La permissivité nous a-t-elle condamnée ? Les multinationales hors-les-lois

Un diagnostic sans appel sur l'évolution de nos sociétés asservies à quelques entreprises devenues pouvoir plus puissant que les Etats. même si tu te réveilles et t'engages, n'est-il pas déjà trop tard ?

Évidemment, les pouvoirs sont pieds et mains liés, le nier serait ridicule, tout le monde est là pour s’en mettre plein les poches, gauche et droite confondues. Communistes aussi bien entendu...

bonjour

les multinationales pourraient aussi décider de la morale et de la guerre ? l'humain est incorrigible , son désir de domination le rend aveugle et le retient dans les sombres recoins de sa préhistoire .

bonne journée ...quand même ...

C'est tout le paradoxe de l'Europe : en tant que nations européennes on a cruellement besoin de l'Europe pour nous protéger du monde de demain et sanctionner, faire légalement contrepoids à ces multinationales surpuissantes (GAFA, NATU, BATX ect...). 

Et en même temps l'Europe héberge en son sein des paradis fiscaux (Irlande, Luxembourg, Pays Bas, Malte ect...) favorisant les méfaits de ces multinationales. 

Le raisonnement du type est un peu bancal et incomplet, victime de ses penchants politiques (à gauche donc).

On pourrait selon ses désirs avoir une Europe idéalisée, avec une harmonie fiscale articulée sur des taux d'imposition élevés.

Il n'empêche que ça ne réglera en rien le pouvoir de domination des multinationales sur l'Europe, car si fiscalement c'est une solution, en faisant ça on ne crée pas les conditions pour faire émerger des futurs champions (entreprises) de la nouvelle économie qui puisse faire contrepoids aux GAFA américains, et par la même maintenir un niveau de vie, un niveau technologique à la population européenne à l'avenir.

Le futurologue Laurent Alexandre explique très bien la problématique dans ses conférences.  

L'Histoire nous montre que tout peut aller vite. Un seul homme...

http://www.ina.fr/video/AFE85006880

Il y a 2 heures, NeeD a dit :

Le raisonnement du type est un peu bancal et incomplet, victime de ses penchants politiques (à gauche donc).

On pourrait selon ses désirs avoir une Europe idéalisée, avec une harmonie fiscale articulée sur des taux d'imposition élevés.

Il n'empêche que ça ne réglera en rien le pouvoir de domination des multinationales sur l'Europe, car si fiscalement c'est une solution, en faisant ça on ne crée pas les conditions pour faire émerger des futurs champions (entreprises) de la nouvelle économie qui puisse faire contrepoids aux GAFA américains, et par la même maintenir un niveau de vie, un niveau technologique à la population européenne à l'avenir.

Le futurologue Laurent Alexandre explique très bien la problématique dans ses conférences.  

Le futur serait une science ? :ooo je ne connais pas ce monsieur autoproclamé, y a-t-il un livre ou un résumé à parcourir en particulier ?

le fait que les instances de l'U.E. soient sensiblement influencées par les corruptions de ces multinationales, n'est-ce pas se doter d'un parapluie troué pour se protéger des averses ? quid de la souveraineté des citoyens ? à moins qu'il faille abolir le vote :')

Il y a 5 heures, le merle a dit :

bonjour

les multinationales pourraient aussi décider de la morale et de la guerre ? l'humain est incorrigible , son désir de domination le rend aveugle et le retient dans les sombres recoins de sa préhistoire .

bonne journée ...quand même ...

Dans les années 1980, les technocrates de Margaret Thatcher ont habillé du joli nom de gouvernance le projet d'adapter l'Etat aux intérêts et à la culture de l'entreprise privée. Ce coup d'Etat conceptuel va travestir avec succès la sauvagerie néolibérale en modèle de "saine gestion". Nous en ferons collectivement les frais : déréglementation de l'économie, privatisation des services publics, clientélisation du citoyen, mise au pas des syndicats, ce sera désormais cela gouverner. 

Appliquée sur un mode gestionnaire ou commercial par des groupes sociaux représentant des intérêts divers, la gouvernance prétend à un art de la gestion pour elle-même. Entrée dans les moeurs, évoquée aujourd'hui à toute occasion et de tous bords de l'échiquier politique, sa plasticité opportune tend à remplacer les vieux vocables de la politique. En 50 courtes prémisses, Alain Deneault montre la logique de cette colonisation de tous les champs de la société par la gouvernance. 

Car cette "révolution anesthésiante" doit être bien comprise : elle participe discrètement à l'instauration de l'ère du management totalitaire.

https://www.babelio.com/livres/Deneault-Gouvernance--Le-management-totalitaire/516773

Il y a 5 heures, NeeD a dit :

C'est tout le paradoxe de l'Europe : en tant que nations européennes on a cruellement besoin de l'Europe pour nous protéger du monde de demain et sanctionner, faire légalement contrepoids à ces multinationales surpuissantes (GAFA, NATU, BATX ect...). 

Et en même temps l'Europe héberge en son sein des paradis fiscaux (Irlande, Luxembourg, Pays Bas, Malte ect...) favorisant les méfaits de ces multinationales. 

C e sont surtout elles qui ont besoin de l'Europe.

Il y a 5 heures, le merle a dit :

bonjour

les multinationales pourraient aussi décider de la morale et de la guerre ? l'humain est incorrigible , son désir de domination le rend aveugle et le retient dans les sombres recoins de sa préhistoire .

bonne journée ...quand même ...

Le merle, c'est déjà ce qu'elles font.

Il y a 3 heures, Thérèse Ponsable a dit :

Le futur serait une science ? :ooo je ne connais pas ce monsieur autoproclamé, y a-t-il un livre ou un résumé à parcourir en particulier ?

le fait que les instances de l'U.E. soient sensiblement influencées par les corruptions de ces multinationales, n'est-ce pas se doter d'un parapluie troué pour se protéger des averses ? quid de la souveraineté des citoyens ? à moins qu'il faille abolir le vote :')

Dans un régime de gouvernance, l'action politique est réduite à la gestion, à ce que les manuels de management appellent le « problem solving » : la recherche d'une solution immédiate à un problème immédiat, ce qui exclut toute réflexion de long terme, fondée sur des principes, toute vision politique du monde publiquement débattue.

Dans le régime de la gouvernance, nous sommes invités à devenir des petits partenaires obéissants, incarnant à l'identique une vision moyenne du monde, dans une perspective unique, celle du libéralisme. (AlainDeneault) https://www.babelio.com/auteur/Alain-Deneault/59672   

Il y a 8 heures, l'abbe resina a dit :

Évidemment, les pouvoirs sont pieds et mains liés, le nier serait ridicule, tout le monde est là pour s’en mettre plein les poches, gauche et droite confondues. Communistes aussi bien entendu...

Le problème c'est que les peuples croient en la société et préfèrent croire que les "gouvernements" ont un réel pouvoir. Tu le vois par exemple en France, qui n'est pas considéré comme un pays en voie de développement et pourtant les gens pensent que les choses vont changer en fonction de la personne qu'ils vont mettre au pouvoir. Y'a même des gens en France qui pensent que le président a plus de pouvoir qu'un lobby pharmaceutique par exemple.

Donc finalement, ce qui nous condamne vraiment, c'est la volonté des peuples de faire l'autruche. Les multinationales, les lobbyes etc etc en profitent, mais la source du problème, c'est le peuple, qui est celui qui a le réel pouvoir, mais qui préfère faire l'autruche et accepte d'être asservi.

Quand on lit que des gens trouvent pas mal la société dans laquelle on vit, depuis des lustres hein, bon ben voilà ... Il y a des soubresauts de temps en temps, mais ces soubresauts sont toujours catalogués comme ésotériques, ou irréels ou mythologiques ou etc... et ça fonctionne. Donc finalement, pourquoi les lobbies&co se priveraient de s'enrichir aussi facilement?

Mais si la réponse à cette question est facile, la réponse à "Pourquoi les peuples se laissent aussi facilement avilir? " est déjà plus compliquée je trouve...