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Après la polémique sur le burkini, la mairie de Nice s’attaque à la finance islamique

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Invité Vintage

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 790 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 4 heures, frunobulax a dit :

La crise des subprimes a pourtant été le signe assez manifeste d'une spéculation majoritairement concentrée sur les produits financiers et totalement déconnectée de la réalité ?
Même s'il est vrai, je le reconnais, qu'il était TRES excessif (et donc faux) de ma part de dire que "La "finance occidentale" ne  finance en rien les entreprises".

 

D'un autre coté, si la finance "moderne" était moins délirante, on se serait peut être épargné une crise qui a coûté la bagatelle de 1000 milliards d'euros, provoqué la faillite d'une multitude d'entreprises, jeté à la rue des centaines de milliers de familles, fait exploser le chômage, etc ..?
 

Hmmm vous changez de pied en commençant par nous présenter une finance islamique ontologiquement vertueuse et une non islamique non vertueuse . La crise des subprimes n'est pas un signe d'un manque de vertu , vertu qui n'a à mon avis pas sa place dans ce qui est un outil , mais le signe d'un défaut législatif . En attendant ce système vous permet d'acheter votre appart , la finance islamique est très loin de permettre la même chose dans le monde musulman où si vous êtes pauvre , du fait d'une moudaraba ne tolérant qu'un faible risque il vous faudra donner votre argent à un propriétaire . 

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Arn a dit :

C'est vrai qu'ils sont plaisants, tous ces petits villages, 
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités 
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages, 
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est d'être habités. 
Et c'est d'être habités par des gens qui regardent 
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts, 
La race des chauvins, des porteurs de cocardes, 
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part, 

 

Merci Georges, :rolle:

bravo pour ta citation qui te permet de ne pas réfléchir en employant les mots des autres ,symptôme d'un esprit préformé ....

je connais le principe du citoyen du monde ,ce principe qui consiste à accepter les droits tout en niant les devoirs ...

bizarrement c'est le même principe adopté par les multinationales et les extrémistes de gauche ...

parler de la misère lointaine (en oubliant celle qui est sur la pas de sa porte ) est plus valorisant que payer ses impôts ...ça donne un petit air d'"intellectuel" de gauche  ...être citoyen du monde explique les magouilles permettant d'échapper à l’impôt et donc à la solidarité envers ceux qui sont sur le bord du chemin ... 

le" citoyen du monde" est soit un populiste grand cru permettant de cracher sur l'autre  tout en ne disposant que d'un niveau de réflexion zéro en employant un argumentaire rodé par d'autres ,ou soit  un capitaliste grand cru pour qui cette notion permet d'échapper à l'impôt tout en se donnant une forme d'excuse pour ne pas paraître égoïste ou cynique ....

je suppose que ta démarche n'est pas d'échapper à l'impôt ,mais plutôt d'insulter ,par citation d'un auteur adepte du "socialisme utopiste " qui ,lui ,avait fait la démarche de s'assumer en tant que qu'artiste rêveur ,à défaut d'avoir des arguments  ...

 

 

Modifié par stvi
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 790 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 36 minutes, stvi a dit :

bravo pour ta citation qui te permet de ne pas réfléchir en employant les mots des autres ,symptôme d'un esprit préformé ....

je connais le principe du citoyen du monde ,ce principe qui consiste à accepter les droits tout en niant les devoirs ...

bizarrement c'est le même principe adopté par les multinationales et les extrémistes de gauche ...

parler de la misère lointaine (en oubliant celle qui est sur la pas de sa porte ) est plus valorisant que payer ses impôts ...ça donne un petit air d'"intellectuel" de gauche  ...être citoyen du monde explique les magouilles permettant d'échapper à l’impôt et donc à la solidarité envers ceux qui sont sur le bord du chemin ... 

le" citoyen du monde" est soit un populiste grand cru permettant de cracher sur l'autre  tout en ne disposant que d'un niveau de réflexion zéro en employant un argumentaire rodé par d'autres ,ou soit  un capitaliste grand cru pour qui cette notion permet d'échapper à l'impôt tout en se donnant une forme d'excuse pour ne pas paraître égoïste ou cynique ....

je suppose que ta démarche n'est pas d'échapper à l'impôt ,mais plutôt d'insulter ,par citation d'un auteur adepte du "socialisme utopiste " qui ,lui ,avait fait la démarche de s'assumer en tant que qu'artiste rêveur ,à défaut d'avoir des arguments  ...

 

 

J'ignore de qui est ce poeme , mais il est raciste , il ne peut donc émaner d'un citoyen du monde , au mieux d'un touriste du monde misanthrope qui n'aime pas l'humain . Ou alors le texte est decontextualise . 

Rien de neuf sous le soleil, je sors de l'expo "le dessin du quotidien " , au 17ème déjà les maîtres hollandais aimaient à croquer le rural en gros con pour flatter l'ego de l'urbain cosmopolite .

Pour finir par le sublimer quand il sera de bon ton de revenir au terroir ^^

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 403 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Il y a 9 heures, Arn a dit :

et j'ajouterai que je ne fais pas de différence entre les musulmans, les catholiques, les juifs, les hindouistes, les bouddhistes,... car, le problème de toute religion est que ces croyants sont persuadés détenir la vérité absolue. Alors, toutes ces religions, dont probablement la plupart des adeptes ne veulent effectivement  pas la violence mais la paix, sont gangrenées par des minorités radicales. Mais autre problème, les religions vont éludés la réponse la plupart du temps en disant, ces gens-là n'ont rien à voir avec notre religion, c'est pas notre problème. Alors que même si les responsabilités des violences religieuses ne peuvent pas se résumer à la religion en question, il me semble impensable de nier la part de responsabilité de(s) religion(s). De facto, toutes les religions sont potentiellement dangereuses. Quand on voit l'attitude des bouddhistes en Birmanie aujourd'hui, par exemple, alors que cette religion a la réputation d'être la plus pacifique et ouverte de toutes les religions.

Quel que soit ma religion, si j'étais croyant, j'aimerai quand même comprendre pourquoi les islamistes musulmans de ce jour veulent la suprématie absolue sur toute la planète par la violence et veulent tuer tous ceux, "les mécréants", qui ne pensent pas comme eux , pourquoi les chrétiens ont-ils pu faire tout ce mal aux juifs, et aussi aux musulmans (croisades), pourquoi aujourd'hui aussi les hindouistes en Inde et les bouddhistes en Birmanie s'attaquent aux musulmans, pourquoi cette attitude inacceptable d'Israël -supportés par l majorité des juifs- vis à vis des palestiniens, ... et je suppose qu'il y a des choses que l'on ignore. 

Regardez un peu cette chanson des brigandes qui sont des radicales catholiques extrémistes de droite assez connues et je suppose que vous serez choqué:

https://www.youtube.com/watch?v=idRQsWTTVYA

 

Nuance, l'islam est souvent au pouvoir, dirige la vie des gens dans nombre de pays et cela sans partage, l'islam se bat, etc...

Vous en connaissez beaucoup des religions qui font cela aujourd'hui ?

Toute les religions veulent s'imposer, les chrétiens l'ont fait, l'islam qui est une religion plus récente le fait forcément avec retard.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 11 heures, Kyoshiro02 a dit :

Tu peux nous passer le lien comme source?

En ce qui concerne l'abattage rituel, ce n'est pas le lieu pour en parler...

Bonjour,

Je te mets quelques extraits mais il faudrait pouvoir tout lire pour comprendre ce qu'il en est exactement, ce que je n'ai pas fait donc pas d'avis là-dessus, à savoir aussi que je n'ai rien trouvé de plus récent mais ce qui doit correspondre au lien dont parle @stvi  et de la partie qu'il évoque,  ce que j'ai souligné en gras : 

COMPTE RENDU DES TRAVAUX DU MERCREDI 14 MAI 2008

PREMIÈRE TABLE RONDE : L'INTÉGRATION DE LA FINANCE ISLAMIQUE DANS LE SYSTÈME FINANCIER GLOBAL : QUELS ENJEUX POUR LA FRANCE ?

La loi s'appliquant aux opérations basées sur des produits compatibles avec la Charia n'est pas la loi de la Charia, encore moins une loi nationale compatible avec les principes du Coran. Selon la position prise par la Cour de Londres en janvier 2004, un contrat reste régi par une loi nationale et la décision de savoir s'il est compatible ou non avec la Charia ne relève pas de l'appréciation des juridictions. 

S'agissant de la place de Paris, elle propose un environnement globalement favorable à la finance islamique, sous réserve de quelques aménagements juridiques et fiscaux. La Charia repose sur cinq principes, lesquels trouvent tous, d'une manière ou d'une autre, leur équivalent en droit français. Ils ne nous sont donc pas inconnus. Ces principes sont les suivants :

- la prohibition du riba : elle équivaut à une interdiction, non pas d'une rémunération en tant que telle, mais d'un intérêt versé en fonction du seul écoulement du temps. Autrement dit, il est considéré comme usuraire et pernicieux de percevoir une rémunération, quelle que soit la performance de l'actif sous-jacent dans lequel une somme d'argent a été investie. Ce principe se retrouve dans le droit français. Pendant longtemps, jusqu'au Moyen-Age, le commerce d'argent a été interdit en France. Par ailleurs, la prohibition de l'usure existe toujours et celle relative à la rémunération des comptes de dépôt a sévi jusqu'à l'arrêté du 8 mars 2005 ;

- la prohibition du garhar et du maysir : la finance islamique n'autorise pas la spéculation et les situations d'incertitude. Cette interdiction n'est pas étrangère à notre pays où il est imposé un encadrement du jeu, la mise en place d'une loi pour l'ouverture de tout marché à terme, notamment pour le MATIF en 1996 ;

- la prohibition du haram : elle concerne certaines activités facilement identifiables (armement, alcool, pornographie). Elle renvoie, dans notre droit, à tout ce qui touche à la protection de l'ordre public et des bonnes moeurs ;

- l'obligation de partage des profits et des pertes, corollaire à la prohibition du riba : le bailleur de fonds doit être associé à l'entreprise sous-jacente, un entrepreneur ayant le droit de percevoir une rémunération en fonction de la performance de l'actif sous-jacent pour autant qu'il soit mis en contribution pour les pertes s'il en existe. Ce dernier a pratiquement un statut d'actionnaire ;

- l'asset-backing : la finance islamique contraint à adosser tout financement à un actif tangible.

Celles-ci reposent sur l'idéal-type contractuel en matière de fonds d'investissement qu'est la mudaraba, un modèle semblable à une société en commandite où une partie, le commanditaire (rab al maal), apporte les fonds, et l'autre (mudarib) un savoir-faire. En droit français, la mudaraba permettrait de structurer tout type d'organisme de placement collectif (OPCVM, OPCI, FCC). Elle s'accompagne de deux contraintes : l'investissement ne doit avoir lieu que dans des activités halal et dans des sociétés dont le ratio d'endettement est inférieur à 33 %.

Le droit français est très bien adapté à ce dispositif. L'Autorité des marchés financiers (AMF), dans une note datée du 17 juillet 2007, fait référence à la possibilité d'approuver un OPCVM sur la base de critères non exclusivement financiers, faisant référence notamment à des critères religieux et islamiques, et de développer une gestion indicielle fondée sur un indice compatible avec la Charia : Dow Jones Islamic Index, FTSE Islamic Global Index, S&P Charia Index...

En résumé, le droit français est très largement accommodant. Des frottements juridiques existent, mais ils ne sont pas rédhibitoires et peuvent être traités de manière aisée avec une adaptation du Code civil et du Code monétaire et financier, l'adoption d'une loi et d'une instruction fiscale.

La finance islamique ne représente pas une activité à la mode. Elle repose sur de nombreux principes sous-jacents et se distingue notamment par son caractère participatif. Les modifications que nous devons apporter à nos dispositifs doivent consister à les rendre, non pas compatibles avec les principes de la Charia, mais plus efficaces de manière générale, de façon à ce qu'ils bénéficient à l'ensemble du cadre juridique français, lequel a des implications au niveau de la finance islamique.

Le développement de la finance islamique bute sur la présence de quelques obstacles juridiques et frottements fiscaux. Il en sera question au cours de notre seconde table ronde.

 

SECONDE TABLE RONDE : LE DÉVELOPPEMENT DE LA FINANCE ISLAMIQUE EN FRANCE : QUELLES ADAPTATIONS DU CADRE LÉGISLATIF ET/OU RÉGLEMENTAIRE ?

Toutefois, comme nous ne ressentons pas une grande demande pour des produits bancaires de base islamiques, ce chantier ne constitue pas une priorité pour nous.

Il est à noter, par ailleurs, que, dans le domaine des assurances, une ou deux dispositions d'ordre public français pourraient représenter des freins au développement des assurances dommages, et non pas des assurances-vie, de type islamique ; des instruments peu réclamés aujourd'hui par les clients musulmans.

S'agissant de la banque de financement et d'investissement, nous sommes prêts à mener toutes les adaptations réglementaires et fiscales nécessaires pour lui permettre d'être en conformité avec les principes du Coran, à condition que le principe de neutralité soit respecté. Autrement dit, les adaptations mises en place ne doivent pas se traduire par des avantages donnés aux produits de la finance islamique au détriment des autres relevant de la finance conventionnelle. Par exemple, pour les opérations de financement immobilier qui reposent sur une double transaction, nous sommes en train d'étudier, avec la DLF, la manière de supprimer ou de réduire les frottements fiscaux qui existent. Nous ne sommes pas certains que la solution en la matière passera par une loi. Il est tout à fait possible, en effet, qu'elle réside dans une instruction fiscale.

En résumé, nous souhaitons faciliter le développement de la finance islamique en France, mais à condition que cette activité suscite l'appétence des professionnels et repose sur des principes simples : neutralité réglementaire et neutralité budgétaire.

Il faut que la société de gestion dispose d'une autonomie absolue. Elle peut être encadrée par des critères de sélection d'actifs compatibles avec la Charia. Toutefois, à l'intérieur du cadre fixé, son pouvoir de décision en matière d'investissement doit être total.

Les critères encadrant la gestion de ce type de produits doivent naturellement être conformes avec la loi française. Par exemple, il ne serait pas possible de se référencer à la religion de tel ou tel dirigeant d'une entreprise dans laquelle on investirait. Un tel procédé serait contraire à la constitution française.

Voilà ce que je pouvais vous indiquer. Nous n'avons pas reçu aujourd'hui d'autres demandes de lancement de produits répondant aux exigences de la Charia. Nous avons eu à traiter la commercialisation en France d'instruments créés au Luxembourg et en Grande-Bretagne. Il n'existe pas d'autre projet dans les tiroirs. Mais sachez qu'il n'y a aucun obstacle juridique pour qu'en France soient créés et gérés des OPCVM compatibles avec les principes du Coran.

Il est exact que la bourse du Luxembourg a remarquablement bien réussi sa politique de marketing. Un produit né dans ce pays ou à Londres se commercialise plus facilement dans les régions du Moyen-Orient ou d'Asie. Cette situation tient à des raisons culturelles et nous devons travailler à ce que notre manière d'aborder la finance islamique change sur notre territoire.

Or les enjeux sont considérables. En effet, la finance islamique peut aider au financement des PME, des institutions publiques et de l'Etat. Aujourd'hui, le Trésor ne semble pas trouver d'avantage à faire appel aux obligations islamiques par rapport aux obligations conventionnelles. Néanmoins, il convient de faire vivre la concurrence.

Nous avons vu aussi que le développement de la finance islamique constitue un moyen de parfaire l'intégration de la communauté musulmane française. Le législateur que je suis éprouve une sorte de soulagement. Car il a peu à s'impliquer dans les modifications à apporter pour assurer le succès de la finance islamique dans notre pays, celles-ci relevant surtout des autorités de marché, de régulation ou de surveillance et ne demandant pas, hormis sur des sujets à la marge, d'amender le Code monétaire et financier par voie législative. Quant aux quelques problèmes fiscaux que posent la mise en circulation de produits compatibles avec la Charia, nous n'aurons aucune difficulté à les résoudre.

En résumé, nous sommes appelés à un sursaut et à réagir rapidement. Les propos de M. Arnaud de Bresson, délégué général d'Europlace, sont tout à fait encourageants. Toutefois, nous avons besoin de démontrer que nous sommes capables maintenant de faire preuve de volonté sur le terrain et de donner un supplément de vie et de valeur ajoutée aux activités financières en mettant l'accent sur le développement de la finance islamique.

https://www.senat.fr/rap/r07-329/r07-329_mono.html#toc23

 

Modifié par samira123
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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 565 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, DroitDeRéponse a dit :

Hmmm vous changez de pied en commençant par nous présenter une finance islamique ontologiquement vertueuse et une non islamique non vertueuse . La crise des subprimes n'est pas un signe d'un manque de vertu , vertu qui n'a à mon avis pas sa place dans ce qui est un outil , mais le signe d'un défaut législatif .

Disons plus précisément que, vu les règles que s'impose la finance islamique, il me semble qu'interdire la pure spéculation parait plus "vertueux" (vous noterez les guillemets) ?

 

Il y a 6 heures, DroitDeRéponse a dit :

En attendant ce système vous permet d'acheter votre appart , la finance islamique est très loin de permettre la même chose dans le monde musulman où si vous êtes pauvre , du fait d'une moudaraba ne tolérant qu'un faible risque il vous faudra donner votre argent à un propriétaire . 

Mmm ... Votre comparaison entre un occidental voulant acheter sa maison et un pauvre dans un pays musulman est un poil tendancieuse.
;)

Ceci dit, dans la finance "occidentale", même si la banque n'est pas officiellement propriétaire du bien pour le quel elle vous a prêté, elle l'est malgré tout quasi de facto puisqu'elle peut le saisir en cas de non-remboursement ?
Comme cela s'est d'ailleurs passé aux USA lors de la crise de 2008.
Et, dans la finance islamique, du moins en France, le client devient immédiatement propriétaire de la maison dès qu'il signe le contrat d'achat à la banque.La banque n'est donc réellement propriétaire qu'un faible laps de temps.

De plus, de ce qu'il me semble voir, le crédit immobilier "halal" semble pourtant pas mal fonctionner en France, même s'il est vrai qu'il est plus cher qu'un crédit "normal" ? 

Modifié par frunobulax
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 790 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 1 heure, frunobulax a dit :

Disons plus précisément que, vu les règles que s'impose la finance islamique, il me semble qu'interdire la pure spéculation parait plus "vertueux" (vous noterez les guillemets) ?

 

Mmm ... Votre comparaison entre un occidental voulant acheter sa maison et un pauvre dans un pays musulman est un poil tendancieuse.
;)

Ceci dit, dans la finance "occidentale", même si la banque n'est pas officiellement propriétaire du bien pour le quel elle vous a prêté, elle l'est malgré tout quasi de facto puisqu'elle peut le saisir en cas de non-remboursement ?
Comme cela s'est d'ailleurs passé aux USA lors de la crise de 2008.
Et, dans la finance islamique, du moins en France, le client devient immédiatement propriétaire de la maison dès qu'il signe le contrat d'achat à la banque.La banque n'est donc réellement propriétaire qu'un faible laps de temps.

De plus, de ce qu'il me semble voir, le crédit immobilier "halal" semble pourtant pas mal fonctionner en France, même s'il est vrai qu'il est plus cher qu'un crédit "normal" ? 

Nous nous sommes peut être mal compris , la base de la finance islamique est que l'intérêt est interdit , c'est donc la banque qui vous vend le bien , mais plus cher . Tres franchement je ne vois pas la dif entre payer 400 bien + intérêts ou 405K le bien mensualisé après rachat par la banque . Par ailleurs ce refus "vertueux" de l'intérêt en pratique , se traduit par le fait que les populations n'achètent pas leur bien à crédit . @Henry Martin

Comment la finance islamique se prémunit elle  du défaut de paiement de façon halal ?

 

Accepte t'on les profils plus à risque ?

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 565 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Nous nous sommes peut être mal compris , la base de la finance islamique est que l'intérêt est interdit , c'est donc la banque qui vous vend le bien , mais plus cher . Tres franchement je ne vois pas la dif entre payer 400 bien + intérêts ou 405K le bien mensualisé après rachat par la banque . Par ailleurs ce refus "vertueux" de l'intérêt en pratique , se traduit par le fait que les populations n'achètent pas leur bien à crédit . @Henry Martin

Comment la finance islamique se prémunit elle  du défaut de paiement de façon halal ?

 

Accepte t'on les profils plus à risque ?

Il me semble que l'éventuel comparatif entre finance "islamique" et finance "occidentale" va au delà des cas particuliers du crédit à la consommation ?
(Même si les dérives totales du crédit à la consommation mettant tous les ans en France près de 200.000 personnes surendettées dans la merde n'est pas particulièrement "flatteur" pour notre système financier).

Je lis divers articles provenant de sites purement axés finances et n'ayant rien à priori de particulièrement "musulmanophiles".

Les banques sont en crise depuis 2008. Toutes les banques? Non. 

Les actifs des banques islamiques devraient atteindre 1.800 milliards de dollars l'an prochain, dans le monde, selon une étude publiée cette semaine par le cabinet Ernst & Young. Un montant qui représente un bond de 38,5% par rapport à 2011. 

Il faut dire que cette finance semble aux antipodes des dérives de la finance occidentale, mises en lumière depuis 2007 par la crise des subprimes (crédits hypothécaires américains à risque), la faillite de la banque américaine Lehman Brothers ou bien encore le scandale Madoff. 

En effet, la finance islamique se fait fort de respecter les principes de la charia, ce qui la conduit à bannir toute notion d'intérêt, de spéculation et à adosser ses produits à des actifs réels.

LA TRIBUNE - 2014

 

La crise financière et économique commencée en 2008 a montré les failles de l’idéologie et de la pratique d’un système financier international qui a perdu de vue la dimension humaine de l’économie. 

Aujourd’hui, on s’interroge sur la nécessité de réconcilier économie et humanisme. Sur cette question essentielle pour l’avenir de l’humanité, l’Islam a assurément un rôle à jouer, car il est porteur d’une éthique économique, que l’on retrouve également dans la religion catholique. 

C’est d’ailleurs ce que constataient deux auteurs du journal du Vatican L’Osservatore Romano, dans un article intitulé "La finance islamique des propositions et des idées pour l'Occident en crise".
Les principes éthiques sur lesquels est basée la finance islamique rapprochent les banques de leurs clients et du véritable esprit qui devrait caractériser tous services financiers.

LES ECHOS - 2012

 

La stabilité bancaire est un des avantages de la finance dite islamique.

En effet, la finance halal tire sa stabilité de sa logique éthique : la vente à découvert (spéculation) étant interdite, il est impossible d’imaginer un shortage (une manipulation des cours) sur les marchés financiers islamiques. Ainsi, ceux-ci sont moins fluctuants et mieux préservés des effets d’annonce. 

Dans la finance halal, tout échange boursier correspond réellement à un besoin ou à une offre réelle de financement, de refinancement ou d’investissement, ce qui a pour vertu d’ancrer la finance islamique (et son système bancaire affilié) dans l’économie réelle (contrairement à la finance classique, qui évolue en parallèle – et parfois en parasite – de cette économie).

VIRGINIE MARTIN - Docteure en Sciences Politiques

 

"À l’inverse de la finance moderne, qui s’est affranchie de l’économique et du social pour décider que le seul critère de performance était celui de la maximisation de la valeur des titres, la finance islamique pose comme fondement que le résultat doit d’abord s’évaluer sur le bien-être collectif qu’elle génère.

De ce point de vue, elle peut nous donner des leçons, non pas de religion, mais d’éthique pour réfléchir à des outils de régulation qui ne soient pas seulement des règles techniques"

BERNARD PARANQUE - Responsable du Centre d'Expertis "Economie et finance autrement, pays émergents".

Etc ...

Tous ces analystes se tromperaient-ils ..?

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, samira123 a dit :

Nous avons vu aussi que le développement de la finance islamique constitue un moyen de parfaire l'intégration de la communauté musulmane française. Le législateur que je suis éprouve une sorte de soulagement. Car il a peu à s'impliquer dans les modifications à apporter pour assurer le succès de la finance islamique dans notre pays, celles-ci relevant surtout des autorités de marché, de régulation ou de surveillance et ne demandant pas, hormis sur des sujets à la marge, d'amender le Code monétaire et financier par voie législative. Quant aux quelques problèmes fiscaux que posent la mise en circulation de produits compatibles avec la Charia, nous n'aurons aucune difficulté à les résoudre.

bin non ,je crois au contraire que c'est un moyen supplémentaire de se replier dans le communautarisme..un pas de plus vers la charia  ... offrir des services "halal"  par l'intermédiaire de banques internationales comme la fait Swisslife  ,c'est amplement suffisant ...mais de là à réformer le système bancaire conduisant à une possibilité d'exemption de taxation pour des banques spécifiquement musulmanes ,c'est donner  du blé à moudre aux islamistes ,prouvant que le communautarisme paie .... ce serait intéressant  de savoir d'où va venir l'argent nécessaire au financement de ces prêts ,comment il sera rémunéré ,et comment  ces plus values même si officiellement il n'y en a pas seront taxées ...pas de plus values pas de taxes ....

la grosse escroquerie serait de faire payer des services bancaires aux seuls dhimmis pour assure la solidarité ,et d'en exempter les adeptes de l'islam ,en se servant de croyances religieuses issues du moyen orient ...

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Invité Vintage
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il y a 28 minutes, stvi a dit :

bin non ,je crois au contraire que c'est un moyen supplémentaire de se replier dans le communautarisme..un pas de plus vers la charia  ... offrir des services "halal"  par l'intermédiaire de banques internationales comme la fait Swisslife  ,c'est amplement suffisant ...mais de là à réformer le système bancaire conduisant à une possibilité d'exemption de taxation pour des banques spécifiquement musulmanes ,c'est donner  du blé à moudre aux islamistes ,prouvant que le communautarisme paie .... ce serait intéressant  de savoir d'où va venir l'argent nécessaire au financement de ces prêts ,comment il sera rémunéré ,et comment  ces plus values même si officiellement il n'y en a pas seront taxées ...pas de plus values pas de taxes ....

la grosse escroquerie serait de faire payer des services bancaires aux seuls dhimmis pour assure la solidarité ,et d'en exempter les adeptes de l'islam ,en se servant de croyances religieuses issues du moyen orient ...

Les musulmans font partie du paysage français, faut faire avec.

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 403 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 10 minutes, Vintage a dit :

Les musulmans font partie du paysage français, faut faire avec.

Cela s'appelle le laxisme...

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
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Posté(e)
il y a 5 minutes, Anatole1949 a dit :

Cela s'appelle le laxisme...

C'est pas du laxisme, ils ont leurs propres affaires, conformes au coran, et ils veulent s'en servir pour mener une vie pieuse selon leurs croyances. On ne peut pas les en empêcher.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 790 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 1 heure, frunobulax a dit :

Il me semble que l'éventuel comparatif entre finance "islamique" et finance "occidentale" va au delà des cas particuliers du crédit à la consommation ?

 

Il n'est pas question de crédit à la consommation mais d'intérêt . LA différence est l'interdiction de faire générer de l'argent à de l'argent ce qui s'appelle l'intérêt .

Citation


(Même si les dérives totales du crédit à la consommation mettant tous les ans en France près de 200.000 personnes surendettées dans la merde n'est pas particulièrement "flatteur" pour notre système financier).

Rappelons que c'est l'emprunteur qui contracte le crédit . Et rappelons que de très nombreux musulmans pratiquants  ( fréquentez les forums la question revient en boucle ... ) ne font pas de crédit du fait de cet haram et se retrouve à attendre de pouvoir payer cash. Ca limite le surendettement pour sur, mais pas sur que ce soit le mieux , à vous de voir .

Citation

Je lis divers articles provenant de sites purement axés finances et n'ayant rien à priori de particulièrement "musulmanophiles".

Dégager la musulmanophilie , élément rhétorique inutile puisque je vous dis que je n'ai rien contre la finance islamique qui offre de bons rendements .

Citation

Les banques sont en crise depuis 2008. Toutes les banques? Non. 

Les actifs des banques islamiques devraient atteindre 1.800 milliards de dollars l'an prochain, dans le monde, selon une étude publiée cette semaine par le cabinet Ernst & Young. Un montant qui représente un bond de 38,5% par rapport à 2011. 

Il faut dire que cette finance semble aux antipodes des dérives de la finance occidentale, mises en lumière depuis 2007 par la crise des subprimes (crédits hypothécaires américains à risque), la faillite de la banque américaine Lehman Brothers ou bien encore le scandale Madoff. 

En effet, la finance islamique se fait fort de respecter les principes de la charia, ce qui la conduit à bannir toute notion d'intérêt, de spéculation et à adosser ses produits à des actifs réels.

LA TRIBUNE - 2014

La tribune n'est pas musulmanophile , elle est pro business , les pays occidentaux louchent sur la manne . Les actif mondiaux s'élèvent à 156000 milliards je crois nous parlons de 1.3% de la finance mondiale , je vous laisse conclure . Par ailleurs parler de finance occidentale, c'est étrange, il faudrait parler plutôt de finance non islamique , à moins bien sur qu'un chinois ou un thailandais soit occidental ?

Citation

 

La crise financière et économique commencée en 2008 a montré les failles de l’idéologie et de la pratique d’un système financier international qui a perdu de vue la dimension humaine de l’économie. 

Aujourd’hui, on s’interroge sur la nécessité de réconcilier économie et humanisme. Sur cette question essentielle pour l’avenir de l’humanité, l’Islam a assurément un rôle à jouer, car il est porteur d’une éthique économique, que l’on retrouve également dans la religion catholique. 

C’est d’ailleurs ce que constataient deux auteurs du journal du Vatican L’Osservatore Romano, dans un article intitulé "La finance islamique des propositions et des idées pour l'Occident en crise".
Les principes éthiques sur lesquels est basée la finance islamique rapprochent les banques de leurs clients et du véritable esprit qui devrait caractériser tous services financiers.

LES ECHOS - 2012

Investissez en actif responsable , rien de plus simple ...

Le reste n'est pas question d'humanisme , c'est quoi l'humanisme en économie ?

Le système a des excès on légifère, après libre à vous de vouloir introduire l'éthique d'Allah , Yeovah , ou Humaindabor , pour moi il n'est question que de consensus , en ce qui me concerne fast trading , les CDS etc posent problème car il menace le système de faire gravier , il faut légiférer , principe de recherche de stabilité et d'optimisation, je ne suis guère religieux dans le domaine .

Citation

 

La stabilité bancaire est un des avantages de la finance dite islamique.

 

 

Il est effectivement plus stable d'éviter d'acheter des actifs pour des pauvres qui polluent les rendements, le mieux est de leur verser la zakat .

 

Citation


En effet, la finance halal tire sa stabilité de sa logique éthique : la vente à découvert (spéculation) étant interdite, il est impossible d’imaginer un shortage (une manipulation des cours) sur les marchés financiers islamiques. Ainsi, ceux-ci sont moins fluctuants et mieux préservés des effets d’annonce. 

Dans la finance halal, tout échange boursier correspond réellement à un besoin ou à une offre réelle de financement, de refinancement ou d’investissement, ce qui a pour vertu d’ancrer la finance islamique (et son système bancaire affilié) dans l’économie réelle (contrairement à la finance classique, qui évolue en parallèle – et parfois en parasite – de cette économie).

VIRGINIE MARTIN - Docteure en Sciences Politiques

 

Docteur en sciences politiques , pas économiques . Il y a du pour et du contre c'est à trancher sur un principe d'optimalité , je ne vois pas ce que la morale ( laquelle ? ) vient faire la dedans . La morale , ou l'éthique ( ça fait mieux :smile2: ) se base sur quoi ? En quoi la vente à découvert ne serait pas éthique ? C'est Humaindabor ou Allah ou Jeovah qui décide, et sur quel critère ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vente_à_découvert#Les_arguments_en_faveur_des_restrictions

Le débat public sur les restrictions à la vente à découvert

Les arguments en faveur des restrictions

Une question de morale

Nombreux sont ceux qui, en Europe et en Amérique du Nord, estiment que la vente à découvert doit être, par principe, supprimée, ou à tout le moins restreinte.

Robert Goebbels, député et membre au Parlement européen de la Commission des Affaires économiques, estime que la vente à découvert est « immorale » et « scandaleuse »53. Arnaud Montebourg, député PS français, voit en elle « un symbole de l'économie de casino qu'il faut faire tomber »54. Au Canada, Claude Chiasson, chroniqueur au Devoir, déplore « un procédé pervers », par lequel l'investisseur à long terme joue contre ses intérêts en prêtant ses titres à un emprunteur qui va les vendre, et dénonce au passage le droit qu'a un courtier, en Amérique du Nord, de faire signer à ses clients investisseurs une clause l'autorisant à prêter leurs titres à tout moment, donc, d'une certaine manière, « à leur insu »29.

Le coupe-circuit

Les partisans d'une politique de restrictions y voient un moyen de contrecarrer la spéculation susceptible d'accélérer la chute des marchés boursiers. Encadrer le prix de la vente à découvert (uptick rule), et à plus forte raison l'interdire, c'est dissuader les abus de marché, au lieu d'avoir à les punir après qu'ils ont causé des dégâts.

Restaurer la confiance

Cet argument a été invoqué très tôt dans la crise financière. Le président de la SEC établit un lien entre la vente à découvert nue et le risque de perte de confiance dès le 15 juillet 200855. Si la relation de cause à effet entre le taux de suspens de règlement/livraison et la chute des cours n'est pas avérée, en revanche les interdictions temporaires de ventes à découvert ont eu un effet de soulagement, voire de soupape, chez les investisseurs. Ces mesures d'urgence sont le signal envoyé à l'opinion que les autorités contrôlent la situation. Le Los Angeles Times, par exemple, se félicite de voir la SEC « montrer ses muscles »56.

La défense des entreprises et de l'emploi

Interdire la vente à découvert, non plus temporairement mais en permanence, est un argument présenté en faveur de la protection des entreprises et des salariés57. Dans un sondage conduit en octobre 2008, 60 % des chefs d'entreprise américains estimaient que la vente à découvert est dommageable à l'économie (harmful)58.

En France, le député de centre droit Stéphane Demilly trouve la vente à découvert « foncièrement malsaine » ; selon lui, « il est indéniable [qu'elle] a contribué à accélérer la crise financière mondiale […] Ce sont les entreprises cotées et les salariés qui en subissent les préjudices, avec les dégâts sociaux collatéraux que nous connaissons »59.

Sur le marché des changes, la restriction de vente à découvert de dollars, par une banque centrale, comme celle du Brésil en 201160, permet de contrecarrer la spéculation à la hausse de la monnaie locale, qui pénalise les exportateurs du pays.

La défense des intérêts des petits porteurs

Interdire la vente à découvert serait une façon indirecte de faire disparaitre l'industrie des hedge funds, non régulée, et dont les stratégies de gestion dépendent étroitement de cette technique. Les petits porteurs, souscripteurs de parts d'OPCVM, qui eux, sont à juste titre régulés, ne verraient plus la performance de leur portefeuille amoindrie par l'avantage indu qu'une absence de régulation vaut aux hedge funds61.

Les arguments en défaveur des restrictions

Une causalité discutée

Le principal argument des opposants est le caractère injustifié des restrictions : les ventes à découvert ne sont pas la cause de la crise, et les restrictions ne sont pas la réponse à cette crise. Pour le professeur Asquith, il n'y a pas de preuve académique que des vendeurs à découvert aient pu conduire une entreprise à la faillite sans autre raison sous-jacente25. Au contraire, d'après le professeur Owen Lamont, les entreprises ayant été attaquées par des vendeurs à découvert apparaissent rétrospectivement comme surévaluées62 ; les ventes à découvert ne sont donc pas la preuve, a priori, d'un abus de marché.

D'autre part, selon une équipe de chercheurs de l'université de Zurich, une analyse chronologique du cours et de la position courte des actions laisse penser, non pas que la chute des cours est causée par les vendeurs à découvert mais plutôt, au contraire, que ceux-ci interviennent parce que l'action a déjà subi une baisse significative63. Une autre étude suggère, en revanche, que le vendeur à découvert fait une meilleure interprétation de l'information publiquement disponible sur une société64.

Que les ventes à découvert soient faites sans emprunt préalable n'est pas davantage dommageable ; elles ne sont à l'origine que d'une petite partie des suspens, de l'ordre de 6 %, par exemple, de la valeur des actions canadiennes selon une étude65. Et la valeur totale des suspens, de l'ordre de 1 % de la capitalisation boursière, ne saurait provoquer une accélération de la chute des cours.

Sélectivité et asymétrie

En reprenant une déformation ironique du sigle de la SEC, "Selective Enforcement Commission" (pour "Commission de mise en vigueur sélective")55, The Economist relève que les interdictions portent presque toujours sur les valeurs financières, alors que rien ne montre qu'elles soient plus sujettes à la vente à découvert nue que les valeurs industrielles. Mais les patrons des banques sont plus influents que ceux de l'industrie auprès de la SEC et du Trésor et il n'est même pas certain que la première interdiction, portant sur 19 valeurs, eût été prise si deux d'entre elles, Fannie Mae et Freddie Mac n'avaient fait l'objet de rumeurs d'une faillite imminente. D'autre part, questionne le magazine, pourquoi parier à la baisse du cours d'une société serait-il plus dommageable à l'économie que le parier à la hausse avec son risque de bulle spéculative? Cette asymétrie de traitement ne protège pas l'investisseur, elle l'induit en erreur, et le régulateur sort de son rôle.

Doutes sur l'efficacité

De nombreux professionnels des marchés considèrent que les interdictions sont vaines ou inutiles. Le Nomura Research Institute relève que les restrictions sur la vente à découvert mises en œuvre au Japon depuis 2008 n'ont pas davantage soutenu les prix des actions que la taxation des contrats à terme sur le Nikkei 225 décidée en 199042.

En mai 2010, la décision du gouvernement allemand d'interdire les ventes à découvert sur dettes en euro cotées en Allemagne est particulièrement critiquée, parce que les market-makers en sont exemptés et que la dette grecque, alors attaquée, ne s'y cote pas (la mesure sera discrètement révoquée deux mois plus tard). Même Jean-Pierre Jouyet, président de l'AMF entre 2008 et 2012, « doute de l'efficacité de l'interdiction de Berlin »66.

Et une interdiction sans exemptions peut encore être contournée, soit en vendant à découvert sur un marché où elle ne s'applique pas, soit en achetant des puts sur un marché à terme, soit en vendant à terme un contrat d'indice boursier. L'investisseur peut contourner une interdiction sur les seules valeurs financières en associant une vente de contrat d'indice à un achat au comptant des valeurs non financières composant cet indice.

Enfin, aux partisans d'un retour, aux États-Unis, ou d'une introduction, en Europe, de l'encadrement du prix, leurs détracteurs rappellent que des décennies d'application de ce dispositif n'ont pas démontré son utilité.

Des effets indésirables

De nombreux professionnels estiment que les décisions prises n'étaient pas seulement inutiles, mais aussi inopportunes. Xavier Rolet, président du LSE, les estime « contre-productives »67. Le professeur Didier Marteau relève une hausse paradoxale de la volatilité, et les difficultés rencontrées par certains investisseurs dans leurs opérations de couverture68. Des hedge funds spécialisés dans les stratégies long/short ont dû renoncer à certains achats faute de pouvoir vendre d'autres actifs à découvert69.

De fait, la comparaison des parcours boursiers des valeurs financières, interdites, et des autres valeurs, non interdites, et les comparaisons, pour les seules valeurs financières, entre leur parcours avant ou après l'interdiction et leur parcours pendant l'interdiction, montrèrent que ces mesures avaient eu pour effet, non pas d'enrayer la chute des cours des actions concernées, mais d'en augmenter la volatilité70.

D'autre part, certains estiment que ce sont les politiques et les régulateurs qui ont communiqué leur anxiété au marché55. L'interdiction sur la dette en euro décidée par l'Allemagne en 2010, unilatéralement, et à la surprise des marchés, a ainsi déclenché une baisse immédiate de Wall Street8.

Enfin, même la publication obligatoire des positions courtes supérieures à un certain seuil pourrait avoir des effets néfastes ; en suscitant des comportements moutonniers, elle pourrait aggraver un mouvement de baisse.

Difficultés pratiques de mise en œuvre

Les mesures décidées jusqu'à présent dépendent toutes de la diligence des participants à se conformer à la réglementation et à la sincérité des informations qu'ils communiquent.

Aller plus loin, vers un contrôle informatisé des transactions à la source, est techniquement difficile et financièrement coûteux. Contrôler qu'une vente est couverte par un emprunt suppose une intégration des systèmes de trading et des systèmes de règlement/livraison ; mais celle-ci serait incompatible, au moins en Europe, avec les principes de ségrégation de ces deux fonctions et de mise en concurrence des prestataires qui sont sous-jacents à la directive européenne sur les marchés financiers (MIF) en vigueur depuis 200471. Contrôler que le prix d'une vente à découvert est supérieur ou égal à la précédente vente est un mécanisme certes éprouvé, mais la récente fragmentation des marchés boursiers71 la rendrait plus coûteuse à mettre en œuvre (comment comparer un prix négocié dans la Bourse X par rapport au précédent négocié dans la Bourse Y?), sauf à laisser des brèches dans lesquelles des vendeurs à découvert s'engouffreraient.

Même réduire de J+3 à J+1 le délai de règlement/livraison représente à lui seul un défi, et cela ne s'appliquerait même pas aux ventes de gré à gré.

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Voilà le débat est posé , on en débat et si nécessaire on légifère , si il y a une clause d'immoralité , légiférons sur la moralité en la précisant .

 

Citation

 

 

"À l’inverse de la finance moderne, qui s’est affranchie de l’économique et du social pour décider que le seul critère de performance était celui de la maximisation de la valeur des titres, la finance islamique pose comme fondement que le résultat doit d’abord s’évaluer sur le bien-être collectif qu’elle génère.

De ce point de vue, elle peut nous donner des leçons, non pas de religion, mais d’éthique pour réfléchir à des outils de régulation qui ne soient pas seulement des règles techniques"

BERNARD PARANQUE - Responsable du Centre d'Expertis "Economie et finance autrement, pays émergents".

Etc ...

Tous ces analystes se tromperaient-ils ..?

Vous faites le coup à chaque fois , faudra t'il rejouer à vous chercher quelques analystes plus côtés et vous retourner la question ?

C'est quoi le bien être collectif généré ?

Pour le papy américain c'est la maximisation de sa retraite .

J'entends bien que dans une société islamique gérant la totalité de l'humain , homogène , on sache ce qui est le mieux pour le collectif , ie agréer Dieu , mais excusez moi pour le moment je n'ai pas bien vu le fondement du bien être collectif des sociétés islamiques , le monsieur ne nous parle pas économie , il nous parle éthique , chouette , et donc quels sont ses critères pour affirmer que c'est plus éthique ?

Qu'il les liste , on compare on en discute , après nous pourrons discuter de si ces analystes se trompent ou pas , mais je vous répondrai non, car dans les faits là n'est pas la question, l'important est d'attirer les capitaux . Franchement l'argument d'autorité vous perdez votre temps Frunobulax , surtout sur l'éthique , la ca fait franchement rigoler, en ce cas mettez plutôt des liens sur des docteurs en philosophie , théologiens , ... ce sera plus sérieux ;)

Pour ma part mon éthique est que l'intérêt est légitime , proportionné au risque et encadré par l'état , que tout ce qui n'est pas interdit par la loi est permis ( article 8 de la ddhc ) , et que si une instabilité se fait jour il faut légiférer , voilà mon Coran, lequel est le vôtre car vous me parlez d'éthique mais au final je ne sais pas si elle provient d'Humaindabor ou d'Allah , en clair sous quel contrainte souhaitez vous optimiser le système ?

éthique ça ne veut rien dire sans préciser laquelle.

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 403 messages
76ans‚ Debout les morts...,
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il y a 7 minutes, Vintage a dit :

C'est pas du laxisme, ils ont leurs propres affaires, conforment au coran, et ils veulent s'en servir pour mener une vie pieuse selon leurs croyances. On ne peut pas les en empêcher.

Ah bon, donc on ne fait rien... sous prétexte que le coran dit ceci ou cela ?

C'est être pieux que de tuer des innocents ?

Modifié par Anatole1949
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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Anatole1949 a dit :

Ah bon, donc on ne fait rien... sous prétexte que le coran dit ceci ou cela ?

C'est être pieu que de tuer des innocents ?

Le coran dit ceci ou cela pour eux, ça les concerne, pour ce qui est de l'appel au meurtre je ne sais pas quoi vous répondre. Le coran existe, il faut accepter que des gens biens le suive malgré les attentats.

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 403 messages
76ans‚ Debout les morts...,
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à l’instant, Vintage a dit :

Le coran dit ceci ou cela pour eux, ça les concerne, pour ce qui est de l'appel au meurtre je ne sais pas quoi vous répondre. Le coran existe, il faut accepter que des gens biens le suive malgré les attentats.

Mein Kampf existe aussi...

 

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Invité Vintage
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Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
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il y a 2 minutes, Anatole1949 a dit :

Mein Kampf existe aussi...

 

Vous pensez que tous les musulmans se réjouissent des attentats ?

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Membre, Couillon de première, 71ans Posté(e)
Arn Membre 3 801 messages
71ans‚ Couillon de première,
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il y a 4 minutes, Anatole1949 a dit :

Mein Kampf existe aussi...

 

le bible existe aussi

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 403 messages
76ans‚ Debout les morts...,
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il y a 4 minutes, Vintage a dit :

Vous pensez que tous les musulmans se réjouissent des attentats ?

Certainement pas, mais pourquoi les musulmans ne font-ils pas le ménage au sein de leur communauté ?

Vous croyez que tous les français se réjouissaient du Val d'Hiv et que tous les allemands étaient des nazis sanguinaires ?

L'islam est en plus d'être une idéologie religieuse est aussi une idéologie politique avide de pouvoir et le pouvoir chez les musulmans c'est généralement la dictature...

Oui la bible existe, mais les chrétiens ne sont plus au pouvoir, n'ont plus d'armée, ne font plus de guerre au nom du dieu et ne dirigent plus des pays au nom de ce même dieu...

Vous voyez la nuance avec l'islam ?

 

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Invité Vintage
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Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, Anatole1949 a dit :

Certainement pas, mais pourquoi les musulmans ne font-ils pas le ménage au sein de leur communauté ?

Vous croyez que tous les français se réjouissaient du Val d'Hiv et que tous les allemands étaient des nazis sanguinaires ?

L'islam est en plus d'être une idéologie religieuse est aussi une idéologie politique avide de pouvoir et le pouvoir chez les musulmans c'est généralement la dictature...

Oui la bible existe, mais les chrétiens ne sont plus au pouvoir, n'ont plus d'armée, ne font plus de guerre au nom du dieu et ne dirigent plus des pays au nom de ce même dieu...

Vous voyez la nuance avec l'islam ?

 

Ceux qui font de la finance islamique ne spéculent pas sur les ventes d'armes.

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