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Législatives aux Pays-Bas

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menon Membre 11 502 messages
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Tous contre Geert Wilders

La première expérience du pouvoir de Geert Wilders n’a pas été concluante. Si les partis traditionnels veulent revenir aux affaires, ils devront prouver leur capacité à gouverner de manière responsable.

Ce mercredi, 13,4 millions de Néerlandais se rendront aux urnes pour des élections législatives anticipées. Geert Wilders, le leader du parti d’extrême droite PVV et grand favori des sondages, se retrouve sur la défensive, chose dont il n’a pas l’habitude. Souvent, c’est Wilders contre tous. Ici, ce sera tous contre Wilders.

Au sein du gouvernement dirigé par le technocrate Dick Schoof, Wilders a vécu une première expérience du pouvoir dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a pas été concluante. Après onze mois seulement, le PVV a claqué la porte, provoquant l’ire et l’incompréhension de ses partenaires de coalition. Ceux-ci ne se sont d’ailleurs pas privés, durant la campagne, d’exploiter contre lui cette participation avortée.

Avec ce retour aux urnes, c’est aussi la crédibilité du pays qui se joue. Le slogan "Nederland gidsland" (pays guide) a en effet pris du plomb dans l’aile. La culture du débat et la bonne gouvernance budgétaire restent évidemment des points forts de la démocratie néerlandaise. Par contre, l’instabilité politique a singulièrement entamé l’image du pays.

 

Depuis le scrutin du 22 novembre 2023, qui avait consacré le raz-de-marée de l’extrême droite, le pays a connu deux années de chaos politique. La polarisation n’a cessé de gagner du terrain, comme en témoignent les manifestations violentes contre des projets de centres de demandeurs d’asile ainsi que les menaces proférées à l’égard de plusieurs candidats de premier plan.

Si Wilders est toujours donné gagnant par les sondages, son score s’annonce moins triomphal qu’il y a deux ans. Derrière lui, les quatre partis traditionnels (VVD, CDA, D66 et GroenLinks-PvdA) se tiennent dans un mouchoir. S'ils ne parviennent pas à s'entendre, on risque de repartir pour de longs mois de blocage à la belge. Ce fut déjà le cas pour la formation des trois gouvernements précédents (Rutte III, Rutte IV et Schoof).

les partis traditionnels néerlandais doivent prouver qu’ils sont capables de gérer le pays. Que ce soit sur les questions socio-économiques ou sur le budget, la population attend des résultats plutôt qu’une foire d’empoigne permanente. En Belgique comme aux Pays-Bas, échouer sur ces sujets cruciaux pour la prospérité du pays reviendrait à disqualifier les partis modérés et laisser la porte grande ouverte aux extrêmes. 

https://www.lecho.be/opinions/edito/edito-pays-bas-tous-contre-geert-wilders/10633341.html

 

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menon Membre 11 502 messages
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Un scrutin anticipé aux Pays-Bas après deux années de chaos politique

Les élections législatives anticipées organisées mercredi aux Pays-Bas doivent mettre un terme à deux années de chaos politique. Le gouvernement démissionnaire de Dick Schoof ne peut se prévaloir d’aucun résultat concret, et plusieurs partis de la coalition s’acheminent vers une défaite électorale plus ou moins sévère.

La formule choisie était atypique, avec la participation de l’extrême droite et le refus des dirigeants des quatre partis au pouvoir d’occuper des postes ministériels. Le poste de Premier ministre avait été confié à un haut fonctionnaire sans étiquette politique, Dick Schoof.

Cette formule inédite a permis à Geert Wilders de critiquer le gouvernement tout en étant au pouvoir. L’exécutif sera miné par les tensions internes. En juin dernier, le leader du PVV retire son soutien, reprochant à ses partenaires leur politique en matière d’asile et de migration. Deux mois plus tard, le NSC quittait à son tour la coalition, dénonçant le refus des autres partis de durcir leur position à l’égard d’Israël.

Deux ans de crises

Après deux ans de crises, les quatre partis sortants sont donnés perdants dans les sondages. Le PVV de Geert Wilders pourrait toutefois parvenir à se maintenir en tête. Sa campagne reste centrée sur la question migratoire, avec notamment la promesse de réduire le nombre de centres d’accueil pour demandeurs d’asile.

Le parti libéral VVD semble, lui, promis à une défaite plus sévère. Depuis le départ de l’ancien Premier ministre Mark Rutte, désormais secrétaire général de l’Otan, la formation peine à retrouver un nouvel élan. Sa dirigeante, Dilan Yesilgoz, est de plus en plus contestée, y compris en interne. Ses dérapages sur l’antisémitisme et ses veto répétés envers d’éventuels partenaires de coalition n’ont fait qu’aggraver sa situation.

Rebattre les cartes

Le mouvement paysan BBB pourrait également perdre une bonne partie de ses sept sièges à la Chambre basse, l’équivalent de la Chambre en Belgique. Le parti resterait néanmoins un allié potentiel dans la future coalition, grâce à sa solide représentation au Sénat.

Le parti le plus menacé reste le NSC. Grand vainqueur du scrutin de 2023 avec vingt sièges, il pourrait, selon les derniers sondages, ne conserver qu’un seul élu.

https://www.7sur7.be/monde/un-scrutin-anticipe-aux-pays-bas-apres-deux-annees-de-chaos-politique~acd4140a/

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menon Membre 11 502 messages
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Pays-Bas : le centriste Rob Jetten crée la surprise face à l’extrême droite de Geert Wilders

Le parti centriste D66 de Rob Jetten, 38 ans, est crédité de 26 sièges, à égalité avec le populiste Geert Wilders en net recul. L’heure des coalitions a sonné.

La surprise vient autant du messager que du message. Il y a encore un mois, nul n'attendait Rob Jetten, l'homme qui a créé la surprise lors des législatives néerlandaises de ce mercredi 29 octobre en menant une campagne positive, pro-européenne, proposant des solutions concrètes, sans tapage. Son parti, le D66 (Démocrates 66), d'inspiration sociale-libérale, a bénéficié d'une percée dans les tout derniers jours de la campagne. Au premier sondage sorti des urnes à 21 heures, D66 vire en tête avec 27 sièges, devant le populiste Geert Wilders (PVV), qui perdrait 12 sièges à la Chambre basse (25 sièges). Après le dépouillement de 97,7 % des bulletins, les projections ont réajusté les scores d'une unité : 26 sièges pour Jetten et autant pour Geert Wilders (en recul de 11 sièges). « Nous avions espéré un autre résultat. Nous sommes plus déterminés que jamais », a réagi Wilders sur X. Les résultats définitifs seront connus vendredi.

Les libéraux du VVD, emmenés par Dilan Yesilgöz-Zegerius, se maintiennent avec 23 sièges. En revanche, c'est une défaite pour les travaillistes de Frans Timmermans (PvdA-GL), qui terminent la course en quatrième position (20 sièges, en recul de 5 sièges) alors qu'ils espéraient, il y a encore quelques jours, finir deuxièmes ou battre Wilders. Timmermans a annoncé sa démission immédiate au cours de la soirée électorale. Les chrétiens-démocrates du CDA reviennent de loin avec 19 sièges (14 sièges de plus) après la quasi-disparition du parti dissident, le NSC.

En fait, le CDA était bien parti pour faire encore mieux, mais leur leader, Henri Bontenbal, a déclaré, en fin de campagne, qu'il n'interviendrait pas face aux écoles chrétiennes qui enseignent que les relations homosexuelles sont mauvaises, affirmant que la liberté d'enseignement garantie par l'article 23 de la Constitution néerlandaise devait être défendue même si elle entrait en conflit avec d'autres droits. Dans un pays aussi libéral que les Pays-Bas, la position de Bontenbal a détourné une partie des électeurs vers le D66, dont le chef de file est ouvertement homosexuel.

https://www.lepoint.fr/monde/pays-bas-le-centriste-rob-jetten-cree-la-surprise-face-a-l-extreme-droite-de-geert-wilders-29-10-2025-2602062_24.php

 

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Pierrot89 Membre 9 399 messages
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D'après le dernier dépouillement des votes, il semblerait que le VVD (parti libéral) et le PVV (parti d'extrême droite) sont à égalité ce qui générera des intenses négociations.

Mais on observe néanmoins un reflux significatif des votes d'extrême droite fascisante.

 

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