#Balancetonporc : après l’affaire Weinstein, la parole se libère sur Twitter

Il y a 8 heures, Théia a dit :

Et sinon au sujet de ce hashtag cet article résume assez bien ce que j'en pense, on en retrouve sur forumfr la parfaite illustration :

Balance ton porc ? Non merci !

En réduisant les revendications des femmes agressées à #Balancetonporc, on sort la cause des femmes des cadres juridique et sociétal. La lutte féminine s'inscrit ainsi dans le sillon d’une subjectivation émotionnelle voire irrationnelle du problème.

Il est dans l’air du temps d’embarquer les femmes dans des affrontements directs contre la gent masculine et des combats féministes picrocholins. Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre et chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, soutient la campagne #Balancetonporc qui a enflammé les réseaux sociaux et dont la vague, loin de s’amortir, augmenterait exponentiellement pour frôler la limite de la guerre des sexes.

(...) Cependant, en voulant réduire les revendications des femmes agressées à un hashtag violent et revanchard, cru et cruel tel que «#Balancetonporc», on extorque la cause des femmes aux cadres juridique et sociétal dans lesquels elle devrait s’inscrire et on la place dans un cadre étriqué : celui de l’indignation de masse.

(...)  Cependant, exprimer sa colère par le biais des nouveaux moyens de communication, prendre des accents presque épiques, comme dans une longue litanie de chœur dans une tragédie grecque, désigner le harceleur par le terme de «porc» au lieu de celui d’«agresseur», inscrit la lutte féminine dans le sillon d’une subjectivation émotionnelle voire irrationnelle du problème.

Il est des fois où la victime tombe dans le piège du schéma violent inhérent au rapport «agressé agresseur» et où elle risque elle-même de devenir bourreau. La campagne «#Balancetonporc» repose sur les bases d’une violence verbale hargneuse. Pour riposter à l’agression, certaines femmes recourent au verbe aigri et acariâtre. C’est ce que l’anthropologue René Girard nomme dans Mensonge romantique et vérité romanesque, la «rivalité mimétique». La mimesis d’appropriation est celle qui pousse la victime à s’identifier au bourreau et à être aux prises à des «instincts contagieux et destructeurs».

Cette rivalité mimétique, qui livre les deux sexes à une situation de «à qui mieux mieux», rabaisse les revendications à des niveaux abyssaux. Le porc est une des représentations picturales du diable, surtout celle d’Ahriman, connu pour sa goinfrerie et sa lubricité. Recourir à une telle métaphore violente, accaparer l’expression verbale de la douleur des femmes agressées avec ce slogan est bien un acte inapproprié qui torpille avant tout le principe de l’égalité entre hommes et femmes. (...)

http://www.liberation.fr/debats/2017/10/19/balance-ton-porc-non-merci_1603799

 

Maya Kahdra , docteure en littérature française, disserte sur « balance ton porc » et devrait créer un contre Htag type » fais toi violer et ferme ta gueule » avec sa camarade Christine Angot et d’autres cons réactionnaires type finkielkraut et Moix. Sous couvert de ne pas rabaisser le débat, cette dernière par malhonnêteté intellectuelle , nous dit que les femmes seraient tombées dans un schéma d’indignation de masse populiste (et alors puisque c’est une réalité ?) Que l’on serait trop subjective ? tout cela bien sur à grand renfort de citations , bien menées comme dans une bonne dissert. La vie n’est pas une dissertation. La vérité est que la parole se libère enfin dans un espace qui n’est peut être pas idéal, mais qui a le mérite d’exister. Les mêmes qui hurlent actuellement sont ceux qui dénonçaient la politique des quotas en ce qui concerne la représentation des femmes en politique. Il faut toujours des femmes pour défendre le machisme. Bravo Mme Kahdra et consort

http://www.balancetonporc.com/reponse-a-liberation/

il y a 52 minutes, fx. a dit :

Maya Kahdra , docteure en littérature française, disserte sur « balance ton porc » et devrait créer un contre Htag type » fais toi violer et ferme ta gueule » avec sa camarade Christine Angot et d’autres cons réactionnaires type finkielkraut et Moix. Sous couvert de ne pas rabaisser le débat, cette dernière par malhonnêteté intellectuelle , nous dit que les femmes seraient tombées dans un schéma d’indignation de masse populiste (et alors puisque c’est une réalité ?) Que l’on serait trop subjective ? tout cela bien sur à grand renfort de citations , bien menées comme dans une bonne dissert. La vie n’est pas une dissertation. La vérité est que la parole se libère enfin dans un espace qui n’est peut être pas idéal, mais qui a le mérite d’exister. Les mêmes qui hurlent actuellement sont ceux qui dénonçaient la politique des quotas en ce qui concerne la représentation des femmes en politique. Il faut toujours des femmes pour défendre le machisme. Bravo Mme Kahdra et consort

http://www.balancetonporc.com/reponse-a-liberation/

Droit de R.

Argumentation communautaire genrée , défends ta race et ferme ta gueule . Bon l'avantage c'est que ça marche en remplaçant femme par ce que l'on veut . À garder même si il manque Zemmour ou Naulleau dans la liste . #balancetontraitre

à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Argumentation communautaire genrée , défends ta race et ferme ta gueule . Bon l'avantage c'est que ça marche en remplaçant femme par ce que l'on veut . À garder même si il manque zemmour ou Nauleau dans la liste . #balancetontraitre

Je me doutais bien que ça allait faire pleurer les aficionados de Ruquier de se voir ainsi projeter pourquoi ils le sont.

Il y a 5 heures, Savonarol a dit :

"Des" plaintes ? Une seule, à l'heure actuelle. Et je connais également cet unique fait-divers que l'on brandit partout comme exemple. De temps en temps, un tribunal se pique de faire un exemple, ils le font en règle générale avec à peu près tout. (Et dans ce cas précis, envoyer un type purger une peine de prison ferme pour ... ça, c'est en effet totalement grotesque en plus d'être complétement disproportionné)

Oui, c'est ça la justice, ça demande des preuves pour éviter d'enfermer des innocents. C'est dommage, hein ?

Oui...j'avais un peu anticipé vos réactions dans mon message en même temps...et pour moi ces "arguments" ne tiennent pas vraiment...donc rien de bien nouveau...

Si je reconnais qu'une femme a qui ont a mis une main aux fesses ne ressentira pas nécessairement le besoin de porter plainte elle en a le droit quoique vous en pensiez...

Vous dites que "PERSONNE" n'oserait porter plainte, je vous montre le contraire ...et ...j'argumente le fait que le système de pensée actuel empêche les femmes de le faire en les dénigrant (système auquel vous participez très bien avec vos préjugés, sans prendre en compte le contexte, et le caractère répétitif ou non de cette agression (j'ai dit le mot qui fâche !) ) alors que, je le répète, elles en ont le droit et ...ont même parfois des preuves ;) Dans l'affaire sus citée c'est un témoin qui a appelé la police et l'homme en question était "bien connu des services de police"... loin de l'innocent accusé sans preuve en l'occurrence...Après je le concède nous n'avons pas tous les éléments pour juger de cette affaire...mais n'empêche qu'elle existe ...

"Oui, c'est ça la justice, ça demande des preuves pour éviter d'enfermer des innocents. C'est dommage, hein ?"

Je n'ai jamais dit que la personne qui dépose plainte était dispensée de produire des preuves !! A quel moment ais-je exprimé le souhait de faire enfermer un innocent !!?? Vous, cependant, avez considéré que la sanction de cet homme était abusive il me semble..., que le tribunal a voulu faire un exemple... Sur quels éléments vous basez-vous pour l'affirmer ?

Il ne vous revient pas de juger qu'une main aux fesses réclame ou non d'être portée devant la justice...c'est comme ça ! Et il est bien facile de juger d'une sanction sans connaître le casier de ce monsieur. A moins qu'il arrive à la justice de se tromper ?!!! Diantre !! Dans quel monde vivons nous ! D'après ce que vous dites il semblerait qu'elle ne puisse se tromper que dans un sens ...  Allons, voyons !

il y a 18 minutes, fx. a dit :

Je me doutais bien que ça allait faire pleurer les aficionados de Ruquier de se voir ainsi projeter pourquoi ils le sont.

C'est l'argumentaire proposé par Florence B. Pas le mien . Avec un tres zemmourien t'es une femme , comporte toi en femme ( du moins ce que l'auteur en attend ). Injonction genrée présupposant de ce que devrait être l'attitude de cette femme parce que femme . Ceci dit Ca Illustré finalement très bien le propos de l'intervenante citée par @Théia . Pour info je ne suis fan ni De angot ni De Moix , encore moins de zemmour .

Il y a 6 heures, Savonarol a dit :

C'est juste la mécanique du groupe. Quand on t'insère une cause dans le crâne, tu la régurgites en ayant l'impression d'avoir toujours eu cette idée et d'être très originale en la défendant. Le pouvoir met en avant ce genre de causes sociétales, les femmes suivent. C'est comme ça que ça se passe, on dit aux gens quoi penser, sur quoi réagir et ils font le reste. La "spontanéité révolutionnaire", appelle-ça comme tu veux, ça n'existe pas.

Déni quand tu nous tiens...

Que fait t-on alors de tous ces hommes (puisque vous réduisez encore cette affaire a un conflit homme/femme) qui se sentent tellement mis à mal par un truc (qui vise des "porcs" en l'occurrence (au départ le terme ne me convenait pas forcément, il me semblait un peu brutal, j'aurais formulé le # autrement mais apparemment il n'est pas assez fort pour que certains les hommes qui disent ne rien avoir à se reprocher soient destabilisé) qui n'existe pas...^^

Ca devient vraiment compliqué...

Eh bien continuez a penser qu'il ne s'agit que d'une grande manipulation de masses de femmes ...manipulatrices...si cela vous rassure...

Caroline de Haas dénonce le machisme qui vient encore de frapper

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/harcèlement-sexuel-le-parisien-crée-la-polémique-en-mettant-16-hommes-en-une/ar-AAu2k4L?li=BBwlBpb&ocid=spartandhp

Des hommes pour parler (à la place) des femmes ?

Le premier reproche fait au dossier du Parisien est de donner, une fois de plus, la parole aux hommes, au sujet d'un problème qui concerne en très grande majorité les femmes. "Le Parisien Aujourd'hui en France a jugé bon de faire sa une en confisquant la parole aux concernées", a ainsi réagi le Réseau d'opération solidaire et d'action, sur Twitter. Même remarque de la part de la militante féministe Caroline De Haas. "Le Parisien a sans doute considéré qu’une une avec 16 femmes qui prennent la parole serait peut-être moins légitime..." ironise-t-elle dans un post de blog.

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Il y a 6 heures, Arn a dit :

Plus réac que toi c'est possible mais pas facile. Le gouvernement est d'ailleurs bien placé pour le savoir.

Est-ce que tu serai content de te promener le soir, le jour, tout seul en ayant la peur constante au ventre d'être agréssé ?

Les femmes étaient libres dans les années 90 ?????????????????????? Ah bon, et Hitler était sympa, non ?

Tu écris ceci: sur ce genre d'absurdités sans la moindre importance en parlant des agressions sexuelles. Ceci n'est qu'une pure honte d'un homme crétin de religion (donc les femmes sont inférieures à nous les hommes), qui pense que les hommes sont supérieurs aux femmes (le nombre de femmes dont nous n'avons jamais parlé dans l'histoire).

EN RESUME, LE SEXISME ETANT UNE FORME DE RACISME, JE SAIS CE QUE TU ES: homme de peau blanche hétéro et donc tu disposes des 3 qualités qui font ta supériorité inférieure.

 

IL FAUT FAIRE EVOLUER LA SOCIETE ET TOI TU LA FAIT REGRESSER; EN TANT QU'HOMME TU N'ARRIVES PAS A PRENDRE CONSCIENCE DE LA GRAVITE SOCIETALE DU PROBLEME.

Je suppose que tu manges en permanence pour avoir l'âme en table.

Oui, elles étaient libres, pourquoi?

Il fut un temps où nous pouvions traverser la ville la nuit sans être agressés par quiconque...en couple ou seul(e)...c'était l'bon temps que les moins de 20ans....

Il y a 6 heures, Savonarol a dit :

Oui, la bien-connue société réactionnaire dont je suis le représentant et qui est au pouvoir

Ben tu regardes juste 20 ans en arrière, dans les années 90, les féministes étaient considérées en France,  y compris par les femmes comme des sortes de désoeuvrées instables, et on se moquait volontiers des USA qui se complaisait dans le sociétal à scandale, cf l'affaire Clinton, que les médias regardaient à l'époque avec une sorte de mépris amusé. Donc comment ça se fait ? En France, dans les années 90 c'était pas l'inquisition pourtant, les femmes étaient libres, mais pourquoi si peu étaient à ce point retranchées sur la question "de la femme" ? C'est pas une génération spontanée de femmes qui tout à coup s'est interrogée là-dessus. On leur a mis ça dans les pattes parce que c'est un outil de diversion qui a fait ses preuves. Plus (+) de sociétal, moins de social, et à l'heure même où on palabre sur ce genre d'absurdités sans la moindre importance, on fait passer la fin du droit du travail par ordonnance. Et qu'on ne me dise pas que c'est complotiste : c'est sous nos yeux.

Sur le fait que ce genre d'évènements est utilsé, mis en avant pour nous détourner d'autres choses et nous endormir je vous rejoins. Mon dieu ! Un point d'accord ! A nous tous d'y être vigilent ! Mais je ne vois pas en quoi cela minimiserait forcément l'un des deux "combats". D'autre part, comme vous le dites la "question de la femme" ne date pas d'aujourd'hui, les choses ne se font pas de façon spontanée (dans le sens d'arriver de nul part, hein), elles sont le résultats d'un tas d'évènements. Ici il ne s'agit en aucun cas d'une réaction spontanée. Le déclencheur? Une affaire qui a été médiatisée et qui a réveillé des consciences, des souffrances, qui a donné le courage a certaines femmes de réagir, de parler, une affaire qui a fait apparaître un problème d'une ampleur insoupçonnée ou sous estimé...

En France, dans les années 90 c'était pas l'inquisition pourtant, les femmes étaient libres, mais pourquoi si peu étaient à ce point retranchées sur la question "de la femme" ?

Euh...beaucoup plus libre que durant l'inquisition c'est sûr...mais de la a dire qu'elles vivaient une liberté équivalente a celle des hommes...pas sûre.

Vous dites plus haut que même des femmes critiquaient les féministes...oui et ? ou voulez vous en venir ? Qu'est-ce que vous voulez démontrer part là ?

Figurez-vous que les femmes sont tellement libres que certaines ont refoulés des agressions "vraiment graves",(puisque ce terme vous parle plus), n'ont pas porté plainte, car leur entourage ( famille, société en genéral comme vous voudrez) s'intéressait davantage a leur tenue (par exemple) qui aurait soit disant pu provoquer l'agression... ( question qui ne sera jamais posée a un homme victime d'agression sexuelle...).

Alors la liberté des femmes ...c'est bien relatif...

Et sur quoi vous basez vous pour affirmer que peu de femmes étaient "retranchées sur la question "de la femme" ", dans les années 90 ? Vous avez des chiffres ? Pouvez-vous concevoir que ce genre de questions donnent lieu à des formes de luttes différentes d'une époque à l'autre ? Qu'elles utilisent les médias de leur époque ? Qu'elles viennent compléter les acquis sociaux précédents quand ceux-ci doivent être adaptés à la réalité sociétale ?

Il y a 3 heures, Arn a dit :

Je crois qu'l serait bon que vous appreniez à lire en premier lieu. L'amalgame c'est vous qui le faites à votre sauce avec à la fin l'explication que mettre la main aux fesses d'une femme n'est pas anormal.

Je croyais que vous aviez 40 ans mais vues vos reflexions vous devez en avoir 1040.

Pour vous ce problème de la société patriarcale machiste n'en est pas un et ce n'est pas normal que les femmes se rebellent. Caligula où es-tu ?

Vous avez voté pour qui ? Mélanchon ? Votre couleur de peau ? Noir et en plus vous êtes un escargot

Ecoute, quand je lis tes messages j'ai l'impression de parler à un mec en pleine bouffée délirante. Je vais donc te laisser dans ta chambre capitonnée aux mains des spécialistes et m'éloigner prudemment.

il y a 19 minutes, iMALIE a dit :

Sur le fait que ce genre d'évènements est utilsé, mis en avant pour nous détourner d'autres choses et nous endormir je vous rejoins. Mon dieu ! Un point d'accord ! A nous tous d'y être vigilent ! Mais je ne vois pas en quoi cela minimiserait forcément l'un des deux "combats". D'autre part, comme vous le dites la "question de la femme" ne date pas d'aujourd'hui, les choses ne se font pas de façon spontanée (dans le sens d'arriver de nul part, hein), elles sont le résultats d'un tas d'évènements. Ici il ne s'agit en aucun cas d'une réaction spontanée. Le déclencheur? Une affaire qui a été médiatisée et qui a réveillé des consciences, des souffrances, qui a donné le courage a certaines femmes de réagir, de parler, une affaire qui a fait apparaître un problème d'une ampleur insoupçonnée ou sous estimé...

 

Mais personne ne l'est. Ce topic est étiqueté "chaud" alors qu'un topic sur le code du travail ne réunit pas 2 pages. Tout le monde s'en cogne parce que le code du travail, c'est "abstrait" pour les gens tandis qu'on peut toujours s'hystériser autour d'une prétendu "cause des femmes" , comme si toutes les femmes étaient du même avis sur la question.

La "question de la femme," en République une et indivisible (ce qu'est censée être la notre) c'est la question du citoyen, point. A partir du moment où l'on joue le jeu du communautarisme, victimaire de surcroît, on prête le flan aux manipulations propres au monde libéral; et aujourd'hui on est en plein dedans. Une femme et un homme du prolétariat ont des intérêts de classe identiques, mais l'idéologie actuelle nous pousse à croire qu'hommes et femmes s'affrontent sur une ligne clivante définie par leur sexe, ce qui est une absurdité. Mais c'est une absurdité plus facile à assimiler que les intérêts de classe, ces derniers nécessitant une certaine culture politique (que peu ont) , et donc c'est tout bénef pour nos maîtres. Cette situation est délétère et c'est précisément son rôle de l'être. Et comme les gens sont de plus en plus cons, de plus en plus vides de toute connaissance politique intellectuellement et que l'époque est à l'égocentrisme le plus absolu, c'est très facile de les braquer sur leur identité sexuelle / raciale / genré tout ce que tu veux.

il y a 25 minutes, Morfou a dit :

Oui, elles étaient libres, pourquoi?

Il fut un temps où nous pouvions traverser la ville la nuit sans être agressés par quiconque...en couple ou seul(e)...c'était l'bon temps que les moins de 20ans....

Bonjour Morfou, bisous.

J'ai connu cette époque aussi, il y avait une chaîne à la télé, c'était une toute autre époque. Il y avait  aussi beaucoup trop d'agressions.

il y a 28 minutes, iMALIE a dit :

 

Et sur quoi vous basez vous pour affirmer que peu de femmes étaient "retranchées sur la question "de la femme" ", dans les années 90 ? Vous avez des chiffres ? Pouvez-vous concevoir que ce genre de questions donnent lieu à des formes de luttes différentes d'une époque à l'autre ? Qu'elles utilisent les médias de leur époque ? Qu'elles viennent compléter les acquis sociaux précédents quand ceux-ci doivent être adaptés à la réalité sociétale ?

 

J'ai eu 18 ans à cette époque et 99% des femmes que j'ai croisé s'en cognait de tout ça. Le féminisme, dans les années 90, était incarné par les chiennes de garde et Alonso qu'on invitait sur les plateaux de TV pour se payer sa tête tant sa pensée était déjà vide à l'époque. Le féminisme était déjà identifié à l'époque comme le cheval de Troie du libéralisme, ce qu'il est toujours, sauf que plus personne ne le sait.

à l’instant, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Morfou, bisous.

J'ai connu cette époque aussi, il y avait une chaîne à la télé, c'était une toute autre époque. Il y avait  aussi beaucoup trop d'agressions.

Mon ex avait le chic pour se retrouver dans des bagarres entre "étrangers", mais je n'ai pas l'impression qu'il y avait des agressions comme aujourd'hui...en tous cas, vu les km parcourus en ces temps là, de nuit et à pied, poussant le landau, jamais vu...

à l’instant, Savonarol a dit :

J'ai eu 18 ans à cette époque et 99% des femmes que j'ai croisé s'en cognait de tout ça. Le féminisme, dans les années 90, était incarné par les chiennes de garde et Alonso qu'on invitait sur les plateaux de TV pour se payer sa tête tant sa pensée était déjà vide à l'époque. Le féminisme était déjà identifié à l'époque comme le cheval de Troie du libéralisme, ce qu'il est toujours, sauf que plus personne ne le sait.

Le fait est que le "féminisme" était considéré par les femmes comme un parti extrême...nous ne nous sentions pas vraiment concernées..nous nous considérions comme libres et nous l'étions....

il y a 36 minutes, Morfou a dit :

Oui, elles étaient libres, pourquoi?

Il fut un temps où nous pouvions traverser la ville la nuit sans être agressés par quiconque...en couple ou seul(e)...c'était l'bon temps que les moins de 20ans....

Sans compter que suffisait d'écouter RTL, avec l'émission de Ménie Grégoire, pour être au courant que de nombreuses auditrices racontaient leur viols, des attitudes comme dénoncée ici et qu'on leur répondait faut faire avec. Faut aller  voir un thérapeute.

Sur  d'autres radios aussi il y avait des débats sur le sujet. Souviens toi !!!

à l’instant, Promethee_Hades a dit :

Sans compter que suffisait d'écouter RTL, avec l'émission de Ménie Grégoire, pour être au courant que de nombreuses auditrices racontaient leur viols, des attitudes comme dénoncée ici et qu'on leur répondait faut faire avec. Faut aller  voir un thérapeute.

Sur  d'autres radios aussi il y avait des débats sur le sujet. Souviens toi !!!

Mon impression est que les femmes avaient beaucoup plus la parole qu'aujourd'hui sur ces choses dans ce genre d'émission de radio...l'anonymat sans doute...

Aujourd'hui, à la moindre chose le micro sous le nez et la télévision vous envahissent...

il y a 6 minutes, Morfou a dit :

Mon impression est que les femmes avaient beaucoup plus la parole qu'aujourd'hui sur ces choses dans ce genre d'émission de radio...l'anonymat sans doute...

Aujourd'hui, à la moindre chose le micro sous le nez et la télévision vous envahissent...

Écoute Caroline le soir sur Europe, tu as des cas, mais des cas. C'est pas tout  les jours, mais c'est édifiant quand même.

Tu sais Morfou, cela dépends aussi de la sensibilité de chacun, ce que l'un accepte l'autre ne l'accepte pas et faut aller la dedans plutôt vers la plus grande sensibilité au vue des dégâts infligés. Si la femme ne supporte pas une chose simple faut la dénoncer et l'interdire.

De plus c'est a elle à légiférer sur la question, a dire explicitement ce qu'elles veulent , et les hommes n'ont pas à intervenir sur ce sujet.

à l’instant, Promethee_Hades a dit :

Écoute Caroline le soir sur Europe, tu as des cas, mais des cas. C'est pas tout  les jours, mais c'est édifiant quand même.

J'ai une radio tourne-disque que je n'ai pas écouté depuis....tellement longtemps que je ne connais plus aucune émission radiophonique.... comme on disait à l'époque....

Mais c'est bien qu'elles puissent continuer à parler et à vider leur tête...

il y a 2 minutes, Morfou a dit :

J'ai une radio tourne-disque que je n'ai pas écouté depuis....tellement longtemps que je ne connais plus aucune émission radiophonique.... comme on disait à l'époque....

Mais c'est bien qu'elles puissent continuer à parler et à vider leur tête...

Ah tu as connu la TSF, ça nous rajeuni, pfffffffffff, bientôt on va pouvoir jouer à la marelle.

il y a une heure, iMALIE a dit :

Sur le fait que ce genre d'évènements est utilsé, mis en avant pour nous détourner d'autres choses et nous endormir je vous rejoins. Mon dieu ! Un point d'accord ! A nous tous d'y être vigilent ! Mais je ne vois pas en quoi cela minimiserait forcément l'un des deux "combats". D'autre part, comme vous le dites la "question de la femme" ne date pas d'aujourd'hui, les choses ne se font pas de façon spontanée (dans le sens d'arriver de nul part, hein), elles sont le résultats d'un tas d'évènements. Ici il ne s'agit en aucun cas d'une réaction spontanée. Le déclencheur? Une affaire qui a été médiatisée et qui a réveillé des consciences, des souffrances, qui a donné le courage a certaines femmes de réagir, de parler, une affaire qui a fait apparaître un problème d'une ampleur insoupçonnée ou sous estimé...

En France, dans les années 90 c'était pas l'inquisition pourtant, les femmes étaient libres, mais pourquoi si peu étaient à ce point retranchées sur la question "de la femme" ?

Euh...beaucoup plus libre que durant l'inquisition c'est sûr...mais de la a dire qu'elles vivaient une liberté équivalente a celle des hommes...pas sûre.

Vous dites plus haut que même des femmes critiquaient les féministes...oui et ? ou voulez vous en venir ? Qu'est-ce que vous voulez démontrer part là ?

Figurez-vous que les femmes sont tellement libres que certaines ont refoulés des agressions "vraiment graves",(puisque ce terme vous parle plus), n'ont pas porté plainte, car leur entourage ( famille, société en genéral comme vous voudrez) s'intéressait davantage a leur tenue (par exemple) qui aurait soit disant pu provoquer l'agression... ( question qui ne sera jamais posée a un homme victime d'agression sexuelle...).

Alors la liberté des femmes ...c'est bien relatif...

Et sur quoi vous basez vous pour affirmer que peu de femmes étaient "retranchées sur la question "de la femme" ", dans les années 90 ? Vous avez des chiffres ? Pouvez-vous concevoir que ce genre de questions donnent lieu à des formes de luttes différentes d'une époque à l'autre ? Qu'elles utilisent les médias de leur époque ? Qu'elles viennent compléter les acquis sociaux précédents quand ceux-ci doivent être adaptés à la réalité sociétale ?

 

Personnellement,  jaurais tendance à  inviter les femmes à tout simplement rester féminines dans des milieux ou ça devient insidieusement une 'provocation' qui laisse croire à ces messieurs qu'ils ont le droit de nous harceler...

"Tu es très féminine donc je vais te harceler voire pire....", ce qui revient en fait pour tous ces hommes malades ou excessivement frustrés ,à renier la féminité et à l'agresser ou la harceler des qu'elle se manifeste.

Il m'est déjà arrivé de tomber sur des hommes excessivement virils sur le plan esthetique mais plutôt que de les agresser, je préfère rester courtoise et ne les solliciter qu'en cas d'obligation. ...jamais il ne me viendrait à l'esprit de leur faire une remarque verbale sur leur apparence ou leur tenue...

Et généralement,  les plus pervers sont loin de cette catégorie.

Donc, je le réécris Mesdames, Mesdemoiselles. ..même  si on vous humilie, si on vous harcèle, si on vous insulte, si on vous provoque. ..., je sais que c'est très difficile,  il m'a même fallu de l'aide, restez vous mêmes autant que possible...., ne vous deguisez pas, ne vous defiminisez  pas à cause d une ordure qui fait tout pour vous détruire parce que dans le fond il a peur de vous et de ce que vous représentez,  à savoir une femme libre.

La femme du 21ieme siècle est là. ..., elle est libre....et il est trop tard pour la détruire. ....