Comment vivre ?

Bonjour,

Depuis toujours, j'ai su que je n'étais pas comme les autres, que j'avais quelque chose qui me rendait différent.

Enfant, je pensais que j'avais Grande mission à mener dans la vie.

Aujourd'hui, je suis un raté, j'ai 1 diplôme "utile" qui ne me sert à rien et suis en train de faire des études qui ne me mèneront à rien.

Je suis prisonnier de mes relations amicales (ils m'apportent beaucoup mais je sens que je suis influencé et non libre, je me demande ce que serait ma vie sans eux) et de ma famille (à bientôt un quart de siècle, je persiste à croire que ma mère pourra un jour s'intéresser véritablement à moi, alors qu'elle a toujours été plus ou moins indifférente à mon état de santé mentale, à son enfant brouillon sale, raté, et à la raison de mon mal être. Hier encore j'ai eu une crise de débordement émotionnel, je criais et tambourinais le sol avec mes poings pour évacuer la douleur, puis effondré je pleurais, et elle est restée yeux rivés sur son smartphone et aujourd'hui, en me voyant l'après midi sa seule question : "tu as travaillé jusqu'à quelle heure ?").

Ma vie n'a pas de sens et n'en aura jamais car je suis incapable de faire des choix, prendre des risques et la responsabilité de quelque chose d'aussi important qu'un choix de vie.

 Je passe mon temps à observer la vie plutôt que de la vivre.

Si la mort pouvait venir me prendre, je réfléchirais sérieusement avant de dire non car  j'ai l'impression d'avoir tout vécu et n'attends rien de la vie.

Je suis moche. Pas dynamique, pas sociable.

J'ai besoin de trop d'heures de sommeil par rapport à la plupart des gens et je suis stressé par pas grand chose ce qui provoque des insomnies qui m'empêchent de me sentir bien physiquement.

Merci de m'avoir lu,

doremi.

il y a 42 minutes, doremi001 a dit :

Bonjour,

 

Depuis toujours, j'ai su que je n'étais pas comme les autres, que j'avais quelque chose qui me rendait différent.

Enfant, je pensais que j'avais Grande mission à mener dans la vie.

Aujourd'hui, je suis un raté, j'ai 1 diplôme "utile" qui ne me sert à rien et suis en train de faire des études qui ne me mèneront à rien.

Je suis prisonnier de mes relations amicales (ils m'apportent beaucoup mais je sens que je suis influencé et non libre, je me demande ce que serait ma vie sans eux) et de ma famille (à bientôt un quart de siècle, je persiste à croire que ma mère pourra un jour s'intéresser véritablement à moi, alors qu'elle a toujours été plus ou moins indifférente à mon état de santé mentale, à son enfant brouillon sale, raté, et à la raison de mon mal être. Hier encore j'ai eu une crise de débordement émotionnel, je criais et tambourinais le sol avec mes poings pour évacuer la douleur, puis effondré je pleurais, et elle est restée yeux rivés sur son smartphone et aujourd'hui, en me voyant l'après midi sa seule question : "tu as travaillé jusqu'à quelle heure ?").

Ma vie n'a pas de sens et n'en aura jamais car je suis incapable de faire des choix, prendre des risques et la responsabilité de quelque chose d'aussi important qu'un choix de vie.

 Je passe mon temps à observer la vie plutôt que de la vivre.

Si la mort pouvait venir me prendre, je réfléchirais sérieusement avant de dire non car  j'ai l'impression d'avoir tout vécu et n'attends rien de la vie.

Je suis moche. Pas dynamique, pas sociable.

J'ai besoin de trop d'heures de sommeil par rapport à la plupart des gens et je suis stressé par pas grand chose ce qui provoque des insomnies qui m'empêchent de me sentir bien physiquement.

 

Merci de m'avoir lu,

 

doremi.

 

 

 

Bon reprend toi ! tu as la vie devant toi et tu vas chercher à évoluer au fur et à mesure de ta vie.

Rien n'est jamais figé.

Tu es tout à fait capable de faire des choix. A toi de le vouloir !

déjà je souhaiterais connaître ton âge...

tu parles d'un diplôme mais lequel? à quel niveau d'études es tu, ? BEPC BEP CAP OU BAC?

+?

tu parles de ta mère donc tu vis encore avec elle? 

et pour te répondre vu que tu viens ici pour t'exprimer c'est déjà le signe dans ta démarche que tu n'es pas si passif que cela et que tu sais mettre des mots sur tes ressentis...

Bonjour.

 Prenez votre temps pour les décisions que vous avez ou aurez à prendre, que ce soit professionnellement ou par rapport à l'autonomie à laquelle vous semblez aspirer par exemple. Peut-être vous préparez vous à des changements importants dans votre vie liés à votre accomplissement personnel. Bon courage.

il y a 23 minutes, Cassandre 0101 a dit :

déjà je souhaiterais connaître ton âge...

Bientôt 25 ans d'après le texte.

Que dire à part que je te comprends...
 

Aujourd'hui, j'allais très mal aussi, j'ai dormi jusqu'à midi puis je me suis recouchée à 13h30 jusqu'à 17h, et ça m'arrive très souvent.
Quand je me suis recouchée je voulais m'endormir et ne plus me réveiller !

Il y a des jours comme ça qui sont plus dur que d'autres.

Trouve un sens à ta vie, il y en a toujours !
Comme toi, je me demande si mes études vont me mener à quelque chose car j'hésitais entre deux filières et malgré ma décision prise, je doute de nouveau.

As tu des passions ? Un sport, une activité artistique etc ?

Il y a 3 heures, doremi001 a dit :

Je passe mon temps à observer la vie plutôt que de la vivre.

Si la mort pouvait venir me prendre, je réfléchirais sérieusement avant de dire non car  j'ai l'impression d'avoir tout vécu et n'attends rien de la vie.

Pas trop clair tout ça ?!

Tu veux vivre quelque chose ?

Tu as vécu quoi finalement ?

Aucun moment de joie, de bonheur, de plaisir, etc... ?

Il y a 3 heures, doremi001 a dit :

Bonjour,

 

Depuis toujours, j'ai su que je n'étais pas comme les autres, que j'avais quelque chose qui me rendait différent.

Enfant, je pensais que j'avais Grande mission à mener dans la vie.

Aujourd'hui, je suis un raté, j'ai 1 diplôme "utile" qui ne me sert à rien et suis en train de faire des études qui ne me mèneront à rien.

Je suis prisonnier de mes relations amicales (ils m'apportent beaucoup mais je sens que je suis influencé et non libre, je me demande ce que serait ma vie sans eux) et de ma famille (à bientôt un quart de siècle, je persiste à croire que ma mère pourra un jour s'intéresser véritablement à moi, alors qu'elle a toujours été plus ou moins indifférente à mon état de santé mentale, à son enfant brouillon sale, raté, et à la raison de mon mal être. Hier encore j'ai eu une crise de débordement émotionnel, je criais et tambourinais le sol avec mes poings pour évacuer la douleur, puis effondré je pleurais, et elle est restée yeux rivés sur son smartphone et aujourd'hui, en me voyant l'après midi sa seule question : "tu as travaillé jusqu'à quelle heure ?").

Ma vie n'a pas de sens et n'en aura jamais car je suis incapable de faire des choix, prendre des risques et la responsabilité de quelque chose d'aussi important qu'un choix de vie.

 Je passe mon temps à observer la vie plutôt que de la vivre.

Si la mort pouvait venir me prendre, je réfléchirais sérieusement avant de dire non car  j'ai l'impression d'avoir tout vécu et n'attends rien de la vie.

Je suis moche. Pas dynamique, pas sociable.

J'ai besoin de trop d'heures de sommeil par rapport à la plupart des gens et je suis stressé par pas grand chose ce qui provoque des insomnies qui m'empêchent de me sentir bien physiquement.

 

Merci de m'avoir lu,

 

doremi.

 

 

 

Tu es dépressif, tout simplement. Tu consultes quelqu'un ?

Il y a 3 heures, doremi001 a dit :

Bonjour,

 

Depuis toujours, j'ai su que je n'étais pas comme les autres, que j'avais quelque chose qui me rendait différent.

Enfant, je pensais que j'avais Grande mission à mener dans la vie.

Aujourd'hui, je suis un raté, j'ai 1 diplôme "utile" qui ne me sert à rien et suis en train de faire des études qui ne me mèneront à rien.

Je suis prisonnier de mes relations amicales (ils m'apportent beaucoup mais je sens que je suis influencé et non libre, je me demande ce que serait ma vie sans eux) et de ma famille (à bientôt un quart de siècle, je persiste à croire que ma mère pourra un jour s'intéresser véritablement à moi, alors qu'elle a toujours été plus ou moins indifférente à mon état de santé mentale, à son enfant brouillon sale, raté, et à la raison de mon mal être. Hier encore j'ai eu une crise de débordement émotionnel, je criais et tambourinais le sol avec mes poings pour évacuer la douleur, puis effondré je pleurais, et elle est restée yeux rivés sur son smartphone et aujourd'hui, en me voyant l'après midi sa seule question : "tu as travaillé jusqu'à quelle heure ?").

Ma vie n'a pas de sens et n'en aura jamais car je suis incapable de faire des choix, prendre des risques et la responsabilité de quelque chose d'aussi important qu'un choix de vie.

 Je passe mon temps à observer la vie plutôt que de la vivre.

Si la mort pouvait venir me prendre, je réfléchirais sérieusement avant de dire non car  j'ai l'impression d'avoir tout vécu et n'attends rien de la vie.

Je suis moche. Pas dynamique, pas sociable.

J'ai besoin de trop d'heures de sommeil par rapport à la plupart des gens et je suis stressé par pas grand chose ce qui provoque des insomnies qui m'empêchent de me sentir bien physiquement.

 

Merci de m'avoir lu,

 

doremi.

 

 

 

Bonjour doremi  

Tout ce que tu écris est touchant et interpellant. Tu exprimes que en même temps tu as le plus grand besoin de tes amis et de ta famille mais que en même temps ils te nuisent (sans le vouloir) et que tu te sens prisonnier. Cette prison, il semble que tu ne la supportes pas mais tu n'as pas la force ni l'autonomie matérielle et même émotionnelle nécessaire pour t'en affranchir. Que ta mère soit resté les yeux fixés sur son smartphone (ou ailleurs) pendant ta crise est normal, cela prouve qu'elle a du sang-froid, pas qu'elle s'en fiche de toi, au contraire ; elle semble apparemment attacher une grande importance à tes études parce qu'elle pense que ton indépendance, qui t'est nécessaire, passera par là, et du coup, tu te sens encore plus enfermé, incapable, décevant etc etc. (ce qui n'est bien sûr qu'une vue fausse de ton imaginaire). Est-ce que tu as parlé de ces angoisses et douleurs morales terribles à un psychiâtre ? Vois-tu un psychologue ou un psychotérapeuthe ? Je pense que tu ne devrais négliger ni l'un ni l'autre, car un traitement pourrait sans doute t'aider à supporter ces grandes douleurs et une psychothérapie par la parole pourrait te permettre de mieux te trouver, te connaître, et avancer dans une existence que tu choisirais toi-même. Je te souhaite de tout mon coeur d'aller mieux doremi et surtout, surtout, ne perds pas espoir et pas d'actes désespérés non plus !!

Petit exercice simple et facile : forcez-vous à sourire. Même quand vous êtes seul. L'influence du corps sur l'esprit n'est pas à négliger. Et mangez correctement et suffisamment. La cure de vitamine C est très souvent efficace et sans danger. Occupez-vous des autres et cessez de vous regarder le nombril. L'homme n'est heureux que dans l'action. Oubliez-vous, fichez-vous la paix.

Quand on accepte de penser que la vie n'a strictement aucun sens, on peut commencer à envisager d'arrêter de s'épuiser à en trouver. Et c'est libérateur...

Notre mental, parfois nous  maltraite.Il faut le savoir.Vous nous avez écrit en pleine crise d'auto maltraitance mentale. Ca arrive à tout le monde et en général quand on et très fatigué ce qui est normal en ce moment  (la durée des nuits est plus courte) et c'est pour cela qu'on a des vacances pour récupérer. Alors on ne culpabilise pas de trop dormir prenez autant de repos que nécessaire. Si vos amis vous insupportent changez-en!(il est rare qu'on ait les mêmes amis tout au long de sa vie!)

Et pour votre vie prenez une feuille et faites un petit bilan ce que j'ai fit de de 0 à 25 ans et faites une colonne: "ce que je tiens à faire dans ma vie" et établissez la liste de vos envies et les moyens à mettre en oeuvre pour réaliser vos rêves ...Et essayez de vous faire plaisir un peu dans l'existence et de vivre pour vous pas pour môman.

Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

Quand on accepte de penser que la vie n'a strictement aucun sens, on peut commencer à envisager d'arrêter de s'épuiser à en trouver. Et c'est libérateur...

Pas mal du tout !

Mais quand le cerveau rentre dans une boucle pas facile d'en sortir...

On parle souvent des phobies, contre lesquelles il est très difficile de faire quelque chose, parce que cela reviendrait à changer son "moi" fondamental !

Trouver la raison, ouvrir l'esprit à expérimenter, puis trouver la force d'affronter, passer au travers et se prouver à soi-même que la phobie n'a plus de raison d'être.

Ca fait beaucoup !

Donc, trouver quelque chose qui permettrait au cerveau de sortir de sa boucle pour en sortir, bonjour la complexité de la tâche !

La société de l'ultra confort t'a fait croire que le bonheur était quelque chose de normal et de dû ! Hors ça ne l'est pas , ce qui est plutôt normal dans l'histoire de l'humanité c'est la peur, la souffrance, la faim, la douleur, etc, avec de rares instants de bonheur, les gens faisaient avec

Il y a 1 heure, hhhg a dit :

La société de l'ultra confort t'a fait croire que le bonheur était quelque chose de normal et de dû ! Hors ça ne l'est pas , ce qui est plutôt normal dans l'histoire de l'humanité c'est la peur, la souffrance, la faim, la douleur, etc, avec de rares instants de bonheur, les gens faisaient avec

Tu es un grand torturé, toi!

Il y a 15 heures, sirielle a dit :

Bientôt 25 ans d'après le texte.

c'est écrit où?

il y a 7 minutes, Cassandre 0101 a dit :

c'est écrit où?

Là, quand Doremi s'exprime sur l'indifférence apparente de sa maman...

Il y a 18 heures, doremi001 a dit :

à bientôt un quart de siècle, je persiste à

Doremi, ne reste pas comme ça, parles-en à ton psy.......

"La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie !" Flemme de chercher qui a dit ça mais c'est pas faux... 

Il y a 4 heures, hhhg a dit :

La société de l'ultra confort t'a fait croire que le bonheur était quelque chose de normal et de dû ! Hors ça ne l'est pas , ce qui est plutôt normal dans l'histoire de l'humanité c'est la peur, la souffrance, la faim, la douleur, etc, avec de rares instants de bonheur, les gens faisaient avec

Reste encore à définir ce que le mot "bonheur" veut dire concrètement !

Dans cette société on ne doit pas mourir ni de faim, ni de froid, on doit pouvoir avoir un toit et un boulot... Le problème commence souvent par le boulot qu'on ne trouve pas... Le toit qu'on ne peut plus avoir parce qu'on n'a pas de boulot... Mais reste des soutiens financiers provenant de l'état, qui quoi qu'on en pense, fait quelque chose pour que les gens ne soient pas à la rue...

Mais apparemment, l'initiateur n'a pas ce genre de souci, son mal-être est ailleurs !

merci Yokkie je ne l'avais pas compris dans ce sens...

Le 7/9/2017 à 15:54, Yokkie a dit :

Là, quand Doremi s'exprime sur l'indifférence apparente de sa maman...

Doremi, ne reste pas comme ça, parles-en à ton psy.......

"La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie !" Flemme de chercher qui a dit ça mais c'est pas faux... 

Souchon