Syrie: Russie, Iran et Turquie d'accord pour réunir régime et opposition à Sotchi

Le sommet tripartite de Sotchi sur la Syrie vient de s’achever en Russie. Vladimir Poutine recevait sur les bords de la mer Noire ses homologues iranien et turc. Un sommet pour préparer « l’après-guerre civile » c’est ce qu’ont déclaré les trois chefs d’Etats, parrains du processus d’Astana.

Cette déclaration est un peu l’œuvre de Vladimir Poutine qui a mis tout son poids dans la balance pour convaincre Reccep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani. Son idée : réunir ce qu’il appelle un « Congrès de dialogue national », congrès qui réunirait l’opposition et le régime à Sotchi, sur les bords de la mer Noire.

En quoi consisterait ce « Congrès de dialogue national »?

Il s’agirait de réunir toutes les composantes de l’opposition syrienne et des représentants du régime, afin de discuter de l’avenir politique de la Syrie. Concrètement, une nouvelle Constitution et l’organisation d’élections sous l’égide de l’ONU.

Le problème : c’est également le programme des négociations de Genève qui doivent débuter le 28 novembre prochain. Mais Vladimir Poutine se défend de vouloir court-circuiter Genève et les Nations unies. Il l’a répété ce soir à Sotchi : ce « Congrès de dialogue national  », s’il se tient comme prévu, ne pourra que bénéficier, selon lui, aux négociations de Genève. Il est vrai que, depuis un an, rien de concret n’est sorti du processus de Genève, alors que l’Iran, la Turquie et la Russie, dans le cadre du processus d’Astana, ont réussi à avancer notamment sur les « zones de désescalade  » qui ont permis sur le terrain de faire baisser les violences.

Le régime et l’opposition ont-ils accepté de se rendre à Sotchi pour entamer ce dialogue?

Du côté du régime, sans surprise, la réponse, est positive. Bachar el-Assad, qui a fait une visite surprise à Sotchi lundi soir, est l’obligé de Vladimir Poutine. C’est beaucoup plus compliqué du côté de l’opposition. Celle-ci se méfie de la Russie, elle se méfie de tout ce qui pourrait l’éloigner de Genève et des Nations unies. Le pari de Vladimir Poutine est donc de faire pression sur l’opposition syrienne par le biais de la Turquie

La Turquie est-elle prête justement à jouer ce rôle auprès de l’opposition?

Difficile à dire, car aujourd'hui ce qui obsède Recep Tayyip Erdogan en revanche c’est la question kurde. Le président turc ne veut surtout pas voir les Kurdes de Syrie conviés à ce futur dialogue inter-syrien, ce qui va à l'encontre des intentions de Vladimir Poutine, qui souhaite inviter les Kurdes aux négociations. C'est un point de divergence absolument crucial, les deux hommes en ont sûrement parlé aujourd’hui à Sotchi, mais bien entendu rien n’a filtré de ces discussions à l’issue de ce sommet.

Le président Erdogan a indiqué de son côté qu’Ankara, Moscou et Téhéran devaient «se coordonner pour préparer le congrès national syrien», selon des propos traduits en russe. «Notre déclaration commune est le premier pas reflétant cette nouvelle coopération», a ajouté M. Erdogan.

Le président turc a ensuite précisé, selon des propos transmis par la télévision turque, que «l’exclusion des éléments terroristes, qui menacent l’unité politique et l’intégrité territoriale de la Syrie ainsi que notre sécurité nationale, continuera de faire partie des priorités de la Turquie», en référence au groupe kurde PYD et à son aile armée, les YPG.

«Que personne ne s’attende à nous voir accepter de prendre place dans la même structure (...) qu’une organisation terroriste», a-t-il ajouté, semblant ici se démarquer des positions de ses deux homologues.

http://www.liberation.fr/planete/2017/11/22/syrie-poutine-erdogan-et-rohani-d-accord-pour-reunir-regime-et-opposition-a-sotchi_1611855

il y a 14 minutes, samira123 a dit :

Le président Erdogan a indiqué de son côté qu’Ankara, Moscou et Téhéran devaient «se coordonner pour préparer le congrès national syrien», selon des propos traduits en russe. «Notre déclaration commune est le premier pas reflétant cette nouvelle coopération», a ajouté M. Erdogan.

Le président turc a ensuite précisé, selon des propos transmis par la télévision turque, que «l’exclusion des éléments terroristes, qui menacent l’unité politique et l’intégrité territoriale de la Syrie ainsi que notre sécurité nationale, continuera de faire partie des priorités de la Turquie», en référence au groupe kurde PYD et à son aile armée, les YPG.

«Que personne ne s’attende à nous voir accepter de prendre place dans la même structure (...) qu’une organisation terroriste», a-t-il ajouté, semblant ici se démarquer des positions de ses deux homologues.

http://www.liberation.fr/planete/2017/11/22/syrie-poutine-erdogan-et-rohani-d-accord-pour-reunir-regime-et-opposition-a-sotchi_1611855

Les Kurdes lui file des boutons;

Les etats-UNIS ont décidé de laisser ses troupes en Syrie, après la victoire des troupes syriennes sur les terroristes. Par conséquent, le nouveau visage de la Syrie sera dans les cicatrices.

Le temps passe et ils n'apprennent rien ces imbéciles.

Il y a 19 heures, 'moiselle jeanne a dit :

Syrie: Russie, Iran et Turquie d'accord pour réunir régime et opposition à Sotchi

Le sommet tripartite de Sotchi sur la Syrie vient de s’achever en Russie. Vladimir Poutine recevait sur les bords de la mer Noire ses homologues iranien et turc. Un sommet pour préparer « l’après-guerre civile » c’est ce qu’ont déclaré les trois chefs d’Etats, parrains du processus d’Astana.

 

Cette déclaration est un peu l’œuvre de Vladimir Poutine qui a mis tout son poids dans la balance pour convaincre Reccep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani. Son idée : réunir ce qu’il appelle un « Congrès de dialogue national », congrès qui réunirait l’opposition et le régime à Sotchi, sur les bords de la mer Noire.

En quoi consisterait ce « Congrès de dialogue national »?

Il s’agirait de réunir toutes les composantes de l’opposition syrienne et des représentants du régime, afin de discuter de l’avenir politique de la Syrie. Concrètement, une nouvelle Constitution et l’organisation d’élections sous l’égide de l’ONU.

Le problème : c’est également le programme des négociations de Genève qui doivent débuter le 28 novembre prochain. Mais Vladimir Poutine se défend de vouloir court-circuiter Genève et les Nations unies. Il l’a répété ce soir à Sotchi : ce « Congrès de dialogue national  », s’il se tient comme prévu, ne pourra que bénéficier, selon lui, aux négociations de Genève. Il est vrai que, depuis un an, rien de concret n’est sorti du processus de Genève, alors que l’Iran, la Turquie et la Russie, dans le cadre du processus d’Astana, ont réussi à avancer notamment sur les « zones de désescalade  » qui ont permis sur le terrain de faire baisser les violences.

Le régime et l’opposition ont-ils accepté de se rendre à Sotchi pour entamer ce dialogue?

Du côté du régime, sans surprise, la réponse, est positive. Bachar el-Assad, qui a fait une visite surprise à Sotchi lundi soir, est l’obligé de Vladimir Poutine. C’est beaucoup plus compliqué du côté de l’opposition. Celle-ci se méfie de la Russie, elle se méfie de tout ce qui pourrait l’éloigner de Genève et des Nations unies. Le pari de Vladimir Poutine est donc de faire pression sur l’opposition syrienne par le biais de la Turquie

La Turquie est-elle prête justement à jouer ce rôle auprès de l’opposition?

Difficile à dire, car aujourd'hui ce qui obsède Recep Tayyip Erdogan en revanche c’est la question kurde. Le président turc ne veut surtout pas voir les Kurdes de Syrie conviés à ce futur dialogue inter-syrien, ce qui va à l'encontre des intentions de Vladimir Poutine, qui souhaite inviter les Kurdes aux négociations. C'est un point de divergence absolument crucial, les deux hommes en ont sûrement parlé aujourd’hui à Sotchi, mais bien entendu rien n’a filtré de ces discussions à l’issue de ce sommet.

 

 

déjà ne plus entendre parler de guerre mais de paix c'est mieux!

il y a 1 minute, PASCOU a dit :

déjà ne plus entendre parler de guerre mais de paix c'est mieux!

Ouais enfin si ça arrête de saigner y a Lycan qui va nous faire une dépression. 

il y a 5 minutes, Henry Martin a dit :

Ouais enfin si ça arrête de saigner y a Lycan qui va nous faire une dépression. 

P. Lycan?

Il va s'étouffer avec cette arête.

Je lui disais que les Russes allaient apporter la paix, il n' y croyait pas..

Il y a 18 heures, samira123 a dit :

Le président Erdogan a indiqué de son côté qu’Ankara, Moscou et Téhéran devaient «se coordonner pour préparer le congrès national syrien», selon des propos traduits en russe. «Notre déclaration commune est le premier pas reflétant cette nouvelle coopération», a ajouté M. Erdogan.

Le président turc a ensuite précisé, selon des propos transmis par la télévision turque, que «l’exclusion des éléments terroristes, qui menacent l’unité politique et l’intégrité territoriale de la Syrie ainsi que notre sécurité nationale, continuera de faire partie des priorités de la Turquie», en référence au groupe kurde PYD et à son aile armée, les YPG.

«Que personne ne s’attende à nous voir accepter de prendre place dans la même structure (...) qu’une organisation terroriste», a-t-il ajouté, semblant ici se démarquer des positions de ses deux homologues.

http://www.liberation.fr/planete/2017/11/22/syrie-poutine-erdogan-et-rohani-d-accord-pour-reunir-regime-et-opposition-a-sotchi_1611855

Je pense en effet que ça va être plus que difficile d'infléchir Erdogan sur ce point  .....

C'est la pierre d'achoppement de Poutine, qui lui tient à ce que les Kurdes participent - Rohani aussi, d'ailleurs.

Des chances que les Kurdes soient les grands perdants. Déjà pas mal si on arrive à empêcher Erdogan de continuer à les combattre..

Cependant, si un "accord" disons un compromis non conflictuel entre régime et opposition peut voir le jour pour une solution éliminant conflits/guerres larvées en puissance,  c'est déjà le 1° pas essentiel - déjà pas si facile à obtenir.

Les Kurdes, peutêtre dans un second temps ? quand la région sera un peu plus apaisée... et Erdogan à la retraite ;-)

il y a 36 minutes, PASCOU a dit :

déjà ne plus entendre parler de guerre mais de paix c'est mieux!

ben oui - c'est au moins un début de perspective, inenvisageable il y a encore pas si longtemps..

Au moins ça déjà dans un 1° temps, que les gens là-bas soufflent enfin et commencent à se reconstruire.

Surtout faut que ce soit pas une paix bancale, mais sur des bases qui la rende possiblement durable un minimum,  au-delà d'un peu plus de 2/3 ans..

et  après quoi , que on reste t'il de ce beau pays 

il y a 16 minutes, 'moiselle jeanne a dit :

Je pense en effet que ça va être plus que difficile d'infléchir Erdogan sur ce point  .....

C'est la pierre d'achoppement de Poutine, qui lui tient à ce que les Kurdes participent - Rohani aussi, d'ailleurs.

Des chances que les Kurdes soient les grands perdants. Déjà pas mal si on arrive à empêcher Erdogan de continuer à les combattre..

Cependant, si un "accord" disons un compromis non conflictuel entre régime et opposition peut voir le jour pour une solution éliminant conflits/guerres larvées en puissance,  c'est déjà le 1° pas essentiel - déjà pas si facile à obtenir.

Les Kurdes, peutêtre dans un second temps ? quand la région sera un peu plus apaisée... et Erdogan à la retraite ;-)

ben oui - c'est au moins un début de perspective, inenvisageable il y a encore pas si longtemps..

Au moins ça déjà dans un 1° temps, que les gens là-bas soufflent enfin et commencent à se reconstruire.

Surtout faut que ce soit pas une paix bancale, mais sur des bases qui la rende possiblement durable un minimum,  au-delà d'un peu plus de 2/3 ans..

Oui la syrie est un pays laïc  en plus.

Moi je souhaite la repriseet la paix.

Que de misère pour des raisons géopolitiques. 

Je ne suis pas sûr que les USA voient dun bon oeil cette paix.

Elle va forcément consolider la presence russe et iranienne dans le secteur.

Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Je ne suis pas sûr que les USA voient dun bon oeil cette paix.

Elle va forcément consolider la presence russe et iranienne dans le secteur.

L'Arabie Saoudite non plus d'ailleur, a eux deux il vont bien réussir a mettre le bazar et en plus a nous y entrainer.

Il y a 11 heures, 'moiselle jeanne a dit :

ben oui - c'est au moins un début de perspective, inenvisageable il y a encore pas si longtemps..

Au moins ça déjà dans un 1° temps, que les gens là-bas soufflent enfin et commencent à se reconstruire.

Surtout faut que ce soit pas une paix bancale, mais sur des bases qui la rende possiblement durable un minimum,  au-delà d'un peu plus de 2/3 ans..

Les conséquences positives d'une paix durable dans ce pays seraient d'abord de voir la fin des flux migratoires fuyant la Syrie, mais aussi le retour des migrants se trouvant en Europe, pour retrouver un pays apaisé et participer à l'effort de reconstruction.

Il y a 9 heures, l'ours 5785 a dit :

L'Arabie Saoudite non plus d'ailleur, a eux deux il vont bien réussir a mettre le bazar et en plus a nous y entrainer.

Poutine avait signifié à  l'Arabie de ne pas s'en mêler avec fermeté.....comme quoi .

Il y a 6 heures, versys a dit :

Les conséquences positives d'une paix durable dans ce pays seraient d'abord de voir la fin des flux migratoires fuyant la Syrie, mais aussi le retour des migrants se trouvant en Europe, pour retrouver un pays apaisé et participer à l'effort de reconstruction.

Des migrants fuyant la guerre ne pourront rentrer que si leur pays est un minimum apaisé... avec des perspectives que la durée soit fiable un minimum.

Et "d'abord" les conséquences positives, seront pour les Syriens... Il me semble qu'être obligé de fuir pour cause de guerre, est une position largement plus négative que celle d'accueillir des réfugiés... Tu préfères être à la place de qui, toi ?

Et les réfugiés syriens en Europe .. combien sur les 5 millions ? L'ensemble des pays occidentaux de l'OCDE (dont l'Europe) en ont accueilli environ 10%... les 90% dans les pays limitrophes -Liban, Turquie, Jordanie...

http://www.20minutes.fr/monde/1982335-20161216-infographie-pays-relocalisent-plus-refugies-syriens

http://www.unhcr.org/fr/news/press/2015/7/559e2ca6c/hcr-nombre-refugies-syriens-depasse-millions-premiere-fois.html

D'abord, les conséquences positives seront pour tous ces gens, qui pourront rentrer chez eux, retrouver une vie normale, reprendre leur métier...  au lieu de survivre dans des camps.. ou marginalement dans des quelques foyers ici et là..   Et pour tous ceux qui y survivent toujours en Syrie, dans un enfer -et la misère (voir les conditions là-bas, alimentaires, sanitaires, éducatives, etc..) depuis 5 ans.

Il y a 2 heures, 'moiselle jeanne a dit :

D'abord, les conséquences positives seront pour tous ces gens, qui pourront rentrer chez eux, retrouver une vie normale, reprendre leur métier...  au lieu de survivre dans des camps.. ou marginalement dans des quelques foyers ici et là..   Et pour tous ceux qui y survivent toujours en Syrie, dans un enfer -et la misère (voir les conditions là-bas, alimentaires, sanitaires, éducatives, etc..) depuis 5 ans.

Bien sûr, les premiers bénéficiaires d'une paix durable seront les syriens.

Mais trois questions peuvent légitimement se poser:

- Les flux migratoires vont ils spontanément cesser avec la fin des conflits ?

- Les migrants syriens, présents en Europe et dans les pays limitrophes, seront ils enthousiastes à l'idée de retourner dans leur pays apaisé ?

- Comment seront ils reçus par les autorités syriennes  et les différentes mouvances ?

Il y a 9 heures, versys a dit :

Les conséquences positives d'une paix durable dans ce pays seraient d'abord de voir la fin des flux migratoires fuyant la Syrie, mais aussi le retour des migrants se trouvant en Europe, pour retrouver un pays apaisé et participer à l'effort de reconstruction.

Oui, ce serait une bonne chose pour eux déjà et ensuite pour nous;

Qui a foutu la merde en Syrie ? Al Assad, refusant d'écouter le Peuple dans la rue. Al Assad; soutenu par Poutine; qui essaie de garder encore quelques alliées de jadis; au temps où l'URSS contrôlait des peuples !

L'URSS était un bureau central de communistes qui empoisonnaient la vie des autres. Maintenant; en Russie; ils font des économies : il n'y a plus que le salaire de Poutine à verser.

La Syrie a plus de ressources que le Sahel. Les gens reviendront; quand leur pseudo-chef populaire sera exilé dans une villa cossue de Crimée.

il y a 6 minutes, pila a dit :

Qui a foutu la merde en Syrie ? Al Assad, refusant d'écouter le Peuple dans la rue. Al Assad; soutenu par Poutine; qui essaie de garder encore quelques alliées de jadis; au temps où l'URSS contrôlait des peuples !

L'URSS était un bureau central de communistes qui empoisonnaient la vie des autres. Maintenant; en Russie; ils font des économies : il n'y a plus que le salaire de Poutine à verser.

La Syrie a plus de ressources que le Sahel. Les gens reviendront; quand leur pseudo-chef populaire sera exilé dans une villa cossue de Crimée.

ben c'est pas impossible que qq chose dans ce gout-là arrive.

Même Poutine n'est un fan d'Assad. Il fait avec parce qu'aujourd'hui il n'y a que lui qui puisse assurer ses intérêts. Mais perso je vois mal comment la Syrie pourrait repartir, dans la paix, avec toujours le même Assad à sa tête, comme si rien ne s'était passé. Je crois que ce que Poutine et Rohani souhaite, c'est qq qui soit leur allié -condition sine qua non- mais permettant de signifier aux Syriens qu'une page est tournée pour de bon.

il y a une heure, versys a dit :

Bien sûr, les premiers bénéficiaires d'une paix durable seront les syriens.

Mais trois questions peuvent légitimement se poser:

- Les flux migratoires vont ils spontanément cesser avec la fin des conflits ?

- Les migrants syriens, présents en Europe et dans les pays limitrophes, seront ils enthousiastes à l'idée de retourner dans leur pays apaisé ?

- Comment seront ils reçus par les autorités syriennes  et les différentes mouvances ?

Avec la fin des conflits, bien évidement qu'il y en aura moins, de flux migratoire !

Et je pense que oui, la plupart seront heureux de rentrer, pour peu qu'ils aient la possibilité que leur pays se reconstruise et qu'ils y aient une place, ne serait-ce qu'en perspective, pas pire que là où ils sont aujourd'hui . Tu crois vraiment, que c'est une situation agréable, que de vivre parqués dans des camps, sans autonomie, très souvent dans des conditions matérielles déplorables ou du moins très rudimentaires, sans citoyenneté, sans pouvoir exercer son métier d'avant, à la merci des gérants des autorités accueillantes, en étant toujours pointés l'étranger, différent et inférieur aux autres citoyens ?  100% ne le feront pas évidement, mais la grande majorité oui.

La Syrie a tout intérêt à ce qu'ils rentrent, pour peu qu'elle souhaite se reconstruire et se developper. Si les autorités et les nouveaux dirigeants ont pas des cerveaux de moules, ils feront ce qu'il faut pour leur donner de bonnes conditions de retour.