Aller au contenu

D'où la méchanceté puise-t-elle sa force?

Noter ce sujet


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 7 heures, ping a dit :

Je pense que l’on peut définir de méchanceté ce qui est de l’ordre des pulsions sadiques qu’un individu exprime dans des passages à l’acte. C’est la motivation de l’acte qui permet de définir si l’on peut le qualifier de mechant. Prendre du plaisir à porter préjudice à l’autre c’est ça la méchanceté. La méchanceté gratuite étant plutôt à classer au niveau bêtise et ignorance.

Merci de nous sauver du relativisme avec cette définition.

Finalement la méchanceté devrait sans doute moins être pensée comme un trait de caractère que comme un ensemble d'actions dont l'auteur retire un plaisir à faire souffrir un ou plusieurs autres.

Cela me rappelle la définition de l'ennemi au sens spinozien : l'ennemi c'est celui qui a plaisir à nos souffrances (et qui souffre de nos joies).

il y a 7 minutes, querida13 a dit :

J'apprécie beaucoup ce que tu dis:

beaucoup voient le taureau qui charge, qui rue et qui court furieux, dans tous les sens, mais bien peu s'aperçoivent qu'un taon mord son flanc.

J'aurai tellement aimé en être l'auteur mais Emile Chartier m'a doublé (le bougre!) :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 19 heures, Jedino a dit :

 

Intéressant, tu apportes du grain à moudre aux moulins à parole que nous sommes :p

Dans mon souvenir, Platon avait une réponse assez intéressante à cette conception d'une morale du fort contre une morale du faible ; selon lui le fort (s'il l'était vraiment) ne serait pas dominé par le faible qui lui aurait imposé cette morale qui retourne la situation. Si j'ai bien compris, selon lui le plus fort c'est la masse, c'est à dire le peuple.

Par ailleurs celui que nous appelons fort ne possède pas la force de façon naturelle et intrinsèque (comme une essence ou une définition qui lui collerait à la peau) mais il est lui aussi doté d'un parcours jonché de victoires comme d'échecs. Tôt où tard la mort, la maladie ou la vieillesse auront raison de lui (c'est la force du christianisme de l'avoir compris : être en vie c'est, tôt ou tard, être en proie à la faiblesse).

Finalement c'est à se demander si dans cette vidéo nous ne sommes pas dans une analyse sociologique de type essentialiste fondée sur une grille de lecture marxiste (lutte des classes). Les jugements me paraissent un peu trop définitifs pour être honnêtes : quid des agneaux (pauvres) qui deviennent des rapaces (riches), et vice-versa?

Ce qu'il faut laisser à l'auteur de la vidéo c'est qu'il a compris, il me semble, qu'un nieztschéisme de gauche n'avait aucun sens (Nietzsche étant manifestement défenseur de l'aristocratie, de la beauté et du style). Mais la proposition finale d'utilitarisme me paraît relever d'une forme de morale du ressentiment, pour le moins je ne vois pas en quoi cette forme de morale échapperait à la grille de lecture nietzschéenne.

Il y a 18 heures, deja-utilise a dit :

Salut,

Il me semble que j'ai ouvert récemment un topic sur la question du respect, mais bon il n'attire pas les foules, contrairement au tien !

Sinon, la base du respect n'est pas la peur, mais une blessure narcissique, de l'ego, le moi se sent agressé purement et simplement, " non seulement je ne suis pas considéré, mais on me piétine, on marche sur mes plates bandes ".

Un trait de caractère, sans doute, sélectionné au gré des aléas de la vie, qui commence très jeune. Par exemple d'être permissif quand on est parent sur les gestes agressifs de son enfant, aura pour conséquence de l'encourager, ou ne pas le détourner d'y avoir recours, à l'inverse, réprimander l'enfant pour qu'il rentre dans le rang aura l'effet inverse, puis les contingences de la vie ( ou les autres environnements extra-familiaux/parentaux ) moduleront ces premiers acquis, dans le même sens ou à l'opposé suivant les circonstances. C'est un peu comme avec un jardin, si on est au petit soin avec lui, il prend assez bien la forme qu'on lui imprime, dans le cas inverse c'est au petit bonheur la chance...

En fait, c'est plutôt l'inverse que je me pose comme question, quel est l'avantage de l'agressivité ? Ceux qui bousculent, qui violentent, ont plus de réussite, car on finit par leur céder, leur permettre d'obtenir satisfaction, afin que nous retournions à notre quiétude, de mettre fin au désagrément, à l'inconfort qu'ils suscitent.

Il y a une asymétrie entre méchanceté et gentillesse, comme il y en a une entre souffrir et être à son aise ou encore entre faire quelque chose mal ou la faire bien ( entre le désordre et l'ordre aussi, entre détruire et construire également ), les premières arrivent plus facilement, sans grand effort, que les secondes, qui elles réclament un quasi sans faute, de plus on ne peut pas obtenir les secondes tant que les premières n'ont pas cessé, alors que dans le cas inverse, il est très aisé de passer des secondes aux premières, par le moindre faux-pas. Et c'est parce qu'il est plus difficile d'être gentil que d'être méchant, même involontairement, que nous savons l'apprécier, lui donner une valeur supérieure, féliciter son porteur car cela en dit long sur sa volonté ou ses intentions, et donc ses vertus potentielles, à l'instar d'une chambre rangée est plus appréciée qu'une bordélique, puisque synonyme de divers maux/vices/travers.

Il y a bien aussi la fausse gentillesse, pour flatter les egos ou se faire accepter, comme stratégie, ou ce genre de choses, autrement dit faire croire que l'on possède cette qualité, ou lui donner plus de poids qu'elle n'a réellement en notre personne, bref de jouer un rôle. 

Salut,

J'ai pris soin de mettre en gras les passages sur lesquels je rebondis.

Je ne vois pas ce que tu veux dire lorsque tu affirmes que le fondement du respect serait une blessure de l'égo (navré!) mais peut-être as-tu mieux explicité ton points de vue dans ton sujet? Pourrais-tu dans tous les cas nous faire, au pire un rappel, au mieux une clarification?

Ensuite tu as bien raison je trouve de retourner la question, l'avantage de tirer du plaisir à voir autrui souffrir étant plutôt limité ; détruire l'autre (ou son bien être), que ce soit temporairement ou définitivement, n'apporte finalement rien de plus à celui qui fait du mal, c'est une espèce de nivellement par le bas, il s'agit plus ou moins je pense d'abaisser l'autre pour le ramener à notre niveau de satisfaction. C'est bien une volonté de destruction (et détruire n'apporte rien concrètement à personne).

Alors que, comme le soulignait @querida13 je pense que la gentillesse relève d'une volonté de construire (le bien commun à minima), au moins à notre niveau local, un monde meilleur. Elle réside surtout dans la volonté de s'aménager un espace de vie commun où soi comme l'autre, juste parce qu'il est un humain, doit pouvoir se sentir pleinement accepté et jouer un rôle positif dans une dynamique de groupe.

Enfin sur le dernier passage, pourrait-on dire que l'humain est seulement un stratège dont le but est de grimper dans une espèce de hiérarchie imaginaire telle que la réputation ou la popularité, ou même une hiérarchie réelle selon la société? Dans cette optique nous pourrions penser que (comme le fait Axelrod dans des études dont j'ai donné les liens) la gentillesse est une stratégie comme une autre, mais je répugne à appeler stratégie ce qui n'est finalement, pour le moins dans mon propre cas, pas le fruit d'un calcul mais plutôt une façon d'être.

Modifié par Quasi-Modo
Formulation
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Quasi-Modo a dit :

C'est bien vu, donc peut-on en déduire que les sociétés à tendance libérale, qui acceptent en leur sein des individus aux systèmes positifs mais parfois incompatibles, vont accroître les sentiments d'insécurité et les incivilités de toutes sortes?

C'est-à-dire que le libéralisme admet des individus au système positif dans la mesure où l'expression de ces idées ne contredit pas le cadre libéraliste. Toute la question est alors d'établir la limite entre ce qui doit être toléré et ce qui doit être réprimé. Trop de tolérance envers les individus au système positif provoque les inconvénients dont tu parles, mais trop de répression rend l'État positif lui-même ! Celui-ci risque alors de devenir le serviteur des intérêts, des valeurs dominantes. Une autre question est de savoir si une société peut garder sa cohérence globale même en étant fracturée en différentes communautés de valeurs et d'intérêts. On s'entend: la dissension est essentielle au libéralisme et à la démocratie mais jusqu'à quel point l'élastique peut-il être tendu ?

Il y a 19 heures, Quasi-Modo a dit :

Je pense pour le moins que le malheur peut bien provenir de ce constat que la société ne suit aucun cap, n'a aucun projet, et ne porte aucun espoir politique pour les plus démunis. Le suicide anomique tel qu'étudié par Durkheim me paraît une caractéristique des sociétés libérales (voir ici sa typologie des suicides : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Suicide#Les_causes_du_suicide)

Oui, mais c'est une question qui dépasse la philosophie politique. Elle rejoint le phénomène du nihilisme. Avec la chute des valeurs et des vérités, il n'y a plus, pour le moment, de mouvements de valeur durables. Seulement des épi-mouvements d'intérêt. Peut-être est-ce un passage à vide nécessaire avant une ère où de nouveaux mouvements auront lieu, où les masses ne seront pas portées par les événements comme ce fut toujours le cas auparavant (les peuples sont comme des vagues, disait Napoléon), mais où les individus qui les composent seront intimement engagés dans leur action.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Don Juan a dit :

Cette particularité, si elle est vraie, permet de ne pas penser à l'homme comme étant seulement un animal. S'il n'est pas seulement un animal, il est logique de se demander ce qu'il est d'autre que par son animalité.

Il est un être humain, une logique que beaucoup ont du mal à digérer tant les racines idéologiques et grégaires sont puissantes.

Mais, apparemment, cela ne semble pas suffisant à cause de la proximité du genre avec l'animal; l'homme le plus souvent se comporte comme un animal (par ce qu'il se sait intimement animal au fond de lui*). Et comme l'homme matérialiste ne réalise pas ce qui le distingue, il s'identifie à lui. Par exemple, l'animal ne sait pas ce qu'est l'érotisme. Beaucoup d'humain, les hommes surtout (sont-ils plus proche de la bêtes?) ne le pratique pas cependant , ce qu'ils aiment c'est s'adonner au sexe, comme avant on faisait l'amour**. D’où l'expression qui a connu un grand succès : c'est sexy. Tout devient sexy, ma montre est sexy, mes chaussures sont sexy, ou même faire les courses peut être sexy. Ils confondent porno et éros.

* Dans un autre message, j'ai souligné l'importance de cet inconscient qui détermine nos pensées et nos actes par delà le bon sens.

** Et pour dire manger, ils disent bouffer. J'ai beau répéter que ce sont les animaux qui bouffent et qu'il faut soigner son langage pour ne pas descendre au niveau des animaux en utilisant le mot "manger", plus approprié pour les humains civilisés, mais ils en ont cure. Chez ces gens-là ça ne mange pas, ça bouffe ! Le religieux, lui, est (était) capable de faire cette distinction : avant de bouffer manger, il remercie respectueusement Dieu pour la nourriture qu'il a dans sa gamelle son assiette.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, ping a dit :

Je pense que l’on peut définir de méchanceté ce qui est de l’ordre des pulsions sadiques qu’un individu exprime dans des passages à l’acte. C’est la motivation de l’acte qui permet de définir si l’on peut le qualifier de mechant. Prendre du plaisir à porter préjudice à l’autre c’est ça la méchanceté. La méchanceté gratuite étant plutôt à classer au niveau bêtise et ignorance.

Si je te traitais de petit vermisseau purulent parce que je trouve ridicule ta définition de la méchanceté, cela te porterait préjudice et serait méchant. En revanche, je pourrais très bien l'avoir fait dans le but de dévaluer ta définition parce que je considère qu'elle porte préjudice à l'intelligence des autres intervenants. La méchanceté se définirait alors comme instrument polémique. On même imaginer le cas d'un homme s'adonnant à ce genre de méchanceté avec aversion, porté par le sens du devoir.

  • Like 1
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Maroudiji a dit :

Comme toi, tu es essentiellement un animal*, mais ce n'est pas pour autant que je te considère un animal. Il y a une énorme différence à mes yeux mais, comme tu le mentionnes, il n'est pas nécessaire de prendre cette différence en compte, sinon on se trompe: il vaut mieux entendre l'homme comme un animal. L'eau est de l'eau, plate, comme on dit au Québec. Passez, il n'y a rien à voir!

Pour ce qui est de Laborit, je parlais de sa croyance en l'homme, du passage spécifique où il laisse à penser qu'il suffit d'ouvrir un crâne pour savoir comment il fonctionne et ainsi nous pourrons nous adapter grâce à cette compréhension. Ce que je dis c'est que cela ne fonctionne pas de cette manière. Et j'ai donné un exemple. Laborit se trompait. Les humains se trompent et l'on fonce dans un mur, grave.

ob_f61419_mur-falaise-citation.jpg

* Je reprends ce que tous disent...

 

Bonjour Maroudiji. poigne de mains

Que l'homme soit un animal, c'est certain qu'il soit un animal comme les autres tout autant certain,  tu as pas deux espèces animales qui soit pareilles,  l'homme n'échappe pas à la règle, il est différents comme tout les espèces animales sont différentes entre elles. Mais on peut aller plus loin aussi et se rendre compte que tout ce qui vit, n'est en fin de compte que des machines biologique. Bon est alors nous ne sommes que ce que nous sommes pas plus ,ni  moins.

Pour Laborit comme je l'ai dit il n'a pas tord, mais il n'a pas raison, cet homme là est né à Hanoï en 1912, il est, pense conçoit le monde avec son temps, il est comme nous tous tributaire de son époque, comme de son temps, de son milieux. Sa pensée est construite sur sa connaissance,on ne peux penser sur ce que nous ne connaissons pas. De plus faut tenir compte des pensée de l'époque comme des analogies qui peuvent en résulter, à l'époque bien le monde scientifique occidental se désintéresse certainement à tort de la Bagava Gita, du taoïsme,et d'autres texte considérés comme sacré, alors qu'ils ne le sont pas, bien que ces textes renferment des trésors,  par ce que ces textes sont déjà et avant tout incompris, puis ils ne respectent pas les canons établis. Donc l'approche d'alors est uniquement mécaniste, on voit dans le vivant ce qu'il y a dans une machine thermique, car on ne peut comprendre que ça, ce n'est pas faux, mais c'est très largement insuffisant étant donné que l'on ne peut pas tout expliqué en dehors de son aspect mécanique. Aujourd'hui démonte un smartphone, si tu ne peux pas voir le logiciel, la mécanique bien vas pas te montrer tout ce qu'il est capable de faire, il en est  un peu pareil du cerveau, comme de tout le vivant, notre connaissance à son égard est très limité. Faut le reconnaître comme l'admettre, ce n'est pas facile pour le plus grand nombre. En sciences faut être avant tout très humble, surtout savoir que nous sommes très loin de tout connaître.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Dompteur de mots a dit :

Si je te traitais de petit vermisseau purulent parce que je trouve ridicule ta définition de la méchanceté, cela te porterait préjudice et serait méchant. En revanche, je pourrais très bien l'avoir fait dans le but de dévaluer ta définition parce que je considère qu'elle porte préjudice à l'intelligence des autres intervenants. La méchanceté se définirait alors comme instrument polémique. On même imaginer le cas d'un homme s'adonnant à ce genre de méchanceté avec aversion, porté par le sens du devoir.

Heu...? Dans ce cas la méchanceté est un choix, un mode d'expression ou un mode de communication. Pour reprendre l'exemple plus haut du gamin qui tire les cheveux à tout le monde, il est fort à parier qu'on lui ait montré par l'exemple ce mode d'expression. Mets des baffes à un gamin il frappera à son tour. Mais en grandissant, peut-être qu'il fera tout de même le choix d'adopter un autre mode de communication. C'est un peu la vieille histoire des deux loups en soi, le gentil et le méchant. Lequel l'emporte? Celui que l'on nourrit le mieux, evidemment.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Petit pois a dit :

Certes, en terme d'alimentation par exemple en effet. Mais jusqu'où respecter ce que nous consommons ? Juste un élevage "confortable" ? Devenir végétarien ? Vegan ? Et lorsque nous prouverons, ce qui ne saurait tarder, les sensations/ressentis végétaux....on se flingue ? On bouffe des cachetons de synthèse ?....je crois que respecter l'ordre animal est important aussi, la chaîne alimentaire et ce genre de loi de la jungle en rigueur bien avant l'apparition de l'homme. Ce respect implique des sacrifices d'êtres vivants dans les conditions les plus proches de la nécessité et en évitant la souffrance...pfiouuuuuuuuuuuuuuuuu ne sommes nous pas très éloignés du sujet initial, là ?

Respecter l'ordre des choses, aussi.

Essayer d'agir au plus juste. Juste par rapport à quoi? Je ne vais pas recommencer à saouler tout le monde avec la Loi symbolique, mais disons pour faire simple que quelque chose en soi sait ce qui est juste ou ce qui ne l'est pas. Après on se ment plus ou moins.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

Mais, apparemment, cela ne semble pas suffisant à cause de la proximité du genre avec l'animal; l'homme le plus souvent se comporte comme un animal (par ce qu'il se sait intimement animal au fond de lui*). Et comme l'homme matérialiste ne réalise pas ce qui le distingue, il s'identifie à lui. Par exemple, l'animal ne sait pas ce qu'est l'érotisme. Beaucoup d'humain, les hommes surtout (sont-ils plus proche de la bêtes?) ne le pratique pas cependant , ce qu'ils aiment c'est s'adonner au sexe, comme avant on faisait l'amour**. D’où l'expression qui a connu un grand succès : c'est sexy. Tout devient sexy, ma montre est sexy, mes chaussures sont sexy, ou même faire les courses peut être sexy. Ils confondent porno et éros.

J'aurai bien une idée personnelle sur le sujet, mais quelle est selon toi la distinction entre pornographie et érotisme? Confondre les deux chez les mâles de notre espèce, ne correspond-il pas au fait que leur désir a moins besoin d'être suscité, ou que l'orgasme leur est plus facilement accessible?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

J'aurai bien une idée personnelle sur le sujet, mais quelle est selon toi la distinction entre pornographie et érotisme?

Demande-le à celui qui se masturbe 8 heures par jour, c'est un génie d'après Arlekin, il sera très bien alimenter ta curiosité. T'as juste à lui demander de venir participer à la discussion. Mais peut-être cela ne l'intéresse pas. Tu devrais mieux t'entendre avec lui, cependant, qu'avec moi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 06/11/2017 à 19:38, Mite_Railleuse a dit :

Je me pose la même question. A t-elle un cadre, un "profil de poste" bien défini, immuable, le même pour tous ? La méchanceté de l'autre ne l'est-elle pas uniquement si elle nous touche ? Et si tout le monde ne la ressent pas de la même manière, est-ce alors de la méchanceté ? C'est quand même sacrément subjectif non ? Ou alors faut-il prendre en compte uniquement l'intention de celui ou celle qui la distille ? Certains la réfutent et se réfugient derrière diverses appellations : provocation, maladresse, incompréhension...

Y a t-il une "méchanceté" universelle ? 

Questions pertinentes, que je n'avais pas vues d'emblée !

 

Une analogie me semble la bien venue, prenons l'amour, et bien que chacun puisse ressentir potentiellement l'amour, on peut se demander si cet amour que " moi " je ressens est le même qu'un autre ? Il y a peu de chance qu'il soit identique, ni qu'il porte sur la même personne, pour les mêmes causes, même si elles restent majoritairement inconnues, néanmoins si les modalités d'application sont différentes, le sentiment lui est de même nature, comme la colère réciproquement. Donc " comment " s'exprime l'amour, la colère ou la méchanceté n'est pas ce sur quoi il faut porter notre regard, quand bien même il y aurait des ressemblances, le simple fait que ça existe entre deux personnes au moins, deux protagonistes ou antagonistes est amplement suffisant, et puisque nous avons tous à un moment ou un autre connu ses sentiments, nous serons à même de les reconnaitre, sans pour autant qu'ils nous concerne nous directement ou indirectement, on les identifie comme tel, par empathie en quelque sorte, par notre propension à nous mettre à la place de l'autre, non dans sa situation spécifique, mais dans le ressenti qui le concerne; si je vois deux amoureux, je ne suis moi-même pas amoureux d'un des deux, pourtant je sens ce qu'ils éprouvent, ce que cela leur fait, on peut dire que je le comprends, même si je suis totalement étranger à leur histoire personnelle, ni même engagé dedans.

 

Il y a donc bien une méchanceté " universelle ", mais avec des expressions différentes/particulières à chaque fois, comme la colère, la jalousie, la joie, l'amour ou le dégoût sont aussi universellement en chaque humain, mais s'appliquent singulièrement à chaque cas/situation.

 

La méchanceté est bien une intention, plus ou moins consciente, plus ou moins bien définie/cernée/identifiée, mais quelque chose en nous le veut, le désire, y tend, le recherche. Être méchant c'est avoir un intérêt à faire du mal immédiatement et sciemment/exprès, en somme, au détriment des conséquences, des implications. ( la cruauté est bien une violence mais elle n'est pas nécessairement dirigée dans un but de " satisfaction " à l'être - violent -, par exemple il est cruel de produire une viande hallal/casher, mais pas pour faire souffrir l'animal par plaisir, uniquement pour répondre à une demande irrationnelle, basée sur une coutume religieuse ).

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Le 11/6/2017 à 20:15, Jedino a dit :

 

L"analyse de Nietzsche est intéressante, et même troublante. Il est vraisemblable qu'il était aveuglé par son "ressentiment" à l'égard du christianisme, les faux gentils. (Ressentiment que je partage un peu.) En outre, j'aurais tendance à avoir une vague sympathie pour l'esprit aristocratique. Le côté classe, et surtout panache (blanc d'Henri IV !). Mon père disait "Aristocrate ou prolétaire, bourgeois, jamais !". ça valait ce qu ça valait ! Bon, j'ai un peu plus choisi le côté prolétaire avec les mains dans la gadoue...

Mais y'a une chose que Nietzsche n'a pas bien observée ni prise en considération c'est que la plupart des aristocrates (et ce qui se considèrent ainsi car c'est celui qui dit qui y est) ne sont presque toujours que des gros voire des petits cons. (En ce moment on en a des exemples un peu partout !)

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Blaquière a dit :

 

Mais y'a une chose que Nietzsche n'a pas bien observée ni prise en considération c'est que la plupart des aristocrates (et ce qui se considèrent ainsi car c'est celui qui dit qui y est) ne sont presque toujours que des gros voire des petits cons. (En ce moment on en a des exemples un peu partout !)

Il y a aristocratie et aristocratie, s'il s'agit de l'aristocratie en titre, transmissible de parent à enfant, il est clair pour moi qu'il n'y a pas grand chose à en dire de positif.

S'il s'agit de l'aristocratie d'esprit, d'autres diraient "d'âme", et si cette aristocratie s'obtient par les actes, alors là, il y aurait beaucoup de choses à en dire sans doute.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 13 heures, Petit pois a dit :

Pourquoi pas, mais risqué aussi. Qui te dit qu'une fois que tu lui auras tiré les couettes en "miroir" elle ne va pas te claquer le museau de toutes ses forces ? qui te dit que tu ne vas pas juste au devant d'une escalade, d'une spirale de surréactions négatives, néfastes ?...ça s'est déjà vu, ça, de par le monde et des gens en meurent chaque jour encore .

Je comprends ton scepticisme, dû à tant de dérives suite à de bonnes intentions au départ.

Comme en tout, il est question de dosage d'une part, et de feed-back d'autre part. Tiens si tu es au volant de ta voiture, et que tu ressentes le besoin de freiner, il ne faut pas que tu appuie trop fort sur la pédale au risque de t'arrêter bien trop tôt ou trop brutalement et de créer un accident par derrière, ni de ne faire que caresser la pédale, puisque cette fois tu risques d'aller trop loin, et pareillement de provoquer encore un accident, cette fois par devant. De même, si l'on pratique ce jeu subtil et périlleux du " miroir " ( et non la loi du Talion ), il faut aussi en connaitre les limites et le bon dosage en fonction de la situation à laquelle on fait face à l'instant T, c'est un aller-retour incessant entre nos propres actions et les effets que l'on cherche à produire.

C'est aussi pour cela, qu'il ne faut pas entreprendre ce genre de pratique sous le joug de la colère ou dans un but malsain de vengeance, car effectivement, on aura tôt fait de basculer dans une situation hors de contrôle, il est impératif de le faire sous le couperet de la froide raison. Par exemple quand je disais de tirer les cheveux de l'enfant récalcitrant, l'idée n'est pas d'aller jusqu'à lui faire vraiment mal, ou nourrir une bestialité enfouie en nous, un sadisme qui n'attendait qu'une occasion pour sévir, non, il faut le faire de manière didactique, c'est à dire modérément et accompagné d'explication, ni que ce soit systématique ! Les enfants ne sont pas dupes, ils savent très bien quand ils dépassent les limites, et si l'adulte a des raisons de faire la police, mais ils savent aussi reconnaitre une injustice, y compris à leur encontre.  

 

 

Tout est question d'équilibre ma chère Petit_pois !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 13 heures, ping a dit :

Je pense que l’on peut définir de méchanceté ce qui est de l’ordre des pulsions sadiques qu’un individu exprime dans des passages à l’acte. C’est la motivation de l’acte qui permet de définir si l’on peut le qualifier de mechant. Prendre du plaisir à porter préjudice à l’autre c’est ça la méchanceté.

D'une manière encore plus générale, je propose de dire comme répondu à Mitte_Railleuse, que la méchanceté se fait par intérêt à faire le/du mal, j'ai donné pour ce faire l'exemple de l'amoureux(se) déçu(e) ou blessé(e), ce n'est pas tant par sadisme qu'il(elle) en viendra à faire souffrir l'autre toujours, mais pour rendre une sorte de justice/équité par exemple, " je souffre alors tu souffres aussi, comme ça tu vois bien ce que ça ( me ) fait ", il a comme réparation/rééquilibrage de l'inégalité dans la situation pourrait-on dire.    

 

Il y a 13 heures, ping a dit :

La méchanceté gratuite étant plutôt à classer au niveau bêtise et ignorance.

 

C'est selon moi un oxymore, la méchanceté n'est jamais gratuite, car sinon ça contredit ce que tu viens toi-même d'énoncer, que c'est dans l'intention de l'acte que le méchant est qualifié comme tel, or une intention vise un but, un objectif ou une fin, elle n'est donc pas innocente, elle a une raison, et cette raison en est le prix...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 12 minutes, deja-utilise a dit :

C'est selon moi un oxymore, la méchanceté n'est jamais gratuite, car sinon ça contredit ce que tu viens toi-même d'énoncer, que c'est dans l'intention de l'acte que le méchant est qualifié comme tel, or une intention vise un but, un objectif ou une fin, elle n'est donc pas innocente, elle a une raison, et cette raison en est le prix...

ça, oui.

il y a 14 minutes, deja-utilise a dit :

D'une manière encore plus générale, je propose de dire comme répondu à Mitte_Railleuse, que la méchanceté se fait par intérêt à faire le/du mal, j'ai donné pour ce faire l'exemple de l'amoureux(se) déçu(e) ou blessé(e), ce n'est pas tant par sadisme qu'il(elle) en viendra à faire souffrir l'autre toujours, mais pour rendre une sorte de justice/équité par exemple, " je souffre alors tu souffres aussi, comme ça tu vois bien ce que ça ( me ) fait ", il a comme réparation/rééquilibrage de l'inégalité dans la situation pourrait-on dire.  

Là, non, pas d'accord. C'est de la méchanceté, de la haine, une aptitude en amont au sadisme justement, tue sous le couvert de "l'amour" du maintien de l'autre en amour. Une fois l'autre libéré, le sadisme souterrain apparaît d'autant plus violent et méchant qu'armé de la connaissance de cet autre. Je n'y vois aucune équité/justice/rééquilibrage parce que je ne vois pas en quoi la souffrance de l'autre soulagerait la tienne.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 10 heures, Don Juan a dit :

Je vous comprends totalement, du-moins j'espère, mais si voulez "entendre" ce que j'en pense, aucune idéologie ne vaut sans charité, et notre société souffre cruellement d'un manque de charité, elle ne souffre pas de manque d'idée ou d'idéologie, elle ne souffre pas de manque en application, elle manque seulement de charité.

J'ai peur que ce soit trop demander que d'attendre de s'aimer les uns les autres, car comme tu le dis dans le commentaire d'avant, toute idéologie ne mérite pas forcément ton respect, car hideuse, écœurante ou quelque chose de ce genre, on ne peut pas aimer ce qui nous dégoute, c'est contre nature. 

En clair tu ne peux pas attendre la charité, en même temps que de rejeter violemment ceux qui défendraient des idées qui te révulsent, c'est antinomique.

 

Je préfère penser, que la tolérance est la seule issue, non pas accepter, adhérer ou faire siens d'autres points de vues, et encore moins les aimer, mais les tolérer à défaut de mieux faire. Car pour répondre à ton interrogation antérieure, si l'on veut la " paix ", je crois qu'il faut justement éviter de pénétrer dans les sphères/bulles des autres, de faire en sorte que les " idéologies " ne rentrent pas en collision d'une certaine manière, qu'elles n'en viennent pas à se chevaucher, comme en chimie tant que les éléments réactifs restent séparés, il n'y a pas de réaction ou explosion, en revanche le contact physique de l'eau avec le sodium produit un vif phénomène.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 135 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
Posté(e)

La méchanceté puise sa force dans sa féconde imagination, la bonté restant d' un convenu...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Promethee_Hades a dit :

Que l'homme soit un animal, c'est certain qu'il soit un animal comme les autres tout autant certain,  tu as pas deux espèces animales qui soit pareilles,  l'homme n'échappe pas à la règle, il est différents comme tout les espèces animales sont différentes entre elles.

Bonjour à toi,
C'est surtout certain dans ton imagination, car elle est ancrée dans notre culture, culture que j'ai déjà désignée plus haut d'ignorante en ces domaines. Ignorante mais pas à peu près. C'est très très récemment qu'hommes et femmes de notre culture se rendent compte que les animaux ne sont pas que des machines avec des instincts... (Ah, ces fameux instincts !)

Et les plantes, ont-elles une conscience et des instincts ? Non, ce n'est pas une question, je connais ta réponse, elle n'est pas différente de ce que disent la société des bien-pensants.

Non, les espèces animales ne sont pas différentes entre elles comme l'humain est différent des animaux. C'est là un point essentiel mais vous ne le comprenez pas. Les humains sont radicalement différents des animaux grâce à leur conscience. Mais il est vrai que sans cette conscience, tu as raison, l'homme se conduit alors comme un animal. Si bien que dans sa prochaine vie, il deviendra un animal. Son désir sera exhaussé.

Les plus intelligents se demandent où ils vont après leur mort
mais jamais où ils étaient avant leur naissance.
Tel est le blocage spirituel.

 

Il y a 8 heures, Promethee_Hades a dit :

Sa pensée est construite sur sa connaissance,on ne peux penser sur ce que nous ne connaissons pas.

Voilà qui est franchement intéressant. C'est presque devenu mon mantra.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

Bonjour à toi,
C'est surtout certain dans ton imagination, car elle est ancrée dans notre culture, culture que j'ai déjà désignée plus haut d'ignorante en ces domaines. Ignorante mais pas à peu près. C'est très très récemment qu'hommes et femmes de notre culture se rendent compte que les animaux ne sont pas que des machines avec des instincts... (Ah, ces fameux instincts !)

Et les plantes, ont-elles une conscience et des instincts ? Non, ce n'est pas une question, je connais ta réponse, elle n'est pas différente de ce que disent la société des bien-pensants.

Non, les espèces animales ne sont pas différentes entre elles comme l'humain est différent des animaux. C'est là un point essentiel mais vous ne le comprenez pas. Les humains sont radicalement différents des animaux grâce à leur conscience. Mais il est vrai que sans cette conscience, tu as raison, l'homme se conduit alors comme un animal. Si bien que dans sa prochaine vie, il deviendra un animal. Son désir sera exhaussé.

Les plus intelligents se demandent où ils vont après leur mort
mais jamais où ils étaient avant leur naissance.
Tel est le blocage spirituel.

 

Voilà qui est franchement intéressant. C'est presque devenu mon mantra.

Bonjour Maroudiji, poigne de mains

Grand Dieux, tu en sais bien des choses, quand à notre culture je vois que tu l'a connais parfaitement, mais bon passons. Je constate que là aussi nous devenons Hors Sujet, avant, après la vie, qu'est elle au juste. Nous pouvons en poser des questions en sujet philo. Mais ici c'est sur la méchanceté et ou elle puise sa force. Mais je vais répondre à ta question, je connais plus le continent Eurasien que le reste du monde, en Asie, on peut rencontrer des personnes qui vous racontent leur vie avant cette vie ou avant leur naissance, elles ne sont pas regardées bizarrement certaines même peuvent être considérer comme des avatars, selon ce qu'elles racontent. Ici en Europe c'est du très mal vécu, c'est même du complétement prohibé, elles ne vont surtout pas le dire, mais alors pas du tout les plus téméraires selon les personnes qu'elles rencontrent au vue de certain lapsus, peuvent avoir la hardiesse d'en parler, mais sachant par là qu'elles risque fort de se retrouvé exclus, prise pour folle, évitent,ou se taisent, il y en a autant quand Asie, mais par contre ici se taisent, car c'est pas dans le dogme sociétal. Aux États Unis certain actuellement osent, nous avons entre autres un cas curieux vraiment étrange d'un homme de la quarantaine, qui serait la réincarnations d'un pilote de chasse américains abattu pendant la seconde guerre mondiale au large de l'île d'Oku Jiwa . Il y a eu toute une enquête sur le sujet, c'est le cas actuellement le plus étrange. Si on se fit à certaines tradition tant asiatique qu' européenne, ils va pas vivre très vieux. Mais que sait on du sujet ? Ensuite nous avons tout ceux qui ont vécu une Expérience de Mort Imminente qui ont une tendance aussi à se taire, moins depuis une vingtaine d'année, suite à certains travaux de R. Moody comme surtout à ceux d'E. Kubler Ross une femme médecin d'origine suisse, naturalisé américaine. Mais il y a d'autres chercheurs sur le sujet, certain tenant à leur anonymats absolu pour des raisons qui les regardent, comme ce mathématicien Alexandre Grothendieck pour ces travaux qui refusaient que ceux ci soient publiés. Donc trop de gens ayant vécu des EMI, préfèrent se taire par ce que la société, les as fait enfermés.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Moody

https://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_Kübler-Ross

Modifié par Promethee_Hades
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×