Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"

il y a 16 minutes, Morfou a dit :

Oui, mais avec des fils d'or, quand même!

D'ORdures!!

il y a 48 minutes, Crabe_fantome a dit :

La tu mets le doigt sur un truc qui mérite réflexion : l'ouvrier pollueur. Parce que même si on fait des voitures électriques et des panneaux solaires ça pollue quand même la planète. Là par contre que faire ? On accepte de polluer pour sauver les gens du chômage ? Ou alors on fait une vraie révolution à la Gandhi,  on ne touche plus à l'argent et on tisse nos habits nous même... 

Je mets surtout le doigt sur ta capacité à dire n'importe quoi et au plaisir irrépressible que tu éprouves à t'écouter parler.

il y a 10 minutes, DroitDeRéponse a dit :

.

Tu confonds industrie et emploi industriel .

...................

 

pas du tout ...justement c'était l'objet de mon post précédent faisant mention de produits à forte valeur ajoutée ,nécessitant des techniques élaborées et des compétences reconnues ...

c'est d'ailleurs pour ça que l'emploi industriel a perdu 1 million d'emploi en 20 ans alors que la production est restée stable ....nous fabriquons autant de richesses industrielles en 2017 qu'en 1997 avec moins d'ouvriers mais plus qualifiés ...

 c'est l'opinion publique qui confond perte d'emplois industriels avec production industrielle ...

il y a 48 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Une solution serait peut être de tester les échappements avec les whirlpools , c'est à ça que tu pensais @Crabe_fantome ?

On avait posé la même question à Poutou qui voulait fermer les centrales nucléaires tout en préservant les emplois... Le mot "flexibilité" flottait dans l'air mais poutou n'a pas pu le prononcer. 

il y a 3 minutes, fx. a dit :

Je mets surtout le doigt sur ta capacité à dire n'importe quoi et au plaisir irrépressible que tu éprouves à t'écouter parler.

Ah oui pardon j'avais pas vu que c'était toi... La plupart du temps je réponds à des commentaires, pas à des personnes... Au temps pour moi tu peux continuer de troller avec tes attaques personnelles. Je vais échanger avec d'autres... 

il y a 32 minutes, Morfou a dit :

Oui, mais avec des fils d'or, quand même!

C'est pas gagné pour moi, mon maximum en couture consistait à mettre de la superglue sur un jeans troué. J'aime autant gagner de l'argent et m'offrir les services de quelqu'un qui s'y connaisse... 

il y a 6 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ah oui pardon j'avais pas vu que c'était toi... La plupart du temps je réponds à des commentaires, pas à des personnes... Au temps pour moi tu peux continuer de troller avec tes attaques personnelles. Je vais échanger avec d'autres... 

Quand les commentaires sont fait par des personnes qui n'avancent que des inepties dans le seul but de faire valoir leur capacité argumentative, faut pas s'étonner ...

il y a 10 minutes, fx. a dit :

Quand les commentaires sont fait par des personnes qui n'avancent que des inepties dans le seul but de faire valoir leur capacité argumentative, faut pas s'étonner ...

Je te laisse encore troller sur ma petite personne ? Ça te fait te sentir mieux ? Tu veux insulter mes parents ? C'est quelque chose qui te ferait plaisir ? 

Il y a 7 heures, DroitDeRéponse a dit :

J'ai dû raté où il est question du 63 dans cette conf . 

Par contre il est question d'un budget zone euro . C'est dans le programme de Macron .

 

Raté, c'est le mot. Tu n'as rien compris à la conférence, ou plutôt tu feintes. Je sais la plupart des lecteurs plus sincères.

La conférence est en tous points, et moi avec, en accord avec la Conférence de Philadelphie sur l'organisation du travail, foulée au pied depuis des décades par la politique que tu soutiens. https://fr.wikipedia.org/wiki/Déclaration_de_Philadelphie. Et pour m'appuyer sur le propos de cet économiste, qui brise tout autant les présupposés généraux de @Crabe_fantome qui pourtant en 2012 déclarait sur ce même forum préoccupé par la lutte contre les inégalités - avec quels constats 5 ans après ? -, je vais développer ce point.

Tout au contraire des recommandations, le processus de DIT adoptée par la sociale démocratie a correspondu à la stratégie des firmes multinationales (FMN). Les globalisations commerciale et productive, marquées par la liberté de circulation des biens et des capitaux, la réduction des coûts de transport et la suppression des délais de communication, sans contrepartie, sans cahier des charges social, ont permis aux entreprises d’organiser leurs processus de gestion, d’innovation, de production et de distribution à l’échelle mondiale en déconnexion du bien commun : leur seul horizon étant la marge. Les FMN sont incitées à revoir leur organisation de façon à dégager des tâches de production qui pourront être effectuées dans les pays émergent à bas salaires par une filiale ou un sous-traitant. De même, les localisations des centres de recherche, du siège social, des filiales de distribution peuvent être remises en question. De ce fait, tous les pays sont mis en concurrence, en tant que lieu d’installation de chacun des éléments du processus de production. Chaque pays, chaque catégorie de travailleurs subissent donc une double concurrence : celle de pays relativement similaires et celle de pays totalement différents. Les pays qui n’assurent pas aux entreprises le niveau requis de rentabilité, impossible à tenir face au dumping social, à des règles comme celles de l'U.E. construites pour l'adhésion de l'Allemagne, ou des PEBS, sont mis à l’index comme non attractifs. Le pouvoir des FMN a d'autant pris le pas sur celui de l'Etat, donc des citoyens à force de compromis(sion).

Dans ce contexte, la stratégie du traité de Lisbonne a failli. L'objectif n'a jamais été le R&D, dont l'U.E. devait être l'écrasant n°1 face aux USA, mais la marge dans l'entreprise, tant que les citoyens ne contraignent pas à cahier des charges aussi bien social qu'environnementale l'activité des opérateurs économiques. Pire, la Direction de la Concurrence de la Commission européenne empêche les États membres de mettre en place des politiques industrielles ciblées. C'est dans le texte. Or l’aide ciblée vers certaines entreprises pourrait s’avérer plus efficace pour augmenter la croissance en Europe. La plupart des analyses récentes critiquent le fait que la politique de concurrence soit devenue la seule politique industrielle en Europe, ce qui contraste avec les politiques plus interventionnistes des États-Unis (par les subventions à la recherche et les dépenses militaires) ou du Japon (par la planification industrielle).

Nous ne pouvons que constater les conséquences de ces manquements des pouvoirs publics sur notre souveraineté, empêtrés dans l'U.E., l'échec dans l'impératif de mettre l'économie au service du citoyen et non l'inverse, sur la cohésion nationale et les inégalités sociales qui prennent une tournure dramatique. Tout cela ne saurait être nié : pourtant c'est ce dénie qui a porté "les extrêmes" à de si hauts scores, suscitant les cris d’orfraies de quelques hypocrites qui pensent que déverser tout un tas d'injures sur ces partis et leurs électeurs via clichés d'époque révolue et médiocres amalgames, "d'inviter à plus de démocratie" (sic) ces derniers d'une main tout en traitant de "con-patriotes" ces électeurs de l'autre, fera oublier les idées qu'ils ont soutenu des décennies durant et leurs conséquences bien réelles pour être vécues par 9 millions de pauvres et une classe moyenne laminée baladés de crise en crise financières de plus en plus fréquentes.

La situation est telle, qu'ont peut très tranquillement balancer à la TV que tous les enfants français sont contaminés par des perturbateurs endocriniens (source), héritage du laisser faire décrit ci-dessus, sans que cela ne suscite plus d'émotion que le départ à la retraite de Catherine Laborde.  On va me répéter : "oui mais les progrès ?!". Pardon, mais ça fait cher les oeufs cassés là, non ?

De fait, en s'appuyant tout simplement sur les principes de Philadelphie, que ce soit seule ou accompagnée la France est en mesure d'imposer de nouveaux paradigmes à ses opérateurs économiques, à la mesure des défis sociaux et environnementaux à relever : l'entreprenariat social, par exemple, a démontré son efficience, y compris dans des domaines improbables comme la banque. J'ai pu mettre en avant dans des topics plusieurs illustrations. Elle est aussi dotée de la capacité de faire signer n'importe quelle convention avec un ou des Etats dans ses rapports commerciaux extérieurs. A l'intérieur, d'autre part, l'Etat peut renforcer les moyens matériels et légaux de la justice dédiée à ces contentieux, comme dans l'affaire Molex où les licenciements ont été jugés injustifiés. Ce n'est pas dans le programme Macron. Une autre piste serait en dernier ressort la SCOP, parfois réclamée par les salariés eux-mêmes, ou encore la nationalisation. Il y a plein de cadres au chômage qui je suppose seraient tous prêts à reprendre les rennes d'un projet pour peu que les pouvoirs publics favorisent l'entremise plutôt que de jouer les paillassons des groupes qui financent leurs campagnes sous les regards bienveillants de quelques syndicats fiers d'avoir négocié la couleur des stylos qui ont signé les "plans de sauvegarde de l'emploi".

Il y a 5 heures, stvi a dit :

pas du tout ...justement c'était l'objet de mon post précédent faisant mention de produits à forte valeur ajoutée ,nécessitant des techniques élaborées et des compétences reconnues ...

c'est d'ailleurs pour ça que l'emploi industriel a perdu 1 million d'emploi en 20 ans alors que la production est restée stable ....nous fabriquons autant de richesses industrielles en 2017 qu'en 1997 avec moins d'ouvriers mais plus qualifiés ...

 c'est l'opinion publique qui confond perte d'emplois industriels avec production industrielle ...

 

 

 

Et donc tu penses vraiment que l'on peut se passer d'industrie et n'avoir que du service avec le paradigme actuel ?

Il y a 13 heures, DroitDeRéponse a dit :

Du coup pour Whirlpool quelle est la solution ?

La reprise, il y a une quinzaine de repreneurs sur les rangs dans le cas précis de Whirlpool. 

Il y a 13 heures, Henry Martin a dit :

Interdire non mais franchement entraver ce n'est pas bien compliqué.

Ça s'appelle le risque de change, risque qui conduit les industriels à réaliser autant que faire se peu une bonne partie de la valeur ajoutée dans les pays où ils veulent vendre leurs produits.

Ça a très bien marché pendant des décennies.

 

Oui mais comme on est dans l'Europe et qu'on a signé des tonnes d'accords, empêcher une entreprise de quitter un pays de la zone pour aller dans un autre pays de la même zone qui coûte moins cher, ne peut pas et ne doit pas être entravé !

Là est le problème !

Garder les entreprises demande d'être attractif et attractif veut dire moins de taxe et des salaires moins élevés à payer !

Donc, faire baisser le niveau de vie de la France ou augmenter celle des pays à l'Est de l'Europe !

Il y a 4 heures, Magus a dit :

Raté, c'est le mot. Tu n'as rien compris à la conférence, ou plutôt tu feintes. Je sais la plupart des lecteurs plus sincères.

 

La conférence est en tous points, et moi avec, en accord avec la Conférence de Philadelphie sur l'organisation du travail, foulée au pied depuis des décades par la politique que tu soutiens. https://fr.wikipedia.org/wiki/Déclaration_de_Philadelphie. Et pour m'appuyer sur le propos de cet économiste, qui brise tout autant les présupposés généraux de @Crabe_fantome qui pourtant en 2012 déclarait sur ce même forum préoccupé par la lutte contre les inégalités - avec quels constats 5 ans après ? -, je vais développer ce point.

 

Tout au contraire des recommandations, le processus de DIT adoptée par la sociale démocratie a correspondu à la stratégie des firmes multinationales (FMN). Les globalisations commerciale et productive, marquées par la liberté de circulation des biens et des capitaux, la réduction des coûts de transport et la suppression des délais de communication, sans contrepartie, sans cahier des charges social, ont permis aux entreprises d’organiser leurs processus de gestion, d’innovation, de production et de distribution à l’échelle mondiale en déconnexion du bien commun : leur seul horizon étant la marge. Les FMN sont incitées à revoir leur organisation de façon à dégager des tâches de production qui pourront être effectuées dans les pays émergent à bas salaires par une filiale ou un sous-traitant. De même, les localisations des centres de recherche, du siège social, des filiales de distribution peuvent être remises en question. De ce fait, tous les pays sont mis en concurrence, en tant que lieu d’installation de chacun des éléments du processus de production. Chaque pays, chaque catégorie de travailleurs subissent donc une double concurrence : celle de pays relativement similaires et celle de pays totalement différents. Les pays qui n’assurent pas aux entreprises le niveau requis de rentabilité, impossible à tenir face au dumping social, à des règles comme celles de l'U.E. construites pour l'adhésion de l'Allemagne, ou des PEBS, sont mis à l’index comme non attractifs. Le pouvoir des FMN a d'autant pris le pas sur celui de l'Etat, donc des citoyens à force de compromis(sion).

 

Dans ce contexte, la stratégie du traité de Lisbonne a failli. L'objectif n'a jamais été le R&D, dont l'U.E. devait être l'écrasant n°1 face aux USA, mais la marge dans l'entreprise, tant que les citoyens ne contraignent pas à cahier des charges aussi bien social qu'environnementale l'activité des opérateurs économiques. Pire, la Direction de la Concurrence de la Commission européenne empêche les États membres de mettre en place des politiques industrielles ciblées. C'est dans le texte. Or l’aide ciblée vers certaines entreprises pourrait s’avérer plus efficace pour augmenter la croissance en Europe. La plupart des analyses récentes critiquent le fait que la politique de concurrence soit devenue la seule politique industrielle en Europe, ce qui contraste avec les politiques plus interventionnistes des États-Unis (par les subventions à la recherche et les dépenses militaires) ou du Japon (par la planification industrielle).

 

Nous ne pouvons que constater les conséquences de ces manquements des pouvoirs publics sur notre souveraineté, empêtrés dans l'U.E., l'échec dans l'impératif de mettre l'économie au service du citoyen et non l'inverse, sur la cohésion nationale et les inégalités sociales qui prennent une tournure dramatique. Tout cela ne saurait être nié : pourtant c'est ce dénie qui a porté "les extrêmes" à de si hauts scores, suscitant les cris d’orfraies de quelques hypocrites qui pensent que déverser tout un tas d'injures sur ces partis et leurs électeurs via clichés d'époque révolue et médiocres amalgames, "d'inviter à plus de démocratie" (sic) ces derniers d'une main tout en traitant de "con-patriotes" ces électeurs de l'autre, fera oublier les idées qu'ils ont soutenu des décennies durant et leurs conséquences bien réelles pour être vécues par 9 millions de pauvres et une classe moyenne laminée baladés de crise en crise financières de plus en plus fréquentes.

 

La situation est telle, qu'ont peut très tranquillement balancer à la TV que tous les enfants français sont contaminés par des perturbateurs endocriniens (source), héritage du laisser faire décrit ci-dessus, sans que cela ne suscite plus d'émotion que le départ à la retraite de Catherine Laborde.  On va me répéter : "oui mais les progrès ?!". Pardon, mais ça fait cher les oeufs cassés là, non ?

 

De fait, en s'appuyant tout simplement sur les principes de Philadelphie, que ce soit seule ou accompagnée la France est en mesure d'imposer de nouveaux paradigmes à ses opérateurs économiques, à la mesure des défis sociaux et environnementaux à relever : l'entreprenariat social, par exemple, a démontré son efficience, y compris dans des domaines improbables comme la banque. J'ai pu mettre en avant dans des topics plusieurs illustrations. Elle est aussi dotée de la capacité de faire signer n'importe quelle convention avec un ou des Etats dans ses rapports commerciaux extérieurs. A l'intérieur, d'autre part, l'Etat peut renforcer les moyens matériels et légaux de la justice dédiée à ces contentieux, comme dans l'affaire Molex où les licenciements ont été jugés injustifiés. Ce n'est pas dans le programme Macron. Une autre piste serait en dernier ressort la SCOP, parfois réclamée par les salariés eux-mêmes, ou encore la nationalisation. Il y a plein de cadres au chômage qui je suppose seraient tous prêts à reprendre les rennes d'un projet pour peu que les pouvoirs publics favorisent l'entremise plutôt que de jouer les paillassons des groupes qui financent leurs campagnes sous les regards bienveillants de quelques syndicats fiers d'avoir négocié la couleur des stylos qui ont signé les "plans de sauvegarde de l'emploi".

Pas d'article 63 dans la conf d'aglietta , mais l'éternelle problématique notamment d'un euro non adossé au politique , ce que personne ne conteste et que j'ai mentionné dans le post sur lequel tu réponds . Je te rappelle le propos sur lequel tu fais +1 et que tu illustres par une conf interessante d'ailleurs , les délocalisations ont commencé avec l'article 63 et prédécesseur . Ben non , et ta conf n'en parle pas . Quant à coller les perturbateurs endocriniens sur le dos de l'U.E peut on sourire ????? 

C'est au programme de Macron , il a dû regarder la TV.

Les scops , effectivement c'est une piste , évoqué sur le topic Macron, notamment via ecopla . Ceci étant dans le cas whirlpool , cette entreprise américaine dont on préserverait l'outil de travail , et qu'il nous faudra renommer sèche linge amiénois retrouvera t'il son marché ?

Nationalisation , oui pourquoi pas il faut être ouvert à tout , penses tu que nationanaliser cette usine en societe nationale du sèche linge amiénois permettra de lui assurer le maintien de sa clientèle ? Jouerons nous le jeu de la préférence nationale , ou pour en assurer la compétitivité sur notre marché intérieur élèvera t'on une barrière douanière sur le seche linge ?

Pour le reste encore une fois que l'U.E ait profité bien plus à l'Allemagne qu'à d'autres pays personne n'en disconvient , ce sujet est d'ailleurs traité sur d'autres topics .

Donc tout comme @Henry Martin au final vous êtes plutôt frexit , plus Sapir que Piketty sur l'euro ? ( ie un retour à l'échelon national vs vers un fédéralisme et un budget zone euro , puisque vous nous parliez des US )

Pour info je suis dans l'epoche sur ces sujets donc inutile de faire dans le proces d'intention et le réductionnisme ^^

Il y a 4 heures, Magus a dit :

Raté, c'est le mot. Tu n'as rien compris à la conférence, ou plutôt tu feintes. Je sais la plupart des lecteurs plus sincères.

 

La conférence est en tous points, et moi avec, en accord avec la Conférence de Philadelphie sur l'organisation du travail, foulée au pied depuis des décades par la politique que tu soutiens. https://fr.wikipedia.org/wiki/Déclaration_de_Philadelphie. Et pour m'appuyer sur le propos de cet économiste, qui brise tout autant les présupposés généraux de @Crabe_fantome qui pourtant en 2012 déclarait sur ce même forum préoccupé par la lutte contre les inégalités - avec quels constats 5 ans après ? -, je vais développer ce point.

 

Tout au contraire des recommandations, le processus de DIT adoptée par la sociale démocratie a correspondu à la stratégie des firmes multinationales (FMN). Les globalisations commerciale et productive, marquées par la liberté de circulation des biens et des capitaux, la réduction des coûts de transport et la suppression des délais de communication, sans contrepartie, sans cahier des charges social, ont permis aux entreprises d’organiser leurs processus de gestion, d’innovation, de production et de distribution à l’échelle mondiale en déconnexion du bien commun : leur seul horizon étant la marge. Les FMN sont incitées à revoir leur organisation de façon à dégager des tâches de production qui pourront être effectuées dans les pays émergent à bas salaires par une filiale ou un sous-traitant. De même, les localisations des centres de recherche, du siège social, des filiales de distribution peuvent être remises en question. De ce fait, tous les pays sont mis en concurrence, en tant que lieu d’installation de chacun des éléments du processus de production. Chaque pays, chaque catégorie de travailleurs subissent donc une double concurrence : celle de pays relativement similaires et celle de pays totalement différents. Les pays qui n’assurent pas aux entreprises le niveau requis de rentabilité, impossible à tenir face au dumping social, à des règles comme celles de l'U.E. construites pour l'adhésion de l'Allemagne, ou des PEBS, sont mis à l’index comme non attractifs. Le pouvoir des FMN a d'autant pris le pas sur celui de l'Etat, donc des citoyens à force de compromis(sion).

 

Dans ce contexte, la stratégie du traité de Lisbonne a failli. L'objectif n'a jamais été le R&D, dont l'U.E. devait être l'écrasant n°1 face aux USA, mais la marge dans l'entreprise, tant que les citoyens ne contraignent pas à cahier des charges aussi bien social qu'environnementale l'activité des opérateurs économiques. Pire, la Direction de la Concurrence de la Commission européenne empêche les États membres de mettre en place des politiques industrielles ciblées. C'est dans le texte. Or l’aide ciblée vers certaines entreprises pourrait s’avérer plus efficace pour augmenter la croissance en Europe. La plupart des analyses récentes critiquent le fait que la politique de concurrence soit devenue la seule politique industrielle en Europe, ce qui contraste avec les politiques plus interventionnistes des États-Unis (par les subventions à la recherche et les dépenses militaires) ou du Japon (par la planification industrielle).

 

Nous ne pouvons que constater les conséquences de ces manquements des pouvoirs publics sur notre souveraineté, empêtrés dans l'U.E., l'échec dans l'impératif de mettre l'économie au service du citoyen et non l'inverse, sur la cohésion nationale et les inégalités sociales qui prennent une tournure dramatique. Tout cela ne saurait être nié : pourtant c'est ce dénie qui a porté "les extrêmes" à de si hauts scores, suscitant les cris d’orfraies de quelques hypocrites qui pensent que déverser tout un tas d'injures sur ces partis et leurs électeurs via clichés d'époque révolue et médiocres amalgames, "d'inviter à plus de démocratie" (sic) ces derniers d'une main tout en traitant de "con-patriotes" ces électeurs de l'autre, fera oublier les idées qu'ils ont soutenu des décennies durant et leurs conséquences bien réelles pour être vécues par 9 millions de pauvres et une classe moyenne laminée baladés de crise en crise financières de plus en plus fréquentes.

 

La situation est telle, qu'ont peut très tranquillement balancer à la TV que tous les enfants français sont contaminés par des perturbateurs endocriniens (source), héritage du laisser faire décrit ci-dessus, sans que cela ne suscite plus d'émotion que le départ à la retraite de Catherine Laborde.  On va me répéter : "oui mais les progrès ?!". Pardon, mais ça fait cher les oeufs cassés là, non ?

 

De fait, en s'appuyant tout simplement sur les principes de Philadelphie, que ce soit seule ou accompagnée la France est en mesure d'imposer de nouveaux paradigmes à ses opérateurs économiques, à la mesure des défis sociaux et environnementaux à relever : l'entreprenariat social, par exemple, a démontré son efficience, y compris dans des domaines improbables comme la banque. J'ai pu mettre en avant dans des topics plusieurs illustrations. Elle est aussi dotée de la capacité de faire signer n'importe quelle convention avec un ou des Etats dans ses rapports commerciaux extérieurs. A l'intérieur, d'autre part, l'Etat peut renforcer les moyens matériels et légaux de la justice dédiée à ces contentieux, comme dans l'affaire Molex où les licenciements ont été jugés injustifiés. Ce n'est pas dans le programme Macron. Une autre piste serait en dernier ressort la SCOP, parfois réclamée par les salariés eux-mêmes, ou encore la nationalisation. Il y a plein de cadres au chômage qui je suppose seraient tous prêts à reprendre les rennes d'un projet pour peu que les pouvoirs publics favorisent l'entremise plutôt que de jouer les paillassons des groupes qui financent leurs campagnes sous les regards bienveillants de quelques syndicats fiers d'avoir négocié la couleur des stylos qui ont signé les "plans de sauvegarde de l'emploi".

Pas d'article 63 dans la conf d'aglietta , mais l'éternelle problématique notamment d'un euro non adossé au politique , ce que personne ne conteste et que j'ai mentionné dans le post sur lequel tu réponds . Je te rappelle le propos sur lequel tu fais +1 et que tu illustres par une conf interessante d'ailleurs , les délocalisations ont commencé avec l'article 63 et prédécesseur . Ben non , et ta conf n'en parle pas . Quant à coller les perturbateurs endocriniens sur le dos de l'U.E peut on sourire ????? 

C'est au programme de Macron , il a dû regarder la TV.

Les scops , effectivement c'est une piste , évoqué sur le topic Macron ou celui-ci , notamment via ecopla . Ceci étant dans le cas whirlpool , cette entreprise américaine dont on préserverait l'outil de travail , et qu'il nous faudra renommer sèche linge amiénois retrouvera t'il son marché ?

Nationalisation , oui pourquoi pas il faut être ouvert à tout , penses tu que nationanaliser cette usine en societe nationale du sèche linge amiénois permettra de lui assurer le maintien de sa clientèle ? Jouerons nous le jeu de la préférence nationale , ou pour en assurer la compétitivité sur notre marché intérieur élèvera t'on une barrière douanière sur le seche linge ?

Pour le reste encore une fois que l'U.E ait profité bien plus à l'Allemagne qu'à d'autres pays personne n'en disconvient , ce sujet est d'ailleurs traité sur d'autres topics .

Donc tout comme @Henry Martin au final vous êtes plutôt frexit , plus Sapir que Piketty sur l'euro ? ( ie un retour à l'échelon national vs vers un fédéralisme et un budget zone euro , puisque vous nous parliez des US )

Pour info je suis dans l'epoche sur ces sujets donc inutile de faire dans le proces d'intention et le réductionnisme ^^

il y a 46 minutes, January a dit :

La reprise, il y a une quinzaine de repreneurs sur les rangs dans le cas précis de Whirlpool. 

Non il y a une quinzaine de marques d'intérêts , dont certaines à la découpe , ca be fait pas 15 repreneurs .

http://m.20minutes.fr/lille/2044987-20170406-amiens-entreprise-whirlpool-interesse-quinze-repreneurs

Ce serait évidemment une très bonne nouvelle, qu'est il ressorti de la réunion avec Cazeneuve ?

Pour info il y avait beaucoup de repreneurs pour ma boite , mais devant le tribunal les sommes proposées et les conditions n'étaient objectivement pas proposées . Ma compréhension et qu'il y en a deux et qu'il n'est pas exclu que le site soit découpé . Gaffe au raccourci . Je vais aller me documenter , sujet intéressant ...

Oui c'est plus exact comme ça. 

Voir aussi ce qui se passe en ce moment pour GM&S... 

Ah, et puis il y a Mim aussi... Ca commence à faire beaucoup d'emplois

il y a 26 minutes, January a dit :

Ah, et puis il y a Mim aussi... Ca commence à faire beaucoup d'emplois

 

http://mobile.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/11/10/creations-d-emploi-au-plus-haut-depuis-2008_5028781_1656968.html

Je vais etre impopulaire mais ne tombons pas non plus dans l'anecdote ^^

Et n'oublions pas que la population active croit...

Il faut distinguer les drames personnels , les tendances macros etc.

des dizaines de milliers d'emplois sont détruits et d'autres créés tous les ans. C'est le différentiel qui compte économiquement ( encore une fois ca ne change rien aux drames individuels ) .Le différentiel ne couvre pas notre démographie , mais il faut aussi veiller à ce que notre politique pour proteger l'emploi ne se fasse pas au détriment de la  creation d'emploi . Sinon on ne protége rien du tout .

il y a 30 minutes, January a dit :

Ah, et puis il y a Mim aussi... Ca commence à faire beaucoup d'emplois

 

http://mobile.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/11/10/creations-d-emploi-au-plus-haut-depuis-2008_5028781_1656968.html

Je vais etre impopulaire mais ne tombons pas non plus dans l'anecdote ^^

Et n'oublions pas que la population active croit...

Il faut distinguer les drames personnels , les tendances macros etc.

des dizaines de milliers d'emplois sont détruits et d'autres créés tous les ans. C'est le différentiel qui compte économiquement ( encore une fois ca ne change rien aux drames individuels ) .

Nous sommes d'accord.

il y a 28 minutes, DroitDeRéponse a dit :

des dizaines de milliers d'emplois sont détruits et d'autres créés tous les ans. C'est le différentiel qui compte économiquement ( encore une fois ca ne change rien aux drames individuels ) .Le différentiel ne couvre pas notre démographie

L'a-t-il seulement jamais couvert ? 

Plus grave pour la société en général (au-delà des catastrophes individuelles et des tendances économiques) : le peut-il sans créer une cohorte de travailleurs précaires ? 

il y a 8 minutes, PLS maker a dit :

L'a-t-il seulement jamais couvert ? 

Plus grave pour la société en général (au-delà des catastrophes individuelles et des tendances économiques) : le peut-il sans créer une cohorte de travailleurs précaires ? 

¯\_(ツ)_/¯

https://news.sfr.fr/actualites/politique/whirlpool-d-amiens-ce-que-proposent-le-pen-et-macron-1151675.html

Le Pen pour la nationalisation temporaire de cette entreprise américaine . Macron pour voir du côté des repreneurs .