Les 1 % les plus fortunés ont acquis 82 % des richesses créées en 2017

Il est étrange ce terme d' "envieux" sorti à tout bout de champ dès lors que l'on parle de justice sociale.
On dirait presque une formule magique, un mot tabou d'évitement : au lieu de parler du bien fondé ou non de disparités astronomiques permises par notre système, on vient résumer ça à une simple question d' "envie" ou de "jalousie".

Pour faire un parallèle, c'est comme si 10 gus se faisait prendre pour le même délit, que 9 écopent de 10 ans fermes et que le dernier soit - sans aucune raison valable - condamné à 1h de travaux généraux.

Remettre cette injustice en cause, dans la logique de certains, relèverait juste de l'envie mal placée, de la simple jalousie de la part des 9 condamnés devant le privilège du 10ème. Voilà, on balance ça, et du coup, on fait comme si il n'y avait pas de problème.

Bref, ces certains peuvent-ils arriver à admettre que l'idée n'est pas d'envier un tel ou un tel (si j'étais à leur place, en tant qu'humain, je serais sans aucun doute le premier à profiter de cet argent, à en faire profiter des proches, à mener à bien des projets qui me tiennent à coeur, etc ...), mais de critiquer un système qui permet des inégalités aussi grandes.

Il y a 1 heure, Pheldwyn a dit :

Il est étrange ce terme d' "envieux" sorti à tout bout de champ dès lors que l'on parle de justice sociale.

Il me semble qu'il ne faut pas écarter ces termes "envieux", "jaloux" et autres "aigris"

Nous sommes humains, et c'est normal de ressentir ça quand les disparités sont trop grandes. Une société bien huilée s'attache à réduire les inégalités, surtout dans une dont la devise contient explicitement le terme "Égalité".

Mais à celà il faut ajouter que les français sont en général pas chien, une grande majorité se fout de savoir que Bernard Arnault possède une île privée dans les Caraïbes et n'en ressentent aucune jalousie. 

Ce que veulent la plupart des français (Et des gens dans le monde ) c'est un travail qui leur permette de vivre décemment et d'avoir une retraite pour ses vieux jours.  Mais on a l'impression que c'est déjà trop demander, on a l'impression qu'un bon français est un français qui craint le chômage. Comme ça on peut mieux l'exploiter. 25% des français vont au travail la boule au ventre. 

Il y a 4 heures, jimmy45 a dit :

Pour financer l'économie il n'y a pas besoin du capital.

L'essentiel de l'économie est déjà financé soit par l'argent public, soit par les emprunts bancaires ...

 

 

ah ok...pas de capital....

mais de l'argent....et de l'emprunt.....ah ok.....

Il y a 3 heures, sush'bar a dit :

ah ok...pas de capital....

mais de l'argent....et de l'emprunt.....ah ok.....

Oui quand on parle de source de financement on fait la différence entre le fait que l'argent provient soit des impôts, soit des banques, soit de fonds propres (par ex. actionnaires), entre autres ( car il en existe des diverses et variées, les cotisations pour les associations ou les retraites, le crowd funding, les dons, les abonnements etc ... ).

Quand l'essentiel du financement des entreprises ( création et investissements ) provient de l'argent public et des emprunts bancaires, ainsi présenter le système actionnarial comme le mode incontournable du financement des entreprises est juste un mensonge. En fait via ces deux modes de financement on peut très bien financer toute l'économie on pourrait tout à fait se passer du système actionnarial.

Le but du système actionnarial est normalement de capter l'épargne pour l'orienter vers le financement de l'économie réelle, mais avec la part de plus en plus grande de dividendes octroyés aux actionnaires dans les profits des entreprises ( qui s'est fait pendant 30 ans au détriment des salaires et qui se fait désormais plus au détriment des investissements, en tout cas en France ), ce système devient de plus en plus un moyen de ponctionner l'économie réelle au profit de l'épargne et du système financier.

Parlons un peu révolution : Imaginez qu'une organisation collecte des fonds et les investisse utilement dans l'économie ; elle pourrait la réguler !