Aller au contenu

Ce qui est fait par amour est-il moral?

Noter ce sujet


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Cilanse a dit :

"Hors du temps", oui, ça me parle.

Pour essayer de rester dans le sujet, personnellement, je ne vois pas de morale dans tout ça. En voyez-vous ? 

Voulez-vous dire que il y a un rapport à trouver entre morale et amour ?

Parce que la question initiale du sujet : Ce qui est fait par amour est-il moral ? implique une possibilité que ce que l'on fait par amour serait possiblement immoral ou amoral.

Cette question n'a aucun sens pour moi. À moins que l'on définisse ce qu'est "faire par amour". Mais si l'on définit cette notion, c'est clair qu'on parlera de tout sauf de l'amour. Alors ils nous faudra nous mettre d'accord sur les nombreuses façons de donner son affection ou son attention, ce qui n'a toujours pas de rapport avec l'amour.

Vous a t-on donner un exemple de ce que peut représenter le fait de faire quelque chose qui serait dicté par l'amour ?

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 27ans Posté(e)
Cilanse Membre 32 messages
Baby Forumeur‚ 27ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Don Juan a dit :

Voulez-vous dire que il y a un rapport à trouver entre morale et amour ?

Parce que la question initiale du sujet : Ce qui est fait par amour est-il moral ? implique une possibilité que ce que l'on fait par amour serait possiblement immoral ou amoral.

Cette question n'a aucun sens pour moi. À moins que l'on définisse ce qu'est "faire par amour". Mais si l'on définit cette notion, c'est clair qu'on parlera de tout sauf de l'amour. Alors ils nous faudra nous mettre d'accord sur les nombreuses façons de donner son affection ou son attention, ce qui n'a toujours pas de rapport avec l'amour.

Vous a t-on donner un exemple de ce que peut représenter le fait de faire quelque chose qui serait dicté par l'amour ?

 

 

 

Certainement qu'on m'en a donné, des exemples, mais là il ne m'en vient pas. "Faire quelque chose" n'a rien à voir avec l'amour. Je parle en connaissance de cause, non pas parce que je veux croire en ce que je dis.

Avez-vous des exemples en tête ?

Ah, je dois avoir un exemple :

" -- Papa, tu m'achètes une glace ?

L'homme se dirigea sans hésitation vers la vendeuse. Il savait que son fils voulait une glace. Il savait que l'argent qu'il mettrait dans la glace lui manquerait pour s'acheter un pull."  

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Cilanse a dit :

Ah, je dois avoir un exemple :

" -- Papa, tu m'achètes une glace ?

L'homme se dirigea sans hésitation vers la vendeuse. Il savait que son fils voulait une glace. Il savait que l'argent qu'il mettrait dans la glace lui manquerait pour s'acheter un pull."  

Si nous parlons de la relation entre le père et l’enfant comme des autres relations de ce type, nous parlons de l’affect. Devons-nous considérer l’expression de ces sentiments et tout ce qui participe au tissu de relation qui permet aux individus de s’associer, de collaborer comme de l’amour ?

J’évoquai l’amour selon un sens différent, ce qui est du domaine de l’affect s’apparente pour moi à l’amour animal. Par exemple : cet amour animal nous fait connaître l’expérience de la jalousie, de la possession, de la combativité, de la compétition etc...

C’est ce que j’associai plus haut au terme « faire ». On peut étouffer un enfant à le serrer trop fort pour l’embrasser. Cet ensemble d’attitudes associées à l’affect est très souvent destructeur, néanmoins, il n’a rien à voir avec la morale mais plutôt avec les instincts les plus primaires, ceux finalement qui génèrent ou proposent la vie dans toutes ses formes. L’amour que j’évoquai plus haut ne produit pas de « faire » mais du « non-faire », on ne peut posséder ce que l’on aime, on ne peut cesser de l’aimer, on ne peut pas perdre ce que l’on aime, on ne peut le désirer, etc. Cet amour est ce pont dans le brouillard qui nous fait passer de l’animalité à l’humanité, non cette humanité courante à laquelle tout le monde songera à l’évocation de ce mot -car cette humanité est encore beaucoup trop animale-, mais à cette humanité à venir. L’autre amour, les autres amours, celui et ceux des bêtes, il n’y a rien à en dire qui vaille la peine pour ce qui me concerne.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 27ans Posté(e)
Cilanse Membre 32 messages
Baby Forumeur‚ 27ans‚
Posté(e)
il y a 43 minutes, Don Juan a dit :

Si nous parlons de la relation entre le père et l’enfant comme des autres relations de ce type, nous parlons de l’affect. Devons-nous considérer l’expression de ces sentiments et tout ce qui participe au tissu de relation qui permet aux individus de s’associer, de collaborer comme de l’amour ?

J’évoquai l’amour selon un sens différent, ce qui est du domaine de l’affect s’apparente pour moi à l’amour animal. Par exemple : cet amour animal nous fait connaître l’expérience de la jalousie, de la possession, de la combativité, de la compétition etc...

C’est ce que j’associai plus haut au terme « faire ». On peut étouffer un enfant à le serrer trop fort pour l’embrasser. Cet ensemble d’attitudes associées à l’affect est très souvent destructeur, néanmoins, il n’a rien à voir avec la morale mais plutôt avec les instincts les plus primaires, ceux finalement qui génèrent ou proposent la vie dans toutes ses formes. L’amour que j’évoquai plus haut ne produit pas de « faire » mais du « non-faire », on ne peut posséder ce que l’on aime, on ne peut cesser de l’aimer, on ne peut pas perdre ce que l’on aime, on ne peut le désirer, etc. Cet amour est ce pont dans le brouillard qui nous fait passer de l’animalité à l’humanité, non cette humanité courante à laquelle tout le monde songera à l’évocation de ce mot -car cette humanité est encore beaucoup trop animale-, mais à cette humanité à venir. L’autre amour, les autres amours, celui et ceux des bêtes, il n’y a rien à en dire qui vaille la peine pour ce qui me concerne.

Parlez-moi d'amour. Parlez-moi du non-faire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Cilanse a dit :

Parlez-moi d'amour. Parlez-moi du non-faire.

Une autre fois sans doute, ce serait hors sujet.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 16/01/2018 à 06:48, Cilanse a dit :

Bonjour deja-utilise,

"Être mu par la vérité", c'est une joli phrase. Mais quelque chose me titille. N'est-ce pas le contraire que nous essayons de faire ?

Bonsoir Cilanse,

cette tournure était connectée à un contexte, c'était celui de la condition sine qua non d'existence pour être en chemin vers la démarche philosophique. Cela ne signifie pas, que même pour un philosophe l'erreur ne pourrait pas advenir, mais qu'il s'efforce au contraire de tendre vers la vérité ou du moins d'en faire usage autant que ses propres forces le lui permettent. 

Sinon, dans un autre cadre, comme celui de monsieur ou madame tout le monde, je n'irais pas jusqu'à soutenir le contraire, mais en l'occurrence que ce n'est pas une priorité ou une méthode ou un but essentiel recherché ou à atteindre, mais plus pragmatiquement, d'obtenir satisfaction ou du plaisir comme d'éviter l'anxiété ou la souffrance, ces différents buts peuvent donc emprunter la voie de la vertu comme de la dépravation ou les actes les plus immondes comme les plus nobles, autrement dit, passer par la case vérité ou non, suivant ce qui sera jugé le plus efficace ou possible de faire: " la fin justifiant les moyens ", certes il y a tout une gamme qui s'étale entre les deux extrêmes dans la population tout comme dans le cours d'une existence d'un individu, du plus " hard " au plus " soft ", de la petite entorse sans conséquence jusqu'aux abominations mensongères sans nom.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 03/01/2018 à 17:06, Quasi-Modo a dit :

A peu près tout est dans la question, c'est un peu dans la continuité d'un précédent sujet de cette même section, mais je préfère traiter la question à part.

Pour Nietzsche ce qui est fait par amour est fait par delà le bien et le mal.

Pour les chrétiens, l'amour du prochain est un commandement, et certainement est-ce là en partie l'origine de la morale chrétienne/humaniste (agis comme si tu aimais autrui).

Pensez-vous que ce qui est fait par amour est nécessairement moral?

Bien à vous

En fait ce qui est moral c'est ce qui est positif et ce qui positif est indolore. Après on peut avoir de l'abus d'enfant, ce qui est immoral, négatif cela peut être vu comme de l'amour en plus tant que l'abus se fait sans douleur et c'est souvent le cas. Donc un méli-mélo s'impose pour nous faire prendre conscience que la douleur peut venir de ce qui est négatif.

Car de graves conséquences peuvent découler d'un abus.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×