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Policiers accusés de viol à Aulnay

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Bluehawk

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 20 minutes, fx. a dit :

Il y a un protocole sur des plaintes instruites, ce qui n'est pas toujours le cas et pour cause en outre ce livre démontre clairement que c'est l'atteinte à l'image de la profession qui est sanctionnée, la violence illégitime étant relativement dédouanée tant qu'elle ne nuit pas à l'image.

Le même genre d'image que tu tentes de nous vendre contre vents et marées.

"la violence illégitime étant relativement dédouanée tant qu'elle ne nuit pas à l'image."

Ce n'est pas ce qui est écrit ...

Et je t'ai dit qu'il y avait bien un protocole d'où mon remerciement mais précisément de ce que tu nous donnes à lire , j'ai donné quelques extraits , je n'y retrouve pas ta conclusion .

 

Qu’une part importante des faits de violences commis en service ne soit pas sanctionnée, parce que les conditions de l’enquête l’en empêchent, parce que les probabilités d’occurrence des violences illégitimes en service sont étroitement corrélées à la réduction de l’intervention à un face-à-face interactionnel – et donc faiblement public – entre policiers et victimes et, enfin, parce qu’il ne s’agit pas des faits prioritairement traqués par les instances policières de contrôle interne, met très précisément en lumière cette indissociabilité de la figure de la police – équipée en premier lieu de la force – et de celle du public.

 

....

Cette sévérité quant au mésusage des objets policiers témoigne bien d’un effort sans cesse répété par les instances de contrôle interne de protection de la nature publique de la police ou, pour le dire plus simplement, de la force-publique.

=======================================================

Par ailleurs il ne s'agit là que de l'IGS, IGS qui n'est pas forcément suivie par le juge et qui est un second contre pouvoir !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 14 minutes, fx. a dit :
MÉTHOLOGIE
Pendant dix-huit mois, de juin 2014 à décembre 2015, l’ACAT a procédé à une analyse minutieuse de la
documentation disponible sur le sujet (rapports institutionnels, associatifs et parlementaires, études socio
-
logiques et médicales, décisions de justice, articles de presse, etc.). Elle s’est par ailleurs intéressée à
89 situations alléguées de violences policières survenues en France au cours de ces dix dernières années
(2005-2015). L’ACAT n’a retenu, parmi ces situations, que celles pour lesquelles elle estimait avoir des infor
-
mations suffisantes, ou qu’elle a pu recouper par diverses sources. Elles concernent tant des décès que des
blessures graves (infirmités) ou moins graves, portent sur l’ensemble du territoire national et couvrent tous
types d’interventions de police ou de gendarmerie (interpellations, transports, gardes à vue, manifestations,
reconduites à la frontière, etc.). L’ACAT s’est cependant focalisée sur les situations dans lesquelles la force
a été directement exercée par des policiers et des gendarmes. Elle n’a pas analysé, par exemple, les cas de
décès survenus lors de courses-poursuites dont elle a pu avoir connaissance (accidents de voiture ou de
deux-roues, noyades, chutes d’immeuble, etc.), qui auraient pu parfois, elles aussi, entraîner la responsabilité
des agents en cause. Les 89 situations examinées constituent un échantillon. Loin d’être exhaustive, cette
liste ne représente que la face émergée de l’iceberg. Nombreuses sont les allégations de violences policières
qui ne sont pas relayées dans les médias, et nombreuses sont les victimes qui ne portent pas plainte. Enfin,
l’ACAT s’est entretenue avec un très large éventail d’acteurs concernés
: victimes et familles de victimes,
représentants d’associations de défense des droits de l’homme, journalistes, avocats, syndicats de policiers,
magistrats, médecins, représentants du ministère de l’Intérieur, élus, sociologues, membres des organes de
contrôles internes à la police et à la gendarmerie (IGPN et IGGN), représentants du Défenseur des droits et
du Contrôleur général des lieux de privation de liberté. 65 personnes ont ainsi été entendues en entretien
entre octobre 2014 et octobre 2015.
 

Je lirais en détail c'est intéressant mais 112 pages demandent de l'analyse

 

Je note

93
L’ORDED L TL’ALFRDC
. RAPPORT D’ENQUÊTE
CONCLUSION
À l’exception de quelques affaires très médiatisées, les cas de blessures ou de décès au cours
d’interventions des forces de l’ordre sont très peu connus des citoyens, et le sujet est largement ignoré
de tous. On ne peut que constater un manque de volonté des autorités françaises à être transparentes
sur les faits allégués d’usage illégal de la force et à débattre du sujet. Si ces faits sont relativement rares
au regard du nombre d’interventions quotidiennes, et si l’immense majorité des policiers et gendarmes
accomplit sa mission dans le respect des lois, l’enquête de l’ACAT démontre néanmoins que les cas
répertoriés sont loin d’être anodins. Les victimes se comptent par dizaines. Des modifications doivent
de toute évidence être apportées. Des réformes législatives devraient ainsi encadrer plus strictement
l’usage de certaines armes. D’autres armes ou gestes d’immobilisation, qui ont démontré leur dangerosité,
devraient par ailleurs être interdits. Enfin, les recherches de l’ACAT confirment, comme bien d’autres
avant elle, l’existence de graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées
à la suite de plaintes pour violences policières. Reprenant les termes du CPT, l’ACAT considère que des
enquêtes effectives capables d’identifier et de sanctionner les personnes responsables de mauvais
traitements sont indispensables pour donner un sens pratique à la prohibition de la torture et des peines
ou traitements inhumains ou dégradants. Les exigences d’impartialité, d’effectivité et de célérité imposées
par le droit international rendent nécessaire la création d’un organe d’enquête indépendant chargé
d’examiner les plaintes mettant en cause un usage illégal de la force par les policiers et les gendarmes.
L’ACAT est convaincue que c’est dans le respect de la déontologie et des droits de l’homme qu’un lien
de confiance peut s’instaurer et perdurer entre la population et ses forces de sécurité. Il appartient
aux autorités françaises de prendre les mesures nécessaires pour garantir aux citoyens que tout usage
de la force policière est strictement nécessaire et proportionné au but à atteindre, que les allégations
de violences sont sérieusement examinées et les abus avérés dûment sanctionnés
======================================================
 
La conclusion n'a rien de scandaleuse . Mais sincèrement quand on te lit on est très très loin de cette conclusion .
L'affiche dégueulasse de la CGT est bien loin de cette conclusion pondérée .
"
"création d’un organe d’enquête indépendant chargé
d’examiner les plaintes mettant en cause un usage illégal de la force par les policiers et les gendarmes."
Pourquoi pas ?
Mais ça ne fait pas un peu doublon avec le juge et les experts qu'il mandate ?
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Posté(e)
il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

"la violence illégitime étant relativement dédouanée tant qu'elle ne nuit pas à l'image."

Ce n'est pas ce qui est écrit ...

Et je t'ai dit qu'il y avait bien un protocole d'où mon remerciement mais précisément de ce que tu nous donnes à lire , j'ai donné quelques extraits , je n'y retrouve pas ta conclusion .

 

Qu’une part importante des faits de violences commis en service ne soit pas sanctionnée, parce que les conditions de l’enquête l’en empêchent, parce que les probabilités d’occurrence des violences illégitimes en service sont étroitement corrélées à la réduction de l’intervention à un face-à-face interactionnel – et donc faiblement public – entre policiers et victimes et, enfin, parce qu’il ne s’agit pas des faits prioritairement traqués par les instances policières de contrôle interne, met très précisément en lumière cette indissociabilité de la figure de la police – équipée en premier lieu de la force – et de celle du public.

 

....

Cette sévérité quant au mésusage des objets policiers témoigne bien d’un effort sans cesse répété par les instances de contrôle interne de protection de la nature publique de la police ou, pour le dire plus simplement, de la force-publique.

=======================================================

Par ailleurs il ne s'agit là que de l'IGS, IGS qui n'est pas forcément suivi par le juge et qui est un second contre pouvoir !

Devant une telle diffraction, une série de questions surgit. Est-ce là le témoignage d’une affabulation supérieure des requérants lorsqu’il s’agit de cas de violences policières ? Est-ce l’attestation d’une faible tolérance, diffuse dans le corps social, face à l’usage de la force par l’institution policière ? Ou faut-il y voir au contraire la preuve de la complaisance de l’IGS à l’égard des membres de l’institution policière ? Doit-on en conclure, pour reprendre les termes de controverses récurrentes, que l’institution policière « couvre » ses agents par l’intermédiaire de ses instances de contrôle interne ? Ces chiffres sonnent-ils le glas des discours vantant les bienfaits du contrôle interne des institutions répressives ? Face à ces questions polémiques, les chiffres nous permettent pour l’instant de faire un seul constat : les dénonciations d’usage abusif de la force par la police aboutissent moins souvent à une sanction que celles de tout autre type d’atteintes ; et, lorsque ces cas de violences sont sanctionnés, ils le sont proportionnellement moins gravement que les autres formes de déviances policières.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 11 minutes, fx. a dit :

Devant une telle diffraction, une série de questions surgit. Est-ce là le témoignage d’une affabulation supérieure des requérants lorsqu’il s’agit de cas de violences policières ? Est-ce l’attestation d’une faible tolérance, diffuse dans le corps social, face à l’usage de la force par l’institution policière ? Ou faut-il y voir au contraire la preuve de la complaisance de l’IGS à l’égard des membres de l’institution policière ? Doit-on en conclure, pour reprendre les termes de controverses récurrentes, que l’institution policière « couvre » ses agents par l’intermédiaire de ses instances de contrôle interne ? Ces chiffres sonnent-ils le glas des discours vantant les bienfaits du contrôle interne des institutions répressives ? Face à ces questions polémiques, les chiffres nous permettent pour l’instant de faire un seul constat : les dénonciations d’usage abusif de la force par la police aboutissent moins souvent à une sanction que celles de tout autre type d’atteintes ; et, lorsque ces cas de violences sont sanctionnés, ils le sont proportionnellement moins gravement que les autres formes de déviances policières.

T'es chiant tu choisis l'extrait et quelques lignes plus loin en gros le message est on ne peut pas conclure , d'où de très longs chapitres ensuite ...

Bon je t'ai répondu sur l'ACAT. C'est dommage que tu ne choisisses que des extraits orientés de tes pdf , ils sont intéressants mais véhiculent une image bien différente de la police que celles que tu nous dépeins . J'ai lu tout cet article plus court que celui de l'ACAT et il ne dit pas ce que tu voudrais qu'il dise ....

J'invite chacun à le lire ainsi que la conclusion de l'ACAT, chacun constatera le fossé entre ce que tu mets en avant et le fond de ces études . La conclusion de l'ACAT est déjà en elle même un désaveu de l'affiche de la CGT que tu as tant soutenu avec  les images de ton catalogue pour mettre en branle ce que l'avocat du jeune homme appelle la dictature de l'émotion , mais qu'il réprouve .

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à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

T'es chiant tu choisis l'extrait et quelques lignes plus loin en gros le message est on ne peut pas conclure ...

Bon je t'ai répondu sur l'ACAT. C'est dommage que tu ne choisisses que des extraits orientés de tes pdf , ils sont intéressants mais véhiculent une image bien différente de la police que celles que tu nous dépeins . J'ai lu tout cet article plus court que celui de l'ACAT et il ne dit pas ce que tu voudrais qu'il dise ....

J'invite chacun à le lire ainsi que la conclusion de l'ACAT, chacun constatera le fossé entre ce que tu mets en avant et le fond de ces études . La conclusion de l'ACAT est déjà en elle même un désaveu de l'affiche de la CGT que tu as tant soutenu avec  les images de ton catalogue pour mettre en branle ce que l'avocat du jeune homme appelle la dictature de l'émotion , mais qu'il réprouve .

Je suis assez satisfait d'avoir une lecture qui ne soit pas la tienne, la mienne étant forcément celle qui est orientée quand tu passes des pages à nier des faits avérés .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 6 minutes, fx. a dit :

Je suis assez satisfait d'avoir une lecture qui ne soit pas la tienne, la mienne étant forcément celle qui est orientée quand tu passes des pages à nier des faits avérés .

Bof laissons les forumeurs lire , j'ai mis la conclusion de l'ACAT et des extraits de ton bouquin ainsi que la conclusion . Ravi que tu soit satisfait de toi même , même si tu te satisfait de bien peu, bonne soirée .

 

Si ces faits sont relativement rares
au regard du nombre d’interventions quotidiennes, et si l’immense majorité des policiers et gendarmes
accomplit sa mission dans le respect des lois, l’enquête de l’ACAT démontre néanmoins que les cas
répertoriés sont loin d’être anodins.
 
Chacun constatera que l'on est très loin de ton discours résumé par l'affiche CGT
 
Résultat de recherche d'images pour "affiche cgt police"
 
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Victimes découragées
La procédure judiciaire pour faire reconnaître la vérité dans des affaires mettant en cause un usage
illégal de la force est longue et complexe. Pendant toute sa durée, les victimes et leurs proches
s’exposent à des risques importants : ne pas être cru, subir des représailles ou voir sa réputation
entachée.
Affronter les forces de l’ordre en justice suppose de disposer de beaucoup de ressources.
Des ressources financières tout d’abord : les procédures sont coûteuses. Les plaignants doivent
souvent multiplier les démarches et faire appel à la suite de rejets de demandes, y compris pour que
des actes d’enquête soient effectués. Si les victimes ne bénéficient pas de l’aide juridictionnelle,
le manque de ressources financières peut bloquer l’accès à certaines procédures et mettre fin au
parcours judiciaire. Engager le combat pour la justice nécessite également des ressources sociales.
Les procédures sont lourdes et complexes. Elles nécessitent bien souvent d’être solidement entouré
par ses proches, d’avoir la capacité de rassembler des preuves et de mobiliser autour de soi. Se
lancer dans un parcours judiciaire est plus aisé lorsque les victimes sont soutenues par leur famille
ou leurs proches, ou disposent d’un bagage scolaire. Seul, il est extrêmement difficile de s’accrocher
à la procédure et de faire avancer le dossier. Plusieurs victimes ont exprimé leur désarroi dans les
premières semaines suivant les faits. « La première difficulté se pose au sortir de l’hôpital
; personne
n’est là pour nous orienter », témoigne l’une d’entre elles. Les collectifs de soutien aux victimes,
qui se multiplient, constituent souvent une ressource et un soutien précieux. Ils permettent la
rencontre avec d’autres personnes atteintes par la force policière et le partage d’expérience quant
aux démarches pour l’accès à la justice. Ces procédures nécessitent enfin, pour les victimes et leurs
proches, d’avoir l’envie, l’énergie et la capacité de se battre, de tenir jusqu’au bout et de ne pas
renoncer face aux obstacles rencontrés. Sans tout cela, beaucoup renoncent à porter plainte ou à
poursuivre les procédures engagées. Beaucoup souhaitent oublier et passer à autre chose.
« [Les proches] vont aussi devoir traverser de longues et pénibles
années de procédure judiciaire à l’issue incertaine – non-lieu, relaxe –
et dont la lenteur étudiée suspend le temps et empêche la réparation,
la reconstruction. C’est une nouvelle violence. Avant ce drame, nous
faisions partie de la masse des citoyens insérés et engagés dans la
société ignorant tout des violences policières durant les manifestations.
Nous n’étions pas révoltés, nous le sommes devenus. »
Nathalie Torselli,
mère de Quentin Torselli, blessé par flashball en 2014
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Cette mère a pu avancer ses arguments devant une commission de l'assemblée nationale .

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-ceordrerep/14-15/c1415018.asp

 

L'accès à la justice est une autre affaire qui n'est pas liée à la violence policière .

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...

 

Regards. Les incidents liés à l’état d’urgence, ceux qui ont émaillé les manifestations contre la loi travail et la Nuit debout, témoignent-elles d’une recrudescence des violences policières ?

Aline Daillère. De mon point de vue, il n’y a pas plus d’incidents qu’auparavant, qu’il y a deux ans, par exemple. Il y a toujours eu des violences en manifestation, des vidéos circulent depuis longtemps sur les réseaux sociaux… L’état d’urgence, et notamment les faits commis lors des perquisitions administratives, ont certainement étendu un sentiment de ras-le-bol et contribué à ce qu’on en parle plus. On ressent très nettement ce contexte de tension lors des manifestations actuelles, du côté des forces de l’ordre comme de celui des manifestants.

Est-ce que l’état d’urgence s’est accompagné d’un changement de doctrine au sein des forces de police – notamment dans un encadrement des mouvements sociaux qui tourne à la répression ? [1]

Il y a une volonté d’accroître les pouvoirs des forces de l’ordre, notamment dans les possibilités d’utiliser des armes à feu, avec moins de contrôle de la part des autorités judiciaires. Il est difficile d’avoir un peu de recul historique puisque nous sommes au cœur de cette période, mais l’évolution est sensible. Au point que l’on assiste à une sorte de réveil citoyen sur la question : des gens se rendent compte que cela existe et que les pouvoirs publics n’en parlent pas. Ils se mobilisent pour que le sujet ne soit pas étouffé.

 

« Flashball et taser ne sont pas utilisés à la place des armes à feu, mais au détriment de la négociation et de la discussion. »

 

La polémique sur l’affiche de la CGT témoigne-t-elle de cette sensibilité croissante ?

Je ne sais pas si la CGT aurait osé sortir cette affiche il y a seulement quelques mois. Elle est clairement provocatrice et la provocation fonctionne puisqu’on parle du sujet. Certains policiers, même s’ils sont très minoritaires, ne sont pas à l’aise avec ce qu’ils voient dans leurs rangs.

On ressent une contradiction entre l’élan de sympathie envers les policiers, après les attentats de janvier 2015, et cette défiance qui s’exprime…

Complètement. C’est sur cette ligne-là que nous avons publié notre rapport il y a un mois. Au sein même de notre association, alors que l’enquête avait commencé il y a deux ans, nous nous sommes demandés, en novembre dernier, s’il fallait repousser sa date de publication, ayant des doutes sur la façon dont il serait accueilli. La période est très contradictoire pour les forces de l’ordre.

L’utilisation des armes présentées comme non létales, telles que le Flashball et le Taser, ont-elles marqué un tournant dans les méthodes policières ?

Oui, de deux points de vue. Elles ne sont pas utilisées à la place des armes à feu, mais au détriment de la négociation et de la discussion : on recourt tout de suite à ces armes. Plutôt que de gérer une situation en contenant physiquement une personne, le taser est plus rapide et fait moins de dégâts du côté de la police. Du côté du maintien de l’ordre, certains historiens et policiers ou anciens policiers voient dans l’usage du flashball un abandon de la doctrine historique qui, en France, consistait à maintenir à distance, à faire reculer ou à disperser les manifestants en faisant le moins de blessés possible. La conception actuelle revient plutôt à attaquer et viser des personnes dans la foule pour procéder à des interpellations et faire fuir les autres. Le problème est que ces armes mutilent et tuent : alors qu’elles étaient censées limiter les blessures et les décès, on constate l’inverse. Elles suscitent des dégâts disproportionnés en regard des enjeux policiers.

 

« En France, il y a un réel problème d’impunité, avec des condamnations peu fréquentes et peu sévères. »

 

Parleriez-vous d’une militarisation des forces de police, en particulier dans la gestion des foules et des manifestations ?

En la matière, on est encore loin des États-Unis, mais je crains qu’on évolue actuellement dans cette direction.

Tous les États tendent à protéger leur monopole de la violence légitime, mais la France a-t-elle un problème particulier avec l’impunité de ses forces de l’ordre, que souligne votre rapport ?

C’est un problème assez général malheureusement. Mais dans certains pays, scandinaves notamment, des enquêtes sont menées et aboutissent à des condamnations, des commissions indépendantes existent et mènent des investigations approfondies. En France, il y a un réel problème d’impunité, avec des condamnations peu fréquentes et peu sévères.

Quels en sont les facteurs ?

Ils sont nombreux, et de plusieurs ordres. D’abord, les enquêtes menées par les policiers et les gendarmes eux-mêmes soulèvent un problème d’impartialité : elles sont souvent peu approfondies, les incohérences dans les déclarations des policiers ne sont pas relevées, des témoins essentiels ne sont pas interrogés, des preuves disparaissent… Ensuite, les magistrats que nous avons rencontrés au cours de notre enquête ont reconnu que travailler au quotidien avec les policiers les mettait dans une position extrêmement délicate pour les sanctionner. Enfin, compte tenu de ce que l’on estime être la difficulté du métier de policier, une certaine indulgence s’exprime envers ce que l’on préfère considérer comme des "dérapages".

 

« On ne connaît pas le nombre de blessés et de décès lors des opérations de police, alors que ces données existent. »

 

Que faut-il réformer en priorité pour sortir de cette situation ?

La mesure la plus évidente concerne le système des enquêtes et la nécessité d’enquêteurs indépendants. Nous préconisons la création d’un organe indépendant qui pourrait être placé sous l’autorité du défenseur des droits et disposerait de véritables pouvoirs d’investigation. Pour le reste, il faut travailler, dans le long terme, sur l’évolution des comportements des policiers, des magistrats et des autorités disciplinaires.

...

http://www.regards.fr/web/article/aline-daillere-on-assiste-a-un

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
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Elle est de l'ACAT je ne vois pas en quoi ça change quoi que ce soit à la conclusion du rapport . L'organisme indépendant encore une fois pourquoi pas . Pour mémo la conclusion du rapport de 112 pages de l'ACAT

Si ces faits sont relativement rares
au regard du nombre d’interventions quotidiennes, et si l’immense majorité des policiers et gendarmes
accomplit sa mission dans le respect des lois, l’enquête de l’ACAT démontre néanmoins que les cas
répertoriés sont loin d’être anodins.
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il y a 10 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Elle est de l'ACAT je ne vois pas en quoi ça change quoi que ce soit à la conclusion du rapport . L'organisme indépendant encore une fois pourquoi pas . Pour mémo la conclusion du rapport de 112 pages de l'ACAT

Si ces faits sont relativement rares
au regard du nombre d’interventions quotidiennes, et si l’immense majorité des policiers et gendarmes
accomplit sa mission dans le respect des lois, l’enquête de l’ACAT démontre néanmoins que les cas
répertoriés sont loin d’être anodins.

Je suis aussi satisfait que tu sortes un peu de ton déni en t'intéressant à un rapport que tu n'as cessé d'invalider de prime abord, il m'a semblé judicieux après tes explications d'affiche de la CGT de montrer dans quel contexte elles s'inscrivaient afin que chacun puisse se faire une opinion, ce à quoi tu seras certainement favorable :)

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 42 minutes, fx. a dit :

Je suis aussi satisfait que tu sortes un peu de ton déni en t'intéressant à un rapport que tu n'as cessé d'invalider de prime abord, il m'a semblé judicieux après tes explications d'affiche de la CGT de montrer dans quel contexte elles s'inscrivaient afin que chacun puisse se faire une opinion, ce à quoi tu seras certainement favorable :)

 

L'affiche est donc une provoc ... c'est bien ce qui est marqué .

Je n'ai pas invalidé de prime abors je t'ai donné un argumentaire que je persiste à considérer valide sur la base de ce que tu nous donnais . Tu me files le rapport complet , je trouve que la conclusion est pondérée et peu se discuter . Saisis tu la nuance ?

Si tu avais accéder à ma demande de filer autre chose qu'un article de presse tu nous économisais 10 pages ....

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Invité Xsylon
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Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
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Bonsoir,

Nous sommes passés de l ' affaire Luhaka à la gestion des foules lors des manifestations....

Il faut savoir que lors des dernières manifs (loi travail), suite à ces accidents de types FB et grenades de désencerclement, ce matériel nous a été la plupart du temps interdit (ou fortement déconseillé /  les frileux carriéristes sont légions parmi nos "chefs")  par nos autorités (notes émanant du ministre de l ' époque).... De fait, il a fallu accepter d ' encaisser pendant des heures, pendant des jours.. des jets de projectiles en tous genres, pavés, pierres, boules de pétanque.. matériel urbains, moyens pyrotechniques, billes (lancées au moyen de frondes) etc... etc......, etc...

Flash et grenade sont indispensables et précieux quand tout dérape... quand l 'intégrité des policiers est très dangereusement compromise..  Cette espèce de gratuité dans la violence dont on fait procès d 'intention (systématiquement) aux policiers est juste malhonnête.. C ' est bien mal savoir les violences subies par les policiers avant usage de la violence par la police que de considérer qu 'il y aurait un emploi démesuré des moyens de défense. Il n ' y a pas les méchants "flics" d 'un côté et les gentils manifestants de l 'autre..

Au delà du phénomène de rue, les responsabilités des dégâts co-latéraux sont à chercher du côté des émeutiers et de ceux qui les soutiennent mais aussi du côté des donneurs d 'ordres, donc des politiques... A chacun d ' assumer. 

et bon dim' le post.

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, DroitDeRéponse a dit :

L'affiche est donc une provoc ... c'est bien ce qui est marqué .

Je n'ai pas invalidé de prime abors je t'ai donné un argumentaire que je persiste à considérer valide sur la base de ce que tu nous donnais . Tu me files le rapport complet , je trouve que la conclusion est pondérée et peu se discuter . Saisis tu la nuance ?

Je saisi que tu réduis un rapport de 112 pages à une conclusion de 4 lignes qui t'arrange finalement, saisis tu le paradoxe après des pages de dénégations; ce rapport il était disponible et si tu l'avais vraiment voulu tu l'aurais trouvé bien avant moi :)

Modifié par fx.
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Invité sera-angel
Invités, Posté(e)
Invité sera-angel
Invité sera-angel Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 19 heures, DroitDeRéponse a dit :

 

Sinon toujours pas de source pour le dessin de zeon ?

j'aimerais découvrir ce caricaturiste de la sphère soralienne .

Vous êtes HS là .. si vous vous intéressez à Zéon et ses affinités personnelles, sa vie privée ... veuillez ouvrir un autre sujet , svp ! :D 

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LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Bof laissons les forumeurs lire , j'ai mis la conclusion de l'ACAT et des extraits de ton bouquin ainsi que la conclusion . Ravi que tu soit satisfait de toi même , même si tu te satisfait de bien peu, bonne soirée .

 

Si ces faits sont relativement rares
au regard du nombre d’interventions quotidiennes, et si l’immense majorité des policiers et gendarmes
accomplit sa mission dans le respect des lois, l’enquête de l’ACAT démontre néanmoins que les cas
répertoriés sont loin d’être anodins.
 
Chacun constatera que l'on est très loin de ton discours résumé par l'affiche CGT
 

Je croyais que les "dessins de presse" avaient leur place à la pinacothèque ...  :smile2: http://www.police.cgt.fr/ 

http://www.police.cgt.fr/IMG/pdf_09-02-2017_Aulnay-sous-Bois_beaucoup_de_precipitations_et_de_com.pdf 

 http://www.police.cgt.fr/spip.php?article1314  voir vidéo BFM ...

 

 

 

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Invité Xsylon
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Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
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Il y a 9 heures, Xsylon a dit :

Bonsoir,

Nous sommes passés de l ' affaire Luhaka à la gestion des foules lors des manifestations....

Il faut savoir que lors des dernières manifs (loi travail), suite à ces accidents de types FB et grenades de désencerclement, ce matériel nous a été la plupart du temps interdit (ou fortement déconseillé /  les frileux carriéristes sont légions parmi nos "chefs")  par nos autorités (notes émanant du ministre de l ' époque).... De fait, il a fallu accepter d ' encaisser pendant des heures, pendant des jours.. des jets de projectiles en tous genres, pavés, pierres, boules de pétanque.. matériel urbains, moyens pyrotechniques, billes (lancées au moyen de frondes) etc... etc......, etc...

Flash et grenade sont indispensables et précieux quand tout dérape... quand l 'intégrité des policiers est très dangereusement compromise..  Cette espèce de gratuité dans la violence dont on fait procès d 'intention (systématiquement) aux policiers est juste malhonnête.. C ' est bien mal savoir les violences subies par les policiers avant usage de la violence par la police que de considérer qu 'il y aurait un emploi démesuré des moyens de défense. Il n ' y a pas les méchants "flics" d 'un côté et les gentils manifestants de l 'autre..

Au delà du phénomène de rue, les responsabilités des dégâts co-latéraux sont à chercher du côté des émeutiers et de ceux qui les soutiennent mais aussi du côté des donneurs d 'ordres, donc des politiques... A chacun d ' assumer. 

et bon dim' le post.

Modération, self contrôle, usage proportionné de la force.... bref, une journée ordinaire à Nantes...

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, LouiseAragon a dit :

Je croyais que les "dessins de presse" avaient leur place à la pinacothèque ...  :smile2: http://www.police.cgt.fr/ 

http://www.police.cgt.fr/IMG/pdf_09-02-2017_Aulnay-sous-Bois_beaucoup_de_precipitations_et_de_com.pdf 

 http://www.police.cgt.fr/spip.php?article1314  voir vidéo BFM ...

 

 

 

Je les commente et je peux donner la source . Vous pour zeon vous n'avez pas l'air d'y tenir :D

 

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Xsylon a dit :

Bonsoir,

Nous sommes passés de l ' affaire Luhaka à la gestion des foules lors des manifestations....

Il faut savoir que lors des dernières manifs (loi travail), suite à ces accidents de types FB et grenades de désencerclement, ce matériel nous a été la plupart du temps interdit (ou fortement déconseillé /  les frileux carriéristes sont légions parmi nos "chefs")  par nos autorités (notes émanant du ministre de l ' époque).... De fait, il a fallu accepter d ' encaisser pendant des heures, pendant des jours.. des jets de projectiles en tous genres, pavés, pierres, boules de pétanque.. matériel urbains, moyens pyrotechniques, billes (lancées au moyen de frondes) etc... etc......, etc...

Flash et grenade sont indispensables et précieux quand tout dérape... quand l 'intégrité des policiers est très dangereusement compromise..  Cette espèce de gratuité dans la violence dont on fait procès d 'intention (systématiquement) aux policiers est juste malhonnête.. C ' est bien mal savoir les violences subies par les policiers avant usage de la violence par la police que de considérer qu 'il y aurait un emploi démesuré des moyens de défense. Il n ' y a pas les méchants "flics" d 'un côté et les gentils manifestants de l 'autre..

Au delà du phénomène de rue, les responsabilités des dégâts co-latéraux sont à chercher du côté des émeutiers et de ceux qui les soutiennent mais aussi du côté des donneurs d 'ordres, donc des politiques... A chacun d ' assumer. 

et bon dim' le post.

Très Juste. Il faut rappeller l'incident de Virty Chatillon, ou le cocktail molotov dans la manif travail, où dans les deux cas, les policiers ont préféré risque de très graves brulures, pas que risquer d'ailleurs, subir, plutôt que de riposter à la juste mesure de ce qui reste des tentatives de meurtres. Cela montre le poids énorme des consignes de la hiérarchie qui suivent des intérêts politiques plutot que la recherche de l'ordre public, sans parler même, soyons fous, de l'application des lois et de la justice, concept devenu complétement fantasmatique en France. Tout cela favorise le déchainement de violence contre les forces d’ordre qui sont prit entre deux feux puisque la hiérarchie (supérieurs, politiques, justice, IGPN) est autant un ennemi que la racaille qui balance des pavés, des cocktails, tire à balle réelle, ou cherche à maraver. Le policier lui doit penser à toutes les règles à ne surtout pas fouler pour ne pas perdre son job tandis que le mec en face ne pense qu'à 'endroit où taper pour faire le max de dégats.

Et apporter une brin de réflexion sur le pourquoi des situations comme celle qui a mal terminé avec ce jeune, ce n'est pas hors sujet. Il y a un contexte d'ultra violence et d'impunité, des défiances des forces publiques (policiers, pompiers, etc) qui rend ce genre de situation sinon inévitable, du moins probables, et empêcher encore plus les flics de trés, trés, trés, trés vaguement faire semblant de faire ce qui est supposé être leur métier dans l'imaginaire des français est tout sauf une solution.

Plus l'impunité règne, moins les forces de l'ordre seront tolérée lors de leurs incursions. C'est inévitable.

Un jour un policier sous un coup de flip en voyant un de ses collégues tomber sous les coups et avoir sa vie manifestement menacée, dans une embuscade ou une intervention tournant mal parce que mal préparée, finira par tirer et à vue, avec des années de frustration aidant, fera un carton, et là ça partira vraiment en couille. Remarquez parfois on dirait qu'il est nécessaire d'en arriver là pour forcer enfin les laches communiquants qui se font passer pour des hommes politiques de gérer le problème autrement qu'en achetant à prix d'or la paix civile avec l'argent qu'ils nous prennent.

( au passage dans ton image de la journée nantaise j'ai beau chercher je ne vois pas une personne maghrebine ou sub saharienne dans les rangs des manifestants. Y'a un moment donné où les gens qui manifestent contre le racisme dans ce genre de cortéges trouvent ça paradoxal ou bien ça ne leur effleure jamais le cerveau ? )

edit : ah oui la façon dont est présenté les contrôles en banlieue est juste ridicule. Les policiers ne se promènent pas au pif dans les zones sensibles en décidant de contrôler au faciès. Quand ils y vont ce n'est jamais par hasard. De même quand on voit la composition ethnique de la police dans ces zones, l'accusation de racisme est juste grotesque.

 

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