"Fainéants, cyniques, extrêmes" : comment Macron voit les Français.

il y a 1 minute, samira123 a dit :

Je ne céderais rien ni aux fainéants, ni aux extrêmes...ne veut pas dire tous les français mais une certaine partie des français donc oui, il a raison,  pourquoi polémiquer là-dessus. 

Oui ceux qui pensent qu'il a tort et qu'il nous amène sur le chemin d'une régression plutôt que d'une évolution. C'est quand même assez typiquement un discours de droite donc effectivement à un moment, il va bien falloir qu'il assume ses orientations libérales qui ne conviennent pas à une majorité de la population et sa façon de l'insulter pour refermer le débat.

il y a 17 minutes, fx. a dit :

Oui ceux qui pensent qu'il a tort et qu'il nous amène sur le chemin d'une régression plutôt que d'une évolution. C'est quand même assez typiquement un discours de droite donc effectivement à un moment, il va bien falloir qu'il assume ses orientations libérales qui ne conviennent pas à une majorité de la population et sa façon de l'insulter pour refermer le débat.

"fainéants" visait "toutes celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en Europe et en France" Perso, je ne vois pas de mal à ce qu'il a évoqué contre les fainéants, les extrêmes...Un qui serait de la gauche pourrait très bien évoqué la même chose. Qui peut apprécier les fainéants, les extrêmes ? Cela aurait été différent s'il avait dit par exemple tous ceux de la gauche sont des fainéants. 

il y a 10 minutes, samira123 a dit :

"fainéants" visait "toutes celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en Europe et en France" Perso, je ne vois pas de mal à qu'il a évoqué contre les fainéants, les extrêmes...Un qui serait de la gauche pourrait très bien évoqué la même chose. Qui peut apprécier les fainéants, les extrêmes ? Cela aurait été différent s'il avait dit par exemple tous ceux de la gauche sont des fainéants. 

Non, tous ceux qui sont contre des réformes libérales sont des fainéants. Désolé Samira mais le libéralisme n'est pas la panacée ni économique, ni sociale, ni humaine, on en a déjà l'exemple dans les autres pays d'Europe avec l'augmentation de la précarité et de la misère au profit d'une classe qui se réduit comme peau de chagrin, mais comme le régime est prédéterminé il reproduit les mêmes erreurs que par ailleurs tout en feignant de ne pas en mesurer la portée.

Dire, tous ceux qui ne sont pas libéraux sont des feignasses, c'est un discours éculé de droite, y a pas plus clair. En face, puisqu'il n'y plus d'autres alternatives, il reste la rue, donc encore une fois, on assimile manifestations avec feignasses, dans le genre on ne fait pas plus réac. , ça ne fait plaisir à personne de perdre du salaire pour aller se battre contre des mesures rétrogrades.

Résumons-nous : bataille terminale au lieu du noyau dur – le rapport salarial, via le code du travail –, intégration ouverte de l’Etat et du capital, presse « en plateau », extase de la classe nuisible et radicalisation antagoniste des défecteurs, colère grondante des classes populaires promises à l’équarrissage, fin des possibilités théâtrales de l’alternance, disparition définitive de toute possibilité de régulation interne, de toute force de rappel institutionnalisée, de tout mécanisme de correction de trajectoire : à l’évidence il est en train de se former une situation. À quelque degré, ce gouvernement-du-barrage-contre-le-pire doit en avoir conscience puisqu’il approfondit le mouvement, déjà bien engagé, de proto-fascisation du régime : avec les ordonnances du code du travail, la normalisation de l’état d’urgence en droit ordinaire a été logiquement sa première préoccupation. Ultime moyen de contrôle de la situation, lui semble-t-il, mais qui contribue plutôt à l’enrichissement de la situation. Et confirme que la question de la police va se porter en tête d’agenda, comme il est d’usage dans tous les régimes où l’état d’illégitimité n’est plus remédiable et où ne reste que la force armée, la seule chose opposable à la seule opposition consistante : la rue. Car il est bien clair qu’il n’y a plus que la rue. Si « crise » désigne le moment résolutoire où les trajectoires bifurquent, nous y sommes. Quand tout est verrouillé et que la pression n’en finit pas de monter, il doit se passer quelque chose. Ce dont les forces instituées sont incapables, seul l’événement peut l’accomplir.

F. Lordon

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/120617/situation-par-frederic-lordon

il y a 9 minutes, fx. a dit :

Non, tous ceux qui sont contre des réformes libérales sont des fainéants. Désolé Samira mais le libéralisme n'est pas la panacée ni économique, ni sociale, ni humaine, on en a déjà l'exemple dans les autres pays d'Europe avec l'augmentation de la précarité et de la misère au profit d'une classe qui se réduit comme peau de chagrin, mais comme le régime est prédéterminé il reproduit les mêmes erreurs que par ailleurs tout en feignant de ne pas en mesurer la portée.

Dire, tous ceux qui ne sont pas libéraux sont des feignasses, c'est un discours éculé de droite, y a pas plus clair. En face, puisqu'il n'y plus d'autres alternatives, il reste la rue, donc encore une fois, on assimile manifestations avec feignasses, dans le genre on ne fait pas plus réac. , ça ne fait plaisir à personne ne perdre du salaire pour aller se battre contre des mesures rétrogrades.

 

Résumons-nous : bataille terminale au lieu du noyau dur – le rapport salarial, via le code du travail –, intégration ouverte de l’Etat et du capital, presse « en plateau », extase de la classe nuisible et radicalisation antagoniste des défecteurs, colère grondante des classes populaires promises à l’équarrissage, fin des possibilités théâtrales de l’alternance, disparition définitive de toute possibilité de régulation interne, de toute force de rappel institutionnalisée, de tout mécanisme de correction de trajectoire : à l’évidence il est en train de se former une situation. À quelque degré, ce gouvernement-du-barrage-contre-le-pire doit en avoir conscience puisqu’il approfondit le mouvement, déjà bien engagé, de proto-fascisation du régime : avec les ordonnances du code du travail, la normalisation de l’état d’urgence en droit ordinaire a été logiquement sa première préoccupation. Ultime moyen de contrôle de la situation, lui semble-t-il, mais qui contribue plutôt à l’enrichissement de la situation. Et confirme que la question de la police va se porter en tête d’agenda, comme il est d’usage dans tous les régimes où l’état d’illégitimité n’est plus remédiable et où ne reste que la force armée, la seule chose opposable à la seule opposition consistante : la rue. Car il est bien clair qu’il n’y a plus que la rue. Si « crise » désigne le moment résolutoire où les trajectoires bifurquent, nous y sommes. Quand tout est verrouillé et que la pression n’en finit pas de monter, il doit se passer quelque chose. Ce dont les forces instituées sont incapables, seul l’événement peut l’accomplir.

F. Lordon

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/120617/situation-par-frederic-lordon

 

Il est vrai que je n'ai pas écouté le discours de Macron pour savoir  dans quel contexte, il l'a exprimé et à qui il s'adressait juste ces explications d'une phrase que j'ai cité plus haut  d'où en effet,  je n'ai pas assez d'éléments pour savoir ce qu'il en est exactement. 

il y a 2 minutes, samira123 a dit :

Il est vrai que je n'ai pas écouté le discours de Macron pour savoir  dans quel contexte, il l'a exprimé et à qui il s'adressait juste ces explications d'une phrase que j'ai cité plus haut  d'où en effet,  je n'ai pas assez d'éléments pour savoir ce qu'il en est exactement. 

Le contexte il est simple, c'était l'anticipation de ce qui s'est amorcé aujourd'hui.

Le 09/09/2017 à 11:04, Gouderien a dit :

Et oui, toujours en Grèce, notre cher président a précisé hier comment il voit les Français qui osent s'opposer à ses "réformes" made in MEDEF : des fainéants, des cyniques et des extrêmes. Sans doute n'apprécie-t-il que ses larbins de LREM, et les patrons aux ordres desquels il s'est mis voilà déjà pas mal de temps. Merci pour ces compliments, on en a autant à son service!

ça sert à rien de ce montrer cynique face à un président lucide.

Les français sont des fainéants, c'est un fait ! Ils n'en foutent pas une ! Et surtout refusent de se remettre en question et de le  reconnaître car ce serait perdre la face !

Le français a la chance de ne bosser que 35H/semaine et se plaint encore, quand les anglais eux, bossent entre 45 et 60H/semaine; 

Le français à 5 semaines de vacances, l'anglais 20jours, 

Pareils pour l'Allemand qui ne compte plus ses heures, seul le français n'en fout pas une et se plaint encore en plus !

Surtout quand on a l'outrecuidance de vouloir le mettre au boulot ! 

Déjà qu'il religieusement assis sur ses précieux acquis sociaux !

SACRES FRANÇAIS !!!!

il y a 3 minutes, fleur75 a dit :

ça sert à rien de ce montrer cynique face à un président lucide.

Les français sont des fainéants, c'est un fait ! Ils n'en foutent pas une ! Et surtout refusent de se remettre en question et de le  reconnaître car ce serait perdre la face !

Le français a la chance de ne bosser que 35H/semaine et se plaint encore, quand les anglais eux, bossent entre 45 et 60H/semaine; 

Le français à 5 semaines de vacances, l'anglais 20jours, 

Pareils pour l'Allemand qui ne compte plus ses heures, seul le français n'en fout pas une et se plaint encore en plus !

Surtout quand on a l'outrecuidance de vouloir le mettre au boulot ! 

Déjà qu'il religieusement assis sur ses précieux acquis sociaux !

SACRES FRANÇAIS !!!!

Rien de t'empêche de bosser 60h/semaine et de ne prendre que 3 semaines de congés par an. Mais supporte que nous n'ayons pas envie de faire pareil. Ma vie ne se résume pas au travail, et heureusement. 

il y a 1 minute, Ines Presso a dit :

Rien de t'empêche de bosser 60h/semaine et de ne prendre que 3 semaines de congés par an. Mais supporte que nous n'ayons pas envie de faire pareil. Ma vie ne se résume pas au travail, et heureusement. 

 

T'as pas envie, normal, t'es française !

Macron est allé à Saint-Martin, et il a fait face à la population mécontente. Ce type a du caractère, on ne peut le nier. Quel dommage que ses conceptions économiques et sociales, sous un vernis de pseudo-modernité, soient archaïques.

D'après la population, il aurait dû venir une semaine avant l'arrivée du cyclone avec toute son armada (ravitailleurs, policiers, psychologues, etc.). C'est trop tard maintenant. Ah ! Ce gouvernement qui ne sait pas prévoir les catastrophes !

... il est aisé de stigmatiser les trous du cul des radios ces fils de pub, les escrocs aux faux auditeurs et aux sms surtaxés mais, ce qu'il se donne à voir en fait de cynisme, d'hypocrisie et de mensonges dans quelques chapelles catholiques ici ou là, extrémistes, n'est pas triste non plus => des intégristes catholiques finis qui jamais ne se mouchent, des chikungunyeux du poil de barbe capables de toutes les lâchetés si l'occasion se présente, ont vraiment du mal à convaincre quiconque que les pauvres sont leur préoccupation dominante : 

- allons bien prier le fils de D, "qu'il prenne en pitié les chômeurs et les indigents" (comme dirait l'autre, je l'ai entendu ça), s'ils sont pauvres ils le veulent, qu'ils se démmerdent les salauds de pauvres pauvres, persiflent-ils ! 

=> irons plutôt bénir les fainéants de baigneurs là-bas, du cap d'Agde chez les baigneurs, les feignasses de richissimes et les puissants de ce monde très catholiques qu'ils se ramènent, nous les bénissons, renchérissent-ils

Il y a 2 heures, Dan229 a dit :

D'après la population, il aurait dû venir une semaine avant l'arrivée du cyclone avec toute son armada (ravitailleurs, policiers, psychologues, etc.). C'est trop tard maintenant. Ah ! Ce gouvernement qui ne sait pas prévoir les catastrophes !

               Si il avait fait ça surtout avec un renfort de flics ou de militaires les mèmes l'auraient accusé de néocolonialisme voire de racisme!

Et les barons des maffias de la drogue qui sévissent à Saint Martin??

                    Est ce qu'ils vont aider à la reconstruction de l'île?

Quoique fasse Macron, il sera critiqué. C'est bien franchouillard.

A Saint Martin, les gens disent qu'il ne fait pas assez.

A Saint Barth, les gens disent :"Mais qu'est-ce qu'il vient nous embêter ! On sait ce qu'on a à faire".

Entendu à la radio  ce matin.

Moi je trouve qu'il est très intelligent,il va en profiter pour essayer de désarmer les bandes organisées de l'île comme ça si ça marche ça fera un entrainement pour le désarmement des zones de non droit en métropole (comme le califat de Seine Saint Denis par exemple!)

... vous comprenez nous on prie beaucoup le fils de D vous comprenez nous, on va bien prier le fils de D => qu'il prenne pitié des chômeurs et des indigents !

il y a une heure, Dan229 a dit :

Quoique fasse Macron, il sera critiqué. C'est bien franchouillard.

A Saint Martin, les gens disent qu'il ne fait pas assez.

A Saint Barth, les gens disent :"Mais qu'est-ce qu'il vient nous embêter ! On sait ce qu'on a à faire".

Entendu à la radio  ce matin.

 

Personne ne l'a forcé à devenir président de la République.

A propos de la "pseudo-modernité" de Macron. Il me fait penser à ce président américain - Hoover, je crois - qui, vers 1930 (c'est-à-dire avant que Roosevelt ne devienne président) disait : "la prospérité est au coin de la rue". Casser le code du Travail ne créera pas d'emplois, mais arrangera les employeurs et tendra encore un peu plus le climat au sein des entreprises. Pour diminuer le chômage, faudrait déjà que les recruteurs perdent la mauvaise habitude d'embaucher deux personnes là où il en faudrait quatre, tout ça pour augmenter le profit des actionnaires - ou juste par habitude, parce que ça fait des décennies qu'on fait comme ça, l'État étant le premier à montrer le mauvais exemple. Sauf dans les ministères et autres administrations pléthoriques, naturellement.

Il y a 4 heures, Dan229 a dit :

une semaine avant l'arrivée du cyclone avec toute son armada (ravitailleurs, policiers, psychologues, etc.). C'est trop tard maintenant. Ah ! Ce gouvernement qui ne sait pas prévoir les catastrophes !

Il aurait du prévoir,les premières nécessités  ça c'est clair si les gens savaient qu'il y avait à boire et à manger il y aurait moins le bordel, ça c'est une certitude. Il n'y aurait pas besoin  d'autant de flics c'est clair.

Il aurait dû protéger les gens au lieu de tout regarder avec ces ministres tranquillou dans son joli fauteuil....c'est honteux et il a mit un temps fou pour réagir,  leur venir en aide.

Sinon, il n'est jamais trop tard de rien "mieux vaut tard que jamais" comme dis si bien le proverbe

Il y a 14 heures, fleur75 a dit :

ça sert à rien de ce montrer cynique face à un président lucide.

Les français sont des fainéants, c'est un fait ! Ils n'en foutent pas une ! Et surtout refusent de se remettre en question et de le  reconnaître car ce serait perdre la face !

Le français a la chance de ne bosser que 35H/semaine et se plaint encore, quand les anglais eux, bossent entre 45 et 60H/semaine; 

Le français à 5 semaines de vacances, l'anglais 20jours, 

Pareils pour l'Allemand qui ne compte plus ses heures, seul le français n'en fout pas une et se plaint encore en plus !

Surtout quand on a l'outrecuidance de vouloir le mettre au boulot ! 

Déjà qu'il religieusement assis sur ses précieux acquis sociaux !

SACRES FRANÇAIS !!!!

Les Français ont raison : dans la vie, il n'y a pas que le travail. Il y a aussi la famille, les loisirs, le plaisir de n'avoir rien à faire... et il faut en profiter parce que la vie est courte. Ceux qui trouvent normal de sacrifier plus de temps à travailler que les Français devraient y penser : ce ne sont pas leurs heures supplémentaires qui leur vaudront un sursis face à la grande faucheuse, et quand ils seront sous le gros caillou, ce sera trop tard pour profiter de la vie !

Pour diminuer le chômage, faudrait déjà que les recruteurs perdent la mauvaise habitude d'embaucher deux personnes là où il en faudrait quatre

... cela s'appelle partager, le travail en l'occurrence et c'est ce qu'il faudrait faire pour réduire le taux de chômage dans ce pays.

Comme si les français n'aimaient pas partager sitôt que ça les touche de près, au portefeuille or c'est probablement le contraire qui est vrai, il suffirait donc de réduire drastiquement le temps de travail dans les entreprises, d'interdire les heures supplémentaires ou les rendre dissuasives (=> obliger ces salauds de patrons, qui se prennent pour les rois du monde et sont toujours en train de se plaindre, s'ils ont dix ils veulent cent, à embaucher ) pour juguler tous les maux dans ce pays : partager le travail, tout simplement !

Macron n'a pas tort, mais il a oublié râleur au listing ! 

Moins on en fait et moins on a envie d'en faire. Les 35 heures en sont une des causes.