis un bon bout de temps déjà ...

 Mais en creusant un peu on voit là une manœuvre des insoumis , tu veux parler de la flat tax qui a été fixée à 30% et forcément si la CSG augmente ,la partie impôt diminue puisque le taux des 30% reste inchangé ...

CSG = 17,2% donc logiquement 12,8% de compléments mais c'est uniquement pour les bénéficiaires d'intérêts ou de dividendes ......

 

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)
Il y a 6 heures, fx. a dit :

Le clientélisme fiscal, de droite comme de gauche, sape la légitimité de l’impôt. Pour combattre la montée du populisme, il faut un effort commun qui tienne compte des capacités de chacun à payer. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du site d’Alternatives Économiques.

Un énorme cadeau pour les très riches (suppression de l’ISF, réforme de l’imposition des revenus du patrimoine), une baisse de cotisations sociales mais une hausse de la CSG compensée par une suppression partielle de la taxe d’habitation... Voilà brièvement résumée la politique fiscale de la nouvelle majorité au bout d’un an d’exercice du pouvoir. Comme ce fut le cas pour ses prédécesseurs, cette politique entraîne une bronca de ceux qui sont mis à contribution, ayant le sentiment d’être floués. En pratiquant ainsi, la majorité d’aujourd’hui comme celle hier, va droit dans le mur fiscal. Avec quelles conséquences ? Si l’on veut éviter l’arrivée au pouvoir du populisme qui se nourrit du sentiment d’injustice, il est indispensable de promouvoir un effort universel, partagé entre tous.

La légitimité d’une politique fiscale réside dans un principe simple de justice décrit il y a plus de deux siècles, dans l’article 13 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : l’impôt doit être réparti en fonction des « facultés » de chacun. Nous acceptons de mettre au pot commun – n’oublions pas que chaque année, pour 100 euros de richesse produite, la collectivité en prélève environ 50 – si et seulement si nous avons le sentiment que le voisin en fait de même. Peu importe qu’il mette moins, ce qui compte c’est qu’il participe. Les Français sont très solidaires mais ont, aussi, un sens important de la justice et rien n’est pire, politiquement parlant, que d’avoir l’impression de se faire « avoir », de payer pour les autres, surtout quand ils sont très aisés...

L’effort actuel demandé aux retraités les plus favorisés est légitime. Même l’effort de cinq euros mensuels demandé aux plus pauvres - comme c’est le cas avec la baisse des allocations logement - pourrait être compris, si tout le pays était mis à contribution. Mais ces politiques sont complètement incompréhensibles quand, en même temps les grandes fortunes ont reçu cinq milliards d’euros de cadeau fiscal dans la précipitation, dès l’automne 2017. Rappelons que la seule réforme du prélèvement forfaitaire unique fait gagner 100 000 euros à un contribuable dont les revenus annuels se montent à 400 000 euros, selon nos estimations [1]. Personne ne croit sérieusement au « ruissellement » : ces 100 000 euros vont aller grossir l’épargne des intéressés, en France ou ailleurs, et rien d’autre, tandis qu’une redistribution aux plus démunis a un impact positif immédiat sur la consommation, et donc, partiellement, sur l’activité économique. Au bout du compte, la complexité du mécano fiscal [2] d’Emmanuel Macron a fait exploser la légitimité de son programme fiscal qui comporte, en même temps, une dose de justice et d’injustice.

L’incapacité des majorités à tirer les leçons de l’histoire fiscale est déroutante. Nicolas Sarkozy avait ruiné son crédit dès son arrivée en cédant sept milliards aux plus favorisés [3] alors qu’il avait mené campagne avec des accents parfois ouvriéristes. François Hollande en avait fait autant en sens inverse en ponctionnant les super-riches, comme nous l’avions d’ailleurs annoncé avant même qu’il prenne le pouvoir [4]. La politique d’Emmanuel Macron est très proche de celle de Nicolas Sarkozy, avec une louche de fiscalité sociale pour que ses ralliés de gauche ne perdent pas trop la face. Il n’a pas davantage compris que la politique fiscale constitue un ensemble et que la contribution commune de tous les contribuables constitue la source de sa légitimité. Pour partie bien sûr ces déroutes politiques sont liées à des formes plus ou moins directes de clientélisme politique : après une élection, on sert ceux qui vous ont financé.

Ses opposants auraient tort de se réjouir des déboires fiscaux de la majorité actuelle. Ce type de politique, aujourd’hui comme hier, ne fait que délégitimer l’impôt dans son ensemble et alimenter le populisme. La France est endettée. Pour se moderniser, elle doit trouver les moyens de répondre à des besoins collectifs énormes, qui vont des maisons de retraite au logement en passant par l’éducation, la santé ou l’environnement. Elle peut réduire certaines dépenses collectives inutiles, mais ces économies ne seront jamais à la hauteur de l’enjeu et elles seront inacceptables si l’on ne fait pas appel à un impôt plus juste. La Nation tout entière doit se retrousser les manches. Associer toute la population dans une contribution universelle est la seule façon de légitimer l’effort nécessaire et la redistribution vers les catégories les moins favorisées, qui elles aussi auront mis au pot commun. La question de fond n’est pas celle de la richesse mais celle des moyens : il faut faire payer tous ceux qui le peuvent.

Comment faire ?

On peut discuter dans le vide longtemps si l’on ne détermine pas la politique à suivre. Il faut tout d’abord définir le seuil à partir duquel doit commencer l’effort fiscal. Aucune norme objective ne peut exister, mais le seuil de pauvreté (1 000 euros par mois pour un adulte) peut être une base de départ. À ce niveau, l’effort resterait symbolique.

Pour déterminer le type de prélèvement, il faut comprendre qu’une même somme ne constitue pas le même effort pour des contribuables selon leur niveau de vie. 10 euros en moins par mois représente un sacrifice pour un allocataire de minima sociaux, c’est invisible pour un cadre supérieur. Les économistes disent que « l’utilité marginale » du revenu décroît en fonction de celui-ci : l’utilité que vous retirez de l’euro supplémentaire gagné diminue. « Il n’est pas très déraisonnable que les riches contribuent aux dépenses de l’État non seulement à proportion de leur revenu, mais encore de quelque chose au-delà de cette proportion », écrivait l’économiste libéral Adam Smith au XVIIIe siècle.

C’est pour la raison décrite par Smith que l’impôt sur le revenu est dit « progressif » : le taux de prélèvement n’est pas fixe (comme c’est le cas pour les cotisations sociales par exemple), il « progresse » avec le niveau de vie et c’est ce qui est le plus juste. Le basculement de l’imposition progressive des revenus du patrimoine vers l’impôt proportionnel avec la mise en place du prélèvement forfaitaire de 30 % va en sens inverse du sens de la justice fiscale décrite par Adam Smith. Il élève le niveau de vie d’une population qui n’en a nul besoin et qui se contentera de placer son argent sur les marchés financiers internationaux. Pour une efficacité économique nulle au final.

Une contribution plus juste est une contribution à la fois étendue et progressive. Il faut pour cela fusionner complètement l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée, en lui donnant davantage de progressivité. L’une des possibilités serait un abattement fixe de CSG, comme l’ont envisagé les économistes Pierre Concialdi et Jean-Marie Monnier [5]. Au-delà, il deviendra un jour nécessaire d’en faire un seul et même impôt sur tous les revenus et d’avoir un débat approfondi sur le degré de progressivité de cet impôt. Une progressivité à taux un peu plus faible sur une fraction croissante des revenus pourrait être préférable à une progressivité en apparence supérieure, mais portant sur une fraction très réduite. Rappelons que la CSG rapporte désormais beaucoup plus (100 milliards par an) que l’impôt sur le revenu (70 milliards).

L’orientation des prélèvements en direction de certaines catégories de population, qu’elles soient riches, pauvres, âgées ou jeunes ruine les fondements de l’impôt et au-delà la cohésion de notre société. Seule une « opération vérité », qui appellerait les citoyens à un effort commun, est capable tout à la fois de répondre aux besoins collectifs des sociétés modernes et d’assurer l’avenir face au populisme qui gagne du terrain partout en Europe. Il y a urgence. Encore faudrait-il que la majorité en marche le comprenne bien avant notre prochaine grande échéance électorale.

Louis Maurin est directeur de l’Observatoire des inégalités. Il est l’auteur de l’ouvrage à paraître en juin 2018 Comprendre les inégalités, édité par l’Observatoire des inégalités.

Extrait de la chronique « Impôts : pourquoi Emmanuel Macron fait fausse route », parue le 19 avril 2018 sur le site d’Alternatives Économiques.

https://www.inegalites.fr/Pour-combattre-le-populisme-il-faut-un-impot-universel-et-progressif

vouloir combattre le populisme n'est ce pas s'exclure du peuple? pourquoi un impôt universel plutôt qu'un revenu universelle? (discutable)

60% au minimum de notre productivité est ponctionné dans un capitalisme libéraliste déguisé qui ne profite pas à la société.

je connais l'histoire , populisme= fascisme droite/gauche, bla, bla, bla.

vous foutez votre monde en l'air sans avoir l'air d'y croire.:sleep:

 

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Combattre l'ultra-libéralisme, ce système qui domine le monde aujourd'hui, me paraît plus urgent que combattre le "populisme", qui n'est que le nom dont les libéraux affublent tout ceux qui s'opposent à eux.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Pales a dit :

Surtout des "Cons Pétants"

Cet économiste LR a la Cnam est un Clown au service de ceux qui le rémunèrent de leurs "fortune" en France,,vue qu'il est Français...................Auquel cas il ne pourrais pas migrer là ou  L'ISF est moindre ou inexistant

C'est comme les "Pololitichiens"...............Ils faut bien qu'ils aient des Ressources en France pour être "Rémunérés de leurs Travaille"

Pas folle la bête!!!

 

Cela respire l'intelligence, il n'y aurait donc que les étrangers qui émigrent, Bouygues et Bolloré en Afrique,c'est du pipeau...Exclusivement pour ceux qui ne sont jamais sortis de leur trou...Bolloré est mis en examen, mais merci pour le grand éclat de rire, la bêtise pure ,j'apprécie...

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, voileux a dit :

Cela respire l'intelligence, il n'y aurait donc que les étrangers qui émigrent, Bouygues et Bolloré en Afrique,c'est du pipeau...Exclusivement pour ceux qui ne sont jamais sortis de leur trou...Bolloré est mis en examen, mais merci pour le grand éclat de rire, la bêtise pure ,j'apprécie...

Ton "Intelligence" aurait du te faire comprendre que j'ai employé le mot "Migrer" dans le sens ici d'aller pour certain de pouvoir  se "Planquer" ailleurs qu'en France ou L'ISF y était soumis

De Plus Bouygues ou Bolloré ................Sont pour l'instant "Uniquement mis en Examen",comme le petit Nicolas!

migration
nom féminin
  1. 1.
    Déplacement de populations qui passent d'un pays dans un autre pour s'y établir.
    Migrations et invasions du Moyen Âge.
    synonymes : émigration, immigration
  2. 2.
    Déplacement, généralement saisonnier, qu'accomplissent certaines espèces animales (oiseaux, poissons…).
    immigrer
    verbe intransitif
    1. Entrer dans un pays étranger pour s'y établir (opposé à émigrer).
      Immigrer aux États-Unis.
      émigrer
      verbe intransitif
      1. 1.
        Quitter son pays pour aller s'établir dans un autre, momentanément ou définitivement.
        synonymes : s'expatrier, émigré
      2. 2.
        (animaux)
        Quitter périodiquement et par troupes une contrée pour aller séjourner ailleurs.
        synonymes : migration
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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
il y a une heure, Pales a dit :

Ton "Intelligence" aurait du te faire comprendre que j'ai employé le mot "Migrer" dans le sens ici d'aller pour certain de pouvoir  se "Planquer" ailleurs qu'en France ou L'ISF y était soumis

De Plus Bouygues ou Bolloré ................Sont pour l'instant "Uniquement mis en Examen",comme le petit Nicolas!

migration
nom féminin
  1. 1.
    Déplacement de populations qui passent d'un pays dans un autre pour s'y établir.
    Migrations et invasions du Moyen Âge.
    synonymes : émigration, immigration
  2. 2.
    Déplacement, généralement saisonnier, qu'accomplissent certaines espèces animales (oiseaux, poissons…).
    immigrer
    verbe intransitif
    1. Entrer dans un pays étranger pour s'y établir (opposé à émigrer).
      Immigrer aux États-Unis.
      émigrer
      verbe intransitif
      1. 1.
        Quitter son pays pour aller s'établir dans un autre, momentanément ou définitivement.
        synonymes : s'expatrier, émigré
      2. 2.
        (animaux)
        Quitter périodiquement et par troupes une contrée pour aller séjourner ailleurs.
        synonymes : migration

Bouygues n'est pas concerné, seul Bolloré est mis en examen....J'adore les mots copié /collé et je cherche vainement le rapport avec Renault en Turquie , en Tunisie et au Maroc , ou Bolloré en Afrique, surtout qu'il est jugé en France et que le siège est aussi en France, pas le fric , il est ailleurs qu'en France, comme Total et bien d'autres...Ce qui explique les contorsions de Macron, pour nous faire avaler la suppression de l'Isf.... Simple question Macron est il complice , la réponse est oui , comme pour Hollande et Sarkosy, car un Bolloré fait son fric à l'étranger, comme Bouygues d'ailleurs et les 1.3 milliards accordés par Macron sont réels en CI le tout aux frais des pékins français qui paient une armée de merde, car elle s'est avérée plus qu'avec la frousse en novembre 2004 , car cela je l'ai vu , je ne comprends pas que l'on est pas les meilleurs coureurs de 100m....

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, voileux a dit :

Bouygues n'est pas concerné, seul Bolloré est mis en examen....J'adore les mots copié /collé et je cherche vainement le rapport avec Renault en Turquie , en Tunisie et au Maroc , ou Bolloré en Afrique, surtout qu'il est jugé en France et que le siège est aussi en France, pas le fric , il est ailleurs qu'en France, comme Total et bien d'autres...Ce qui explique les contorsions de Macron, pour nous faire avaler la suppression de l'Isf.... Simple question Macron est il complice , la réponse est oui , comme pour Hollande et Sarkosy, car un Bolloré fait son fric à l'étranger, comme Bouygues d'ailleurs et les 1.3 milliards accordés par Macron sont réels en CI le tout aux frais des pékins français qui paient une armée de merde, car elle s'est avérée plus qu'avec la frousse en novembre 2004 , car cela je l'ai vu , je ne comprends pas que l'on est pas les meilleurs coureurs de 100m....

C'est ce que je dis...................Le FRIC t'en "Profite" Toi comme Moi

A  savoir que voulons nous?

Des Règles communes?

Mais QUI Veut?

Et QUI Peut instaurer cela?

Alors les bien Pensants devraient commencer a Bien Penser chez eux,pour pouvoir instaurer chez les Autres la bien Pensante!!

Les économistes ne sont pas des savants car l'économie n'est pas une Science en soit,en tout cas Aléatoire..........On fait dire ce que l'on veut aux chiffres que l'on Inventent pour soit et quand le "Tableau" est plein on l'efface

C'est tout ce que je dis;)

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Invité Geraldine334
Invités, Posté(e)
Invité Geraldine334
Invité Geraldine334 Invités 0 message
Posté(e)

La moitié  des Français  ne paie pas l'impôt sur le revenu. Commençons par cela,  que chacun soit concerné par la solidarité et acquitte l'impôt.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Gouderien a dit :

Combattre l'ultra-libéralisme, ce système qui domine le monde aujourd'hui, me paraît plus urgent que combattre le "populisme", qui n'est que le nom dont les libéraux affublent tout ceux qui s'opposent à eux.

Et que dire quand ce sont des gens du peuple qui font l'écho..

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 23 heures, stvi a dit :

c'est une vue de l'esprit ...

ce sont dans les pays dans lesquels on paie peu ou pas d’impôts que les habitants sont les plus riches ...peut être justement parce qu’ils ne paient pas d’impôts .... 

 

Tu penses à la Somalie ou à Haïti ?

Il y a 23 heures, stvi a dit :

c'est quoi  cette histoire ? ... encore du populisme pur jus ... 

tu peux opter pour un régime micro foncier ,ou un régime réel et ce depuis un bon bout de temps déjà ...

Il me semble bien avoir parlé de Revenus de Capitaux Mobiliers , pas immobiliers...

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Geraldine334 a dit :

La moitié  des Français  ne paie pas l'impôt sur le revenu. Commençons par cela,  que chacun soit concerné par la solidarité et acquitte l'impôt.

Précisons tout de même que les pauvres payent la TVA, la CSG, la TIPP.

La TVA à elle seule pèse plus de deux fois le poids de l’impôt sur le revenu sous sa forme actuelle.

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 687 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Geraldine334 a dit :

La moitié  des Français  ne paie pas l'impôt sur le revenu. Commençons par cela,  que chacun soit concerné par la solidarité et acquitte l'impôt.

http://comptespublics.fr/budget-de-letat/recettes-de-letat/recettes-fiscales/

 

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, carnifex a dit :
Il y a 23 heures, stvi a dit :

 

Tu penses à la Somalie ou à Haïti ?

Mais ils ont une fiscalité .....même si les agents du fisc n'ont pas de boulot ...

j'avais cité Monaco ,il y en a d'autres ...ceci dit c'était plutôt un contre exemple ,qu'un exemple à suivre ,pour mieux souligner les enfers fiscaux dont la France fait partie 

1 Qatar 0% 0%
2 Iles Caïmans 0% 0%
3 Bahamas 0% 1%
4 Bermudes 0% 1,6%
5 Emirats arabes unis 0% 5%
6 Oman 0% 6,5%
7 Bahrein 0% 7%
8 Koweit 0%

 

 

A l'autre extrémité du classement, les "enfers" fiscaux sont la Belgique, la Papouasie Nouvelle Guinée, la Croatie et la Grèce. La France affiche le 7e taux de prélèvement le 7e plus élevé des 96 pays, d'après KPMG : 20% d'imposition sur le revenu et 22% de prélèvements sociaux (ce dernier chiffre étant un record mondial).

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, carnifex a dit :

Précisons tout de même que les pauvres payent la TVA, la CSG, la TIPP.

La TVA à elle seule pèse plus de deux fois le poids de l’impôt sur le revenu sous sa forme actuelle.

la TVA à taux réduit est de 5% à 10% ,deux à quatre fois inférieur au taux normal  et concerne les produits nécessaires à la vie de tous les jours ...ça entre donc dans les critères d'un impôt supporté par tous et plus juste ...

rares sont les pauvres qui paient une CSG  ,et pour la TIPP ce serait bien qu'on accorde un dégrèvement en fonction du besoin de prendre son véhicule pour aller au travail ....

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