Canicule au travail : ce que dit la loi

En France, la loi ne précise pas à partir de quelle température il est dangereux de travailler. Pour autant, cela n'exonère pas l'employeur de certaines obligations.

À partir de combien fait-il "trop chaud"? Une question que tous les Français se posent cette semaine mais à laquelle il est difficile de répondre. Tellement difficile que la loi française ne s'y est pas risquée. En effet, contrairement à d'autres pays, le Code du Travail français ne mentionne pas de température maximale au-delà de laquelle il est dangereux de travailler.

Source et suite de l'article

Il y a le droit de retrait si un salarié considère que sa santé est en danger pour tel ou tel motif...     https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1136

il y a 20 minutes, LAKLAS a dit :

Il y a le droit de retrait si un salarié considère que sa santé est en danger pour tel ou tel motif...     https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1136

Il faut un danger grave et imminent. La canicule n'est pas un danger grave et imminent. Le droit de retrait pour canicule, j'ai encore jamais entendu ça....

Edit : Au temps pour moi, j'avais pas lu l'article et ils évoquent effectivement le droit de retrait. Mais je suppose que c'est effectif que si l'employeur n'a mis aucune mesure à disposition, telle que de l'eau, des zones à l'ombre, etc....

il y a 3 minutes, titenath a dit :

Il faut un danger grave et imminent. La canicule n'est pas un danger grave et imminent. Le droit de retrait pour canicule, j'ai encore jamais entendu ça....

Un couvreur sur un toit à 50 mètres de haut pris de vertiges à cause de la chaleur on ne peut pas considérer ça comme un danger imminent ?? Après.. tout dépend comment on interprète cette loi...

Dans les écoles il est prévu que l'on puisse l'exercer si les locaux ne sont pas chauffés et s'il fait moins de seize degrés, c'est la limite basse. En revanche, y a t-il une limite haute? Je n'en ai jamais entendu parler...

28 en hiver dans ma ancienne boîte ... Un grand compte de l'énergie très sensible au réchauffement climatique mouhahaha... Et ça n'aurait pas gêné pas certain(e)s de chauffer plus !!!

Seulement pour les personnes qui se bougeait le cul, ça devenait difficile ^^

On reprochait même à certains de transpirer bcp trop et de diffuser des odeurs insupportables lol

Alors la canicule pour eux, c'est toute l'année... Et c'était très souvent des prestas donc il ne pouvait pas trop se plaindre et l'aménagement du temps de travail les concernant, c'était de la science fiction ^^

Et tout ceci n'est pas une fiction !!!

Quand il a fait 36° dans le bureau en 1990; le retrait fut automatique : totalement improductif à partir de 15 h. Littéralement avachi.

Et l'inverse fut vrai : 10° avec le chauffage à fond. Les doigts engourdis. Le manteau de rigueur dans le bureau.

Les isolations ne sont pas un luxe !

Il y a 5 heures, LAKLAS a dit :

Il y a le droit de retrait si un salarié considère que sa santé est en danger pour tel ou tel motif...     https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1136

Je pense que le droit de retrait est difficile à prouver devant les prud'hommes et qu'il peut facilement être assimilé à un abandon de poste. Un risque à prendre ?

Il y a 6 heures, LAKLAS a dit :

Un couvreur sur un toit à 50 mètres de haut pris de vertiges à cause de la chaleur on ne peut pas considérer ça comme un danger imminent ?? Après.. tout dépend comment on interprète cette loi...

il y a une heure, eclipsepartielle a dit :

Je pense que le droit de retrait est difficile à prouver devant les prud'hommes et qu'il peut facilement être assimilé à un abandon de poste. Un risque à prendre ?

Tout dépends de la réaction de l'employeur et du contexte. Si le contexte est insoutenable (canicule -38 degrès au soleil, tâche aux heures les plus chaudes de la journée, en hauteur, sans sécurité...l'exemple du couvreur) et que l'employé ressens des symptômes alertant (chute de tension, baisse de la vision, palpitations etc) qui indique le début d'un malaise, il est tenu d'en parlé à l'employeur.

Si celui-ci refuse (par ex: la tâche est à effectué dans les plus brefs délais + patron qui s'en fiche un peu que tu fasses des pauses pour récupérer). Je pense que l'employé peut se retiré car non seulement ses symptômes nuisent à l'exécution de sa tâche mais en plus (mettons le couvreur à des antécédents cardiaques) cela met sa vie en danger.

Par contre, il faut cumulé un certains nombre de fait et je ne garantie pas que la personne va pouvoir retravailler par la suite dans son entreprise car ce genre de retrait équivaut à dire "je suis obsolète" alors que la personne est juste humaine et à atteint sa limite.