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Quel est le propre de l'Homme?

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Invité Quasi-Modo

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)
Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Oui c'est à peu près ça, je me demandais simplement ce que pouvait être le propre de notre espèce, c'est à dire ce qui fait de l'Homme qu'il est un Homme et pas un autre animal. Donc accessoirement ce qui pourrait, moi, me distinguer d'un autre animal, un besoin de savoir si l'être humain a quelque spécificité et quelle pourrait bien être sa place ou son rôle dans tout ce fatras.

Je vois... tu n'es pas encore "mûr" pour la question que je t'ai posé. Mais je sais être patiente, je reviendrai à la charge, un de ces jours. **sifflote**

J'ai convié quelques "grosses têtes" pour t'aider (peut-être) à ordonner tout ce fatras, voici donc un peu d'eau pour ton moulin, du grain à moudre : 

"Chacun porte en soi, au point de vue moral, quelque chose d’absolument mauvais, et même le meilleur et le plus noble caractère nous surprendra parfois par des traits individuels de bassesse ; il confesse ainsi en quelque sorte sa parenté avec la race humaine, où l’on voit se manifester tous les degrés d’infamie et même de cruauté." Schopenhauer 

L'homme est-il un animal comme les autres ?

 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Anna Kronisme a dit :

Je vois... tu n'es pas encore "mûr" pour la question que je t'ai posé. Mais je sais être patiente, je reviendrai à la charge, un de ces jours. **sifflote**

J'ai convié quelques "grosses têtes" pour t'aider (peut-être) à ordonner tout ce fatras, voici donc un peu d'eau pour ton moulin, du grain à moudre : 

"Chacun porte en soi, au point de vue moral, quelque chose d’absolument mauvais, et même le meilleur et le plus noble caractère nous surprendra parfois par des traits individuels de bassesse ; il confesse ainsi en quelque sorte sa parenté avec la race humaine, où l’on voit se manifester tous les degrés d’infamie et même de cruauté." Schopenhauer 

L'homme est-il un animal comme les autres ?

Merci beaucoup pour ce lien qui me permet de mieux voir où je visais juste et où je m'égarais un peu, pour le moins en l'état actuel de nos connaissances. Il semble donc que beaucoup de nos caractéristiques intrinsèques proviennent bien de notre langage, et soient davantage à chercher du côté quantitatif que qualitatif. Mais je dirais que collectivement nous avons un devoir moral (pour aller dans le sens de la conclusion du conférencier) de nous extraire tant que faire se peut de la sélection naturelle.

Finalement l'Homme c'est aussi celui qui aimerait tuer Darwin, celui qui aimerait que Darwin ait tort, celui qui refuse la mort et sa condition naturelle : nous sommes passés de l'état de sélection naturelle et de prédation réelle qui aboutit à la mort physique concrete, à la prédation symbolique qui applique la sélection naturelle dans le cadre d'une économie de marché (qui peut elle aussi provoquer la mort des plus démunis).

Il faudrait faire le même type de révolution que celle qui nous a sorti de la jungle pour refuser la jungle et aller vers la civilisation de la prédation symbolique (dans laquelle nous aidons les personnes handicapées ou affaiblies physiquement), pour passer de la prédation symbolique au refus de cette prédation symbolique (dans laquelle nous aiderions les personnes affaiblies pécuniairement).

Mais serait-ce encore possible sans principe transcendant? Finalement si je vois bien un rôle ou pour le moins un cap que nous devrions tenir c'est celui de dépasser Darwin, c'est à dire de rendre la sélection naturelle caduc, pour le moins dans notre espèce, que l'on parle de prédation réelle ou de prédation symbolique.

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Membre, Biscotte, 39ans Posté(e)
zera Membre 6 819 messages
39ans‚ Biscotte,
Posté(e)

>>> En lisant ce sujet, je me souviens d'un documentaire visionné il y a quelques années. J'ai le souvenir qu'ils supposaient que le langage pour l'homme était possible (comparé aux grands singes) parce qu'il avait la cage thoracique, les voies respiratoires et tout l'appareil vocal dégagés du fait de sa posture vertical ce qui lui permet de produire des sons divers et variés. C'est une bipédie est permanente contrairement aux autres (mis à part les oiseaux et certrains dinosaures). <<<

 

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
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Il y a 19 heures, deja-utilise a dit :

Les seules véritables " différences ", si tant est que l'on puisse encore appeler ça comme ça, sont de natures  extensives et intensives, et non " existentielles "/qualitatives !

Je ne reprendrai pas chaque point, car je l'ai déjà fait à plusieurs reprises pendant plusieurs années sur ce forum, il faut bien comprendre que tant que l'on abordera le problème en partant d'une position fixée d'avance - biais d'ancrage - ....

...biais de confirmation .

Il y a 19 heures, deja-utilise a dit :

quelles sont nos différences, on trouvera toujours le moyen de se démarquer de l'animal, faute de connaissances exhaustives sur leur compte, mais si l'on part dans l'autre direction, à savoir de trouver en l'animal tout ce qui se trouve en l'Homme, alors on ne tombe jamais sur une distinction ontologique car on finit toujours par trouver même à l'état d'ébauche, de proto-ceci/cela ou de bribes ce que nous croyions être réservé à l'humain, d'ailleurs il y a même des outils ou des figures artistiques qui ont été découverts et datés avant même l'apparition de notre espèce, par d'autres hominidés, il est grand temps de nous descendre nous-même du piédestal sur lequel nous nous sommes positionnés de notre propre chef, poussés par une fierté ou un orgueil sans commune mesure avec le reste de la faune, comme tout le reste...

...faire preuve de modestie, oui, certainement. Critiquer notre humanité avec ses qualités et défauts  nous reprocher d'être ce que nous sommes me semble être une mauvaise idée; mais je prends note et respecte ton avis "déjà-utilise".

Il y a 19 heures, deja-utilise a dit :

Il est toujours stupéfiant de voir à quel point nous sommes capables d'oblitérer les mauvais côtés au profit de ceux qui nous semblent nobles, pourtant une ou plusieurs " qualités " ne sauraient compenser toutes les mauvaises, l'Homme se comporte comme n'importe quel organisme parasite, ses capacités sont simplement démultipliées par ce qu'il glorifie le plus, son intelligence présumée, saupoudrée et saturée, voire overdosée, de vanité. Si seulement nous avions la même intelligence que les animaux non humains, nous n'aurions même pas à discuter de tout ceci...

....j'aime cette noble idée; fausse mais partant d'un bon sentiment. 

Nos idées ne sont pas toujours, loin de là, saturées de vanité. ( selon tes mots). Je considère ( tres amicalement ) que l'homme est "bon". ( le plus souvent ). 

Notre " comportement " ne ressemble en rien à celui des parasites.  Nous corrigeons nos erreurs , nous tentons de faire au mieux. Aucun parasite ne se pose cette question.

Il y a 19 heures, deja-utilise a dit :

 

( Tu n'es pas visé Quasi-modo, je vide mon sac de misanthrope, une fois de plus ) 

lol

Il y a 10 heures, Anna Kronisme a dit :

Je vois... tu n'es pas encore "mûr" pour la question que je t'ai posé. Mais je sais être patiente, je reviendrai à la charge, un de ces jours. **sifflote**

J'ai convié quelques "grosses têtes" pour t'aider (peut-être) à ordonner tout ce fatras, voici donc un peu d'eau pour ton moulin, du grain à moudre : 

"Chacun porte en soi, au point de vue moral, quelque chose d’absolument mauvais, et même le meilleur et le plus noble caractère nous surprendra parfois par des traits individuels de bassesse ; il confesse ainsi en quelque sorte sa parenté avec la race humaine, où l’on voit se manifester tous les degrés d’infamie et même de cruauté." Schopenhauer ...

Nous sommes bien les seul à se poser ces questions. la philosophie a bel et bien conservé l'ambition d'une compétence universelle, quitte à ne pas viser le même degré de certitude que la science.

Il y a 10 heures, Anna Kronisme a dit :

Un peu mais pas trop..:)      Pour faire simple, nous corrigeons nos erreurs, nous sauvons la veuve et l'orphelin, nous souhaitons éviter la "loi de la jungle".  

Pas si mal non?

 

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
Le 29/03/2018 à 00:29, Quasi-Modo a dit :

A la réflexion il me semble que malgré de profondes similitudes entre le monde animal et l'être humain toujours plus mises en avant par les éthologues, il y a bien des différences à noter entre l'espèce humaine et le reste du royaume animal. Je prétends ici souligner certains traits qui me semblent malgré tout spécifiques de notre espèce :

1-Je l'ai déjà dis à plusieurs reprises mais cela me semble indubitable, l'Homme est le seul animal à posséder un langage qui lui permet de discuter des conditions de validité d'une affirmation dans ce même langage, c'est à dire que nous parlons ici d'auto-réflexion du langage, ouvrant à des concepts tels que la vérité par exemple, permettant indéfiniment de discuter/débattre en discutant des justifications, puis des justifications de nos justifications, etc...

...la pensée sans langage. Vaste sujet. ...

Concernant la " vérité", le langage ne peut y participer. Le monde animal trouve des solutions "justes". ( migration, choix stratégiques ..etc..)

Citation

2-L'Homme est celui qui raconte des histoires et qui peut se charmer avec des mots. Nos politiciens ou autres conteurs d'histoires, rhétoriciens ou poètes, en sont d'éminents exemples. La drague en fait partie aussi. En plus de la dimension signifiante de base du langage, l'être humain possède un sens du beau dans le fait qu'il apprécie les histoires bien tournées, les personnes qui scandent les poèmes de façon subtile, ceux qui savent rendre une histoire passionnante.

Ouiiii  vrai! ...pourtant les animaux éduquent leurs petits .....avec passion???  lol

 

Citation

3-Nous sommes la seule espèce à pouvoir anticiper sur un besoin futur, et agir préalablement pour nous en mettre à l'abri, et non pas à réagir en fonction d'un besoin ou d'une menace réellement présente à l'instant donné. Par exemple nous pouvons évacuer les personnes dans une zone où des intempéries d'envergure ont été prévues, avant même qu'elles aient lieu et qu'un signal d'alerte concret n'apparaisse à nos sens. Ou encore nous pouvons économiser de l'argent en prévision de moments plus difficiles, même si la période est faste. Et mieux encore, nous ne sommes pas à ce niveau limités à nos besoins vitaux, mais nous pouvons simplement anticiper sur des besoins secondaires futurs.

...oui vrai! Notre cortex pré-frontal, l'association d'idées, nous permet cela. Il faut pourtant reconnaitre que de nombreux animaux adoptent des stratégies diverses afin d'obtenir le même résultat;

Citation

4-De façon similaire nous sommes semble-t-il la seule espèce capable d'obéir à un ordre de façon différée, en l'absence concrète de l'autorité qui nous a donné ses instructions. Un chat ou un chien se comportera différemment en l'absence ou en présence du maître qui possède sur lui un pouvoir coercitif. Si l'animal pourra s'empêcher certaines attitudes (comme le chien se retenir d'uriner en l'absence de son maître) il n'exécutera pas d'ordre concret de façon différée, en l'absence de toute autorité qui s'exercerait sur lui.

...pas vraiment...la stratégie du groupe ( loups, singes..etc..) valide les instructions anticipées et ou différées dont tu parles; 

Citation

5-Enfin nous sommes la seule espèce à refuser la sélection naturelle et chercher collectivement à moraliser notre condition humaine. Nous aidons les handicapés, les malades, nous avons en général un sens de la morale qui nous aura permis de fonder la civilisation en opposition à laquelle l'humaine condition des origines nous fait froid dans le dos.

Ouiiii!!

Citation

6-Nous adaptons notre environnement plutôt que de nous adapter physiquement avec des griffes, des crocs, des pelages, etc... et si certaines espèces pourraient faire exception comme le castor qui construit son barrage ou les oiseaux qui construisent leurs nids, nous constaterons qu'ils fonctionnent en programme fermé, que de génération en génération chaque castor et chaque oiseau effectuera les mêmes types de gestes sans aucune ouverture à la nouveauté, tandis que notre espèce innove constamment dans sa façon de modifier son environnement.

...pas mal vrai...lol.... les animaux savent pourtant s'adapter, adapter leurs choix en fonction du milieu variant; ( éléphants ..

Ps: je pense que tu as oublié de parler de la "neotinie", notre surprenante et longue incapacité pour nos enfants à être autonome.( marche, natation etc..)

En un mot, cette apparente inaptitude participe au lien social, moteur formidablement puissant de cette socialisation. 

 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 824 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)

On peut également se demander si l'Homme à une nature propre ou si il est un tel condensé d'évolution que c'en est une espèce faite, construite ,pour s'adapter. Ce qui fait que sa nature changera non pas en fonction de lui même mais de son environnement . 

Ce qui amène à se poser la question de ce qu'est réellement l'intelligence, si c'est notre environnement qui détermine ce que nous sommes, quand on voit ce qu'il est en train de devenir...

"la pensée ne m'appartient pas mais il m’appartient de penser" : quelles seront mes pensées dans un monde moche et dévasté  ?

 

 

Modifié par bouddean
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Anna Kronisme a dit :

Je vois... tu n'es pas encore "mûr" pour la question que je t'ai posé. Mais je sais être patiente, je reviendrai à la charge, un de ces jours. **sifflote**

J'ai convié quelques "grosses têtes" pour t'aider (peut-être) à ordonner tout ce fatras, voici donc un peu d'eau pour ton moulin, du grain à moudre : 

"Chacun porte en soi, au point de vue moral, quelque chose d’absolument mauvais, et même le meilleur et le plus noble caractère nous surprendra parfois par des traits individuels de bassesse ; il confesse ainsi en quelque sorte sa parenté avec la race humaine, où l’on voit se manifester tous les degrés d’infamie et même de cruauté." Schopenhauer 

L'homme est-il un animal comme les autres ?

 

C'est justement le refoulement de ce "quelque chose d'absolument mauvais", au fin de l'ignorer comme s'il n'existait pas, qui nous fait vivre dans l'illusion collective et individuelle que nous sommes superieurs aux animaux. Rajoutons le fait que ça serait beaucoup plus difficile moralement de faire subir aux animaux ce que l'on leur fait subir si on les consideraient comme des frères. Ceci dit oui, le" quelque chose d'absolument mauvais" se trouve aussi en l'animal, y-a pas de raisons. Pour ma part l'explication est simple et relève de la lutte entre pulsion de mort et pulsion de vie.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)
Il y a 20 heures, Quasi-Modo a dit :

Merci beaucoup pour ce lien qui me permet de mieux voir où je visais juste et où je m'égarais un peu, pour le moins en l'état actuel de nos connaissances. Il semble donc que beaucoup de nos caractéristiques intrinsèques proviennent bien de notre langage, et soient davantage à chercher du côté quantitatif que qualitatif. Mais je dirais que collectivement nous avons un devoir moral (pour aller dans le sens de la conclusion du conférencier) de nous extraire tant que faire se peut de la sélection naturelle.

Finalement l'Homme c'est aussi celui qui aimerait tuer Darwin, celui qui aimerait que Darwin ait tort, celui qui refuse la mort et sa condition naturelle : nous sommes passés de l'état de sélection naturelle et de prédation réelle qui aboutit à la mort physique concrete, à la prédation symbolique qui applique la sélection naturelle dans le cadre d'une économie de marché (qui peut elle aussi provoquer la mort des plus démunis).

Il faudrait faire le même type de révolution que celle qui nous a sorti de la jungle pour refuser la jungle et aller vers la civilisation de la prédation symbolique (dans laquelle nous aidons les personnes handicapées ou affaiblies physiquement), pour passer de la prédation symbolique au refus de cette prédation symbolique (dans laquelle nous aiderions les personnes affaiblies pécuniairement).

Mais serait-ce encore possible sans principe transcendant? Finalement si je vois bien un rôle ou pour le moins un cap que nous devrions tenir c'est celui de dépasser Darwin, c'est à dire de rendre la sélection naturelle caduc, pour le moins dans notre espèce, que l'on parle de prédation réelle ou de prédation symbolique.

Il me semble que tout est déjà mis en oeuvre pour dépasser Darwin... de la médecine moderne en passant par les neurosciences, l'épigénétique, l'humain augmenté, l'intelligence artificielle, etc., nous assisterons très prochainement à ses funérailles. 

Ravie que cette conférence ait pu t'accompagner un peu plus loin. 

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)
Il y a 12 heures, saxopap a dit :

Nous sommes bien les seul à se poser ces questions. la philosophie a bel et bien conservé l'ambition d'une compétence universelle, quitte à ne pas viser le même degré de certitude que la science.

Peut-être que nous sommes bien les seuls à nous poser de telles questions, mais peut-être pas. Nous n'en savons rien. Ou alors, si toi tu le sais, dis-moi d'où tu tiens une telle connaissance.

#curieuse

Il y a 12 heures, saxopap a dit :

Un peu mais pas trop..:)      Pour faire simple, nous corrigeons nos erreurs, nous sauvons la veuve et l'orphelin, nous souhaitons éviter la "loi de la jungle".  

Pas si mal non?

C'est pas si mal mais c'est pas encore super top, niveau harmonie. 

Il y a 12 heures, saxopap a dit :

Ps: je pense que tu as oublié de parler de la "neotinie", notre surprenante et longue incapacité pour nos enfants à être autonome.( marche, natation etc..)

En un mot, cette apparente inaptitude participe au lien social, moteur formidablement puissant de cette socialisation. 

Oui, la thèse de la néoténie de l'Homme est encore entre guillemets - probablement trop évidente pour être développée alors que ça m'intéresserait bien, moi - et dans la conférence que j'ai posté ci-dessus, j'ai beaucoup aimé que le chercheur en dise que "Puisque l'Homme n'est adapté à rien, il peut s'adapter à tout". 

Mais, lorsqu'il aura terminé de s'adapter, restera-t-il social, cet animal ? 

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)
Il y a 8 heures, ping a dit :

C'est justement le refoulement de ce "quelque chose d'absolument mauvais", au fin de l'ignorer comme s'il n'existait pas, qui nous fait vivre dans l'illusion collective et individuelle que nous sommes superieurs aux animaux. Rajoutons le fait que ça serait beaucoup plus difficile moralement de faire subir aux animaux ce que l'on leur fait subir si on les consideraient comme des frères. Ceci dit oui, le" quelque chose d'absolument mauvais" se trouve aussi en l'animal, y-a pas de raisons. Pour ma part l'explication est simple et relève de la lutte entre pulsion de mort et pulsion de vie.

"La lutte entre pulsion de mort et pulsion de vie", est pour expliquer le "quelque chose d'absolument mauvais" ou le refoulement ou l'illusion collective et individuelle ? 

Désolée, j'ai pas tout compris... :blush:

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
à l’instant, Anna Kronisme a dit :

"La lutte entre pulsion de mort et pulsion de vie", est pour expliquer le "quelque chose d'absolument mauvais" ou le refoulement ou l'illusion collective et individuelle ? 

Désolée, j'ai pas tout compris... :blush:

Pour expliquer la "chose d'absolument mauvais". Cette chose est de l'ordre d'une pulsion primitive qui n'est pas "toute" mauvaise puisqu'elle permet la survie, l'auto-conservation, et se met parfois à la disposition de la pulsion de vie. Par contre, quand à l'inverse elle se met du côté de la pulsion de mort elle devient ce qu'on appelle le mal. Que l'on retrouve cette "chose" chez les animaux n'est pas etonnant, puisqu'elle  etait en l'humain bien avant que sa conscience n'évolue vers ce qu'elle est aujourd'hui, quand il n'était encore qu'un animal pourrait-on dire.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 629 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Pour en rester dans l'observation de ce qui constitue le propre de l'homme, je dirais quelle autre espèce qu'homo sapiens  a laissé autant de traces physiques de son passé? Et dans cette quantité de traces se lit la culture, symptôme de la singularité de l'être humain.

Ce n'est que parce que le langage, intériorisé et traduit sur différents supports, a émergé dans nos relations sociales que la culture a pu être constituée et consolidée. Et cette culture conditionne notre présence au monde, notre conscience préalablement interpersonnelle, pour le moins conditionnée par la culture.

Que l'on considère le langage, la culture, toute notre cognition et notre métacognition (qui recouvre métaphysique, philosophie, remise en question permanente et caetera ), nous sommes essentiellement des êtres sociaux et notre abstraction ne découle que de l'intelligence collective.

Nous avons donc des singularités biologiques (la bipédie notamment qui a engendré la naissance de cerveaux immatures et donc très dépendants de l'environnement social) qui favorisent cette intelligence collective source inépuisable d'abstraction. Dans le règne animal, les animaux les plus sociaux ont ceux qui font le plus preuves de capacités d'abstraction et l'homo sapiens par sa singularité physiologique puis par sa culture a poussé ces capacités au paroxysme.

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 999 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 15 heures, saxopap a dit :

...biais de confirmation .

Ou pas !

Mais quel est son registre de validité ? C'est de prendre position entre - au moins - deux possibilités en se focalisant sur l'une au détriment de l'autre ( ou des autres ), est-ce que par exemple lorsque je regarde dans la pièce si la lampe est éteinte ou allumée et que je me prononce sur son état, je suis dans un biais de confirmation ? Non c'est un constat, puisque l'un falsifie automatiquement l'autre possibilité, quand bien même il n'y a que deux états possibles: à ne pas confondre donc ! En revanche, ne proposer aux singes qu'un langage typiquement humain pour communiquer avec nous, ne fait que confirmer l'impossibilité soupçonnée, ou de même avec un enfant, lui indiquer d'une manière ou d'une autre qu'il n'est pas doué, ne fera qu'appesantir son comportement dans ce sens, et donc par rétro-bouclage, finir par confirmer l'hypothèse de départ, ou encore si je ne m'intéresse qu'aux données qui valident mon a priori, je serais conforté dans mon idée, car occultant toute autre information éventuellement invalidante/contradictoire.  

Mais en effet, dans la position tenue par l'auteur du topic, nous sommes bien en plus du biais d'ancrage, dans un biais de confirmation, puisque l'on ignore sciemment ou par ignorance une autre possibilité, le point de vue est dans ce cas biaisé. En revanche, la méthode que j'ai proposée permet d'annihiler l'une des deux, par élimination, nous ne restons pas dans le flou, le vague, l'inconnu ou le déni, puisque l'on constate que les animaux sont capables des mêmes choses que nous, en moins développées - comme à l'inverse on peut faire des choses en moins bien qu'ils font merveilleusement bien - et que donc puisqu'ils ont cette faculté, cela annule et rend caduque ipso facto l'autre prise de position ( qui était qu'ils n'en sont pas capables ), c'est donc de l'ordre du constat, comme avec la lampe.

 

J'espère que tu vois ainsi ton erreur de jugement, même si j'ai bien compris l'éventuel jeu d'esprit recherché à la base, sauf que je suis extrêmement attaché au sens des propos, à leur signification profonde, à la sémantique.

   

Citation

...faire preuve de modestie, oui, certainement. Critiquer notre humanité avec ses qualités et défauts  nous reprocher d'être ce que nous sommes me semble être une mauvaise idée; mais je prends note et respecte ton avis "déjà-utilise".

Une mauvaise idée pour quelle raison ? Parce que cela oblige à regarder les choses en face, parce que ça dérange, c'est inconfortable, ça gâche le tableau idéalisé du genre humain ou ça fait réfléchir, alors que notre esprit préfère le mode automatique plus économe, plus facile ?

Parce que tu penses qu'une bonne action ou mêmes plusieurs, quelle qu'elle soit peut masquer ou faire oublier une seule atrocité, un acte de barbarie ou d'ignominie ? ( C'est pourtant une propension connue de la psychologie humaine, une peine/souffrance n'est pas compensée par des plaisirs même augmentés/démultipliés, cela-dit en passant ). Par exemple, violer une seule femme n'est rien en comparaison des centaines de millions d'autres que le violeur laisse tranquille ? Ou que les dizaines de cadeaux à venir effaceront de l'avoir tabassée un soir ? 

 

Citation

....j'aime cette noble idée; fausse mais partant d'un bon sentiment. 

Si nous n'étions pas dénaturés, nous nous comporterions comme les autres animaux non-humains, sans les excès et contradictions dans lesquelles nous excellons. Mais le point d'achoppement ou d'orgue de tout ceci, n'est pas tant d'être à ce point dans l'erreur, que de se croire mieux que ceux que l'on dédaigne, que l'on méprise, que l'on asservi, que l'on réifie, là nous atteignons le paroxysme de l'idiotie, de la stupidité ou de la bêtise ! Les extrêmes sont ce qui qualifie le mieux l'humanité.

 

Citation

Nos idées ne sont pas toujours, loin de là, saturées de vanité. ( selon tes mots). Je considère ( tres amicalement ) que l'homme est "bon". ( le plus souvent ). 

Mais je n'oublie pas pour autant que nous pouvons avoir de bons penchants, je dis clairement qu'ils ne peuvent pas nous faire oublier tous les mauvais, à moins d'être atteint de cécité, de dénégation ou d'un manque cruel de lucidité, ou tout simplement de spécisme. 

https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20140326.OBS1305/jean-francois-mattei-pour-purger-notre-barbarie-on-la-reporte-sur-l-autre.html

https://www.notre-planete.info/actualites/4564-Homme-violence-nature

http://mecaniqueuniverselle.net/conscience/cruaute/origine.php

http://www.psychologies.com/Planete/Societe/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-les-hommes-sont-violents

http://www.liberation.fr/debats/2017/09/19/histoire-de-se-reconcilier-avec-l-humanite_1597469

 

Citation

Notre " comportement " ne ressemble en rien à celui des parasites.  Nous corrigeons nos erreurs , nous tentons de faire au mieux. Aucun parasite ne se pose cette question.

http://www.cnrtl.fr/lexicographie/parasitisme

1. Mode d'existence d'un individu qui (à l'instar de l'animal parasite) vit et prospère aux dépens d'autrui.

4. Au fig. [Corresp. à parasite II; à propos d'un inanimé] Caractère encombrant, perturbateur ou nuisible d'une chose et p.méton. cette chose considérée comme une tare.

Tu remplaces en 1 individu par espèce et autrui par des autres espèces et tu as le tableau bien dépeint de notre comportement, qui n'est pas symbiotique !

Aujourd'hui, si on parle de 6ème extinction, par la main de l'Homme, et d'anthropocène ce n'est pas pour faire " genre " mais pour dénoncer ce parasitisme anthropique sur Terre.

 

P.S.: il n'y a aucune once d'animosité dans mon propos, c'est le " prix " de l'hypersensibilité

 

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Bonjour Quasi-Modo, poigne de mains

Je trouve que la question est biaisé,  elle es à la limite utile pour conforter certain qu'ils ont une illusoire supériorité, cependant cette supériorité n'est surtout que tapageuse. Il y a une question que l'on peut se poser pourquoi a t'il besoin de s'imaginer supérieur. On peut avoir une piste en se regardant sois même, pourquoi des hommes ont ils besoin de se croire supérieur à d'autres hommes. Le fort dira je suis supérieur par ce que je peux te casser en deux, ma force prime. L'intelligent dira je suis supérieur car mon intelligence peut tout concevoir. Et ainsi de suite selon nos propre spécificité personnelle. Entre nous ne faisons pas intervenir la sagesse, concept  des plus incertain, mais uniquement la raison. Est ce bien raisonnable ?

Je n'en croit rien, tout ça n'est que folie sur folies. Le besoin de s'imaginer supérieur masque en fait  la certitude de notre faiblesse, face à la réalité profonde de la vie, de la nature, du cosmos. C'est pas pour rien que certain pour la masquer ont le besoin artificiel d'un Dieu personnel. A ce sujet là dans la pensée antique même encore actuelle chez de nombreux peuples. La seule chose qui fait que l'homme un animal comme les autres en fait un animal différent c'est le seul qui a le concept de Dieu et qui est capable de transcendance.

Je ne vais pas faire un pavé qui ne se lira pas, donc je continuerai plus tard.

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Il y a 2 heures, Promethee_Hades a dit :

 

Je n'en croit rien, tout ça n'est que folie sur folies. Le besoin de s'imaginer supérieur masque en fait  la certitude de notre faiblesse, face à la réalité profonde de la vie, de la nature, du cosmos. C'est pas pour rien que certain pour la masquer ont le besoin artificiel d'un Dieu personnel. A ce sujet là dans la pensée antique même encore actuelle chez de nombreux peuples. La seule chose qui fait que l'homme un animal comme les autres en fait un animal différent c'est le seul qui a le concept de Dieu et qui est capable de transcendance.

 

C'est quoi un D.ieu personnel !? Mais oui Il a de l'artifice !

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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il y a 9 minutes, Vintage a dit :

C'est quoi un D.ieu personnel !? Mais oui Il a de l'artifice !

Bonjour Vintage , bisous

C'est un dieu de type clanique qui nous est présenter la un grand nombre de croyances, entre autre celle du livre qui n'y dérogent pas. C'est principalement ce type de divinité qui est principalement responsable après un minimum de réflexion à l'athéisme. Il démontre de lui même que Dieu ne peut en aucun cas être, il est source de superstition, donc d’idolâtrie.   Je n'ai nulle envie de développer le raisonnement.

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il y a 20 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Vintage , bisous

C'est un dieu de type clanique qui nous est présenter la un grand nombre de croyances, entre autre celle du livre qui n'y dérogent pas. C'est principalement ce type de divinité qui est principalement responsable après un minimum de réflexion à l'athéisme. Il démontre de lui même que Dieu ne peut en aucun cas être, il est source de superstition, donc d’idolâtrie.   Je n'ai nulle envie de développer le raisonnement.

Je préfère le craindre, Il tellement beau. J'ai relu la réponse de D.ieu à Job, et je l'aime !

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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il y a 8 minutes, Vintage a dit :

Je préfère le craindre, Il tellement beau. J'ai relu la réponse de D.ieu à Job, et je l'aime !

Oui je comprend , mais j'ai une vision assez proche d'Hillel . Quand à Job,ou là ou là, un écrit qui fut placé tard dans le canon, là on ne peut en parler, le texte est d'une grande beauté, mais faut sortir du corps, pour vraiment en ressentir toute sa puissance. D’ailleurs regarde son écriture de Job en hébreu carré, c'est de la kabbale pure.

Mais ce n'est pas le sujet ici, nous sommes H.S.  Respectons l'auteur du sujet qui le mérite bien en ne polluant pas son fil.

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Invité Vintage Invités 0 message
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il y a 1 minute, Promethee_Hades a dit :

Oui je comprend , mais j'ai une vision assez proche d'Hillel . Quand à Job,ou là ou là, un écrit qui fut placé tard dans le canon, là on ne peut en parler, le texte est d'une grande beauté, mais faut sortir du corps, pour vraiment en ressentir toute sa puissance. D’ailleurs regarde son écriture de Job en hébreu carré, c'est de la kabbale pure.

Mais ce n'est pas le sujet ici, nous sommes H.S.  Respectons l'auteur du sujet qui le mérite bien en ne polluant pas son fil.

La crainte du ciel n'est pas propre à l'homme !

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 629 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Il y a 3 heures, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Quasi-Modo, poigne de mains

Je trouve que la question est biaisé,  elle es à la limite utile pour conforter certain qu'ils ont une illusoire supériorité, cependant cette supériorité n'est surtout que tapageuse. Il y a une question que l'on peut se poser pourquoi a t'il besoin de s'imaginer supérieur. On peut avoir une piste en se regardant sois même, pourquoi des hommes ont ils besoin de se croire supérieur à d'autres hommes. Le fort dira je suis supérieur par ce que je peux te casser en deux, ma force prime. L'intelligent dira je suis supérieur car mon intelligence peut tout concevoir. Et ainsi de suite selon nos propre spécificité personnelle. Entre nous ne faisons pas intervenir la sagesse, concept  des plus incertain, mais uniquement la raison. Est ce bien raisonnable ?

Je n'en croit rien, tout ça n'est que folie sur folies. Le besoin de s'imaginer supérieur masque en fait  la certitude de notre faiblesse, face à la réalité profonde de la vie, de la nature, du cosmos. C'est pas pour rien que certain pour la masquer ont le besoin artificiel d'un Dieu personnel. A ce sujet là dans la pensée antique même encore actuelle chez de nombreux peuples. La seule chose qui fait que l'homme un animal comme les autres en fait un animal différent c'est le seul qui a le concept de Dieu et qui est capable de transcendance.

Je ne vais pas faire un pavé qui ne se lira pas, donc je continuerai plus tard.

La question qui se pose est la singularité de l'Homme, et on peut souligner une singularité sans en faire une supériorité qui n'aurait de sens que pour l'Homme. 

Que l'on regarde notre histoire d'animaux en l'admirant et que cela ne nous empêche pas d'être humble parce que nous sommes des êtres vivants avant tout. Cela nous assujetti et nous rend plus beaux parce que moins essentiels que ne le font les religions.  

 

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