Poème mis en chanson

Poème de Nazim Hikmet, celui qui avait écris ce fameux vers : tu es comme le scorpion mon frère que Lavilliers avait intégré dans une de ses chansons. 

Poème if de rudyard kipling, celui là qui avait écrit le livre de la jungle 

L'Horloge de Baudelaire chantée par Mylène Farmer

La version longue

Poème d’Edgard Alan Poe mis en musique par Propaganda 

Pas le morceau que je préfère de ce groupe mais la chanson correspond au thème du topic.

il y a une heure, sovenka a dit :

L'Horloge de Baudelaire chantée par Mylène Farmer

C’est Baudelaire qui m’a fait penser à Poe.

Il y a 2 heures, Jim69 a dit :

C’est Baudelaire qui m’a fait penser à Poe.

Moi aussi Baudelaire me fait toujours penser à Poe, qu'il avait traduit en français et auquel il ressemblait étonnement.

"Barbara" de Prévert.

https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&sca_esv=573602636&sxsrf=AM9HkKlJXJmAWEM3ZEiXfC-65n018x73Dg:1697377900722&q=barbara+les+frères+jacques&tbm=vid&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwj5xMm2mfiBAxWgRqQEHSWJB2kQ0pQJegQIChAB&biw=1920&bih=927&dpr=1#fpstate=ive&vld=cid:7b784242,vid:zSMJWQvmNWU,st:0

De Baudelaire, encore :

« Espoir » de Jehan-Rictus

http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=jehan_rictus/espoir

adapté par Vîrus :

Toutes les chansons sont des poèmes, plus ou moins.

Encore du Léo Ferré 

La version d'un autre (on a jamais récité aussi bien à l'école) 

Poème de Victor Hugo 

Day in , Day Out

Sylvia Plath et Ted Hughes

Je tombe je tombe je tombe

Avant d'arriver à ma tombe

Je repasse toute ma vie

Il suffit d'une ou deux secondes

Que dans ma tête tout un monde

Défile tel que je le vis

Ces images sous mes paupières

Font comme au fond d'un puits les pierres

Dilatant l'iris noir de l'eau

C'est tout le passé qui s'émiette

Un souvenir sur l'autre empiète

Et les soleils sur les sanglots

Ô pluie, ô poussière impalpable

Existence couleur de sable

Brouillard des respirations

Quel choix préside à mon vertige

Je tombe et fuis dans ce prodige

Ma propre accélération

L.Aragon

Poème de Khalil Gibran -"donne moi la flûte et chante" par la soprano égyptienne Fatma Said

Donne-moi la flûte et chante,
L’immortalité s’étend dans le chant
et même après la mort
la flûte continue de se lamenter

T’es-tu réfugié dans les bois
loin des lieux, comme moi,
en suivant le cours des ruisseaux
et en gravissant les rochers

T’es-tu déjà lavé dans un parfum
et séché dans la lumière
Bu l’aurore comme un vin
rare dans des coupes célestes

Alors donne-moi la flûte et chante
la meilleure des prières est le chant
et même lorsque la vie périt
la flûte continue de se lamenter

As-tu déjà passé une soirée
comme je l’ai fait, parmi les vignes
où pendent des candélabres
de grappes dorées

As-tu dormi toute une nuit dans l’herbe
l’espace en guise de couverture
s’excluant de tout avenir
ne se souvenant plus du passé.

Donne-moi la flûte et chante
chanter est la justice du coeur
et même lorsque la culpabilité est morte
la flûte continue de se lamenter

Donne-moi la flûte et chante
oublie la maladie et ses remèdes
l’homme n’est rien que des lignes
qu’on griffonne sur l’eau

L'amour sera ! de et par Walid Ben Salim 

La Haine de Wislawa Szymborska, par Widad Mjama

Allégeance de René Char, interprété par Jorane 

Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste l'aima ?

Il cherche son pareil dans le vœu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidélité. Il dessine l'espoir et léger l'éconduit. Il est prépondérant sans qu'il y prenne part.

Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s'inscrit son essor, ma liberté le creuse.

Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste l'aima et l'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas ?