Dissertation de philo

Bonjour, mon fils a son premier devoir de philo à rendre pour lundi. On y est depuis le début de l'après midi. Pourriez vous nous aider s'il vous plait car là on bloque complètement. Le sujet est : qu'est ce qui rend la conscience une exclusivité humaine? A l'avance merci

Oui c'est zarb, il n'y a pas de problématique... on part d'un constat et on demande des explications. T'es sur de ton sujet parce qu'on s'accorde à dire que certains animaux peuvent avoir une conscience spontanée.

Voici une possibilité de développer la thématique de ce sujet....

La conscience est la faculté qu’à l’homme de penser et de se penser. C’est un phénomène complexe qui fait que l’homme se sent exister comme une personne singulière dotée d’un sens moral et d’un libre-arbitre. Ce qui semble de toute évidence faire de lui un être à part, irréductibles à tous les autres êtres existants, les animaux bien sûr mais aussi les phénomènes naturels.

Il nous semble donc évident que toute comparaison de l’homme aux autres êtres rencontre immanquablement des limites précises fondées sur la conscience, et c’est ce que nous montrerons d’abord. Mais le témoignage de la conscience est-il si fiable qu’il y paraît? La conscience est-elle le moyen d’une connaissance de l’homme et de sa condition ou bien un facteur illusion?

Toutefois, même si on ne pouvait fonder sur la conscience un statut d’exception pour l’homme, il semble difficile d’identifier son existence à celle des animaux ou des phénomènes naturels. Dans ce cas comment la conscience fait-elle différérer l’homme des autres êtres, même si elle n’en fait pas pour un être à part?

I Quelles raisons avons de penser que la conscience rend l’homme inassimilable à tout autre être?

Descartes, l’animal agit mécaniquement, l’homme est conscient de ce qu’il fait, il peut agir par libre-arbitre.

Kant, la conscience fonde la valeur absolue de la personne humaine.

Cependant la thèse n’est vraie qu’à la condition que la conscience que nous avons de nous-même et de notre condition nous révèle tel que nous sommes (que le témoignage de la conscience soit véridique). Ce dont on peut douter si l’homme est avant tout mû par ses désirs et s’il existe un inconscient.

II La conscience : moyen d’une connaissance ou source d’illusions?

Freud : l’existence de l’inconscient ruine toute prétention à un statut d’exception. (les trois démentis)

Spinoza : les hommes agissent sous l’influence de leurs désirs (impulsion, appêtits), le libre-arbitre est une illusion liée au fonctionnement de la conscience. (les hommes se croient libres parce qu’ils sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les détemrinent à désirer; l’homme n’est pas un empire dans un empire).

La conscience ne permet pas de justifier d’un statut d’exception pour l’être humain. Toutefois la condition humaine diffère de la condition animale, une des raison de cette différence résidant dans la conscience. En quoi la conscience rend-elle l’homme profondément différent des autres êtres?

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Bonjour,

Je réédite 1 topic que j'avais déjà mis sur un forum il y a bie longtemps.

En juin 2008 sur France Info, Luc FERRI, philosophe et ancien Ministre de l'EN, avait diffusé 1 chronique ds laquelle il donnait des conseils aux lycéens allant "au bac de philo".

J'avais enregistré, voici le texte intégral :

"En gros il suffit de s'étonner. Hou comme c'est étonnant, et après vs faites 1 pour/contre (l'écclectisme).

La dissertation est 1 espèce de pièce de théatre ds laquelle, au lieu d'avoir affaire à des personnages de chair comme ds les pièces de Racine ou Molière, on a affaire à des idées, à des positions philosophiques.

Alors vs faites dialoguer Nietche et Platon à travers les ages, et vs faites 1 "pour la raison" avec Platon et 1 "pour la déconstruction de la raison" avec Nietche, puis vs laissez le correcteur se faire son opinion lui-même.

Vs l'aidez ds la conclusion. Vs prenez 1 peu partie ds la conclusion.

La dissertation de philo c'est l'étonnement et le questionnement au départ, un bon pour/contre, et qq conclusions bien senties à la fin et vs avez votre 15/20 avec ça."

Pas sûr que ça aide, mais la source est fiable. Peut-être y trouverez-vous un peu d'inspiration ?

Concernant le sujet précis, je pense qu'il faudra déjà définir "la conscience".

Une piste : conscience est un mot composé de "con" qui signifie "avec", et "science".

Puis "exclusivité humaine" signifiant "par opposition aux autres êtres vivants du règne animal" (dont nous faisons partie) il faudra démontrer ou argumenter que les animaux hors humains n'ont pas de conscience. Ca je ne sais pas comment faire !

Peut-être que le niveau "inférieur" à la conscience serait l'instinct ?

Instinct de survie, instinct de la mère pour protéger et nourrir ses petits, instinct qui fait que les animaux n'approchent pas trop du vide alors que les hommes (certains !) se mettent de suite à appliquer des connaissance SCIENtifiques pour calculer la profondeur du vide, la vitesse de chute si on tombe, ... ?

Instinct de survie qui fait que les animaux fuient un feu de forêt alors que les humains calculent sa vitesse de progression en mètres par seconde ou km/h et informent la population des dangers immédiats en fonction des vents et manque de pluie à venir, données météorologiques d'origine très scientifique (donc : AVEC SCIENCE) ? Et en plus les humains vont tenter de lutter contre le feu avec des moyens techniques résultant tous de progrès scientifiques ?

Et globalement les animaux se nourrissent sans faire cuire les aliments, alors que nous savons que parfois la cuisson est mieux sur un plan sanitaire. Faire cuire des aliments (ou les stocker au froid) avant de les manger c'est vraiment aussi un cas concret réel d'agissement avec conscience.

Ceci dit, je ne peux pas vous promettre qu'opposer INSTINCT à SCIENCE soit une bonne idée.

- définir la conscience

- exclusivité humaine, par rapport aux animaux : il faudrait le dire je crois

- des exemples concrets réels dans lesquels les humains et les animaux agissent parfois pareil, parfois différemment, guidés principalement par l'instinct chez eux et les connaissances scientifiques chez nous ?

Voilà, je vous souhaite de réussir, pour moi les épreuves de philo remontent déjà à 1 autre millénaire...

A+

Bounty

Bonjour valoue,

Quelques pistes de réflexion sur le sujet.

L'exclusivité est ce qui appartient à un ou une seule.

La conscience humaine peut être, de classe,identitaire, sociale, politique, religieuse,citoyenne, civique,démocratique, individuelle, personnelle, globale, internationale,universelle…

Si vous considérez votre chat qui vient ronronner sur vos genoux pour quémander une caresse, vous pouvez imaginez sans peine qu'il n'est aucunement tracassé par tous les qualificatifs de la conscience que je viens de citer.

Un lien : http://www.maxicours.com/se/fiche/1/1/11211.html

Un lien. La conscience fait-elle de l'homme un être à part

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Désolée j'avais pas vu que ce lien à déjà été donné et je ne sais pas annuler le message.

Un lien. La conscience fait-elle de l'homme un être à part

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Désolée j'avais pas vu que ce lien à déjà été donné et je ne sais pas annuler le message.

:D Pas grave, voire même positif...

Nous abordons le sujet dans la même optique, avec la même référence, peut-être est-ce donc une bonne orientation !

"Les animaux sont-ils conscients ? La plupart d'entre nous répondrait oui sans hésiter. Il a pourtant fallu attendre l'été 2012 pour que les plus grands chercheurs du monde entier (Des experts en neuroscience cognitive et computationnelle, des neuropharmacologues, des neurophysiologues et des neuroanatomistes, dont Christof Koch et Stephen Hawking, ont présenté leurs recherches et sont intervenus au cours de la conférence.) annoncent que les animaux sont en effet doués de conscience.

La question de la conscience des animaux s'est posée tout au long de l'histoire. Au XVIème siècle, par exemple, Michel de Montaigne observait que les Thraces avaient l'habitude d'envoyer un renard en reconnaissance sur une rivière gelée. Le renard mettait l'oreille contre la glace, écoutant le son de l'eau courante, et les Thraces ne s'aventuraient pas sur la glace avant que le renard n'indique que le passage était sûr, soit en s'avançant sur la rivière, soit en reculant. Pourquoi, se demandait Montaigne, les hommes devraient-ils supposer que le renard ne possède pas le même type de raisonnement que le leur en ce qui concerne la sûreté de la glace ?

Nous avons mis plusieurs siècles à répondre à la question de Montaigne. Le 7 juillet 2012, un groupe d'éminents chercheurs s'est réuni à l'université de Cambridge pour la Première conférence annuelle en mémoire de Francis Crick ^{(La conférence a été baptisée en l'honneur de Sir Francis Krick, qui, après avoir co-découvert la structure de l'ADN s'est consacré à comprendre les mystères de la conscience)} dans le but de réévaluer le concept de « conscience » chez l'être humain et l'animal ; cette conférence a donné lieu à une « déclaration » sur la conscience animale signée par certains des plus grands esprits au monde.

« Le fait que les abeilles soient petites et duveteuses ne signifie pas qu'elles ne peuvent pas connaître des états subjectifs » songe Christoff Koch, qui a pris la parole lors de la Conférence. Au contraire, la conscience et les sentiments sont des caractéristiques que partagent toutes les créatures vivantes, des insectes aux humains. Des études montrent que les poulpes sont capables d'apprendre des autres poulpes, que les oiseaux mémorisent et résolvent des problèmes, et que les abeilles reconnaissent les visages et sont très douées pour se diriger.

Qu'est-ce que les chercheurs entendent exactement par le mot « conscience » ? Koch décrit ce terme comme « la capacité à ressentir quelque chose, n'importe quoi – que ce soit la sensation d'un ciel bleu azur, une rage de dents, de la tristesse ou de l'inquiétude à l'idée d'une date limite à tenir. »

Les chercheurs présents à la Conférence Francis Crick ont présenté les résultats de recherches variées, qui mettent en lumière les éléments suivants :

1. Les avancées dans le domaine de la conscience nécessitent de « réévaluer régulièrement les idées préconçues que nous tenions jusqu'ici pour vraies » en tenant compte des plus récentes techniques et stratégie de recherche sur l’homme et l’animal ;

2. La stimulation de régions du cerveau comparables chez l'homme et chez l'animal met en évidence des réponses instinctuelles et émotionnelles similaires. Il est intéressant de constater que les caractéristiques liées à l'attention, au sommeil et au processus de décision semblent être nées très tôt dans l'évolution animale, au niveau des insectes et des mollusques ;

3. Certains oiseaux, comme les perroquets gris du Gabon, présentent des structures cerébrales remarquablement comparables à celles des êtres humains en ce qui concerne les émotions. Qui plus est, il a été montré que les schémas neuronaux du sommeil sont similaires chez les mandarins et les hommes, tandis que les pies, les dauphins, les grands singes et les éléphants sont même capables de se reconnaître dans le miroir comme le font les hommes ;

4. Les substances pharmacologiques altèrent la conscience des animaux comme celle des humains

Ces résultats viennent appuyer la conclusion selon laquelle les animaux non-humains, y compris les mammifères, les oiseaux, les mollusques et d'autres possèdent les « substrats d'états conscients ainsi que la capacité à faire preuve de comportements intentionnels », lesquels substrats « génèrent la conscience. »"

Source

Il me semble donc logique dans ce sujet de différencier la conscience humaine de la conscience animale sans pour autant occulter cette dernière.

"Les animaux sont-ils conscients ? La plupart d'entre nous répondrait oui sans hésiter. Il a pourtant fallu attendre l'été 2012 pour que les plus grands chercheurs du monde entier (Des experts en neuroscience cognitive et computationnelle, des neuropharmacologues, des neurophysiologues et des neuroanatomistes, dont Christof Koch et Stephen Hawking ont présenté leurs recherches et sont intervenus au cours de la conférence.) annoncent que les animaux sont en effet doués de conscience.

La question de la conscience des animaux s'est posée tout au long de l'histoire. Au XVIème siècle, par exemple, Michel de Montaigne observait que les Thraces avaient l'habitude d'envoyer un renard en reconnaissance sur une rivière gelée. Le renard mettait l'oreille contre la glace, écoutant le son de l'eau courante, et les Thraces ne s'aventuraient pas sur la glace avant que le renard n'indique que le passage était sûr, soit en s'avançant sur la rivière, soit en reculant. Pourquoi, se demandait Montaigne, les hommes devraient-ils supposer que le renard ne possède pas le même type de raisonnement que le leur en ce qui concerne la sûreté de la glace ?

Nous avons mis plusieurs siècles à répondre à la question de Montaigne. Le 7 juillet 2012, un groupe d'éminents chercheurs s'est réuni à l'université de Cambridge pour la Première conférence annuelle en mémoire de Francis Crick ^{(La conférence a été baptisée en l'honneur de Sir Francis Krick, qui, après avoir co-découvert la structure de l'ADN s'est consacré à comprendre les mystères de la conscience)} dans le but de réévaluer le concept de « conscience » chez l'être humain et l'animal ; cette conférence a donné lieu à une « déclaration » sur la conscience animale signée par certains des plus grands esprits au monde.

« Le fait que les abeilles soient petites et duveteuses ne signifie pas qu'elles ne peuvent pas connaître des états subjectifs » songe Christoff Koch, qui a pris la parole lors de la Conférence. Au contraire, la conscience et les sentiments sont des caractéristiques que partagent toutes les créatures vivantes, des insectes aux humains. Des études montrent que les poulpes sont capables d'apprendre des autres poulpes, que les oiseaux mémorisent et résolvent des problèmes, et que les abeilles reconnaissent les visages et sont très douées pour se diriger.

Qu'est-ce que les chercheurs entendent exactement par le mot « conscience » ? Koch décrit ce terme comme « la capacité à ressentir quelque chose, n'importe quoi – que ce soit la sensation d'un ciel bleu azur, une rage de dents, de la tristesse ou de l'inquiétude à l'idée d'une date limite à tenir. »

Les chercheurs présents à la Conférence Francis Crick ont présenté les résultats de recherches variées, qui mettent en lumière les éléments suivants :

1. Les avancées dans le domaine de la conscience nécessitent de « réévaluer régulièrement les idées préconçues que nous tenions jusqu'ici pour vraies » en tenant compte des plus récentes techniques et stratégie de recherche sur l’homme et l’animal ;

2. La stimulation de régions du cerveau comparables chez l'homme et chez l'animal met en évidence des réponses instinctuelles et émotionnelles similaires. Il est intéressant de constater que les caractéristiques liées à l'attention, au sommeil et au processus de décision semblent être nées très tôt dans l'évolution animale, au niveau des insectes et des mollusques ;

3. Certains oiseaux, comme les perroquets gris du Gabon, présentent des structures cerébrales remarquablement comparables à celles des êtres humains en ce qui concerne les émotions. Qui plus est, il a été montré que les schémas neuronaux du sommeil sont similaires chez les mandarins et les hommes, tandis que les pies, les dauphins, les grands singes et les éléphants sont même capables de se reconnaître dans le miroir comme le font les hommes ;

4. Les substances pharmacologiques altèrent la conscience des animaux comme celle des humains

Ces résultats viennent appuyer la conclusion selon laquelle les animaux non-humains, y compris les mammifères, les oiseaux, les mollusques et d'autres possèdent les « substrats d'états conscients ainsi que la capacité à faire preuve de comportements intentionnels », lesquels substrats « génèrent la conscience. »"

Il me semble donc logique dans ce sujet de différencier la conscience humaine de la conscience animale sans pour autant occulter cette dernière.

http://www.isfoundation.com/fr/news/les-scientifiques-reconnaissent-que-les-animaux-aussi-sont-conscients

Il aurait été plus honnête de mettre le lien pour ne pas induire en erreur la dame qui recherche une aide pour son fils, s'il fait un copié collé , il peut avoir un zéro pointé à son devoir .

"Les animaux sont-ils conscients ? La plupart d'entre nous répondrait oui sans hésiter. Il a pourtant fallu attendre l'été 2012 pour que les plus grands chercheurs du monde entier (Des experts en neuroscience cognitive et computationnelle, des neuropharmacologues, des neurophysiologues et des neuroanatomistes, dont Christof Koch et Stephen Hawking, ont présenté leurs recherches et sont intervenus au cours de la conférence.) annoncent que les animaux sont en effet doués de conscience.

La question de la conscience des animaux s'est posée tout au long de l'histoire. Au XVIème siècle, par exemple, Michel de Montaigne observait que les Thraces avaient l'habitude d'envoyer un renard en reconnaissance sur une rivière gelée. Le renard mettait l'oreille contre la glace, écoutant le son de l'eau courante, et les Thraces ne s'aventuraient pas sur la glace avant que le renard n'indique que le passage était sûr, soit en s'avançant sur la rivière, soit en reculant. Pourquoi, se demandait Montaigne, les hommes devraient-ils supposer que le renard ne possède pas le même type de raisonnement que le leur en ce qui concerne la sûreté de la glace ?

Nous avons mis plusieurs siècles à répondre à la question de Montaigne. Le 7 juillet 2012, un groupe d'éminents chercheurs s'est réuni à l'université de Cambridge pour la Première conférence annuelle en mémoire de Francis Crick ^{(La conférence a été baptisée en l'honneur de Sir Francis Krick, qui, après avoir co-découvert la structure de l'ADN s'est consacré à comprendre les mystères de la conscience)} dans le but de réévaluer le concept de « conscience » chez l'être humain et l'animal ; cette conférence a donné lieu à une « déclaration » sur la conscience animale signée par certains des plus grands esprits au monde.

« Le fait que les abeilles soient petites et duveteuses ne signifie pas qu'elles ne peuvent pas connaître des états subjectifs » songe Christoff Koch, qui a pris la parole lors de la Conférence. Au contraire, la conscience et les sentiments sont des caractéristiques que partagent toutes les créatures vivantes, des insectes aux humains. Des études montrent que les poulpes sont capables d'apprendre des autres poulpes, que les oiseaux mémorisent et résolvent des problèmes, et que les abeilles reconnaissent les visages et sont très douées pour se diriger.

Qu'est-ce que les chercheurs entendent exactement par le mot « conscience » ? Koch décrit ce terme comme « la capacité à ressentir quelque chose, n'importe quoi – que ce soit la sensation d'un ciel bleu azur, une rage de dents, de la tristesse ou de l'inquiétude à l'idée d'une date limite à tenir. »

Les chercheurs présents à la Conférence Francis Crick ont présenté les résultats de recherches variées, qui mettent en lumière les éléments suivants :

1. Les avancées dans le domaine de la conscience nécessitent de « réévaluer régulièrement les idées préconçues que nous tenions jusqu'ici pour vraies » en tenant compte des plus récentes techniques et stratégie de recherche sur l’homme et l’animal ;

2. La stimulation de régions du cerveau comparables chez l'homme et chez l'animal met en évidence des réponses instinctuelles et émotionnelles similaires. Il est intéressant de constater que les caractéristiques liées à l'attention, au sommeil et au processus de décision semblent être nées très tôt dans l'évolution animale, au niveau des insectes et des mollusques ;

3. Certains oiseaux, comme les perroquets gris du Gabon, présentent des structures cerébrales remarquablement comparables à celles des êtres humains en ce qui concerne les émotions. Qui plus est, il a été montré que les schémas neuronaux du sommeil sont similaires chez les mandarins et les hommes, tandis que les pies, les dauphins, les grands singes et les éléphants sont même capables de se reconnaître dans le miroir comme le font les hommes ;

4. Les substances pharmacologiques altèrent la conscience des animaux comme celle des humains

Ces résultats viennent appuyer la conclusion selon laquelle les animaux non-humains, y compris les mammifères, les oiseaux, les mollusques et d'autres possèdent les « substrats d'états conscients ainsi que la capacité à faire preuve de comportements intentionnels », lesquels substrats « génèrent la conscience. »"

Il me semble donc logique dans ce sujet de différencier la conscience humaine de la conscience animale sans pour autant occulter cette dernière.

Mais le sujet tel qu'il est posé ne permet pas de remettre en question le fait que seul l'homme possède une conscience. Il vaut mieux alors se limiter à définir la conscience humaine telle que la définit la philosophie ( qui serait plutôt du libre-arbitre, de la métacognition, de la métaphysique, de l'abstraction) que d'aller vers les notions élaborées par les neurosciences. Mais effectivement leurs découvertes en la matière remettent beaucoup de définitions en question.

L'homme est le seul animal qui sait qu'il existe, qu'il vit. Il se dédouble donc, un qui agit, l'autre qui observe et le juge.

En psychologie :

LA CONSCIENCE

La conscience est la connaissance immédiate et réflexive de stimuli externes et internes.

Un stimulus est un événement (une situation ou un objet) qui déclenche une réaction psychologique.

Être conscient, c'est avoir une lumière allumée dans le cerveau. Lorsque la lumière s'éteint, on est inconscient.

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La conscience une exclusivité humaine ?

Qu'en sait-on ?

Ce n'est pas se montrer trés conscient que de toujours se donner le bon role.

Et puis si elle est exclusivité humaine, elle est trés trés limitée.