. . . . .

J’ai l’impression d’avoir tout perdu, mes rêves… Je suis bien pitoyable comparée à ce que la petite moi avait prévu d’être… Si j’étais restée aussi ambitieuse qu’avant alors j’aurais fait de grandes et belles choses. Mais je ne suis devenue qu’une petite fourmi perdue dans tout ce système robotique.

Je suis seule dans un endroit en mouvement permanent, en répétition permanente. Métro, boulot, dodo. J’ai le sentiment d'avoir tout perdu. Je ne suis plus rien, je ne sais plus où je vais ni même pourquoi, je ne suis même pas sûre d’aller quelque part, ma mère me manque, les regrets me rongent et me rongeront d’avantage quand j’aurais gâché tout mon temps à me demander pourquoi je vais si mal alors que les autres ont autant et arrivent à être heureux. Est-ce que je suis malade ? Folle ? Pourquoi je suis si effrayée par le temps qui passe et mon état qui ne s’arrange pas ? Je veux qu’on me redonne mon enfance, là où tout était si beau, là où j’étais si belle, vivante. Je voudrais à nouveau voir les gens rire de mes bêtises et complimenter ma vivacité ! Mais je suis si fermée, seule, mal.

Je suis là, j’ai l’impression d’être rouge dans un monde gris. Personne ne se demande ce qu’il fait là, il fait c’est tout, mais pour aller où ? Tout est fini, tout est gâché, on a plus rien de beau à voir, c'est pas pour les gens simples comme nous. Comment les autres font pour réussir à supporter ce monde, cette tristesse, cette dureté. Tout s’écroule sous nos yeux, et on fait semblant de ne rien voir. On ignore comme des lâches tout ce qui nous entoure, parce qu’au fond on sait que nous ne pouvons rien faire… Alors on se concentre sur des choses futiles. Comme le président et l’obésité croissante.

Qu’est ce qui ne va pas ? Pourquoi tout me semble si effrayant et vide de sens, je hais cette vie, j’ai eu le temps de voir les choses autour de moi et je devrais être heureuse. Mais j’en suis incapable, je me sens terriblement vide, je suis tannée de ce quotidien. Je sais ce qui ne va pas mais en même temps je ne sais pas. C’est trop large ! Il y a trop de choses qui ne vont pas.

il y a 7 minutes, Naluue a dit :

J’ai l’impression d’avoir tout perdu, mes rêves… Je suis bien pitoyable comparée à ce que la petite moi avait prévu d’être… Si j’étais restée aussi ambitieuse qu’avant alors j’aurais fait de grandes et belles choses. Mais je ne suis devenue qu’une petite fourmi perdue dans tout ce système robotique.

Je suis seule dans un endroit en mouvement permanent, en répétition permanente. Métro, boulot, dodo. J’ai le sentiment d'avoir tout perdu. Je ne suis plus rien, je ne sais plus où je vais ni même pourquoi, je ne suis même pas sûre d’aller quelque part, ma mère me manque, les regrets me rongent et me rongeront d’avantage quand j’aurais gâché tout mon temps à me demander pourquoi je vais si mal alors que les autres ont autant et arrivent à être heureux. Est-ce que je suis malade ? Folle ? Pourquoi je suis si effrayée par le temps qui passe et mon état qui ne s’arrange pas ? Je veux qu’on me redonne mon enfance, là où tout était si beau, là où j’étais si belle, vivante. Je voudrais à nouveau voir les gens rire de mes bêtises et complimenter ma vivacité ! Mais je suis si fermée, seule, mal.

Je suis là, j’ai l’impression d’être rouge dans un monde gris. Personne ne se demande ce qu’il fait là, il fait c’est tout, mais pour aller où ? Tout est fini, tout est gâché, on a plus rien de beau à voir, c'est pas pour les gens simples comme nous. Comment les autres font pour réussir à supporter ce monde, cette tristesse, cette dureté. Tout s’écroule sous nos yeux, et on fait semblant de ne rien voir. On ignore comme des lâches tout ce qui nous entoure, parce qu’au fond on sait que nous ne pouvons rien faire… Alors on se concentre sur des choses futiles. Comme le président et l’obésité croissante.

Qu’est ce qui ne va pas ? Pourquoi tout me semble si effrayant et vide de sens, je hais cette vie, j’ai eu le temps de voir les choses autour de moi et je devrais être heureuse. Mais j’en suis incapable, je me sens terriblement vide, je suis tannée de ce quotidien. Je sais ce qui ne va pas mais en même temps je ne sais pas. C’est trop large ! Il y a trop de choses qui ne vont pas.

Tu es une petite fourmi qui va travailler à construire ses rêves pas à pas. Le chemin est difficile mais tout est possible à 15 ans. La recette la plus efficace c'est de croire en soi et de toujours lutter pour continuer à croire en soi. Souvent tu dégringoleras mais ces échecs seront des leçons, tu apprendras à te relever et à agir différemment. Et tu verras aussi des réussites qui te feront grandir. 

Ne regarde pas derrière toi mais devant toi. Il y a un tas de belles choses qui t'attendent et tu as le choix de les construire. Tu as la vie devant toi petite fourmi alors rêve à ton futur.

Bienvenue dans le monde des adultes: l'atterrissage est difficile, hein?

Il faut laisser le rêve au joli monde des rêves: peut-être arriveras tu à en réaliser quelques uns, la vie n'est pas  moche à ce point  (A condition que "Dieu" te prête vie!).

Accroche -toi, tu as plus de sept milliards de concurrents sur cette Terre qui rêvent aussi fort que toi: c'est pas le moment de se décourager, n'est-ce pas? Ni de commencer à être fatiguée alors que tu n'as encore rien fait!

Cible tes objectifs et accroche-toi. Qui sait le monde s'écroulera après toi!

il y a 37 minutes, Naluue a dit :

J’ai l’impression d’avoir tout perdu, mes rêves… Je suis bien pitoyable comparée à ce que la petite moi avait prévu d’être… Si j’étais restée aussi ambitieuse qu’avant alors j’aurais fait de grandes et belles choses. Mais je ne suis devenue qu’une petite fourmi perdue dans tout ce système robotique.

Je suis seule dans un endroit en mouvement permanent, en répétition permanente. Métro, boulot, dodo. J’ai le sentiment d'avoir tout perdu. Je ne suis plus rien, je ne sais plus où je vais ni même pourquoi, je ne suis même pas sûre d’aller quelque part, ma mère me manque, les regrets me rongent et me rongeront d’avantage quand j’aurais gâché tout mon temps à me demander pourquoi je vais si mal alors que les autres ont autant et arrivent à être heureux. Est-ce que je suis malade ? Folle ? Pourquoi je suis si effrayée par le temps qui passe et mon état qui ne s’arrange pas ? Je veux qu’on me redonne mon enfance, là où tout était si beau, là où j’étais si belle, vivante. Je voudrais à nouveau voir les gens rire de mes bêtises et complimenter ma vivacité ! Mais je suis si fermée, seule, mal.

Je suis là, j’ai l’impression d’être rouge dans un monde gris. Personne ne se demande ce qu’il fait là, il fait c’est tout, mais pour aller où ? Tout est fini, tout est gâché, on a plus rien de beau à voir, c'est pas pour les gens simples comme nous. Comment les autres font pour réussir à supporter ce monde, cette tristesse, cette dureté. Tout s’écroule sous nos yeux, et on fait semblant de ne rien voir. On ignore comme des lâches tout ce qui nous entoure, parce qu’au fond on sait que nous ne pouvons rien faire… Alors on se concentre sur des choses futiles. Comme le président et l’obésité croissante.

Qu’est ce qui ne va pas ? Pourquoi tout me semble si effrayant et vide de sens, je hais cette vie, j’ai eu le temps de voir les choses autour de moi et je devrais être heureuse. Mais j’en suis incapable, je me sens terriblement vide, je suis tannée de ce quotidien. Je sais ce qui ne va pas mais en même temps je ne sais pas. C’est trop large ! Il y a trop de choses qui ne vont pas.

Hé ouais c'est un peu moche la prise de conscience de l'adolescence quand on se prend la réalité du monde dans la gueule. On se demande comment on a fait pour ne rien remarquer jusqu'ici. C'est comme si tout s’était mis à déconner tout d'un coup, mais sans qu'on puisse déterminer exactement à quel moment. ^^

Je ne sais pas si c'est rassurant, mais je pense que la plupart des gens s'en rendent compte.  Tu n'es pas rouge dans un monde de gris. Il y a beaucoup plus de rouge que tu ne peux le distinguer au premier abord. Seulement il est plus facile d’apparaître gris en public. Déjà parce que c'est plus simple, il faut du temps pour définir et montrer ses propres nuances. Et c'est aussi plus risqué du moins le croit on, parce que pour une obscure raison pas mal de gens considèrent que le reste du monde est gris et qu'ils ne doivent pas dénoter du tableau général. Alors que c'est faux. On est un peu tous inadaptés à notre façon.  Tes questions existentielles tout le monde se les ait déjà posées  au moins une fois. Personne ne rentre parfaitement dans sa petite case sans dépasser d'aucun coté, ça n'existe pas. C'est une vue de l'esprit de croire que le reste du monde est uniforme. 

Ouvre les yeux, il y a plein de rouge. Parfois par petites touches, et d'autres fois il déborde complètement dès qu'on écaille un peu le gris. ^^

il y a 42 minutes, Naluue a dit :

J’ai l’impression d’avoir tout perdu, mes rêves… Je suis bien pitoyable comparée à ce que la petite moi avait prévu d’être… Si j’étais restée aussi ambitieuse qu’avant alors j’aurais fait de grandes et belles choses. Mais je ne suis devenue qu’une petite fourmi perdue dans tout ce système robotique.

Je suis seule dans un endroit en mouvement permanent, en répétition permanente. Métro, boulot, dodo. J’ai le sentiment d'avoir tout perdu. Je ne suis plus rien, je ne sais plus où je vais ni même pourquoi, je ne suis même pas sûre d’aller quelque part, ma mère me manque, les regrets me rongent et me rongeront d’avantage quand j’aurais gâché tout mon temps à me demander pourquoi je vais si mal alors que les autres ont autant et arrivent à être heureux. Est-ce que je suis malade ? Folle ? Pourquoi je suis si effrayée par le temps qui passe et mon état qui ne s’arrange pas ? Je veux qu’on me redonne mon enfance, là où tout était si beau, là où j’étais si belle, vivante. Je voudrais à nouveau voir les gens rire de mes bêtises et complimenter ma vivacité ! Mais je suis si fermée, seule, mal.

Je suis là, j’ai l’impression d’être rouge dans un monde gris. Personne ne se demande ce qu’il fait là, il fait c’est tout, mais pour aller où ? Tout est fini, tout est gâché, on a plus rien de beau à voir, c'est pas pour les gens simples comme nous. Comment les autres font pour réussir à supporter ce monde, cette tristesse, cette dureté. Tout s’écroule sous nos yeux, et on fait semblant de ne rien voir. On ignore comme des lâches tout ce qui nous entoure, parce qu’au fond on sait que nous ne pouvons rien faire… Alors on se concentre sur des choses futiles. Comme le président et l’obésité croissante.

Qu’est ce qui ne va pas ? Pourquoi tout me semble si effrayant et vide de sens, je hais cette vie, j’ai eu le temps de voir les choses autour de moi et je devrais être heureuse. Mais j’en suis incapable, je me sens terriblement vide, je suis tannée de ce quotidien. Je sais ce qui ne va pas mais en même temps je ne sais pas. C’est trop large ! Il y a trop de choses qui ne vont pas.

C'est un de ces textes dont vous nous disiez, il y a peu, que vous vouliez écrire ? C'est bien écrit et vos sentiments vous savez les transmettre. Continuez, écrivez et éditez pour le moment ici, ou pourquoi pas dans un fil spécifique que vous pourriez loger dans le rayon "asile"? (Ce n'est pas de l'ironie ! J'y suis aussi (dans l'asile!). Ou, bien sûr, restez ici.

Ce que vous écrivez a une forte parenté avec ce que j'écrivais quand j'avais 15 ans (c'est à peu près à cet âge-là que j'ai commencé à écrire). J'étais  assez violent à l'époque et l'absurdité du monde m'éclatait au visage.

Je ne sais pas si cela va vous réconforter ou au contraire vous inquiéter : j'ai construit une vie et pourtant, souvent, presque chaque jour, je me dis que ce monde est toujours aussi absurde.

Il est possible de traverser l'absurdité du monde en faisant tout de même des projets. Il est nécessaire que vous distinguiez dans votre quotidien difficile la possibilité de réaliser des projets. Même si les fins qui se dessinent vous paraissent insensées, quand vous êtes seule, au delà de votre tristesse sentez, ressentez en vous votre désir de vivre. C'est un désir qui vient du passé, qui surgit de l'éternité qui nous précède. Ce que je veux dire c'est ceci : c'est cette énergie en nous, donnée quoi que nous fassions, qui nous convainc tout de même d'agir. La source surgit sous la pression d'une force issue de la terre et se met à couler sans pourtant savoir ni où ni comment elle va faire son lit.

Passez une bonne nuit.

il y a 8 minutes, aliochaverkiev a dit :

C'est un de ces textes dont vous nous disiez, il y a peu, que vous vouliez écrire ? C'est bien écrit et vos sentiments vous savez les transmettre. Continuez, écrivez et éditez pour le moment ici, ou pourquoi pas dans un fil spécifique que vous pourriez loger dans le rayon "asile"? (Ce n'est pas de l'ironie ! J'y suis aussi (dans l'asile!). Ou, bien sûr, restez ici.

Ce que vous écrivez a une forte parenté avec ce que j'écrivais quand j'avais 15 ans (c'est à peu près à cet âge-là que j'ai commencé à écrire). J'étais  assez violent à l'époque et l'absurdité du monde m'éclatait au visage.

Je ne sais pas si cela va vous réconforter ou au contraire vous inquiéter : j'ai construit une vie et pourtant, souvent, presque chaque jour, je me dis que ce monde est toujours aussi absurde.

Il est possible de traverser l'absurdité du monde en faisant tout de même des projets. Il est nécessaire que vous distinguiez dans votre quotidien difficile la possibilité de réaliser des projets. Même si les fins qui se dessinent vous paraissent insensées, quand vous êtes seule, au delà de votre tristesse sentez, ressentez en vous votre désir de vivre. C'est un désir qui vient du passé, qui surgit de l'éternité qui nous précède. Ce que je veux dire c'est ceci : c'est cette énergie en nous, donnée quoi que nous fassions, qui nous convainc tout de même d'agir. La source surgit sous la pression d'une force issue de la terre et se met à couler sans pourtant savoir ni où ni comment elle va faire son lit.

Passez une bonne nuit.

Merci beaucoup, je ne savais pas qu'elle genre de réponse j’espérais en postant ce texte, mais la votre est très intéressante et en même temps réconfortante d'une certaine manière.

Bonne nuit à vous aussi. 

Je n'ai plus 15 ans depuis longtemps et je navigue entre deux âges mais ma conscience fonctionne toujours comme celle de Naluue. J'ai vécu jusqu'à cet instant bon an mal an et néanmoins sans guérir. Un big bang qui agit toujours voire qui s'est renforcé même si je prend le métro boulot dodo. J'attends seulement que le métro s'arrête pour me réveiller en fait.  

il y a une heure, Naluue a dit :

J’ai l’impression d’avoir tout perdu, mes rêves… Je suis bien pitoyable comparée à ce que la petite moi avait prévu d’être… Si j’étais restée aussi ambitieuse qu’avant alors j’aurais fait de grandes et belles choses. Mais je ne suis devenue qu’une petite fourmi perdue dans tout ce système robotique.

Je suis seule dans un endroit en mouvement permanent, en répétition permanente. Métro, boulot, dodo. J’ai le sentiment d'avoir tout perdu. Je ne suis plus rien, je ne sais plus où je vais ni même pourquoi, je ne suis même pas sûre d’aller quelque part, ma mère me manque, les regrets me rongent et me rongeront d’avantage quand j’aurais gâché tout mon temps à me demander pourquoi je vais si mal alors que les autres ont autant et arrivent à être heureux. Est-ce que je suis malade ? Folle ? Pourquoi je suis si effrayée par le temps qui passe et mon état qui ne s’arrange pas ? Je veux qu’on me redonne mon enfance, là où tout était si beau, là où j’étais si belle, vivante. Je voudrais à nouveau voir les gens rire de mes bêtises et complimenter ma vivacité ! Mais je suis si fermée, seule, mal.

Je suis là, j’ai l’impression d’être rouge dans un monde gris. Personne ne se demande ce qu’il fait là, il fait c’est tout, mais pour aller où ? Tout est fini, tout est gâché, on a plus rien de beau à voir, c'est pas pour les gens simples comme nous. Comment les autres font pour réussir à supporter ce monde, cette tristesse, cette dureté. Tout s’écroule sous nos yeux, et on fait semblant de ne rien voir. On ignore comme des lâches tout ce qui nous entoure, parce qu’au fond on sait que nous ne pouvons rien faire… Alors on se concentre sur des choses futiles. Comme le président et l’obésité croissante.

Qu’est ce qui ne va pas ? Pourquoi tout me semble si effrayant et vide de sens, je hais cette vie, j’ai eu le temps de voir les choses autour de moi et je devrais être heureuse. Mais j’en suis incapable, je me sens terriblement vide, je suis tannée de ce quotidien. Je sais ce qui ne va pas mais en même temps je ne sais pas. C’est trop large ! Il y a trop de choses qui ne vont pas.

Tu m'intrigues. Comment, à 15 ans (si c'est vraiment ton âge), peut-on écrire "J'ai l'impression d'avoir tout perdu, mes rêves..." ? A 15 ans, on commence à peine à envisager ce que sera son avenir. Ou alors c'est qu'on est très précoce. Si c'est ton cas, ne t'étonne pas de ton mal de vivre, c'est classique et ça passera.

il y a 2 minutes, Gouderien a dit :

Tu m'intrigues. Comment, à 15 ans (si c'est vraiment ton âge), peut-on écrire "J'ai l'impression d'avoir tout perdu, mes rêves..." ? A 15 ans, on commence à peine à envisager ce que sera son avenir. Ou alors c'est qu'on est très précoce. Si c'est ton cas, ne t'étonne pas de ton mal de vivre, c'est classique et ça passera.

Quand je dis ça c'est vrai mais à mon niveau. A mon âge je devrais m'amuser, être ambitieuse, prête pour la vie. Pourtant je la commence à peine et j'ai déjà perdu tout ce qui me donnait envie d'avancer.

il y a 6 minutes, Naluue a dit :

Quand je dis ça c'est vrai mais à mon niveau. A mon âge je devrais m'amuser, être ambitieuse, prête pour la vie. Pourtant je la commence à peine et j'ai déjà perdu tout ce qui me donnait envie d'avancer.

Tu me fais penser à "Vilaine" en verlan!

il y a 8 minutes, Naluue a dit :

Quand je dis ça c'est vrai mais à mon niveau. A mon âge je devrais m'amuser, être ambitieuse, prête pour la vie. Pourtant je la commence à peine et j'ai déjà perdu tout ce qui me donnait envie d'avancer.

Et, sans indiscrétion, c'était quoi "ce qui te donnait envie d'avancer"?

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

Et, sans indiscrétion, c'était quoi "ce qui te donnait envie d'avancer"?

C'était certainement mon bonheur ou ma naïveté, ou peut-être un peu des deux.

Pour le bonheur c'est encore jouable. Pour ce qui est refus d'avancer, il faut se secouer un peu, c'est juste la rentrée des classes! Et le brevet puis le bac dans trois ans!

Coucou Naluue, c'est toi qui a écrit ce texte ?

Il y a 8 heures, CAL30 a dit :

Je n'ai plus 15 ans depuis longtemps et je navigue entre deux âges mais ma conscience fonctionne toujours comme celle de Naluue. J'ai vécu jusqu'à cet instant bon an mal an et néanmoins sans guérir. Un big bang qui agit toujours voire qui s'est renforcé même si je prend le métro boulot dodo. J'attends seulement que le métro s'arrête pour me réveiller en fait.  

Vous n'avez pas tué en vous cet élan à vous émerveiller que le monde puisse "être" bien que les façons de vivre des femmes et des hommes, devenus adultes, tendent sans cesse à détruire les émerveillements des enfants et des ados.

Nous traversons cette vie en nous rendant compte qu'elle pourrait être autre. 

Nous prenons conscience que nous ne pouvons changer le monde que si le collectif entier des femmes et des hommes le décident. Mais nous savons qu'ils ne le décideront pas. 

Nous savons alors que nous aurons beau utiliser notre intelligence pour penser un autre monde nous ne pourrons que le penser, sans jamais le voir advenir, nous n'aurons jamais l'assentiment des adultes.

Alors il est nécessaire de continuer d'agir là où nous sommes, comme nous le pouvons, en sachant que nous mourrons sans voir la terre promise.

Mais comme je le disais à Naluue ce n'est pas l'espérance ou l'espoir qui nous fait avancer, mais c'est cette énergie en nous qui vient du passé, de la mémoire du passé puisque le corps et notre esprit sont la mémoire de l'éternité passée. 

Nous avançons, comme le peuple dans le désert, mais nous avançons.

Il y a 7 heures, Arthur92 a dit :

Coucou Naluue, c'est toi qui a écrit ce texte ?

Oui c'est moi, pourquoi ?

Il y a 10 heures, Naluue a dit :

J’ai l’impression d’avoir tout perdu, mes rêves… Je suis bien pitoyable comparée à ce que la petite moi avait prévu d’être… Si j’étais restée aussi ambitieuse qu’avant alors j’aurais fait de grandes et belles choses. Mais je ne suis devenue qu’une petite fourmi perdue dans tout ce système robotique.

Je suis seule dans un endroit en mouvement permanent, en répétition permanente. Métro, boulot, dodo. J’ai le sentiment d'avoir tout perdu. Je ne suis plus rien, je ne sais plus où je vais ni même pourquoi, je ne suis même pas sûre d’aller quelque part, ma mère me manque, les regrets me rongent et me rongeront d’avantage quand j’aurais gâché tout mon temps à me demander pourquoi je vais si mal alors que les autres ont autant et arrivent à être heureux. Est-ce que je suis malade ? Folle ? Pourquoi je suis si effrayée par le temps qui passe et mon état qui ne s’arrange pas ? Je veux qu’on me redonne mon enfance, là où tout était si beau, là où j’étais si belle, vivante. Je voudrais à nouveau voir les gens rire de mes bêtises et complimenter ma vivacité ! Mais je suis si fermée, seule, mal.

Je suis là, j’ai l’impression d’être rouge dans un monde gris. Personne ne se demande ce qu’il fait là, il fait c’est tout, mais pour aller où ? Tout est fini, tout est gâché, on a plus rien de beau à voir, c'est pas pour les gens simples comme nous. Comment les autres font pour réussir à supporter ce monde, cette tristesse, cette dureté. Tout s’écroule sous nos yeux, et on fait semblant de ne rien voir. On ignore comme des lâches tout ce qui nous entoure, parce qu’au fond on sait que nous ne pouvons rien faire… Alors on se concentre sur des choses futiles. Comme le président et l’obésité croissante.

Qu’est ce qui ne va pas ? Pourquoi tout me semble si effrayant et vide de sens, je hais cette vie, j’ai eu le temps de voir les choses autour de moi et je devrais être heureuse. Mais j’en suis incapable, je me sens terriblement vide, je suis tannée de ce quotidien. Je sais ce qui ne va pas mais en même temps je ne sais pas. C’est trop large ! Il y a trop de choses qui ne vont pas.

Vous faites des études je crois (j'ai lu votre fil sur les profs). 

Dans la totalité des métiers qui s'offrent à vous ne pourriez-vous pas découvrir une activité qui corresponde à vos désirs ? Avez-vous une totale information de la totalité des métiers possibles ?

Cela déjà pour tenter de donner sens à vos études. Elles sont importantes ces études : vous pouvez y trouver les armes ou, si ce ne sont pas des armes (je vois un peu le monde comme un champ de bataille) les instruments qui pourront vous permettre d'agir comme vous le désirez.

Ensuite face à l'infini des désirs qui vous habitent vous découvrez qu'il y a un abime entre votre élan et la possibilité de l'actualiser, de le transformer en acte. Avez-vous lu Camus ? Vous n'êtes pas isolée dans cet affrontement entre désir et réalité. C'est cet affrontement qui engendre chez Camus ce concept : absurdité. Il y a de très belles réflexions de Camus à ce sujet, tiens je me souviens de celle-ci : "L'absurde n'a de sens que dans la mesure où l'on n' y consent pas" (Le mythe de Sisyphe).

Vous ne "consentez" pas. Alors vous souffrez mais vous allez surmonter cette souffrance.

Tentez de voir, même s'il vous apparaît que votre action ne pourra qu'être infinitésimale, tentez de voir ce que vous pourriez engendrer, créer, transformer, même en tant que petite fourmi. La fourmi quand elle véhicule bravement ses provisions est radieuse, elle accomplit une volonté qui est en elle mais qui aussi hors d'elle, en tout ce qui est. Vous pouvez être radieuse même en vous découvrant petite fourmi. Le monde ne tient que sous l'action de toutes les petites et anonymes fourmis que nous sommes.

Il y a aussi cette nostalgie en vous. Mais là je ne vois que l'expression artistique pour donner sens à cette nostalgie : écrivez, donnez réalité (l'imaginaire est aussi la réalité) à ces sentiments flous et difficiles qui vous habitent. A moins que vous puissiez renouer, retrouver le contact avec votre mère puisqu'il me semble que vous pensez beaucoup à elle.

Bon courage !

Il y a 12 heures, Naluue a dit :

C'était certainement mon bonheur ou ma naïveté, ou peut-être un peu des deux.

Tu m'excuseras, mais j'ai des doutes :

1) Sur ton âge;

2) Sur le fait de savoir si tu nous racontes vraiment ta vie. Je me demande si tu ne testes pas plutôt sur nous tes capacité littéraires (qui m'ont l'air remarquables).

Ce qui me fait douter, c'est la façon dont tu as corrigé un texte de Le Merle. C'est hallucinant, on dirait le travail d'un prof de français avec 15 ans d'expérience. Moi-même je n'aurais pas fait mieux, à l'époque où je m'amusais à ce genre de choses (depuis j'ai abandonné, sauf exception, car en général cela vexe les gens - et puis il y aurait trop à faire).

Alors si à 15 ans tu es vraiment capable de faire ça, tu es d'une précocité étonnante, et donc ne sois pas surprise d'avoir des problèmes. Dans le cas contraire, j'espère que tu t'amuses bien (à nos dépens).

il y a 52 minutes, Gouderien a dit :

Tu m'excuseras, mais j'ai des doutes :

1) Sur ton âge;

2) Sur le fait de savoir si tu nous racontes vraiment ta vie. Je me demande si tu ne testes pas plutôt sur nous tes capacité littéraires (qui m'ont l'air remarquables).

Ce qui me fait douter, c'est la façon dont tu as corrigé un texte de Le Merle. C'est hallucinant, on dirait le travail d'un prof de français avec 15 ans d'expérience. Moi-même je n'aurais pas fait mieux, à l'époque où je m'amusais à ce genre de choses (depuis j'ai abandonné, sauf exception, car en général cela vexe les gens - et puis il y aurait trop à faire).

Alors si à 15 ans tu es vraiment capable de faire ça, tu es d'une précocité étonnante, et donc ne sois pas surprise d'avoir des problèmes. Dans le cas contraire, j'espère que tu t'amuses bien (à nos dépens).

J'ai belle et bien 15 ans, j'aime écrire et j'aime beaucoup corrigé je trouve ça amusant. Je suis née le 14 mais 2002. Je pourrais vous le prouver facilement mais je ne vous connais pas et que vous me croyez ou non ne fait pas de différence. En tout cas je suis vraiment contente de savoir que la façon dont j'écris peut vous faire douter de mon âge ! C'est un gros compliment.

Après, il faut savoir que je mets beaucoup de temps à écrire un texte, il me faut une bonne demi heure et beaucoup de relecture pour être sûre de moi. 

Pour ce qui est de ce texte il s'agit bien de ce que je ressens, malheureusement. Je n'écris pas bien quand ce que j'écris ne m'inspire pas, quand il n'y pas d'émotions, pas d'intérêts.

"Noir c'est noir..."