Oise : Des habitants sauvent un cerf traqué et blessé lors d'une chasse à courre

Une trentaine d’habitants a fait pression sur les chasseurs, qui après d’âpres négociations, ont laissé repartir la bête…

Ce mardi, un cerf blessé et acculé dans le jardin d’une propriété privée de Bonneuil-en-Valois (Oise) a reçu le soutien de dizaines d’habitants qui ont fait pression sur les chasseurs pour que la bête soit épargnée, rapporte Le Parisien.

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il y a 2 minutes, Kâli a dit :

Une trentaine d’habitants a fait pression sur les chasseurs, qui après d’âpres négociations, ont laissé repartir la bête…

Ce mardi, un cerf blessé et acculé dans le jardin d’une propriété privée de Bonneuil-en-Valois (Oise) a reçu le soutien de dizaines d’habitants qui ont fait pression sur les chasseurs pour que la bête soit épargnée, rapporte Le Parisien.

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Voilà des gens bien!

J'ai vu les photos du cerf en question, dire que la bête a été sauvée reste un bien grand mot vu comment elle saignait

Soyons optimistes, titenath  : ça lui a donné une chance, et j'espère sans y croire que ça a donné une grande claque morale aux chasseurs.

Non la chasse à courre n'est pas la bienvenue sur le territoire national et dans les forêts françaises, qu'ils se le disent.

Y en a marre de ce massacre, même si ce n'est que quelques bêtes par an, à l'heure où les mammifères disparaissent petit à petit, quelques rares espèces mises à part.

à l’instant, chanou 34 a dit :

Soyons optimites, titenath  : ça lui a donné une chance, et j'espère sans y croire que ça a donné une grande claque vmorale aux chasseurs.
Non l

Sans être pessimiste, c'est quand même peu probable qu'elle s'en sorte.

Je garde toutefois la satisfaction de savoir que ces gros cons sont repartis bredouilles.

Une fois j'ai été interpellée par des chasseurs à courre (qui étaient à cheval évidemment) et qui m'ont demandé si j'avais croisé une biche. Je l'avais effectivement vue 1 ou 2mn avant, je les ai envoyés à l'opposé.

Monsieur le ministre de la transition écologique et solidaire, cher Nicolas Hulot, allez sur YouTube. Tapez « cerf abattu ». Regardez la vidéo. Avez-vous jamais vu une pareille dignité ? Le regard impavide, la tête haute, le souffle âpre, le cerf a cessé de fuir.

Se croit-il en sécurité dans le jardin de ce coquet pavillon en bordure de la forêt de Compiègne ? A-t-il compris que tous ceux qui sont sortis de chez eux pour le voir et qui s’agglutinent devant les grilles de la maison, veulent qu’il vive ? A-t-il entendu le sanglot angoissé de cette enfant qui implore qu’on le laisse tranquille ? Hélas. Quelques gendarmes et un maître d’équipage plus tard, le sang du cerf ruisselle sur les dalles blanches de la rue de la Vénerie – quelle prédestination ! – à Lacroix-Saint-Ouen, dans l’Oise.

Nous sommes des dizaines de milliers de Français sous le choc de cette vidéo. Et nous sommes des millions de Français à être bouleversés par la souffrance animale. Mais, puisque cette émotion nous est reprochée, tentons d’aborder la question de la chasse à courre avec l’exigence de la rationalité.

Une chasse à courre ce sont des cavaliers, les veneurs, accompagnés de chiens courants, les chiens d’ordre, et d’hommes à pied avec leurs chiens de recherche, les limiers. Le gibier (cerf, chevreuil, sanglier, renard…) est traqué pendant des heures. Lorsque l’animal épuisé est piégé, les chasseurs sonnent l’hallali. La bête meurt sous l’effet des innombrables morsures de la meute et/ou des coups de dague de l’un des chasseurs.

Officiellement un loisir sportif

Les praticiens de la chasse, tout comme les historiens, racontent que la vénerie est une très ancienne tradition française. C’est vrai. Le roi François I^er, par exemple, en était fou. Au point de gagner le surnom de « Père de la vénerie ». Il l’a en effet transformée, codifiée et consacrée, ô paradoxe, en art de « vivre ».

En 1561, un gentilhomme du Poitou, un certain Jacques du Fouilloux, écrivait dans son traité à la gloire de Charles IX – un autre de nos rois chasseurs : « La meilleure science que nous pouvons apprendre (après la crainte de Dieu) est de nous tenir et entretenir joyeux… je n’en ai trouvé plus noble et plus remarquable que l’art de la vénerie. »

Comprenez bien : la chasse à courre appartient depuis toujours à l’univers du loisir, pas à celui du besoin. Ce divertissement était, avec son luxe d’équipages, d’armoiries et de festins, le meilleur moyen d’occuper les hommes en période de paix, et d’entretenir chez eux courage, adresse et… instinct belliqueux ! Chasse à courre, loisir, guerre étaient en réalité indissociables.

Et aujourd’hui ? La chasse à courre est pratiquée dans la plupart des départements français. C’est officiellement un loisir sportif. Il existe d’ailleurs un lien organique entre la Société française de vénerie, qui régit la pratique de la chasse à courre, et la Fédération française d’équitation. Comme c’est étrange.

Destruction et pulsion de mort

Qui pourrait nier que notre époque a inventé un nombre incalculable de sortes de loisirs ? Et qu’il est facile de trouver des sports qui nécessitent des qualités proches de celles du veneur ? Habileté équestre, sens de la stratégie, esprit d’équipe. On songe au polo, au horse-ball, et à bien d’autres spécialités.

Certes, nous répondent les veneurs, mais ce serait oublier que la spécificité de la chasse à courre est d’être en « immersion totale dans la nature ». La belle affaire ! N’existe-t-il pas pléthore d’activités en relation avec la nature qui offrent des plaisirs d’observation et de découvertes au moins aussi intenses ?

Mais alors, que manque-t-il à ces distractions pour satisfaire nos veneurs ? La proie. La destruction. La pulsion de mort. Ce qu’éveille la chasse à courre, c’est l’instinct de prédation. On vous répondra que ce sont les chiens qui poursuivent et qui tuent, et que chez eux la prédation est innée. Mais là est bien la perversité extrême de la vénerie : le sadisme est transmis, la cruauté est déléguée. En allemand, chasse à courre se dit « Parforcejagd »(préfixe en français dans la langue de Goethe) : la « chasse par force », et notamment par la force du dressage et du conditionnement des chiens.

La force, c’est aussi ce que nous sommes aujourd’hui nombreux à demander aux veneurs : la force de réfléchir sur leurs propres pulsions mortifères, celle de considérer qu’ils contribuent à entretenir le goût de la guerre. Mais Freud nous a appris la difficulté, voire l’impossibilité, à supprimer le penchant humain à l’agression. C’est pourquoi, bien souvent, il n’y a pas d’autre solution que de le canaliser par la loi. Monsieur le ministre de la transition écologique et solidaire, cher Nicolas Hulot, cette pratique déshonore notre pays, abolissez-la !

Grande "victoire" de ces écolos en peau de lapin qui peuvent se satisfaire d'avoir permis à cette bête de mourir en une lente agonie plutôt que de recevoir la mort rapide de l'hallali !

Parmi les opposants à la chasse, combien sont des paysans qui vivent concrètement la ruralité (et la gestion des espèces) ?

il y a 2 minutes, ping a dit :

 

La force, c’est aussi ce que nous sommes aujourd’hui nombreux à demander aux veneurs : la force de réfléchir sur leurs propres pulsions mortifères, celle de considérer qu’ils contribuent à entretenir le goût de la guerre. Mais Freud nous a appris la difficulté, voire l’impossibilité, à supprimer le penchant humain à l’agression. C’est pourquoi, bien souvent, il n’y a pas d’autre solution que de le canaliser par la loi. Monsieur le ministre de la transition écologique et solidaire, cher Nicolas Hulot, cette pratique déshonore notre pays, abolissez-la !

Oui, "cher Nicolas", privilégiez la disparition de l'habitat et comptez sur les effets de la pollution pour que les âmes sensibles n'aient plus à assumer le fait que la mort appartient au cycle de la vie.

à l’instant, Pirlouit2017 a dit :

Grande "victoire" de ces écolos en peau de lapin qui peuvent se satisfaire d'avoir permis à cette bête de mourir en une lente agonie plutôt que de recevoir la mort rapide de l'hallali !

Parmi les opposants à la chasse, combien sont des paysans qui vivent concrètement la ruralité (et la gestion des espèces) ?

On parle de chasse à courre, pas de chasse.

Tu sais, cette espèce de satisfaction de traquer une bête à plusieurs pendant des heures et des heures

il y a 18 minutes, chanou 34 a dit :

Soyons optimistes, titenath  : ça lui a donné une chance,

 

La politique de l'autruche est tout sauf une attitude d'homme responsable. Plutôt de pitoyable crapule qui n'assume même pas ses inconséquences.

Avant de vous faire un trip à la Bambi en buvant votre chocolat chaud, dites vous que ce cerf grâce à ses "sauveurs" a clamsé dans la souffrance. Tout cela pour que de "belles âmes" soient satisfaites d'elles-mêmes en se contrefichant du sort objectif de l'objet de leur cause temporaire.

il y a 1 minute, titenath a dit :

On parle de chasse à courre, pas de chasse.

Tu sais, cette espèce de satisfaction de traquer une bête à plusieurs pendant des heures et des heures

Chasse qui présente elle même des risques et se vivait comme un entraînement à la guerre. 

Mais si tu milites pour imposer la seule chasse à pied et individuelle, avec obligation d'affronter le sangler ou le cerf à la lance et l'ours dans un corps à corps au couteau, là je dis respect. 

il y a 14 minutes, Pirlouit2017 a dit :

 

dites vous que ce cerf grâce à ses "sauveurs" a clamsé dans la souffrance.

 

Désolée mais vous n'en savez rien. Vous conjecturez sur des probabilités statistiques. Ce n'est pas une certitude.

Citation

Chasse qui présente elle même des risques et se vivait comme un entraînement à la guerre. 

Et qui n'a donc plus aucune raison d'être.

Citation

Mais si tu milites pour imposer la seule chasse à pied et individuelle, avec obligation d'affronter le sangler ou le cerf à la lance et l'ours dans un corps à corps au couteau, là je dis respect. 

C'est la seule attitude qui imposerait le respect en effet. Mais personne ne le fait n'est-ce pas?

J'aime qu'il y ait des humains qui aient du cœur. Ce sont eux qui font avancer les bonnescauses. N'importe lesquelles...

bravo aux gens qui ont protégés l'animal !!!

par contre ,je pense que les chasseurs finiront par le tuer un jour ou l'autre !!

il y a 56 minutes, Pirlouit2017 a dit :

La politique de l'autruche est tout sauf une attitude d'homme responsable. Plutôt de pitoyable crapule qui n'assume même pas ses inconséquences.

Avant de vous faire un trip à la Bambi en buvant votre chocolat chaud, dites vous que ce cerf grâce à ses "sauveurs" a clamsé dans la souffrance. Tout cela pour que de "belles âmes" soient satisfaites d'elles-mêmes en se contrefichant du sort objectif de l'objet de leur cause temporaire.

 

Tu peux aussi redescendre de ton nuage !

Ce n'est pas tes 3 charlots a dos de chameaux qui font la régule des cerfs dans notre pays .Il y a des périodes pour la chasse avec des gibiers définis pour certaines régions . Il y des chasseurs qui ont du respect pour les bêtes et d'autres qui s'amusent à parader comme aux temps des serfs

Pas sur que la chasse a courre soit plus clémente avec les souffrances animales , vu les cons qui la pratique .

Parce que ce n'est pas une souffrance  pour le cerf de se faire courser toute la journée par une meute et quarante crétins à cheval?

Il y a 2 heures, Pirlouit2017 a dit :

Grande "victoire" de ces écolos en peau de lapin qui peuvent se satisfaire d'avoir permis à cette bête de mourir en une lente agonie plutôt que de recevoir la mort rapide de l'hallali !

Parmi les opposants à la chasse, combien sont des paysans qui vivent concrètement la ruralité (et la gestion des espèces) ?

Oui, "cher Nicolas", privilégiez la disparition de l'habitat et comptez sur les effets de la pollution pour que les âmes sensibles n'aient plus à assumer le fait que la mort appartient au cycle de la vie.

Ouais, et si un de ces clampins te flingue par inadvertance quand tu te balades, on dira que c'est le cycle de la vie, quant aux paysans qui vivent la gestion des espèces ? Mdr, c'est les premiers pollueurs, **** de****...

N'en déplaise aux âmes sensibles, la chasse à courre malgré son look suranné correspond à la chasse naturelle d'un cervidé par une horde de loups affamés !

J'ai assisté à une chasse à courre avec un rabatteur connaissant bien la forêt. J'ai vu le cerf 5 fois à 10 m de moi et il ne semblait pas épuisé car lui, il connaît la forêt contrairement aux chiens de meute. Il sait utiliser les gués ou les hardes pour se planquer. Ce jour-là le cerf a eu la vie sauve !

Il y a 2 heures, Répy a dit :

N'en déplaise aux âmes sensibles, la chasse à courre malgré son look suranné correspond à la chasse naturelle d'un cervidé par une horde de loups affamés !

 

Et puis?
IL existe une différence notable tout de même : pour les loups c'est vital, d'arriver à tuer leur gibier.
Pas pour les chasseurs humains, que je sache.

Pas la peine d'essayer de trouver une justification à la chasse à courre; en 2017 et vu l'état de la faune sauvage il n'y en a aucune de valable.

Il y a 6 heures, Pirlouit2017 a dit :

Parmi les opposants à la chasse, combien sont des paysans qui vivent concrètement la ruralité (et la gestion des espèces) ?

amusant ,cette forme de  gestion des espèces qui consiste à agrainer les espèces  "marchandes " pour faire proliférer celles  présentant un intérêt pour la chasse , et gazer ou empoisonner celles qui n'ont pas leur place au congélateur ...un plan de chasse ,ce n'est pas une gestion de la faune ,mais simplement une limitation de l'acte prédateur ....Faut pas tout confondre ...

vivre concrètement la ruralité ce n'est pas   tirer un maximum de son environnement  quitte à stériliser la terre ,polluer l’environnement,remplir son congélateur ...

les agriculteurs bio ne sont généralement pas chasseurs et ce sont eux qui respectent concrètement l’environnement  ....  

Vous savez qu'il y a quelques années les anglais ont interdit la chasse a courre et que depuis ces cons viennent chasser chez nous?

Dans les forêts, depuis qu'il n'y a plus de loups ou de lynx, si on ne limite pas le gros gibier, la regénération des arbres comme le chêne est problématique. En effet après une coupe de bois, on laisse quelques chênes reproducteurs. Leurs glands vont germer et donner une "brosse de semis" ( souvent 1 plantule par dm² soit 100 au m². Si les cervidés broutent massivement, le nombre des chênes diminuera inexorablement. Pour avoir 1 chêne à l'hectare prêt à couper 150 à 250 ans plus tard, il faut partir d'une brosse de semis dense.

Donc dans les forêts, des permis de chasse sont attribués chaque année avec un nombre bien précis d'animaux à abattre. Cette chasse se fait soit à courre soit à tir et le droit de chasse est vendu assez cher.