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la philosophie, une affaire de tous ?

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Invité Orbes claire

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 977 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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il y a 1 minute, Vintage a dit :

Vous pensez à un subconscient collectif qui nous pousserait à croire nos intellectuels. Ou vous êtes juste malade ?

Mais n'est-ce pas la même chose ?!

Non ! je suis... GUERI !

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
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il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

Mais n'est-ce pas la même chose ?!

Entre la théorie et la pratique, j ai envie de me tourner vers la médecine quantique.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 778 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Pour le plaisir:

 

 

1-Dogmatisme:
 

Qui a rapport au dogme. Terme dogmatique.
 
Le dogmatisme se caractérise par ses conceptualisations étroites, définitives et implicitement normatives et s'oppose au scepticisme ou pyrrhonisme et au progressisme.

Par extension, le terme désigne une attitude intellectuelle basée sur des certitudes inébranlables et consistant à rejeter le doute ou la critique. De même, il désigne le comportement d'une personne qui parle de manière catégorique et sentencieuse ou qui affirme avec autorité et intransigeance ( un théoricien dogmatique ). Dans ce genre de situation, on note toutefois fréquemment la fausseté du jugement, une absence d'autocritique, un raisonnement se voulant logique mais s'appuyant sur des a prioris partiaux, sortis de leur contexte global.


2-Dogme:

Étymol. et Hist. 1570 (Gentian Hervet, Cité de Dieu, I, 258 ds R. Hist. litt. Fr., t. 10, p. 334). Empr. au lat. class.dogma « doctrine, thèse » spéc. en lat. chrét. « croyance orthodoxe, croyance catholique »

Proposition théorique établie comme vérité indiscutable par l'autorité qui régit une certaine communauté.

Ensemble des points de doctrine d'un système de pensée

 

2bis-Orthodoxie:

Caractère de ce qui est conforme à la doctrine d'une religion, d'un parti politique, d'une théorie scientifique, etc.


 
3- Doctrine:

Une doctrine (mot attesté en 1160, du latin doctrina, « enseignement », « théorie », « méthode », « doctrine ») est un ensemble global de conceptions d'ordre théorique enseignées comme vraies par un auteur ou un groupe d'auteurs.

Elle a une dimension idéologique et elle peut être d'ordre politique, juridique, économique, religieuse, philosophique, scientifique, sociale, militaire, etc.

 

 

Ce qui donne à rebrousse-poil: la science, qui est un système de théories et de méthodes, enseignées, constitue donc une doctrine, ou même ce qui est conforme à cette science est une orthodoxie, cela conduit à la voir comme un dogme puisqu'il existe bien une autorité qui la défend, celle de la communauté scientifique, et un système de pensées caractéristiques, nous avons donc affaire au dogme de la science, et qui peut donc déboucher si on n'y prend gare, au dogmatisme, qui plus est si on considère que seule la science est à même d'accéder à la connaissance, qu'elle est fermée à toute critique envers elle, non dans ses méthodes, mais dans sa légitimité suprême !

 

La science n'est pas autosuffisante, elle est dépendante d'une orientation, d'un usage qui ne sont pas issus d'elle-même, et que dire de son jugement, est-ce à la science de juger si telle orientation scientifique est bonne ou mauvaise ? Non ! 

Alors qu'à contrario la philosophie se suffit à elle-même en pareille situation, elle peut se demander si la philosophie est affaire de tous pour tous, sans avoir besoin d'un regard extérieur pour statuer ou répondre !

 

Cadeau:

Le 17/06/2015 à 22:37, deja-utilise a dit :

...reprenant l'analogie avec le vase, la philosophie serait le contenant, tandis que les autres savoirs y compris la science seraient le contenu, il vient donc qu'un contenant sans contenu est parfaitement inutile, de même un contenu sans contenant est malaisé, désoeuvrant, ils sont donc interdépendants, l'un a besoin l'autre et réciproquement.

 

*********

 

 

 

P.S.: Il est intéressant de noter je trouve, le profond paradoxe à évincer les questions critiques envers une catégorie de sciences reines, tout en martelant le même refrain hégémonique à leur sujet sans pouvoir le justifier convenablement, et en même temps de subir des réfutations systématiques à tout argument timidement avancé pour tenter de réduire au silence une autre voie, pour finir par soutenir l'insoutenable argument d'autorité de rejeter tout dogmatisme !

 

Chapeau ! Faire plus antinomique sera sans doute impossible...

 

Il est clair dans la tête des non matheux que les maths c'est nul, ça sert à rien, dorénavant il faudra composer avec les réfractaires à la philosophie, complètement étranger à cette activité, mais alors... pourquoi se torturer à s'y adonner malgré tout ? Mystère et boule de gomme... :smile2:

 

 

 

 

 

 

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Quel imbroglio dans les têtes mais quel imbroglio ...

Ne pas s'intéresser aux sciences au point de les considérer comme un ensemble de textes... à la David Hume ou comparable aux écrits saints pourquoi pas..., c'est juste rester dans son bocal de lecture de textes morts figés dans la glace au décès du libre penseur 

Emettre comme idée que la science serait dogmatique alors qu'aucune discipline ne revolutionne ses modèles plus intensément qu'elle, c'est litteralement ne rien avoir compris...

Et il est vrai que se jeter d'un pont amene dogmatiquement à se casser le nez en bas pour peut être conclure une fois pour toute que la gravité est le dieu qu'on honore par son acte de foi de chute

Et pourtant qu'ils sont nombreux en philosophie à se casser la gueule avec le sentiment d'avoir raison

ça saigne un peu du nez quand même 

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 8 minutes, zenalpha a dit :

Quel imbroglio dans les têtes mais quel imbroglio ...

Ne pas s'intéresser aux sciences au point de les considérer comme un ensemble de textes... à la David Hume ou comparable aux écrits saints pourquoi pas..., c'est juste rester dans son bocal de lecture de textes morts figés dans la glace au décès du libre penseur 

Emettre comme idée que la science serait dogmatique alors qu'aucune discipline ne revolutionne ses modèles plus intensément qu'elle, c'est litteralement ne rien avoir compris...

Et il est vrai que se jeter d'un pont amene dogmatiquement à se casser le nez en bas pour peut être conclure une fois pour toute que la gravité est le dieu qu'on honore par son acte de foi de chute

Et pourtant qu'ils sont nombreux en philosophie à se casser la gueule avec le sentiment d'avoir raison

ça saigne un peu du nez quand même 

Vous en pensez quoi de la médecine quantique zenalpha ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 25 minutes, Vintage a dit :

Vous en pensez quoi de la médecine quantique zenalpha ?

Je ne connais pas

Un rapide regard m'invite à m'en méfier, est question de pseudoscience et d'ésotérisme 

A titre personnel, je m'interroge sur le lien entre un domaine d'étude qui concerne les particules élémentaires fondamentales et la médecine

En tout état de cause, je sens bien et c'est un peu le sens de mes interventions qu'à mesure que les sciences cessent de nous faire plaisir et de nous rassurer, la demarche tend à inverser le sens de la connaissance en ne donnant crédit qu'à ce qui nous fait plaisir et à ce qui se conceptualise pour soi meme

De cette manière, tout ce qui relève de la rigueur logique par exemple se transforme en amalgames poreux permettant d'auto illusionner et d'alimenter le sens qui nous fait du bien 

Et j'entends cela car en ne donnant que des réponses partielles et non définitives, le plaisir de la decouverte scientifique en soi peut intégrer une nébuleuse de representations personnelles qui donnent notre propre sens personnel au monde

Donc le terme quantique intègre suffisamment de dose de mystere pour être utilisée ou décriée par rapport à ce seul attribut

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Je ne connais pas

Un rapide regard m'invite à m'en méfier, est question de pseudoscience et d'ésotérisme 

A titre personnel, je m'interroge sur le lien entre un domaine d'étude qui concerne les particules élémentaires fondamentales et la médecine

En tout état de cause, je sens bien et c'est un peu le sens de mes interventions qu'à mesure que les sciences cessent de nous faire plaisir et de nous rassurer, la demarche tend à inverser le sens de la connaissance en ne donnant crédit qu'à ce qui nous fait plaisir et à ce qui se conceptualise pour soi meme

De cette manière, tout ce qui relève de la rigueur logique par exemple se transforme en amalgames poreux permettant d'auto illusionner et d'alimenter le sens qui nous fait du bien 

Et j'entends cela car en ne donnant que des réponses partielles et non définitives, le plaisir de la decouverte scientifique en soi peut intégrer une nébuleuse de representations personnelles qui donnent notre propre sens personnel au monde

Donc le terme quantique intègre suffisamment de dose de mystere pour être utilisée ou décriée par rapport à ce seul attribut

 C est de l auto guérison par la physique des possibles. Devenir ce que l on veut être. J aime bien.

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Nouveau, 44ans Posté(e)
Wonderland Nouveau 3 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

je dirais,au risque de tomber dans la démagogie et l'avis facile, qu'à partir du moment ou tu prétends véhiculer une pensée un tant soit peu nouvelle il faudrait essayer de quitter un univers top sectaire réservé à quelques élus et vulgariser ton propos, ce serait triste que l'humanité passe a coté de ton talent^^

et de manière plus terre à terre, a part si tu souhaite partager ton bouquin sur un blog ou le faire passer à tes amis penseurs sous forme de pdf sur clef usb, il serait sage de penser à toucher un public un peu plus vaste que celui des docteurs en philosophie (l'édition ça coute cher)

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je crois n'avoir jamais sorti une equation ni utilisé de barbarisme 

mes propos s'adressent à l'intelligence de l'honnête homme 

Ne pas les comprendre ne relève plus de mes efforts...

Modifié par zenalpha
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 778 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Pour aller plus loin, enfin ceux qui s'en sentent capables:

 

http://www.philosciences.com/Pss/philosophie-et-science/methode-scientifique-paradigme-scientifique/116-le-reductionnisme-dogmatique

" Le réductionnisme exige le simple. Cela se traduit par le fait de ramener le psychologique au biologique, puis le biologique au biochimique, puis au chimique, puis à des aspects physiques. Cette attitude est généralement liée à une métaphysique matérialiste et physicaliste, doctrine qui donne comme seul existant ontologique la matière et comme seule science légitime la physique. Nous allons voir le réductionnisme sur le plan de la connaissance et sur le plan ontologique.  "

 

 

 

http://www.teheran.ir/?article1365#gsc.tab=0

" Leur tentative ambitieuse de discréditer la philosophie a échoué puisque dans tous les cas, la philosophie est inéluctable : même ceux qui affirment qu’en fin de compte, toutes les vraies questions dignes de réponse peuvent être résolues seulement par la science, ne peuvent pas y échapper. Car une telle revendication peut seulement être garantie ou assurée par un argument philosophique  "

 

 

 

http://www.astrosurf.com/luxorion/philo-sciences-philos-doctrines2.htm

Capture.JPG

 

 

https://petitvagabond.wordpress.com/philo/•-a-la-recherche-de-la-methode-scientifique/

" Pour Feyerabend (1924-1994), penseur anticonformiste, il n’est pas de méthode scientifique rigoureuse. L’histoire livre de nombreux exemples de théories valides alors qu’elles recèlent des contradictions internes ou qu’elles sont en contradiction avec certains faits.  "

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_des_sciences

" Une question cruciale en sciences est d'essayer de déterminer dans quelle mesure le bagage actuel des connaissances scientifiques peut être pris comme une explication véridique du monde physique dans lequel nous vivons. L'acceptation sans conditions de cette connaissance comme un savoir absolument vrai, c'est-à-dire non critiquable positivement, s'appelle le scientisme. La science se rapproche alors d'une théologie rationnelle.

Le qualificatif "scientifique" a longtemps été considéré par le grand public comme un gage de fiabilité absolue. Dans cette perception de la science qui se rapproche du scientisme, de nombreuses personnes ont été amenées à croire que les scientifiques font quotidiennement, dans leur travail, la preuve de l'infaillibilité.

Dans les sociétés laïques et imprégnées de techniques, la science dans sa diversité peut sembler apporter un arbitrage. Cela conduit malheureusement à des abus sur le langage scientifique et la valeur objective de la science, à des fins politiques ou commerciales. La science ne peut apporter des garde-fous que seule la cohésion sociale peut apporter selon des critères éthiques sur la nature de la réalité perçue. "

 

 

http://www.sites.univ-rennes2.fr/las/lirl/livres/schotte.html

" Depuis quelques décennies, le vieux thème de la connaissance ne fait plus seulement le bonheur des philosophes. Nombre de spécialistes explorent désormais tout ce qui peut déterminer la "cognition". Complexe à souhait, l'objet visé finit par disparaître, tant et si bien qu'on s'imagine que rien n'unit encore les chercheurs d'aujourd'hui au-delà d'un mot - la "cognition". Personne pourtant n'échappe à l'histoire par simple décret. Les chercheurs d'aujourd'hui sont situés. Ils présupposent un héritage commun - par rejet. Car ils s'entendent dans leur refus d' examiner les problèmes de la connaissance à la manière des philosophes de l'époque classique (Descartes ou Locke par exemple), à l'aune d'un idéal : l'idéal d'une science "fondée", qui serait assurée par des évidences immédiates.

L'auteur aimerait faire revivre ici cet héritage captivant. Il propose aux lecteurs une histoire critique de la théorie de la connaissance. Des classiques jusqu'à Popper et Bachelard, ou à d'autres inspirés par ces derniers, il montre comment les philosophes prennent acte du gouffre énorme qui sépare les pratiques scientifiques effectives de l'idéal préconisé. Il montre surtout comment leur science finit par "s'humaniser". Malgré eux, parfois, mais juste assez pour préparer une approche authentiquement anthropologique des pratiques scientifiques. "

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Ce dont je me sens capable en tous cas, c'est de constater que la mauvaise digestion des méthodes scientifiques empêche tout esprit analytique au profit d'un gloubi boulga global aussi faux qu'indigeste

Oui, il existe dans la nature des relations entre différents systèmes et le holisme entend ne pas nier l'ensemble de ces imbrications

Et dans le meme temps, le réductionnisme  n'est pas une vision philosophique et dogmatique du monde qui lui serait opposée....mais une méthode pragmatique qui permet de mettre clairement en évidence ces relations de manière certes partielle mais qu'aucune autre alternative de recherche ne vient concurrencer de pres ou de loin...

Par exemple hormis des situations précises comme le big bang ou les trous noirs, la gravité a des influences si minimes qu'elles sont totalement négligeable à l'échelle des particules et donc il est inutile à cette échelle de rendre compte des effets de la gravité par la RG

Par exemple, il est totalement inutile afin de comprendre le fonctionnement d'une catalyse ou de tous les processus chimique d'intégrer la force nucléaire forte qui est pourtant la force la plus puissante au niveau de la cohésion atomique mais qui ne joue strictement aucun rôle dans les processus chimique 

Par exemple encore, si je m'intéresse aux limites de la demarche philosophique, les neurosciences ne me sont d'aucune utilité bien que relevant de l'analyse de processus cérébraux 

Cette vision analytique issue du réductionnisme n'est pas une vision étriquée de la nature, c'est une vision qui isole les phénomènes qui, à leur échelle, exercent une quelconque influence et sans cet esprit analytique, on en serait encore à ces gloubi boulga de discours philosophique ou le groupe des rouges s'oppose au groupe des bleux avec autant de résultats utilisables dans le domaine concret qu'un match entre le stade de France et Toulon...

Le réductionnisme est une méthode qui n'entend pas réduire le monde en differentes parties par Dogme gloubi boulguesque philosophique mais si on s'intéresse à l'orbite de la lune, seuls quelques paramètres sont utiles sans meme entrer dans la composition des astres et sans meme avoir à intégrer que Pierre, Paul ou Jacques philosophe sur ce mouvement sans piger que dalle autre que ses masturbations intellectuelles...

La distance, les masses respectives et la constante G suffisent qu'on croit au gloubi boulga du "il faut tout considérer meme l'age du capitaine" ou pas !  

Non, la science ne pretend pas tout expliquer contrairement aux discours scientistes qui sont à la science ce que Le terrorisme est à l'islam 

Ce que pretend la science, c'est qu'aucune autre méthode n'existe et certainement pas la philosophie pour percer les relations naturelles qui sont mises en evidence par elle

On produit de la technologie par elle quand la philosophie discourre du fil à pas couper le beurre qui est la seule technologie que je lui connaisse...

La encore il s'agit de segmenter les approches non par dogme mais par pragmatisme et si la méthode scientifique permet de comprendre partiellement les lois de la nature, elle est au service d'hommes et de femmes dont on espère qu'ils ont un minimum de compréhension du domaine scientifique et un maximum de philosophie pour décider en société de l'utilisation qui en est faite

Evidemment...on en est tres tres loin et beaucoup d'esprits bornés pensent être dotés d'une moulinette à concept quand ils n'ont pas inventé le fil à pas couper le beurre

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

N'y a t'il pas eu de grand scientifique être aussi philosophe par exemple Bachelard, n'y a t'il pas eu des mathématicien qui furent philosophe, la philosophie touche tout, tout le monde devrait s'y aventurer, car elle concerne tout le monde, mais la philosophie peut être aussi un délire narcissique de ce dire ce que je suis intelligent,  et pédaler dans la choucroute avec des skis,  quand à la philosophie deux grande écoles en sont issus, celle se basant sur l'objectivité, hors il est démontré que nos sens qui permettent d'analyser l'objet nous trahissent , nous mentent donc aucune vérité ne peux sortir par objectivation, l'autre est par la raison , nos sens nous mentent mais pas la raison, ce qui permet tout les délires possibles dans la mesure ou ceux ci soient raisonnable. En fait faut être modeste et avancer avec les deux approches en sachant que l'erreur est toujours là,  c'est l'idéologie sceptique.

Mais quand on regardent les philosophe antique tous font la démarche d'une ascèse , et d'exercice spirituels pour parvenir à une connaissance hors de l'object, cette pratique fut délaissé pendant très longtemps enfin pas loin de 2 millénaires pour revenir depuis peu avec Pierre Hadot ainsi qu'avec Michel Foucault.  Il semblerai que la philosophie européenne se soit mutilé pendant trop longtemps, et qu'il serait bon qu'elle en reviennent aux fondamentaux.

 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

d'accord avec vous Promethee_Hades mais comme je ne veux pas reprendre le débat avec deux intervenants sur le même thème mais dans un autre sujet (ils se reconnaitront), je redonnerais juste mon aval à Déjà-utilisé Orbe clair dont voici un de ces passages :

 

"Le contresens ne peut-il être utilisé en science aussi ? ne peut-on dans une discipline comme dans l'autre partir de son contraire pour décrire et vérifier une réalité/expérience ?

au delà de cette question, il me paraît peu porteur de mettre en compétition les sciences et la philosophie, il est plus prudent pour notre avenir qu'elles aillent main dans la main, j'ai retrouvé cette citation de Poincarré "Par l'intuition on trouve, par la déduction on prouve."La pensée, quand elle se met en forme, entre en action ce qui à  chaque fois donne des résultats (concrets et "abstraits") .... et cela peut prendre différentes formes"

 

et citation de Déjà-utilisé :

La science n'est plus qu'au service du progrès, d'où l'aphorisme Que science sans conscience n'est que ruine de l'âme !

Il est donc plus que jamais nécessaire que des philosophes se penchent sur l'orientation que prend l'humanité poussée par ses propres prouesses technologiques et autres savoir-faires, eux-mêmes soutirés de l'avancée des sciences.

par exemple, on peut se demander pourquoi vouloir tendre vers le transhumanisme, pourquoi ne pas avoir résister à la tentation d'utiliser l'énergie atomique comme une arme, qu'est-ce qu'il y a de bon en fin de compte à user à outrance de tous les gadgets high-tech, ou encore de communiquer toujours davantage à travers le déplacement de charges électriques plutôt que par vibration du son, ou pourquoi pas jusqu'à quel point lutter contre la vie et plus particulièrement le microcosme microbien ou encore d'accroitre sans cesse les rendements de temps, de production, les gains financiers, etc, pour quel but au final, enrichir une poignée d'humains au-delà de la déraison !? 

Chacun se réfugie derrière le technicisme, mais en faisant cela, nous nous oublions, nous nous perdons, en tant qu'être vivant, soumis aux lois de la nature, et plus particulièrement nous nous coupons de notre lignée de grands singes, nous empoisonnons donc autant notre environnement que ce que nous sommes, nous nous dénaturons, jusqu'à l'overdose prochaine... léthargique.

Je refuse ce monde malade, malade de l'intérieur, gangréneux, je préfère vivre ermite avec la consAcience en paix, qu'en harmonie avec mes semblables, moutonnier et responsable de cette hérésie, de cette folie, de cette course en avant effrénée sans perspective, sans but, si ce n'est l'amélioration pour l'amélioration, c'est-à-dire que le moyen est devenu la finalité, quelle abomination, aberration... Vivre ce n'est pas une course au progrès, faut-il le rappeler !? De même on ne vit pas pour travailler, mais on travaille pour vivre, ici et maintenant, on vit dorénavant pour le progrès et non plus le progrès au service de la vie...

 

 

personnellement je suis ici pour un travail et il me tarde de le commencer...

 

 

 

Le ‎26‎/‎11‎/‎2016 à 20:46, deja-utilise a dit :


 

 

Modifié par zeugma
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 778 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je ne reprends pas tout, d'une part ce serait trop long et d'autre part inutile, car je connais tout cela déjà, tu ne m'apprends rien, à l'inverse je ne suis pas persuadé que tu situes bien mon discours.

Ce n'est pas tant la méthode scientifique qui fait l'objet de mes critiques, ni même la science en soi comme moyen d'investigation particulier, mais plutôt en tant qu'objet ontologique dont il faut répondre, comment elle se situe, qu'est-elle, à quoi sert-elle, sur quoi repose t-elle, quelles sont ses limites, ses paradigmes, qu'apporte t-elle, comment elle se place dans le vie des hommes, le rôle qu'elle joue et pour quelles fins, etc, etc...

Une approche sociologique, épistémologique et philosophique sur cette activité singulière, et non une vision court-termiste infra, intra ou endo-scientifique, au même titre par exemple, qu'une perspective nouvelle par un non-croyant sur la religion, la foi ou la croyance.

 

Le 03/01/2017 à 08:07, zenalpha a dit :

Ce que pretend la science, c'est qu'aucune autre méthode n'existe et certainement pas la philosophie pour percer les relations naturelles qui sont mises en evidence par elle

Bien sûr... belle auto-conviction !

Pourtant, je ne vois guère d'explications tangibles, à l'amour, à la vie ou à la conscience, et si je ne m'abuse pas, aucun scientifique n'est capable d'en donner non seulement d'éclaircissements satisfaisants, mais aussi de les créer, uniquement de " jouer avec ", de les prendre comme donnés ! 

La science n'a rien a prétendre, elle se contente d'être un vecteur, un outil, un moyen à des individus de parvenir à leurs fins:

 

Le 03/01/2017 à 08:07, zenalpha a dit :

La encore il s'agit de segmenter les approches non par dogme mais par pragmatisme et si la méthode scientifique permet de comprendre partiellement les lois de la nature, elle est au service d'hommes et de femmes dont on espère qu'ils ont un minimum de compréhension du domaine scientifique et un maximum de philosophie pour décider en société de l'utilisation qui en est faite

Que fait un scientifique ?

Il fait en général des recherches dans le domaine qui lui plait, par passion, il ne pense donc qu'à satisfaire son propre désir, très certainement né de la curiosité, sans doute accompagnée de la peur de l'ignorance et donc corrélativement l'envie de comprendre, ou plus vraisemblablement de rendre intelligible ce qui ne l'est pas, ce qui questionne, donc résorber un trouble ( ce qui ne l'éloigne guère du philosophe à vrai dire sur ce plan ). Il agit égoïstement, vis à vis de lui-même, ce qui ne l'empêche aucunement de collaborer, pour vivre ce qui l'anime au plus haut point.

Ce travail initialement motivé devient à son tour pour d'autres personnes intéressant, également intéressées donc mais différemment, pour d'autres raisons dirons-nous.

Ainsi de suite, jusqu'à un débouché pour un ou plusieurs utilisateurs/acheteurs, créant un réseau hétéroclite, non concerté, où chacun vaque à ses occupations, pour défendre ses buts individuels/égoïstes, ce qui à l'instar de l'économie, produit toute une organisation sociétale sans tête, sans réel but final, sans ordre, mais vivace, omniprésente, insidieuse, insaisissable, stochastique.

 

Pour le dire autrement, la Science et tout ce qui émane d'elle, échappe au contrôle total des sciences ou des chercheurs/scientifiques, ils ne sont plus que les producteurs d'un savoir, qui devient aussitôt une marchandise, voilà le point de départ de la déraison qui s'en suit, au même titre qu'une économie libérale devient autonome et erratique, pour le meilleur comme pour le pire !

Je pourrais résumer en disant par aphorisme que, " Tout savoir n'est pas sans conséquence ", et pour cette raison, un scientifique devient responsable de ce qu'il a mis au jour, même si il ne visait initialement que la recherche de la compréhension, de sa compréhension par intérêt individuel, il ne peut donc pas être innocent ! ( Tout comme il existe des homicides involontaires, le but premier n'était pas celui-ci, mais c'est là que ça a abouti par réaction en chaine ! )  

 

Rétro-activement, sachant dorénavant, l'impact que peut avoir une découverte, il devrait exister un comité d'éthique scientifique pour cadrer la production des savoirs, et ainsi leurs utilisations ultérieures, comme il existe des interdictions ou des obligations légales pour les citoyens d'un état afin de garantir la paix/cohésion sociale. Or actuellement, l'activité de production scientifique est anarchique, et traitée au cas par cas quand un dérapage est décelé, de même qu'en économie, on remédie aux maux une fois le tort fait, alors que nous avons les moyens de nous prémunir contre ces aléas, mieux en tout cas que face à mère nature normalement, puisque ce sont nos propres créations, ou fonctionnements dont il s'agit... Et qui dépasse et de loin le pauvre scientifique en prise avec ses seules interrogations particulières ou l'obtention des moyens de faire son job/passion.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Il est clair que l'Amour, la conscience et la vie, si tenté qu'on place les même definition générale à ces mots, ne sont pas spécifiquement les objets de la science ni compris par la Science ...

En revanche quand on parle de la physique des particules, de la matiere ou de l'espace-temps, rien ne permet d'obtenir la meme precision que la connaissance scientifique 

Et quand je lis des conceptions philosophique sur l'espace temps contredites par l'expérimentation, je note juste l'extrême ridicule de la démarche...

Quant à extrapoler la demarche scientifique aux faits economiques ou éthique, mon analyse est justement le manque d'esprit analytique de ceux qui font ces gloubi boulga conceptuels..,

On peut bien entendu constater les limites de la science qui sont évidentes mais ce n'est pas parce qu'on ne connait pas l'origine précise de l'univers, le process de formation de l'ADN ou l'émergence de la conscience qu'il faut amalgamer l'ensemble des inconnaissable dans un concept fourre tout sinon, il va y avoir du monde...

La tentation est grande d'invoquer Dieu ou le concept superman qui vole plus vite que la vitesse de la lumiere sauf que la masturbation intellectuelle doit rencontrer l'expérience pour accoucher de la connaissance sous peine de rester de la mastirbation intellectuelle aux spermatozoïdes superman volant plus vite que la lumiere jusqu'à la corbeille ou dans son mouchoir selon qu'on veuille rire ou pleurer 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je suis bien sûr sur la même ligne que Déjà-utilisé, mais je vous propose de passer à un autre stade que la mise en commun de nos réflexions respectives...

si vous envisagez "la chose" comme pudiquement autre que de la masturbation intellectuelle collective bien évidement...

car ce que vous décrivez n'est pas aussi jouissif que ce sera la découverte d'une sortie de l'impasse de la pensée contemporaine, philosophique et scientifique...bien sûr si vous ne reconnaissez aucune impasse en cette dernière vous laisserez ce message s'autodétruire dans dix secondes comme une mission impossible...:smile2:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 778 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 08/01/2017 à 19:30, zenalpha a dit :

On peut bien entendu constater les limites de la science qui sont évidentes mais ce n'est pas parce qu'on ne connait pas l'origine précise de l'univers, le process de formation de l'ADN ou l'émergence de la conscience qu'il faut amalgamer l'ensemble des inconnaissable dans un concept fourre tout sinon, il va y avoir du monde...

Je comprends, le scepticisme est de mise comme le rappelle Promethee_Hades, en toute chose, il nous faut éviter d'extrèmiser dans un sens comme dans l'autre.

 

Je voudrais juste rappeler cette anecdote illustrative et qui fait cas d'école selon moi, celui de lord Kelvin, qui disait en son temps que le travail de la physique était terminée et qu'il ne restait plus qu'une petite tâche au tableau à résorber, celui du rayonnement du corps noir, que l'on appela par la suite catastrophe ultraviolette, puis vint et naquis la mécanique quantique de cet insignifiant trublion et la relativité peu de temps après, deux monstres totalement insoupçonnés par la communauté des physiciens de l'époque d'avant, alors, que nous réserve l'avenir ? Dont on peut facilement imaginer/extrapoler à partir de notre incompréhension actuelle sur plus de 80% de l'énergie de l'Univers à partir des lois bien connues, il y a de quoi sérieusement noyer le verre de vin avec autant d'eau pour cette souhaitable tempérance/modestie/humilité !

 

Comme disait Coluche: quand on en sait si peu que ça, on devrait surtout s'autoriser à fermer sa gu**le ( ce n'est pas toi qui est le " on ", au cas où, hein ! )

 

Le plus dur n'est donc pas d'identifier ce que l'on sait, mais justement ce que l'on ignore encore, incommensurablement plus grand !

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je comprends mais je partage à moitié 

Si un scientifique nous dit qu'il a compris la grande question de la vie, de l'univers et du reste on est autorisé à lui dire 42 et cela a d'ailleurs été demontré dans le guide du voyageur galactique. Au final, Ce scientifique ferait mieux de se taire 

Mais si la question est de savoir si la terre est plate, quand et où s'observera la prochaine éclipse de soleil ou comment utiliser nos connaissances pour construire un téléphone portable satellitaires alors il vaudrait mieux qu'il l'ouvre faute de quoi on se retrouve comme un couillon

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Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

La lecture (en diagonale) des propos tenus depuis quelques temps me font penser à cette compétition  entre un cardiologue et un hépatologue qui se disputent la place de l’organe vital le plus important : "c’est le cœur te dis-je ; non c’est le foie ? c’est le cœur te dis-je, j’en veux pour preuve le très long discours que j’ai tenu au symposium « trucmuche » etc….."

A votre avis, est-ce le cœur ou le foie ? je ne sais pas pourquoi, mais j’ai comme l’idée que les deux sont également nécessaires à tout homme vivant, ils ne peuvent prendre la place l’un de l’autre mais ils sont obligés de coopérer avec sagesse pour le bien commun !

 

Voici un article qui devrait avoir au moins le mérite de rediriger le débat vers le sujet de départ :

Qu'est ce que la philosophie ? Article de Jean-François Dortier

Publié le 30/04/2012

 

La philosophie ? Ne posez surtout pas la question à un philosophe : 1 000 pages plus tard, vous n’aurez toujours pas la réponse !

On peut éventuellement faire plus court, comme Gilles Deleuze et Félix Guattari qui donnent leur solution en 220 pages (dans Qu’est-ce que la philosophie ? éditions de Minuit, 1991). Mais vous n’aurez alors que leur réponse. En l’occurrence, les deux amis déclarent que la philosophie, c’est « l’activité de créer des concepts ». La philosophie pourvoyeuse de concepts – ni vrais ni faux a priori – mais nécessaires pour penser : voilà une définition possible.

Mais cette réponse est loin d’être partagée par tous. Pierre Hadot, spécialiste de la pensée antique, soutenait que pour les Grecs ou les Romains, la philosophie antique avait été bien autre chose : elle était avant tout un art de vivre (1). Le philosophe était un « sage », qui se reconnaissait à sa barbe, au port d’une toge et à la volonté de mener une vie exemplaire, vertueuse et digne de l’humanité. Cette « bonne vie » impliquait l’étude mais aussi des « exercices spirituels » destinés à se forger une belle âme.

Mais, en décrivant le philosophe comme une sorte de « saint laïc », spécialiste de l’art de vivre, Pierre Hadot néglige un autre versant de la philosophie : la quête du savoir. Durant l’Antiquité, le philosophe était aussi un « maître de vérité » qui se souciait de détenir les connaissances les plus élevées (2). Les philosophes pratiquaient aussi la métaphysique, un sport intellectuel qui consiste à réfléchir sur les fondements de toutes choses : l’être, le temps, le néant, l’âme, la causalité ou le mouvement. Pour atteindre ce haut degré de connaissance, il fallait d’abord avoir acquis la maîtrise des mathématiques (« que nul n’entre ici s’il n’est géomètre », était-il écrit à l’entrée de l’Académie de Platon), pratiquer l’astronomie, la médecine et les sciences naturelles.

Le philosophe se préoccupait aussi des affaires humaines. Il devait s’y connaître en rhétorique pour débattre du juste et de l’injuste. Il étudiait les passions ; il cherchait à comprendre comment fonctionne l’esprit ; on le voyait aussi comparer les systèmes de gouvernement pour savoir lequel était le meilleur, etc. À l’époque la philosophie englobait donc non seulement ce que l’on nomme les sciences de la nature mais aussi tout ce que l’on recouvre aujourd’hui sous le nom de sciences humaines.

En somme, le philosophe était une sorte de décathlonien de la pensée : pratiquant aussi bien la logique, la géométrie, la rhétorique, la métaphysique, les sciences de la nature, que la psychologie et la science politique. On comprend d’ailleurs qu’il se sente au-dessus du commun des mortels et des spécialistes en tout genre : médecin, architecte, stratège militaire ou géomètre. Pour Platon, seul le philosophe pouvait atteindre le ciel pur des « Idées », inaccessibles aux gens ordinaires.

Le philosophe, enfin, est professeur. Non seulement au sens d’enseignant, il se veut aussi un « maître à penser » qui cherche à former des disciples et fonder une « école » à son nom. En ce sens, le philosophe est également un guide spirituel, ce qu’en Inde on appelle un gourou. Il fut parfois conseiller du prince (fricotant avec les puissants à l’exemple de Platon et Aristote) ; il s’est vu aussi en intellectuel engagé comme Voltaire. Parfois encore, comme un directeur de conscience à la manière des prêtres ou des psys : Cicéron définissait ainsi la philosophie comme « la vraie médecine de l’âme ».

Penseur, encyclopédiste, professeur, intellectuel, théoricien, moraliste, etc., on peut retrouver un peu tout cela chez les philosophes d’aujourd’hui. Avec cette petite différence que la science et les sciences humaines se sont émancipées de la philosophie. L’art de vivre relève aussi des psychothérapies et du développement personnel… La morale est l’affaire des comités d’éthique. Dès lors, sa place majestueuse, trônant au-dessus de tous les savoirs, est moins facile à admettre. D’où, pour le philosophe, le risque d’apparaître comme un bavard qui brille dans les salons et les émissions de télévision, qui brasse des idées dont personne ne saurait dire si elles sont justes ou fausses, utiles ou inutiles.

Bref, la philosophie a l’avantage de pouvoir se faufiler partout, l’inconvénient de n’être indispensable nulle part. Voilà pourquoi elle reste insaisissable. (…)

Vous pourrez lire la suite sur ce lien : http://www.scienceshumaines.com/qu-est-ce-que-la-philosophie_fr_28802.html

 

:rolle::cool:

p.s. : pardonnez la longueur !!!

 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui en effet, au lieu de fustiger la logorrhée philosophale, vous auriez été mieux inspiré en nous disant qu'elle était à ce point contagieuse, que de simplement la survoler provoquait cette inflammation cérébro-spinale, à savoir l'ennui...

mais puisque son premier symptôme se retrouve sur votre post, en voici un autre, tout aussi contagieux, je vous préviens, c'est la poussée d'acné (en référence à une mé-lecture d'un des forumeurs, il se reconnaîtra surement)...

en effet il y a pour le philosophe un bouillonnement hormonale juvénile qui pose bien des problèmes d'acceptabilité sociale, lorsque bien sûr la société bien pensante dont vous faite partie peut-être, juge à l'aspect et sur la face, sur les apparences, ce qui relève en fait un élan vital secret de vie...

telle est pour moi la philosophie, une manifestation de la vitalité de l'intelligence, une sorte d'acné juvénile, qui réflexion faite, n'est pas contagieuse, sur une population sénile...

sauf peut-être après d'avoir partagé un verre de la fontaine de Ponce de Léon...mais cela c'est une autre histoire...

 

bien à vous Orbe Claire que j'apprécie à chaque post et à chaque poste, ici en anatomiste...

p.s :

Zenalpha semble lui avoir le symptôme du delirium tremens, puisqu'il voit un monstre acéphale comme rédacteur des autres posts que les siens...et même aussi des siens d'ailleurs parfois...

 

 

Modifié par zeugma
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