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Journal d'un écrivain

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aliochaverkiev

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 148 messages
Mentor‚ 23ans‚
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il y a 16 minutes, aliochaverkiev a dit :

24 octobre 2017-Mardi

David Garrett Caprice 24 Niccolo Paganini

C'est marrant, il y a même une femme qui tombe dans les pommes face à lui. C'est impressionnant quelqu'un qui joue aussi bien.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai pensé à toi en postant cette vidéo ! Mais tu n'étais pas celle qui tombe dans les pommes, tu étais celle qui a ce sourire espiègle !

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

25 octobre 2017-Mercredi

Que nous soyons à l'aube seulement de la connaissance du réel je n'en doute plus. Eblouis par les découvertes scientifiques du 20ème siècle nous pensons par comparaison avec les connaissances des Anciens être arrivés au summum de tous les savoirs possibles. En vérité nous n'en sommes qu'aux balbutiements d'un savoir qui commence à peine à s'édifier.

Nous nous érigeons en "Moi" instance à laquelle nous nous identifions, un "Moi" qui croit s'ériger indépendamment ou presque du reste du monde, comme une cellule qui, capable de se regarder elle-même, trouverait dans cette capacité une légitimité à se penser libre.

En vérité nous sommes partie minuscule d'un tout qui nous dépasse et nous englobe. S'il existe une totalité, un dieu, nous sommes alors la conscience du dieu, non sa conscience morale,  mais sa conscience en tant qu'aptitude à se retourner sur soi. Cette capacité devient moyen d'action supplémentaire pour le dieu. Il a sa logique et sa volonté dans laquelle nous sommes immergés. Nos errements eux-mêmes et notre façon de nous croire autonome sont encore un essai, un ballon d'essai du dieu qui s'essaye dans ses errements, à travers nous. Même quand nous sommes "nous", nous sommes encore lui. Nous ne pouvons rien vouloir qui ne soit pas modalité de sa volonté.

Ce dieu se fait, apparaît, est édification lente. Il est en création. C'est un être qui s'élève du sein du chaos, qui tend à rassembler en lui tout l'existant. Un jour toutes les particules  de l'univers, toutes réunies dans un tout, annonceront la venue de l'être.

L'univers est un enfant en devenir.

Modifié par aliochaverkiev
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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Imagions Depardieu postant sur ce forum incognito !!!! Il serait banni à l'instant !!!! ah ah ah ah!! Petits bourgeois de merde.

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 871 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Toute une histoire dans l'histoire, ce topic; quel rebondissement!

Je voulais juste dire que la page du 18 octobre est, à mon humble avis, la plus intéressante; le début est un peu cliché — H. est plus un archétype qu'un personnage — mais ça devient progressivement passionnant, pour culminer à la dernière phrase, mystérieuse et interprétable de diverses manières.

Dommage qu'apparemment nous n'en verrons pas la suite? (À lire le reste du topic)

J'espère quand même.

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Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)
Le 25/10/2017 à 13:21, aliochaverkiev a dit :

En vérité nous sommes partie minuscule d'un tout qui nous dépasse et nous englobe.

Oui ! Un tout immense qui joue sa partition sans se préoccuper du grain de sable (nous-mêmes) jeté dans l'univers.

 

Le 25/10/2017 à 13:21, aliochaverkiev a dit :

S'il existe une totalité, un dieu, nous sommes alors la conscience du dieu, non sa conscience morale,  mais sa conscience en tant qu'aptitude à se retourner sur soi. Cette capacité devient moyen d'action supplémentaire pour le dieu. Il a sa logique et sa volonté dans laquelle nous sommes immergés. Nos errements eux-mêmes et notre façon de nous croire autonome sont encore un essai, un ballon d'essai du dieu qui s'essaye dans ses errements, à travers nous. Même quand nous sommes "nous", nous sommes encore lui. Nous ne pouvons rien vouloir qui ne soit pas modalité de sa volonté.

Ce dieu se fait, apparaît, est édification lente. Il est en création. C'est un être qui s'élève du sein du chaos, qui tend à rassembler en lui tout l'existant. Un jour toutes les particules  de l'univers, toutes réunies dans un tout, annonceront la venue de l'être.

L'univers est un enfant en devenir.

Dieu aurait besoin de l'homme pour se manifester ? Et nous avons besoin de dieu pour nous accomplir ?

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

31 octobre 20176-mardi

 

 

NIKO PIROSMANACHVILI dit «PIROSMANI». (1862-1918) Géorgien, né de parents paysans, orphelin très tôt, Pirosmani est placé dans une famille qui lui apprend à lire et écrire, et encourage son goût précoce pour le dessin. Il exerce divers métiers, avec peu de succès. Il tombe éperdument amoureux d'une actrice française, Marguerite, qui le ruine totalement, et le quitte sans états d'âme, alors que lui est désespéré. Ce qui fait dire à sa sœur qu'il «n'a jamais eu de famille, mais qu'il a eu un grand amour» ! Désormais, il se consacre exclusivement à la peinture. Il peint les gens qui l'entourent, des scènes de la vie campagnarde, les us et coutumes de son pays, quelques scènes citadines, des enseignes sur métal pour les artisans... Parfois, il peint chez les clients (auberges, bourgeois...), ne demandant que le gîte et le couvert, et il est bien souvent exploité. Son unique bien est une boîte contenant ses peintures et ses pinceaux. Mais peu à peu, de jeunes artistes s'intéressent à son oeuvre. Il expose à Moscou, entre à la Société des Peintres de Tbilissi. Pourtant, un jour, une caricature dans un journal se gausse de sa maladresse. Rudement atteint, il se retire de la vie artistique. Il vit seul. Les rares personnes qui sont demeurées ses amies constatent sa déchéance. Il semble qu'il soit resté trois jours, gisant dans une cave. Découvert par un voisin, il meurt à l'hôpital la veille de Pâques 1918. Nul ne sait où se trouve sa tombe. Sur les quelques deux mille tableaux et enseignes qu'il a réalisés, il n'en reste qu'environ deux cents, conservés dans les musées de Tbilissi et de Mirzaani. Les nombreuses peintures murales dont il tapissait les murs des troquets des villages sont disparues. Tous les tableaux de Pirosmani sont remarquablement peints, forts, évocateurs des scènes et des gens qui l'impressionnent. L'originalité de la plupart de ses paysages est d'avoir été peints sur de la toile cirée noire, d'où la grande beauté de ses nocturnes. Ses portraits sont frappants : gros yeux des hommes aux sourcils et cheveux hirsutes, à la barbe négligée. Grands yeux ronds des enfants. Femmes aux formes généreuses, souvent vêtues de costumes régionaux noirs pour les paysannes, plus sophistiqués pour les bourgeoises. Ses groupes, bien que statiques, donnent une impression de vie, marquée au coin de l'humain, avec une sorte de tendresse, de complicité naïve, comme ce «Millionnaire sans enfant et pauvresse avec enfants» ou «Nourrice avec enfant», etc. Nombreux sont les animaux dans l'œuvre de Pirosmani, sauvages ou domestiques (« La girafe », «La coche et ses petits»...), souvent peints la nuit, par goût des clairs-obscurs. Ils sont également souvent humanisés, tirés de contes géorgiens, ou symbolisant des personnages de fables. Les paysages appartiennent au quotidien («Le train de Kakhétie»), ou «La fête de Saint-Georges à Bolnisi » tableau très allongé, qui comporte une série de saynètes avec les diverses occupations festives des villageois...) ; à l'histoire (« La guerre russo-japonaise»...). S'ils sont peints de nuit, ils sont toujours éclairés par une lune argentée. S'ils sont peints de jour, les ciels sont bleu vif ou légèrement grisés. Jamais d'effets. Jamais d'exagérations. Les couleurs sont maîtrisées, paisibles. Bien que sa peinture ne soit pas naïve, Pirosmani a souvent été appelé «le Douanier Rousseau de Géorgie». Pourtant, elle ne tient ni du fantastique, ni même de l'imaginaire, mais de la vie bien réelle qui l'entoure. De lui, Louis Aragon a écrit : «Je parierais qu'on va le regarder ici comme un naïf... Pirosmani est un peintre qui a tout inventé de la peinture, qui l'a développée pendant quarante années et s'est fait sa technique comme se sont fait la leur, les «primitifs», ceux qui ont brisé avec l'école...».

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le ‎28‎/‎10‎/‎2017 à 18:12, Barbara lebol a dit :

Oui ! Un tout immense qui joue sa partition sans se préoccuper du grain de sable (nous-mêmes) jeté dans l'univers.

 

Dieu aurait besoin de l'homme pour se manifester ? Et nous avons besoin de dieu pour nous accomplir ?

Chère Barbara,

Nous avons des représentations différentes.  Pour vous il y a Dieu et la création. Il y a séparation. En cela vous êtes l'héritière des religions monothéistes, et ce que j'écris là n'est pas une critique.

Pour moi il n'y a pas d'un côté Dieu, et de l'autre la création, pour moi il y a un Etre en devenir, une totalité en devenir, totalité qui se fait à travers nous tous, à travers tout ce qui est. C'est pourquoi je ne dis pas Dieu, mais dieu.

Ce tout immense apparaît en brassant chaque atome, du coup chaque atome est important, car chaque atome est une brique de cette création, en apparition.

Nos différences sont des différences de représentations.

 

 

Il  y a pas de rapport mais peu importe, ce morceau d'anthologie, pour vous ravir.

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

6 novembre 2017-lundi

Mathilde

Mathilde, terminales S, ne parvient pas à maitriser la notion de suite. Que des lettres soient indicées l'étonne. Je ne parviens pas à bien lui expliquer. Je sors la définition, une application de l'ensemble N dans l'ensemble R mais je vois que ça ne lui parle pas. Elle pense que l'indice est une expression algébrique. Elle introduit l'indice dans les calculs. Je pense à lui dire qu'une suite est ensemble de nombres ordonné, que cet ordre est signifié  par l'indice mais je sens qu'elle ne percute pas.

Je me rends compte que Mathilde se protège avec des raisonnements qui lui sont propres. Elle a besoin d'un filet de sécurité. Comme si elle doutait profondément d'elle. Il y a une crainte chez elle.

Je lui dit d'effacer tout ce qu'elle met dans son esprit lorsqu'elle fait des maths avec moi. Je lui dis de faire en sorte que son esprit soit une page vierge, que je vais tout lui apprendre.

Elle me regarde, elle est émouvante.

Elle est disgracieuse, ses yeux divergent et je ne sais jamais quel œil je dois regarder. J'en ai choisi un, est-ce le bon ? je crains de la vexer, de l'humilier en ne sachant pas la regarder.

Elle réfléchit, je lui dis : "Osez voler Mathilde, volez avec moi, faire des maths c'est partir dans un autre monde, vous n'avez pas besoin de garder les pieds sur terre, vous allez voir, tout va bien se passer".

Je sens qu'elle ose, qu'elle regarde maintenant les données du problème autrement. Je la guide, je lui montre, doucement, comment calculer les termes d'une suite. Elle comprend, je progresse. Nous progressons.

Au fur et à mesure des cours je sens qu'elle prend confiance en elle. Sa confiance la conduit à être prévenante avec moi, c'est une jeune fille généreuse. Vu qu'elle travaille mieux je m'apprête à lui suggérer de ne plus lui donner qu'un seul cours par semaine. Mais avant même que je formule cette proposition elle me dit : "Bon, on se voit vendredi matin, de 8 h à 10 heures ?". Elle veut deux cours, vendredi matin et samedi après-midi. Je dis oui, tout en me disant "bon sang le vendredi je ne vais pas pouvoir dormir autant que je le désire !"

Mais est-il possible de penser à soi quand les ados demandent à être aidés ? Non, ce n'est pas possible ! Mathilde aura ses deux cours.

 

 

Roxane, je te dédie cette vidéo !

 

 

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 148 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)
il y a 36 minutes, aliochaverkiev a dit :

6 novembre 2017-lundi

C'est très beau comme vous décrivez les cours avec cette élève !

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Membre, 57ans Posté(e)
Alinéa 1ier Membre 1 643 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
Le 24/10/2017 à 18:30, aliochaverkiev a dit :

J'ai pensé à toi en postant cette vidéo ! Mais tu n'étais pas celle qui tombe dans les pommes, tu étais celle qui a ce sourire espiègle !

Il aurait été mieux dans "La guerre du feu" le Garrett, non....?? ......pendant toute son interprétation,  je me suis demandé quand ses cheveux allaient se prendre dans les cordes de son violon..???...:ange2:

Le 27/10/2017 à 17:52, aliochaverkiev a dit :

Il est certain que les nazis qui dominent ce forum vont m'exterminer. Adieu chers lecteurs.

Bon sang c'est qUoi ca??....:mef2:

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

8 novembre 2017-mercredi

 

Si je ne t'avais pas rencontrée,

Au loin dans la Toile,

Survivant dans cette contrée sauvage,

Où prédateurs et proies

Dansent le sabbat,

Je n'aurais pas vu les murs de ma chambre

Gorgés par cette eau froide

Qui s'égoutte lentement.

Je n'aurais jamais vu celui-là

Qui crie vengeance,

Je n'aurais jamais entendu

L'enfant

Hurlant.

 

 

Pour toi, Roxane (continue de dessiner) :

 

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

9 novembre 2017-jeudi

 

Cette façon de réfléchir : il y a un objet et un sujet a ses limites. Il y a bien sûr aussi une intériorité, les sentiments, mais cette intériorité est aussitôt projetée sur un extérieur (objet). [Du coup le monde intérieur devient une qualité du monde extérieur].

Cette façon de réfléchir pose une dualité  : objet-sujet [nature-homme]. La relation vient, dans cette façon de penser, après la pose des éléments, sujet-objet.

Pourtant cet usage traditionnel de la pensée disparaît chez toute une frange de penseurs issus surtout des sciences exactes mais aussi des sciences cognitives. Il n'y a plus de sujet indépendant de l'objet. Il y a interaction, sans cesse,  et ce sont ces interactions qui font surgir du chaos des éléments constitués qui à leur tour interagissent et se transforment dans cette interaction permanente : Création.

Il existe donc des interactions d'où surgissent, en création, des étants.

Il existe aussi une intériorité, une concrétion du passé, qui stabilise l'univers (le temps est mémoire accumulée).

Hypothèse :

A l'origine il y a le Verbe. "Est" précède tout. "Est" organise le Chaos.

Apparition d'un être en devenir. L'être tend à apparaître.

 

L'homme est un phénomène parmi d'autres. La Vie est partout dans l'univers. Notre éventuelle disparition n'affectera en rien la venue du dieu. Il se sera engagé en nous et se sera désengagé. En combien d'espèces avant nous s'est-il essayé ? Nous sommes un essai, une tentative d'apparition d'un être.

 

La conscience est le moyen de faire une expérience imaginaire du réel. La conscience est acte. Elle ne reçoit pas l'image, elle la crée dans un acte de transformation d'une expérience donnée (inconsciente) en une autre expérience (consciente).

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

10 novembre 2017-vendredi

 

Vertige

 

Ce matin Mathilde est complètement perdue. Je refais avec elle un exo fait en classe avec son prof et je me rends compte que ce dernier a appliqué le théorème des valeurs intermédiaires sans le mentionner. Comment est-ce possible ? Je suis obligé de lui faire un cours magistral en essayant de lui faire comprendre le contenu de ce théorème. Je m'interroge sur la méthode de l'enseignant. Craint-il de ne pas être compris, aurait-il choisi une méthode intuitive pour introduire ce théorème ? Si c'est le cas c'est raté, Mathilde coule. Je la sens angoissée. Venant après le raisonnement par récurrence qu'elle a encore du mal à maitriser, ce nouveau raisonnement l'achève. Je dois la rassurer. Nous allons travailler lui dis-je, vous comprendrez. Je la revois demain, il va falloir se battre ensemble.

Pas facile de rassurer ces élèves de terminales S. Elle me parle des autres lycéens, les garçons surtout, qui friment, qui jouent les matamores, soucieux pas même du bac, qu'ils auront haut la main à les entendre, mais des prépa qu'ils veulent intégrer. Ces attitudes ruinent le peu de confiance de Mathilde. Quantité de ces garçons sont manifestement coachés, soit par leurs parents, soit par des auxiliaires, ils sont trop avancés dans le programme.

Cela me fait penser à toi, Nicole, avec tous ces élèves de ce lycée de Paris où abondent les migrants. Tous ces combats à mener, bénévolement toujours, comme nous le ferons toujours toi et moi, comme le firent nos mères respectives, toujours donner sans rien attendre, pour porter tous ces enfants lourdement défavorisés vers une autonomie. Tant de violence en plus autour de ton lycée. Et là je suis confronté à un autre milieu, un milieu de personnes hyper favorisées qui exhibent un mépris ouvert pour tous ceux qui doivent se battre avec tellement moins de moyens qu'eux. Cela me donne le vertige une telle fracture sociale.

 

 

Roxane, la voici cette vidéo sur le cavalier bleu des montagnes !

 

 

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, aliochaverkiev a dit :

9 novembre 2017-jeudi

 

Cette façon de réfléchir : il y a un objet et un sujet a ses limites. Il y a bien sûr aussi une intériorité, les sentiments, mais cette intériorité est aussitôt projetée sur un extérieur (objet). [Du coup le monde intérieur devient une qualité du monde extérieur].

Cette façon de réfléchir pose une dualité  : objet-sujet [nature-homme]. La relation vient, dans cette façon de penser, après la pose des éléments, sujet-objet.

Pourtant cet usage traditionnel de la pensée disparaît chez toute une frange de penseurs issus surtout des sciences exactes mais aussi des sciences cognitives. Il n'y a plus de sujet indépendant de l'objet. Il y a interaction, sans cesse,  et ce sont ces interactions qui font surgir du chaos des éléments constitués qui à leur tour interagissent et se transforment dans cette interaction permanente : Création.

Il existe donc des interactions d'où surgissent, en création, des étants.

Il existe aussi une intériorité, une concrétion du passé, qui stabilise l'univers (le temps est mémoire accumulée).

Hypothèse :

A l'origine il y a le Verbe. "Est" précède tout. "Est" organise le Chaos.

Apparition d'un être en devenir. L'être tend à apparaître.

 

L'homme est un phénomène parmi d'autres. La Vie est partout dans l'univers. Notre éventuelle disparition n'affectera en rien la venue du dieu. Il se sera engagé en nous et se sera désengagé. En combien d'espèces avant nous s'est-il essayé ? Nous sommes un essai, une tentative d'apparition d'un être.

 

La conscience est le moyen de faire une expérience imaginaire du réel. La conscience est acte. Elle ne reçoit pas l'image, elle la crée dans un acte de transformation d'une expérience donnée (inconsciente) en une autre expérience (consciente).

 

C’est toute la pensée analytique qui ne peut procéder que par division sujet-objet.

 Chez certains penseurs, comme tu le soulignes, il n’y a plus de scission entre le sujet et l’objet. On va rassembler sujet-objet, néanmoins distincts, ensemble. Il y a une réconciliation entre ces deux choses nécessaires à notre pensée : d’une part l’existence d’un sujet qui pense, et de l’autre côté un objet qui s’offre à notre pensée.

« L’homme est un phénomène parmi d’autre »

Il y a mystère de l’existence qu’on ne peut éclairer.  Mais on peut se nourrir de ce mystère et de cette force.

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Des parents voudraient aider leurs enfants et les suivre dans leurs scolarité. Ils viennent aux cours du soir pour tenter de passer le DILF, mais parfois sont tellement dépassés qu’ils abandonnent. La barre est trop haute.

C’est dans ce milieu que beaucoup d’enfants évoluent. Ces enfants d’émigrés, pour retrouver l’estime d’eux-mêmes, ne trouvent qu’un moyen : la violence. Trente collégiens, depuis seulement le début de l’année scolaire, ont été sanctionnés pour violences à l’interieur ou devant le collège, soit par une exclusion-inclusion, soit par une exclusion de trois jours et plus suivant le cas de violence. C’est énorme ! Il faut travailler sur l’estime d’eux-mêmes perdue depuis longtemps.

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