Faire nettoyer leur classe par les élèves, quelle bonne idée !

il y a une heure, Maurice Clampin a dit :

  Et ouais , qu' es-tu veux .... Nous les vieux kroumir on nous apprenait à vivre en société .... Aujourd'hui ça semble être impensable.

Je dois avouer que lorsque j' en lis certains ici , ça me fait un peu bouillir .

Le ramolisseur de Mai 68 (j'y étais sans avoir jamais voulu adhérer) est passé par là .

Mai 68 ... fut une grève générale d'une part et les ouvriers qui faisaient grève n'ont pas molli ... eux savaient pourquoi ils luttaient ... les fils de bourgeois caillassaient les "CRS SS" devant les universités ... et dans les facs, il y avait 10 %, à peine, de fils de la classe ouvrière ...

Mai 68 ce n'était pas " il est interdit d'interdire' pour tout le monde !  

Ce fut un mouvement très hétéroclite, Mai 68 ! 

D'ailleurs, on a vu le résultat des élections qui fit suite ...

Ceci dit, demander aux élèves de laisser la classe en état, de ranger les affaires, ramasser les papiers, fait partie du travail scolaire et de la vie en société et je pense que beaucoup d'établissements le mettent en pratique, encore et à tous âges ! Mais c'est vrai qu'il y a une frange minoritaire d'élèves qui occupent, préoccupent, usent et perturbent les cours ... C'est cette petite frange qu'il faudrait "neutraliser' .... dans des classes pas trop chargées ! 

En ce qui me concerne, chez moi, cette année les effectifs par classe ont très sensiblement augmenté et tout est plus compliqué ...évidemment !

Tout ça à cause de parents irresponsables qui bichonnent leurs petits mamours.

Il y a 5 heures, PLS maker a dit :

Réactions (quasi-épidermiques) très intéressantes. 

En Asie, les élèves (pas les petits hein, les collégiens, les lycéens, les étudiants) arrachent le chiffon à craie des mains des professeurs étrangers, parce qu'il est pour eux inconcevable de laisser quiconque à part eux s'occuper du ménage de la salle de classe. 

Ici, on est dans le "chacun son taf". Les élèves étudient, les femmes de ménage nettoyent. 

C'est une autre conception du partage des tâches. Ici, prendre le balai prend la forme d'une punition. Mon ancien collège avait, dans son éventail de sanction, le coup de balai dans la salle, ou dans la cours pour les récidivistes. 

Clair qu'on doit éviter aux gamins de manier les produits de ménage. Quoique... on pourrait tenir un autre raisonnement, qui est celui qui a cours au Japon et dans bien d'autres pays d'Asie : aurait-on à utiliser des produits aussi fort si les élèves, principaux salisseurs de classe, savaient qu'ils allaient devoir laver chacune des crasses qu'ils faisaient ? 

   Pffffff .....

Voila-t-y pas que je suis d' accord avec PLS maker et zebusoif ..... 

Je me relâche , moi ...

il y a 43 minutes, Yoannbzh a dit :

C'est complètement réalisable mais nous n'avons pas la même mentalité qu'eux.
Quand on voit déjà pour la semaine de 5 jours, le respect entre élève/prof,... ça n'arrivera jamais et les parents sont derrière pour que ça n'arrive pas aussi !!!

Quel rapport avec la semaine des 5 jours ?

J'ai l'impression que vous êtes tous super vieux pour avoir connu ce genre d'école ou l'on remplissait le poêle à bois !

Il y a 4 heures, Sittelle a dit :

Quel rapport avec la semaine des 5 jours ?

 

 

J'ai l'impression que vous êtes tous super vieux pour avoir connu ce genre d'école ou l'on remplissait le poêle à bois !

Ah non, moi c'était la chaudière  à charbon siouplait!

Nous avions le chauffage centrale, nous! c'était pas dans le publique non plus, ceci explique peut-être cela!

Il y a 12 heures, Maurice Clampin a dit :

  Absolument ...

Ça s' appelait être "de service" ... 

Il y avait généralement un garçon et une fille ... Ils arrivaient une demie heure avant les autres , ils devaient nettoyer le tableau noir , faire la poussière sur les bureaux et celui du maître ou de la maîtresse , balayer la classe après avoir aspergé légèrement le vieux plancher avec de l' eau pour ne pas lever trop de poussière . 

Le garçon allait chercher du bois au sous sol pour le gros Godin qui trônait en bonne place dans la classe . et préparer le feu qui était allumé par le maître quand il arrivait . Et oui ! nos classes de plus de 40 élèves étaient chauffées par un poêle à bois . 

Une petite anecdote , absolument vraie. Il s' agit de l' ancienne école primaire que se trouvait derrière l' église du village de La Brède où est né Montesquieu .

Donc cette école (qui n' existe plus mais les beaux bâtiments sont toujours là) était donc juste derrière l' église , et à cet emplacement dans les temps anciens c' était un cimetière . Or , le bois de chauffage était stocké dans le sous sol dont le sol était en terre battue et régulièrement les élèves qui allaient y chercher le bois , trouvaient des ossement humains qui remontaient peu à peu .         J' y ai connu mon premier tibia .

Le personnage de Dickens que tu es nous brosse un tableau des plus petits bras. Car à ceux qui se rengorgent d'avoir été les fées du logis de leur salle de classe, on peut objecter sans mal qu'ils n'étaient que des ramollis face aux vrais petits gars de chez nous qui travaillaient aux champs au lieu de perdre leur temps à rêvasser en classe. Six ans pour les labours, ça c'étaient des hommes, et pas des mollassons à la clampin qui au lieu de s'éveiller à 4 heures pour aller aider la Margueritte à mettre bas du veau se gobergeait devant le poêle, comme s'il avait du jus de navet. D'ailleurs, du vrai temps qu'avant tout dégénère, on était déjà tambour à 12 ans, et on battait la charge à Austerlitz. Ca, c'était d'ailleurs pour les modernes, car quand on était autre chose qu'un godelureau qui se la coulait douce, on entrait comme page dès qu'on savait monter, afin de bientôt  commencer sa formation militaire et à tout le moins, avant d'avoir ses éperons, de servir dans une lance.

Je reste interloqué de la fascination de beaucoup sur ce sujet pour le larbinat. Je ne doute pas un seul instant qu'au service, ils devaient considérer comme une récompense d'être mis "de corvée de chiotte demain matin de bonne heure" par le maréchal des logis instructeur et un honneur de devenir ordonnance. 

Face à la propension de la masse d'aimer ainsi s'assujettir, nous pouvons rester tranquilles, l'esprit aristocratique restera à jamais celui d'un tout petit groupe.

A vos balais, les gosses, et astiquez pendant que vos profs partent fumer et boire leur gobelet en carton en se racontant leur dernière soirée cul. Si vous peinez avec application, vous deviendrez peut-être contremaîtres dans une plantation.

Il y a 10 heures, Maurice Clampin a dit :

   Pffffff .....

Voila-t-y pas que je suis d' accord avec PLS maker et zebusoif ..... 

Je me relâche , moi ...

Et moi donc ! La surprise de la journée.

il y a 20 minutes, Pirlouit2017 a dit :

Le personnage de Dickens que tu es nous brosse un tableau des plus petits bras. Car à ceux qui se rengorgent d'avoir été les fées du logis de leur salle de classe, on peut objecter sans mal qu'ils n'étaient que des ramollis face aux vrais petits gars de chez nous qui travaillaient aux champs au lieu de perdre leur temps à rêvasser en classe. Six ans pour les labours, ça c'étaient des hommes, et pas des mollassons à la clampin qui au lieu de s'éveiller à 4 heures pour aller aider la Margueritte à mettre bas du veau se gobergeait devant le poêle, comme s'il avait du jus de navet. D'ailleurs, du vrai temps qu'avant tout dégénère, on était déjà tambour à 12 ans, et on battait la charge à Austerlitz. Ca, c'était d'ailleurs pour les modernes, car quand on était autre chose qu'un godelureau qui se la coulait douce, on entrait comme page dès qu'on savait monter, afin de bientôt  commencer sa formation militaire et à tout le moins, avant d'avoir ses éperons, de servir dans une lance.

Je reste interloqué de la fascination de beaucoup sur ce sujet pour le larbinat. Je ne doute pas un seul instant qu'au service, ils devaient considérer comme une récompense d'être mis "de corvée de chiotte demain matin de bonne heure" par le maréchal des logis instructeur et un honneur de devenir ordonnance. 

Face à la propension de la masse d'aimer ainsi s'assujettir, nous pouvons rester tranquilles, l'esprit aristocratique restera à jamais celui d'un tout petit groupe.

A vos balais, les gosses, et astiquez pendant que vos profs partent fumer et boire leur gobelet en carton en se racontant leur dernière soirée cul. Si vous peinez avec application, vous deviendrez peut-être contremaîtres dans une plantation.

Tes "gars de chez nous" sont les mêmes que partout en France. Vu ton âge, tu n'as certainement pas vécu cette époque.

Le fait de nettoyer l'endroit où l'on travaille, n'a rien de "larbinat", c'est une chose normale. cela fait partie de la vie en communauté. Vu ton âge, tu n'as pas connu le service militaire. C'était une année (ou plus suivant les époques) de perdue, mais pour beaucoup c'était très salutaire car celui qui salissait nettoyait. Mais, je suppose que chez toi les tâches ménagères sont réparties à 50/50 : Tu salis et ta femme nettoie ?

il y a 25 minutes, Zigbu a dit :

 

Le fait de nettoyer l'endroit où l'on travaille, n'a rien de "larbinat", c'est une chose normale. 

Mais j'espère bien que tu pratiques assidûment. 

Pour le reste, il faut croire que les thuriféraires du larbinat ont l'esprit trop épais pour saisir une ironie. Et je ne peux que constater que tu as une mentalité d'ordonnance. 

il y a 28 minutes, Zigbu a dit :

 c'était très salutaire car celui qui salissait nettoyait. 

D'ailleurs, au mess des officiers, le colon passe très souvent le plumeau. 

il y a 1 minute, Pirlouit2017 a dit :

Mais j'espère bien que tu pratiques assidûment. 

Pour le reste, il faut croire que les thuriféraires du larbinat ont l'esprit trop épais pour saisir une ironie. Et je ne peux que constater que tu as une mentalité d'ordonnance. 

Je préfère largement une boutade à de l'ironie provenant d'une personne qui se croit supérieure. Supérieure en quoi ? Tu ne me connais pas, tu ne sais rien de ma vie, alors balaie devant ta porte, il y a pas mal de déchets qui gênent le passage ! 

à l’instant, Zigbu a dit :

Je préfère largement une boutade à de l'ironie provenant d'une personne qui se croit supérieure. Supérieure en quoi ? Tu ne me connais pas, tu ne sais rien de ma vie, alors balaie devant ta porte, il y a pas mal de déchets qui gênent le passage ! 

La supériorité n'a pas besoin de se sentir, elle s'impose, c'est tout. Et l'exposé d'une "vie" qui est déversé pour exalter l'apprentissage ancillaire des gamins en milieu scolaire relève de celui effectué soit par un pervers, soit par un esclave, les deux pouvant se rejoindre.

Il y a 20 heures, Dan229 a dit :

Mais l'exemple nous vient du Japon. La pratique y est systématique.

Le Japon est la France ne sont aucunement comparable.

J'aime notre pays et même notre peuple mais jamais nous ne tiendrons une once de comparaison avec les nippons.

Ils sont éduqués, respectueux des règles et des valeurs et très attachés au travail de groupe.

Nous sommes carrément à l'opposé de tout ça.

Il y a 3 heures, Pirlouit2017 a dit :

La supériorité n'a pas besoin de se sentir, elle s'impose, c'est tout. Et l'exposé d'une "vie" qui est déversé pour exalter l'apprentissage ancillaire des gamins en milieu scolaire relève de celui effectué soit par un pervers, soit par un esclave, les deux pouvant se rejoindre.

  Toi tu cogites trop ma poule .... Fais gaffe à la méningite qui te guette .

On dirait Toussain Louverture qui a ses états d' âme . Ça te fais si mal que ça ma poule ?

Allez , je vais me taper mon Banania ....

Ce sujet vire " anciens combattants" ou c'était mieux avant... c'est dingue ! Il n'y a pas de débats en fait.

Les vieux contre les jeunes ..

Du coup j'ai l'impression de n'être nulle part à ma place .

Il y a 4 heures, Pirlouit2017 a dit :

La supériorité n'a pas besoin de se sentir, elle s'impose, c'est tout. Et l'exposé d'une "vie" qui est déversé pour exalter l'apprentissage ancillaire des gamins en milieu scolaire relève de celui effectué soit par un pervers, soit par un esclave, les deux pouvant se rejoindre.

Le silence étant le plus grand des mépris.........................................................................

Il y a 1 heure, tic-tac a dit :

Ce sujet vire " anciens combattants" ou c'était mieux avant... c'est dingue ! Il n'y a pas de débats en fait.

Si, sous entendu, mais ce que veulent dire les "vieux" (dont je fais partie), c'est : autrefois on nettoyait notre classe, on n'en est pas mort, alors pourquoi les jeunes d'aujourd'hui n'en feraient ils pas autant

Dans beaucoup de professions, les ouvriers nettoient leur poste de travail, la "femme de ménage" ne passera pas derrière eux. Cela s'apprend normalement par les parents, mais, combien de fois j'ai vu des jeunes refuser d'aider leurs parents pour des petits riens : débarrasser la table, vider le lave vaisselle (ils n'ont même plus à la faire !), quand ils n'envoient pas balader les parents purement et simplement.

Alors, non, ce n'est devenir esclave comme le pense un certain forumeur, c'est vivre en société et, dans une société bien faite, chacun aide les autres. Le nettoyage des locaux pourrait presqu'être une matière à enseigner.

Attention...

Scène insoutenable...

Dans un lycée japonais de fillless !!

il y a 22 minutes, Zigbu a dit :

Si, sous entendu, mais ce que veulent dire les "vieux" (dont je fais partie), c'est : autrefois on nettoyait notre classe, on n'en est pas mort, alors pourquoi les jeunes d'aujourd'hui n'en feraient ils pas autant

Dans beaucoup de professions, les ouvriers nettoient leur poste de travail, la "femme de ménage" ne passera pas derrière eux. Cela s'apprend normalement par les parents, mais, combien de fois j'ai vu des jeunes refuser d'aider leurs parents pour des petits riens : débarrasser la table, vider le lave vaisselle (ils n'ont même plus à la faire !), quand ils n'envoient pas balader les parents purement et simplement.

Alors, non, ce n'est devenir esclave comme le pense un certain forumeur, c'est vivre en société et, dans une société bien faite, chacun aide les autres. Le nettoyage des locaux pourrait presqu'être une matière à enseigner.

et si vous aviez lu mon post précèdent, je disais que dans certains lycées privés  cela se fait encore le nettoyage de classes.

Après que les parents protègent de plus en plus leurs enfants, c'est un fait. Mais il y a toujours des exceptions à la règle. Il ne faut pas généraliser comme j'ai pu le lire ici en disant " tous des fainéants".

il y a 1 minute, tic-tac a dit :

et si vous aviez lu mon post précèdent, je disais que dans certains lycées privés  cela se fait encore le nettoyage de classes.

Après que les parents protègent de plus en plus leurs enfants, c'est un fait. Mais il y a toujours des exceptions à la règle. Il ne faut pas généraliser comme j'ai pu le lire ici en disant " tous des fainéants".

Je ne généralise pas, j'ai rapporté ce que j'ai vu et entendu, mais j'ai vu et entendu également des gamins à qui il n'y avait même pas besoin de demander pour qu'ils donnent un coup de main. Heureusement qu'ils ne sont pas tous "mal élevés".