Crise du beurre... quelle crise ?

il y a 2 minutes, Ines Presso a dit :

Il a volé la plaquette de beurre oui. 

Bon finalement il a été puni.

Mais comme c'est trois jours plus tard, et que c'est un chien, il ne fera pas le lien, et il continuera de voler tout ce qui sera à sa portée. 

Je lui ai bien expliqué, que c'était le beurre qu'il avait mal digéré ...

Pas de pénurie chez moi...ni de lait frais, ni de beurre, vrai beurre!

Mais il est exact que l'on peut en voir en acheter plusieurs plaques...on se demande bien pourquoi? pour entretenir une pénurie qui existe "ailleurs"? mais kisonkons!

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

Pas de pénurie chez moi...ni de lait frais, ni de beurre, vrai beurre!

Mais il est exact que l'on peut en voir en acheter plusieurs plaques...on se demande bien pourquoi? pour entretenir une pénurie qui existe "ailleurs"? mais kisonkons!

Mais aujourd'hui, plus de pénurie, les rayons sont de nouveau approvisionnés, car l'objectif est atteint par la filière: FAIRE MONTER LES PRIX...

à l’instant, versys a dit :

Mais aujourd'hui, plus de pénurie, les rayons sont de nouveau approvisionnés, car l'objectif est atteint par la filière: FAIRE MONTER LES PRIX...

Il faudrait supprimer les intermédiaires, ce sont eux qui se font du fric sur le travail des autres!

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Il faudrait supprimer les intermédiaires, ce sont eux qui se font du fric sur le travail des autres!

Je suis bien d'accord.

Concernant la viande, les fruits et légumes et les produits laitiers, l'idéal serait de bénéficier d'une offre "du producteur au consommateur", les producteurs devant bien sur se plier aux impératifs sanitaires.

Cette formule que je considère "gagnant-gagnant" est promise à un bel avenir.

Toutefois, si elle est concevable en province, elle présente pas mal de difficultés de mise en place pour les grandes métropoles ou les volumes d'offre nécessaires sont énormes.

Le 04/11/2017 à 09:12, January a dit :

Le déstockage massif du lait en poudre. Il y a eu un problème avec le lait en poudre il y a quelques années et on l'a stocké. Aujourd'hui on en remet énormément sur le marché. Et du coup on produit moins de lait. Moins de lait = moins de crème = moins de beurre. 

"En France, la production laitière est repartie à la hausse depuis un mois, indique Gérard Calbrix (directeur des affaires économiques de l’Association de la transformation laitière française - Atla).
Le hic, c’est qu’on n’en fait pas que du beurre, mais aussi des yaourts, des fromages et autres produits laitiers, tous également très courtisés des consommateurs aujourd’hui. 
Bref, la concurrence est rude et le beurre a un gros désavantage : « Quand les autres produits utilisent toutes les composantes du lait, le beurre, lui, ne se fait qu’à partir de la crème (la matière grasse) et laisse de côté le lait écrémé qu’il faut alors transformer en poudre, explique Gérard Calbrix. 
Or, depuis deux ans, l’Europe a un excédent considérable de poudre de lait écrémé, si bien que celle-ci n’a que très peu de valeur aujourd’hui. » 
De quoi décourager certains industriels à fabriquer du beurre plutôt que d’autres produits laitiers."

Plus de demande, moins de production, donc augmentation du prix.
Augmentation que bon nombre de grandes surfaces refusent de payer:

Puisque très demandé, le beurre prend de la valeur. La tonne en vrac est passée de 2.500 euros à 7.000 euros, soit 180 % de hausse, entre mars 2016 et septembre 2017. 
On en revient alors au conflit qui oppose aujourd’hui les industriels aux distributeurs. Les premiers reprochent aux seconds de ne pas vouloir répercuter les hausses de prix et d’acheter aux tarifs d’avant crise leurs plaquettes de beurre, « ceci malgré des coûts de production sur les recettes des industriels à base de beurre », raconte Gérad Calbrix.

En position de force, les industriels rationnent alors les grandes surfaces. qui refusent de renégocier les contrats. L’Atla reconnaît livrer en priorité les enseignes et les marques ayant accepté la renégociation des tarifs en cours d’année. « Les autres en revanche, en particulier certaines marques de distributeurs, ne sont plus fournies », précise Gérard Calbrix.
D’où ce vide dans certains rayons.

http://www.20minutes.fr/economie/2157071-20171024-penurie-beurre-pourquoi-certains-rayons-supermarche-vident

C'est juste les conséquences du libre échange.

il y a 9 minutes, versys a dit :

Je suis bien d'accord.

Concernant la viande, les fruits et légumes et les produits laitiers, l'idéal serait de bénéficier d'une offre "du producteur au consommateur", les producteurs devant bien sur se plier aux impératifs sanitaires.

Cette formule que je considère "gagnant-gagnant" est promise à un bel avenir.

Toutefois, si elle est concevable en province, elle présente pas mal de difficultés de mise en place pour les grandes métropoles ou les volumes d'offre nécessaires sont énormes.

Elle existe depuis plus de 30ans par chez nous!

Nous même en profitons, étant bien entourés de fermes vendant à "la ferme" leurs produits, légèrement plus cher, mais on si retrouve sur la qualité!

Ces fermes diverses et variées font portes ouvertes une fois l'an et cela vaut vraiment le coup de se déplacer, pour voir ce qu'il en est!

Je veux bien croire que dans les grandes villes cela soit nettement plus difficile..mais la terre est aux portes des villes, la difficulté est bien moindre que vu de l'extérieur!

M'enfin, si le gouvernement ne joue pas le jeu, c'est difficile de changer la donne!

Nous sommes en autos suffisance alimentaire en France, il faudrait peut-être se réveiller...

Chez moi au Lidl, il y a des plaquette tôt le matin. J'en ai pris trois: le beurre, ça se congèle! Sinon pendant la grosse pénurie, j'ai battu de la crème 20 minutes et de beurre, je n'en ai pas manqué.

Il suffit d'aller au marché ou en crémerie, en plus c'est meilleur. 

Le 14/11/2017 à 13:03, Morfou a dit :

Il faudrait supprimer les intermédiaires, ce sont eux qui se font du fric sur le travail des autres!

C'était à la mode dans les années folles en Russie ce système.