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Invité Quasi-Modo

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)

merci de me recadrer blush.gif, le pire c'est que j'avais lu tout ça il y à des lustres mais je ne m'en souvenais plus.smile.gif

toutefois, ça n'explique pas comment cette citation à pris cette tournure car je suis à peu près sure que la notion de limite de l'atmosphère n'existait pas jusqu'au moins le XVI é siècle.

j'aurais pu citer celle ci, je me serais surement rappelé qu'il n'écrivait pas.

l'écriture ne peut saisir le savoir, car le savoir , contrairement à l'information, n'existe pas en dehors de l'homme. (Socrate)

cependant, aurais je pu savoir que lui la dis ci cela n'avait été écrit?

on sait que la transmission écrite appuis la transmission oral voire elle est complémentaire mais que n'aurions nous pas développé sans l'écriture? d'autre voie qui sait, plus spirituel?

Je ne l'ai pas fait pour te recadrer, cela peut arriver à tous, d'autant plus lorsque nos lectures sont anciennes :)

Simplement, Socrate m'interpelle. "le savoir , contrairement à l'information, n'existe pas en dehors de l'homme", c'est assez compréhensible dans le sens où l'homme compose avec la notion de temps. Si le temps n'existe plus, le savoir n'existe donc plus, puisque nous savons au fur et à mesure que nous avançons dans le temps, par expérience de ce que nous découvrons et voyons (l'exemple du grand escalier).

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
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l'idée atomique est née sur les bords de la mer Egee, iI y a presque 2 500 ans. Le philosophe grec Leucippe et son disciple Démocrite ont, les premiers, suggéré que toute matière était composée de particules infimes et invisibles à l'œil nu.

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

oui, il y à eu différente école, les plus ancienne parlait d'éther, ensuite est venu le matérialisme mais il me semble que Socrate défendait lui le spirituel.

http://www.academias.../biographie.php

quid de Lao Tseu un siècle plus tôt.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Il me vient l'idée de ce sujet parce qu'il est trop couramment admis en faveur des sciences dures qu'un fait observationnel serait une vérité absolue ou pour le moins la sorte de vérité par excellence pour laquelle nous serions autorisés à dire "JE SAIS".

En dehors d'un problème linguistique et inhérent à celui-ci, c'est à dire un problème de traitement d'informations ( stockage, restitution, codage/décodage, opérations, calculs, combinaisons, etc... ), il nous suffit d'employer une méthode simple, qui a fait ses preuves depuis la nuit des temps: la dichotomie ou dit autrement, faire une approche binaire !

On peut aussi, dans un premier temps, écarter la difficulté sur la confiance ou la véracité/faillibilité des observateurs, par l'usage d'appareil d'enregistrement, donc si je dis que Paul n'était pas aujourd'hui dans ma maison, il n'y a que deux possibilités, soit c'est vrai soit c'est faux, ou encore soit il était dans la maison le jour dit, ou bien il n'y était pas, et avec les caméras et les supports d'enregistrement, n'importe qui peut en attester, si il est de bonne foi. Ce que fait à vrai dire n'importe quel scientifique, et au-lieu d'enregistrer nécessairement les faits, on propose à n'importe quel autre scientifique de le vérifier par lui-même, indépendamment de toutes sources du premier chercheur, qui pourraient être falsifiées sciemment ou pas. Si un individu écrit qu'un corps de densité inférieur à celle de l'eau, est plongé dans celle-ci, alors il flotte, chacun peut en attester l'authenticité, ou en préciser les conditions, en cas d'omission éventuelle, comme celle qui veut que l'eau soit liquide par exemple !

Je dis : "Ceci est une chaise." ou "Cette fleur est jaune." voir "J'ai trois objets devant moi." et ce serait selon beaucoup une vérité absolue.

Une vérité sans doute relative, au vocable employé dirons-nous et à la situation dans laquelle cette affirmation est prononcée, c'est à dire un cadre ou un contexte.

Mais une vérité relative n'en est pas moins forte et utile ou indétrônable !

D'ailleurs, une vérité est ce qui est conforme à la réalité, ou à une réalité " artificielle ", telle que perçue et restituée par un dire ou un écrit ! Que serait dès lors une vérité universelle ou absolue, si ce n'est celle relative jamais remise en cause par l'expérience !?

Que vaudrait la justice lorsqu'elle a des preuves d'innocence ou de culpabilité ? Si il existait autant de vérités qu'il y a d'individus par exemple !

1°) Imaginons que nous soyons trompés par un malin génie (ou autre scénario à la Matrix) qui nous donnerait l'illusion d'avoir en face de nous une chaise. Pourrait-on dire que la perception de la chaise serait une vérité absolue? Si on ne peut pas montrer que la réalité est telle qu'on le perçoit, comment le saurait-on?

Dans la mesure où n'importe qui est capable d'identifier un objet et lui coller une étiquette, et que cette correspondance est identique entre chaque personne, on peut plus que raisonnablement penser qu'il n'y a pas de malin génie qui nous trompe, et s'il le fait, il le fait identiquement ou de manière à ce que le monde nous soit intelligible et verbalisable sans trop erreurs à qui est précautionneux/attentif.

C'est un peu la même histoire avec un Dieu supposé, avec ou sans cette hypothèse, on peut rendre compte des évènements.

La chaise perçue est identifiée comme telle, parce qu'il y a eût un apprentissage, entre une suite continue de sons qu'on appelle mot et cet objet, objet que notre cerveau est capable de lui-même, spontanément, d'isoler du reste de la scène, peu importe comment il perçoit l'élément, ce qui compte c'est qu'il attribue un nom précis à cet ensemble ne faisant qu'un, il est donc clair que suivant la définition, l'apparence ou le vocabulaire utilisé, le matching ne se fera pas systématiquement, et c'est d'ailleurs une des difficuluté que doit surmonter " l'intelligence artificielle ".

2°) Si une partie de l'humanité apprenait en acquérant le langage que les chaises s'appellent des tables, comment leur montrerait-on que nous avons raison et eux tort? Pourtant si un enfant nous montre une chaise et nous dit "Ceci est une table", ne rectifiera-t-on pas son vocabulaire? En faisant des observations des vérités, ne confond-on pas convention et vérité? En effet, dès lors qu'un être humain percevrait différemment certaines couleurs (si un individu percevait le rouge en jaune et le jaune en rouge, ou dans le cas des daltoniens), comment expliquerions-nous qu'un même mot recouvre deux réalités différentes?

Ce n'est qu'un problème d'association sonore avec un objet particulier, on pourrait dire d'encodage, si l'encodage est mauvais, le décodage qui sera l'opération inverse et symétrique redonnera donc le même objet sans erreur, ce sera juste la correspondance phonétique qui sera défectueuse, par convention arbitraire mais commune, et c'est une des propriété essentielle du langage, c'est d'avoir le même pour parler des mêmes choses, il nous faut donc au préalable accorder nos violons, raison pour laquelle en mathématique on passe un temps fou à bien définir les objets que l'on utilise, pour éviter une mésinterprétation entre le nom et l'objet.

Dans un premier temps, il faut donc une bonne adéquation entre un élément d'une réalité et un nom, et ce pour pour tous ceux que l'on utilise conjointement avec un interlocuteur, puis énoncer éventuellement des vérités, des relations, des propriétés ou des faits dans cette réalité à partir de ce vocabulaire commun, la convention est sur la correspondance entre un élément de la réalité et la sonorité associée, non sur les rapports entretenus dans cette réalité par les éléments entre eux ! Nous ne sommes que des rapporteurs des faits, et pour cela nous utilisons un langage ad hoc, arbitraire, conventionnel, en revanche ce qui se passe entre les objets n'est pas de notre fait, ni ne dépend de notre manière de l'encoder verbalement, ce qui n'est pas le cas de sa captation ou de notre filtration observationnelle, c'est à dire de rapporter les évènements, tout comme l'instantané photographique n'est qu'une fraction figée de la réalité, qu'une représentation, non la réalité elle-même, elle est donc partielle ( un angle restreint, ce qui est derrière les objets au premier plan reste invisible, etc... ) et partiale ( qu'une gamme limitée de longueurs d'onde, aberrations optiques, fixation d'un espace 3D sur deux dimensions, etc... ).

Il n'y a donc pas deux réalités différentes pour deux humains qui ne verraient pas la même couleur en utilisant la même mot, ce n'est qu'une question d'encodage verbal, qui lui même est purement conventionnel pour avoir un support commun, ce qui demeure, puis si l'un voit le vert jaune mais l'appelle bien vert, ça ne change pas son rapport de communication avec autrui, ce qui compte ce sont les relations qu'entretiennent les objets les uns avec les autres, si l'individu en arrive aux mêmes résultats alors que ces perceptions intimes sont peut-être différentes d'un autre, ça ne change pas notre rapport au monde pour autant, ni notre manière de communiquer dessus, puisque ça reste du domaine de la sensation, qui elles seules ne sont pas communicables en l'état, elles sont nécessairement interprétées relativement aux autres objets, et dans un contexte, ce sont donc les relations ou les propriétés qui ressortiront, et qui devraient donc concorder avec celles des autres humains grâce aux vocabulaires communs.

3°) J'ai dans mon champ de vision des données brutes qui m'apparaissent : je peux décomposer cet univers en deux objets, trois objets, quatre objets, selon ma volonté. Le nombre d'objets que j'ai devant les yeux n'est donc pas une donnée observationnelle bien déterminée. D'ailleurs qu'est-ce qu'un objet et toute conception du monde ne présuppose-t-elle pas certains objets considérés comme prérequis?

On peut aisément découper l'univers en autant d'objets distincts que nécessaire, la fameuse dichotomie introduite au début, à cela s'ajoute un mode opératoire naturel, grâce au mouvement, ce qui a conduit d'ailleurs les astronomes antiques à voir la voûte céleste comme une cela-dit en passant, le petit d'homme qui expérimente sur la vie, peut facilement voir que le camion de pompier qu'il tient dans la main bouge de concert avec ses propres gestes, il forme donc un ensemble, même si il a une remorque qui suit un mouvement quelque peu différent, il voit et constate que l'ensemble bouge au rythme de sa main, il associe immédiatement le camion de pompier comme un tout dans un premier temps, il pourra par la suite découvrir que cet objet est constitué en réalité de deux éléments, donc deux objets qui en forment un troisième, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il soit capable de le faire du regard, et par expériences intériorisées sur d'autres objets qu'il ne peut pas/plus tenir dans sa main.

La notion de nombre est naturellement innée jusqu'à des quantités de l'ordre de cinq, comme d'autres animaux, comme les grands singes ou les corvidés, nous parfaisons ensuite cette faculté, nous la développons, nous l'étendons en fonction de notre vécu et nos besoins, c'est pour cela que certaines tribus n'ont pas de mots au-delà que quelques unités, après ils disent que c'est " beaucoup " parce que ça ne leur est pas utile de préciser davantage dans leurs vies quotidiennes, ce qui ne veut pas dire qu'ils font l'amalgame entre tous les éléments, mais qu'ils n'ont pas de mot pour les énoncer globalement et précisément, ils voient bien qu'ils ne sont pas soudés, qu'ils sont individuels/indépendants.

4°) A côté du blanc, un gris paraîtra foncé, mais à côté du noir il paraîtra clair. Si je me retourne la gauche devient la droite et vice-versa.

Oui, ce sont des illusions d'optiques, que nous savons justement identifier, par comparaison deux à deux; que notre chaine de perception est faillible, on le sait au moins depuis l'antiquité avec le bâton plongé dans un récipient d'eau, puisqu'on y voit une brisure qui n'est pas réelle !

On est donc capable de rectifier ce qui nous illusionne, de ce qui est réel, certes pas toujours du premier coup, mais petit à petit, par approches successives, en retirant par pincées le faux du corpus des observations, on tend inexorablement vers toujours plus de correspondance avec la réalité.

Il nous faut donc découpler la notion de vérité, de celle de réalité, ce qui est vrai ( voir supra ma définition de la vérité ) n'est pas toujours ce qui est réel, on s'en doutait déjà un peu avec la mathématique par exemple, qui énonce des énoncés vrais et qui les prouve, alors que ces objets sont idéels ou irréels.

À l'inverse la réalité n'a pas à être vraie ou fausse, elle est tout simplement.

Ne peut-on conclure conséquemment que rien n'est plus relatif qu'une perception empirique humaine et qu'alors, croire que je puisse dire "JE SAIS" à son sujet est une tromperie généralisée?

La relativité des faits, n'est pas à mettre en porte-à-faux avec une tromperie, ou de nous conduire dans une incertitude, voire un scepticisme pyrrhonien ! La subjectivité est à proscrire en général dans le savoir sur le monde, mais la relativité elle, n'induit pas que nous soyons dans l'erreur, uniquement qu'il y a un observateur pour en faire part !

Et que n'importe quel autre observateur peut/doit relativement aboutir aux mêmes résultats, si ils parlent le même langage et sont dans le même registre/cadre, se posera bien sûr tôt ou tard, la confiance à accorder dans notre façon de capter les informations, via un autre humain, via des outils, une machine et donc l'exactitude des données brutes par rapport aux faits eux-mêmes, avant même aucun traitement cognitif ou interprétation ultérieurs.

Je peux donc dire sans hésiter, et tu ne pourras pas me contredire, que j'ai écrit un texte en section philosophie qui répond à tes interrogations et tes doutes sur notre capacité à connaitre quelque chose, je le sais, tu le sauras à sa lecture, et chaque lecteur le saura aussi, on peut donc dire que nous le saurons, soit que nous le savons d'ici quelque temps ! Puisque ça fait écho à la méthode binaire, oui ou non je t'ai écrit sur ton topic !

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il me vient l'idée de ce sujet parce qu'il est trop couramment admis en faveur des sciences dures qu'un fait observationnel serait une vérité absolue ou pour le moins la sorte de vérité par excellence pour laquelle nous serions autorisés à dire "JE SAIS".
1312108omc8t.jpg
Une vérité scientifique est une proposition construite par un raisonnement rigoureux, et vérifiée par l'expérience. Pour cette raison elle est réutilisable par d'autres scientifiques, qui pourront à partir d'elle, énoncer d'autres propositions de ce type.
La vision d'une vérité scientifique "pure" doit néanmoins être tempérée : Les propositions reposent souvent sur des consensus établis par convention sur des questions pour lesquelles il n'y a pas assez d'éléments pour répondre. Différentes affirmations peuvent faire l'objet d'une controverse scientifique en attendant qu'un élément nouveau tranche définitivement.
L'idée que la science permette d'accéder à une forme de vérité est présente aussi bien chez les philosophes que chez les scientifiques. Ainsi, le sous-titre du Discours de la méthode de René Descartes est « pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences ».
La vérité scientifique, pour mériter ce nom, ne doit pas dépendre d'une idéologie*. (cf l'exemple emblématique de la controverse fameuse soulevée par les travaux de Lyssenko).
Source ICI.
Et voici une liste non-exhaustif de science LA.

La vérité scientifique est un abus de langage populaire, pour faire référence à une réalité démontrable par l'outil scientifique. Autrement dit, on pourrait considérer que "vérité scientifiques" n'est qu'un terme pour vulgariser une "réalité démontrable par la science", ou d'un "fonctionnement définis objectivement et méthodiquement comme réaliste et pérenne, en attente d'être réfuté".

Donc, attention aux intégristes religieux, qui vendent leur délire fantaisiste comme des "vérités scientifique" :bad:

Je dis : "Ceci est une chaise." ou "Cette fleur est jaune." voir "J'ai trois objets devant moi." et ce serait selon beaucoup une vérité absolue.
Soit tu n'es pas explicite, soit tu fais de l'obscurantisme en amalgamant des principes scientifique (tel que l'objectivité, l'analyse méthodologique, etc) à de simple "naïveté".

Il n'y a que les crédules, pour qui "une phrase affirmative = une vérité", ou pire "une vérité = une réalité".

Et qui de mieux que les sophistes et les escots pour faire "croire": que leur pseudo vérité est une réalité; Ou que la réalité n'existe probablement pas à travers nos sens et qu'aucune vérité ne mérite d'être imposable ?....

1°) L'objectivité, l'expérimentation ou l'empirisme sont là pour t'aider

2°) Le dictionnaire, outil objectif et méthodique qui ressens les définitions des mots, leur utilité, leur modification et leur création, affin de facilité le dialogue entre les individus.

3°) Éviter d'amalgamer spiritualité et matérialité, tu comprendras mieux la réalité.

4°) Bravo, tu viens de découvrir les perspectives et l'illusion d'optique. :bo:

Ne peut-on conclure conséquemment que rien n'est plus relatif qu'une perception empirique humaine et qu'alors, croire que je puisse dire "JE SAIS" à son sujet est une tromperie généralisée?
Quand tu as les moyens de le dire, ce n'est pas une tromperie.

Et le sophisme n'est pas un "moyen" pour le dire, c'est une tromperie.

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Membre, Posté(e)
mic1 Membre 142 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bonjour

tout ce que nous percevons est vrai , il n'y a que l'interprétation du vrai qui est faux.

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)

En dehors d'un problème linguistique et inhérent à celui-ci, c'est à dire un problème de traitement d'informations ( stockage, restitution, codage/décodage, opérations, calculs, combinaisons, etc... ), il nous suffit d'employer une méthode simple, qui a fait ses preuves depuis la nuit des temps: la dichotomie ou dit autrement, faire une approche binaire !

On peut aussi, dans un premier temps, écarter la difficulté sur la confiance ou la véracité/faillibilité des observateurs, par l'usage d'appareil d'enregistrement, donc si je dis que Paul n'était pas aujourd'hui dans ma maison, il n'y a que deux possibilités, soit c'est vrai soit c'est faux, ou encore soit il était dans la maison le jour dit, ou bien il n'y était pas, et avec les caméras et les supports d'enregistrement, n'importe qui peut en attester, si il est de bonne foi. Ce que fait à vrai dire n'importe quel scientifique, et au-lieu d'enregistrer nécessairement les faits, on propose à n'importe quel autre scientifique de le vérifier par lui-même, indépendamment de toutes sources du premier chercheur, qui pourraient être falsifiées sciemment ou pas. Si un individu écrit qu'un corps de densité inférieur à celle de l'eau, est plongé dans celle-ci, alors il flotte, chacun peut en attester l'authenticité, ou en préciser les conditions, en cas d'omission éventuelle, comme celle qui veut que l'eau soit liquide par exemple !

Une vérité sans doute relative, au vocable employé dirons-nous et à la situation dans laquelle cette affirmation est prononcée, c'est à dire un cadre ou un contexte.

Mais une vérité relative n'en est pas moins forte et utile ou indétrônable !

D'ailleurs, une vérité est ce qui est conforme à la réalité, ou à une réalité " artificielle ", telle que perçue et restituée par un dire ou un écrit ! Que serait dès lors une vérité universelle ou absolue, si ce n'est celle relative jamais remise en cause par l'expérience !?

Que vaudrait la justice lorsqu'elle a des preuves d'innocence ou de culpabilité ? Si il existait autant de vérités qu'il y a d'individus par exemple !

Dans la mesure où n'importe qui est capable d'identifier un objet et lui coller une étiquette, et que cette correspondance est identique entre chaque personne, on peut plus que raisonnablement penser qu'il n'y a pas de malin génie qui nous trompe, et s'il le fait, il le fait identiquement ou de manière à ce que le monde nous soit intelligible et verbalisable sans trop erreurs à qui est précautionneux/attentif.

C'est un peu la même histoire avec un Dieu supposé, avec ou sans cette hypothèse, on peut rendre compte des évènements.

La chaise perçue est identifiée comme telle, parce qu'il y a eût un apprentissage, entre une suite continue de sons qu'on appelle mot et cet objet, objet que notre cerveau est capable de lui-même, spontanément, d'isoler du reste de la scène, peu importe comment il perçoit l'élément, ce qui compte c'est qu'il attribue un nom précis à cet ensemble ne faisant qu'un, il est donc clair que suivant la définition, l'apparence ou le vocabulaire utilisé, le matching ne se fera pas systématiquement, et c'est d'ailleurs une des difficuluté que doit surmonter " l'intelligence artificielle ".

Ce n'est qu'un problème d'association sonore avec un objet particulier, on pourrait dire d'encodage, si l'encodage est mauvais, le décodage qui sera l'opération inverse et symétrique redonnera donc le même objet sans erreur, ce sera juste la correspondance phonétique qui sera défectueuse, par convention arbitraire mais commune, et c'est une des propriété essentielle du langage, c'est d'avoir le même pour parler des mêmes choses, il nous faut donc au préalable accorder nos violons, raison pour laquelle en mathématique on passe un temps fou à bien définir les objets que l'on utilise, pour éviter une mésinterprétation entre le nom et l'objet.

Dans un premier temps, il faut donc une bonne adéquation entre un élément d'une réalité et un nom, et ce pour pour tous ceux que l'on utilise conjointement avec un interlocuteur, puis énoncer éventuellement des vérités, des relations, des propriétés ou des faits dans cette réalité à partir de ce vocabulaire commun, la convention est sur la correspondance entre un élément de la réalité et la sonorité associée, non sur les rapports entretenus dans cette réalité par les éléments entre eux ! Nous ne sommes que des rapporteurs des faits, et pour cela nous utilisons un langage ad hoc, arbitraire, conventionnel, en revanche ce qui se passe entre les objets n'est pas de notre fait, ni ne dépend de notre manière de l'encoder verbalement, ce qui n'est pas le cas de sa captation ou de notre filtration observationnelle, c'est à dire de rapporter les évènements, tout comme l'instantané photographique n'est qu'une fraction figée de la réalité, qu'une représentation, non la réalité elle-même, elle est donc partielle ( un angle restreint, ce qui est derrière les objets au premier plan reste invisible, etc... ) et partiale ( qu'une gamme limitée de longueurs d'onde, aberrations optiques, fixation d'un espace 3D sur deux dimensions, etc... ).

Il n'y a donc pas deux réalités différentes pour deux humains qui ne verraient pas la même couleur en utilisant la même mot, ce n'est qu'une question d'encodage verbal, qui lui même est purement conventionnel pour avoir un support commun, ce qui demeure, puis si l'un voit le vert jaune mais l'appelle bien vert, ça ne change pas son rapport de communication avec autrui, ce qui compte ce sont les relations qu'entretiennent les objets les uns avec les autres, si l'individu en arrive aux mêmes résultats alors que ces perceptions intimes sont peut-être différentes d'un autre, ça ne change pas notre rapport au monde pour autant, ni notre manière de communiquer dessus, puisque ça reste du domaine de la sensation, qui elles seules ne sont pas communicables en l'état, elles sont nécessairement interprétées relativement aux autres objets, et dans un contexte, ce sont donc les relations ou les propriétés qui ressortiront, et qui devraient donc concorder avec celles des autres humains grâce aux vocabulaires communs.

On peut aisément découper l'univers en autant d'objets distincts que nécessaire, la fameuse dichotomie introduite au début, à cela s'ajoute un mode opératoire naturel, grâce au mouvement, ce qui a conduit d'ailleurs les astronomes antiques à voir la voûte céleste comme une cela-dit en passant, le petit d'homme qui expérimente sur la vie, peut facilement voir que le camion de pompier qu'il tient dans la main bouge de concert avec ses propres gestes, il forme donc un ensemble, même si il a une remorque qui suit un mouvement quelque peu différent, il voit et constate que l'ensemble bouge au rythme de sa main, il associe immédiatement le camion de pompier comme un tout dans un premier temps, il pourra par la suite découvrir que cet objet est constitué en réalité de deux éléments, donc deux objets qui en forment un troisième, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il soit capable de le faire du regard, et par expériences intériorisées sur d'autres objets qu'il ne peut pas/plus tenir dans sa main.

La notion de nombre est naturellement innée jusqu'à des quantités de l'ordre de cinq, comme d'autres animaux, comme les grands singes ou les corvidés, nous parfaisons ensuite cette faculté, nous la développons, nous l'étendons en fonction de notre vécu et nos besoins, c'est pour cela que certaines tribus n'ont pas de mots au-delà que quelques unités, après ils disent que c'est " beaucoup " parce que ça ne leur est pas utile de préciser davantage dans leurs vies quotidiennes, ce qui ne veut pas dire qu'ils font l'amalgame entre tous les éléments, mais qu'ils n'ont pas de mot pour les énoncer globalement et précisément, ils voient bien qu'ils ne sont pas soudés, qu'ils sont individuels/indépendants.

Oui, ce sont des illusions d'optiques, que nous savons justement identifier, par comparaison deux à deux; que notre chaine de perception est faillible, on le sait au moins depuis l'antiquité avec le bâton plongé dans un récipient d'eau, puisqu'on y voit une brisure qui n'est pas réelle !

On est donc capable de rectifier ce qui nous illusionne, de ce qui est réel, certes pas toujours du premier coup, mais petit à petit, par approches successives, en retirant par pincées le faux du corpus des observations, on tend inexorablement vers toujours plus de correspondance avec la réalité.

Il nous faut donc découpler la notion de vérité, de celle de réalité, ce qui est vrai ( voir supra ma définition de la vérité ) n'est pas toujours ce qui est réel, on s'en doutait déjà un peu avec la mathématique par exemple, qui énonce des énoncés vrais et qui les prouve, alors que ces objets sont idéels ou irréels.

À l'inverse la réalité n'a pas à être vraie ou fausse, elle est tout simplement.

La relativité des faits, n'est pas à mettre en porte-à-faux avec une tromperie, ou de nous conduire dans une incertitude, voire un scepticisme pyrrhonien ! La subjectivité est à proscrire en général dans le savoir sur le monde, mais la relativité elle, n'induit pas que nous soyons dans l'erreur, uniquement qu'il y a un observateur pour en faire part !

Et que n'importe quel autre observateur peut/doit relativement aboutir aux mêmes résultats, si ils parlent le même langage et sont dans le même registre/cadre, se posera bien sûr tôt ou tard, la confiance à accorder dans notre façon de capter les informations, via un autre humain, via des outils, une machine et donc l'exactitude des données brutes par rapport aux faits eux-mêmes, avant même aucun traitement cognitif ou interprétation ultérieurs.

Je peux donc dire sans hésiter, et tu ne pourras pas me contredire, que j'ai écrit un texte en section philosophie qui répond à tes interrogations et tes doutes sur notre capacité à connaitre quelque chose, je le sais, tu le sauras à sa lecture, et chaque lecteur le saura aussi, on peut donc dire que nous le saurons, soit que nous le savons d'ici quelque temps ! Puisque ça fait écho à la méthode binaire, oui ou non je t'ai écrit sur ton topic !

Très intéressante ta rhétorique, pardon, amusante, mais rhétorique tout de même.

Se faisant tu t'éloignes de la réalité.

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  • 2 semaines après...
Membre, 36ans Posté(e)
Sony nedgy Membre 268 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)

Oui, nous pouvons le dire...

Comme quand dit Socrate. 

"...la seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien..."

"...Sait-tu que si tu sais que tu ne sais rien, alors tu sais tout."

 

j'aime trop ces phrases de lui ^^.

 

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  • 1 mois après...
Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

J'avais laissé tomber ce sujet de discussion étant donné qu'il a été mal compris par les internautes.

Il ne s'agissait pas tant d'une critique de la science, ou de tourner en dérision des arguments certainement en partie maladroits, mais de critiquer le réalisme naïf selon lequel la réalité nous apparaît nécessairement telle qu'elle est.

C'est effectivement le début d'une quête de la vérité, prise entre le tout croire et le tout douter. Et les sciences sont certainement un outil à cette fin, mais encore faut-il opter pour une épistémologie autre qu'un bête instrumentalisme.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

1] La réalité :
Nous utilisons la "personnification" (c'est une figure de style) avec le mot "réalité", afin de simplifier notre syntaxe et être compris plus facilement, n'est-ce pas ?
J'ai besoin de confirmer cette idée, car je ne suis pas croyant, je m'en voudrais de faire un quiproquo entre la réalité "divinisé" de certains, et la réalité des autres. Merci.

Nous connaissons tous la même définition du mot "réalité" ? Si oui, voici mon avis:
La réalité ne se cache pas, elle apparaît telle qu'elle ait !
C'est l'être humain qui possède les moyens de percevoir la réalité ou de la déformer.
Le sujet est donc: Peut-on percevoir la réalité ? (je ne parle pas des "limites" mais de "moyen de perception")

Certains s’imagineront que "non"; mais cela induiras un paradoxe !
Si l'être humain n'est pas capable de percevoir la réalité, comment peut-il se jugé incapable de percevoir la réalité ? :gurp:
C'est le même problème avec les faux-agnostique qui définissent paradoxalement le divin comme indéfinissable. (Ce n'est pas le sujet, c'est un exemple du raisonnement paradoxale).

Et certains proposeront que "oui", on peut percevoir la réalité. Mais cela induiras tout un tas d'autres question:
_ Comment / Pourquoi / Quand ?
_ Les limites / Les moyens ?
Et là... on peut entendre, tout et son contraire, tout et n'importe quoi. Justement parce que l'être humain est aussi capable de déformer la réalité.

Dois-je fais mon monologue sur les biais cognitifs, l'emploie du sophisme et autres illusions qui déforment notre perception de la réalité ?
La question suivante pourrait être alors: Sommes-nous tous victime de ces déformations ?, (et quelque soit la réponse, cela induit d'autres question: Comment / Pourquoi / Quand ? / etc...)

Le sujet est trop vague, pour être facilement aborder sur un forum de non-spécialiste.
D'où, toutes les confusion que cela amène.

2] La vérité:
Le symbole "vérité" est subjective !
Le symbole "vérité" des uns, peut ne pas être la vérité des autres.
Le symbole "vérité" est potentiellement victime des "déformations" de perception de la réalité.
On constate cette dérive, grâce aux escroc, aux croyances et à certaines maladie mentale. Par exemple: Les vérités des voleurs/arnaqueur/politicien égalent-elles, les vérités des autres ? Les vérités des schizophrène, égalent-elles, les vérités des non-schizophrène ? Les vérités des croyants, égalent-elles, les vérités des autres croyants ? Les vérités des croyants, égalent-elles, les vérités des non-croyant ? La réponse est à chaque fois : non !
La vérité, est un point de vue pouvant subir des déformations (volontaire, ou involontaire) de la réalité, et qui prétends être la réalité. Nuance.

Et là, on peut lancé plein de question:
Comment / Pourquoi / Quand .... être réaliste, plutôt que de donner sa vérité ?

Contrairement à la vérité, le réalisme est synonyme d'objectivité, car on voit (ou on s'imagine voir) les choses telle qu'elle sont, et non pas telle que quelqu'un aimeraient les voir (avec ces possible déformation).
On pourrait partir sur un autre sujet qu'est "l'objectivité". Et on sortirait deux exemple: "la science" et "la juridiction".
La science est un outils crée par/pour l'humain, afin de comprendre son environnement et améliorer son quotidiens.
La juridiction est un outils crée par/pour l'humain, afin de pallié l'injustice naturel de son environnement.
Mais, il y aura toujours des humains pour mal se servir de ces outils, ou les confondre avec les intentions de son utilisateurs.

Par exemple: L'évolution est une réalité, c'est un fait, démontré scientifiquement, avec objectivité, en connaissance de cause (etc). Mais il existe encore, malheureusement, des crédules, et des obscurantistes qui propage la croyance absurde du "créationnisme"; C'est leur vérité, mais la réalité. C'est leur imagination qui réconforte leur dissonance cognitives, et emploie souvent le sophisme comme argument.

3] Donc, donc, donc:
Le sujet est complexe, trop vague.

Et mon avis, reste le suivant:
Oui, il est possible de dire "je sais".
Je sais que le créationnisme est une connerie comparé à l'évolution.
Je sais que l'autisme et la schizophrénie n'ont aucun rapport, et que les amalgamé sert les intérêt débile de la psychanalyse.
Je sais que je ne sais pas tout.
Et je sais que je peux me tromper.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

le créationnisme, en théologique naturelle, doit être comprit au nivau de l'être, pas de l'évolution formelle...

il serait temps de mettre à jours certains dictionnaires qui opposent des définitions alors qu'elles ne sont que des contraires, car ils définissent la même réalité mais regardée sous différents points de vues...

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Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 818 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 2016-11-22 à 16:13, Sony nedgy a dit :

"...Sait-tu que si tu sais que tu ne sais rien, alors tu sais tout."

 

Wow, ça c'est de la grande philosophie !?!

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Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 818 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 2016-11-13 à 08:58, mic1 a dit :

tout ce que nous percevons est vrai , il n'y a que l'interprétation du vrai qui est faux.

De toute façon, c'est kif kif. Tu peux penser que tu es sur de la terre solide alors que c'est du sable mouvant, et tu es mort, l'interprétation est venue trop tard.

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Membre, 36ans Posté(e)
Sony nedgy Membre 268 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)
Le 08/01/2017 à 14:27, Maroudiji a dit :

Wow, ça c'est de la grande philosophie !?!

Et oui, çà serai de moi je comprendrai ton scepticisme mais cela vient du père de la philosophie, Socrate.

et je me suis aperçu de l'exactitude de cette phrase... mais il est vrai quelle n'est pas forcément facile à comprendre...

si tu veux je peux te l'expliqué ? cela ne me dérange pas, au contraire.  

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Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 818 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Sony nedgy a dit :

Et oui, çà serai de moi je comprendrai ton scepticisme mais cela vient du père de la philosophie, Socrate.

Si tu pouvais déjà m'expliquer comment se fait-il que Socrate soit le père de la philo, ce serait déjà pas mal. Merci

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Membre, 36ans Posté(e)
Sony nedgy Membre 268 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)

XD euh comment dire... La philosophie de Socrate est encore et toujours un point largement angulaire la philosophie moderne 

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Membre, 36ans Posté(e)
Sony nedgy Membre 268 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)

^^ moi aussi je trouve ^^ après je suis conscient que il en exister bien d'autre sage avant lui qui ont était meilleur mais pour un "grec, ces amateurs de garçon" (réplique de Léodinas)  c'est déjà plus que bien ^^

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