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Invité Quasi-Modo

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci, mais j'aurais préférer recevoir ça en message privé, puisque cela n'apporte strictement rien à ce topic :hehe::rtfm:

Tu n'as donc rien à dire, sur la critique constructive de la psychanalyse d'obédience freudienne ?

Le fait qu'on y reconnaisse une forme d'escroquerie, et des méthodes erronés (scientifiquement, intellectuellement, face à la raison, la logique, la science)

qui cause plus de problème qu'elle n'en repars ?

Je la remet ICI, si besoin. :bo:

Non, je n'ai rien à dire sur la critique ... c'est ta cause à toi, pas la mienne ! :)

Moi, je ne peux rien t'apporter, tu l'as décidé ainsi, tu me situes parmi les escrocs, les idiots,

les déraisonnables, les illogiques ...

Qui cause plus de problème ? Tu veux dire 'qui cause a des problèmes plus'

ou bien ' qui cause plus ' au sens de 'qui n'en cause plus' ? Ou bien veux-tu dire ' Qui cause ce problème ?'

Ou bien que 'plus tu en causes et moins ça repart ' C'était donc parti, puis revenu, et ça repart ?

C'est ambigu ce que tu dis ... y as-tu déjà pensé ... au mot d'esprit, au mot de travers ?

:) Ah ! Le cadeau offert en public n'a pas le même sens qu'un cadeau offert en privé ! :)

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Une petite fille demande à son camarade de classe, assis à côté d’elle :

- C’est quoi l’amour ?

Il lui dit :

- L’amour, c’est quand tu me voles un morceau de chocolat chaque jour dans mon sac et que moi,

tous les jours, j’en mets un exprès pour toi.

Pourvu que cette "petite garce" entende ce qu'il lui dit et qu'elle ne le manque pas ...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je reprecise quand même que lorsque je parle d'aspiration religieuse, j'ai bien pris la peine de préciser l'emploi du mot religieux au sens de religare, relier. Prenons l'exemple de notre participation à ce forum, n'y a t-il pas là quelque chose de religieux, d'un besoin de se connecter. Regardons une foule "communier" dans un stade de foot ou à un concert rock, à une manifestation, un meeting, etc... Ce que je voulais aborder par là, est la question de la conscience ou de l'ignorance de cette aspiration, qui, lorsqu'elle est ignorée n'en reste pas moins agissante. Est-ce que l'on peut resumer ce besoin humain à du sexuel sublimé, ou est-ce un besoin "autonome", je réitère ce qui est une vraie question. Non pas pour savoir, mais pour que si par hasard quelqu'un interessé par l'idée de s'adresser à un psychanalyste lit ce fil, il puisse entrevoir que des differences théoriques comme celles-là changent quand même pas mal la donne quand à l'objectif d'une analyse.

http://www.valas.fr/Seul-l-amour-permet-a-la-jouissance-de-condescendre-au-desir,058#nb3

PS : « Seul l’amour permet à la jouissance de condescendre au désir ».

Cet énoncé se comprend mieux par la suite donnée par Lacan à ses avancées.

L’amour permettrait-il à la jouissance de condescendre au désir ?

Oui ! parce que l’amour, (il ne s’agit pas de l’amour narcissique ici) qui est l’Imaginaire (I)

spécifique de chacun, l’amour pris comme moyen (le transfert) permet au sujet de nouer sa jouissance

comme réelle ® au désir qui l’habite (relevant de la Loi), donc au symbolique (S).

RIS, soit le noeud comme réel (RSI, 1975).

Seul l’amour permet à la jouissance de condescendre au désir, est ce qui s’accomplit

dans la cure psychanalytique.

C’est un pari…

Est-ce à dire que seuls peuvent s'aimer ceux qui se sont allongés ?

:hi:

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Est-ce à dire que seuls peuvent s'aimer ceux qui se sont allongés ?

J'en connais en tous cas qui parlent d'amour et qui se sont plus allongées sur un divan que sur un lit...

Rien de personnel bien entendu.

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'en connais en tous cas qui parlent d'amour et qui se sont plus allongées sur un divan que sur un lit...

Rien de personnel bien entendu.

.

Pour parler d'amour le divan, c'est pas mal ... Regarde ! :smile2:

maxresdefault.jpg

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Pour parler d'amour le divan, c'est pas mal ...

Oui pour parler...

J'ai même connu de vieux staliniens plein de fric qui ne parlaient que de justice et d'égalité depuis quarante ans voler dans le porte-monnaie des pauvres pour s'en mettre encore plus plein les fouilles dès qu'ils en ont eu la possibilité. Alors tu sais, les paroles...

Ils faisaient pas l'amour non plus depuis un bail, au cas ou ceci expliquerait cela ? Va savoir...

Ils votent toujours Mélenchon, en toute bonne conscience :smile2:

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui pour parler...

J'ai même connu de vieux staliniens plein de fric qui ne parlaient que de justice et d'égalité depuis quarante ans voler dans le porte-monnaie des pauvres pour s'en mettre encore plus plein les fouilles dès qu'ils en ont eu la possibilité. Alors tu sais, les paroles...

Ils faisaient pas l'amour non plus depuis un bail, au cas ou ceci expliquerait cela ? Va savoir...

Ils votent toujours Mélenchon, en toute bonne conscience :smile2:

.

Tu fréquentes qui tu veux Chapati ...

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Tu fréquentes qui tu veux Chapati ...

Fréquenter n'est pas le mot, Louise Aragon.

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Membre, 56ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)
Non, j'essayerais juste de comprendre les mécanismes qui ont pu se produire pour que la psychanalyse puisse t'avoir sauvé mais je sais me remettre en question lorsque c'est nécessaire. Ce n'est pas parce que je suis septique que j'ai forcément raison et ça m'intéresse aussi de comprendre le point de vu et le vécu des autres.

Il ne s'agit pas de se remettre en question, tu as parfaitement le droit d'être sceptique, et rien ne dit que la psychanalyse soit adaptée à tout le monde. C'est juste que pour autant, lorsque quelqu'un t'affirme que sa psychanalyse a été pour lui salutaire, c'est quand même quelque par le bafouer que d'affirmer que ce n'est pas vrai, ou pire, que si ça a marché c'est de l'ordre du placebo ou de la credulité. Il y a sur ce fil plusieurs intervenants qui ont eu une experience positive avec leur analyse et qui en parlent très bien tout au long des echanges. Les mécanismes en jeu y sont abordés.

Est-ce que c'est la psychanalyse en elle même qui t'a sauvé ou alors l'écoute du thérapeute ? (parce que je me dis que le seul fait d'être écouté et entendu par quelqu'un peut parfois avoir des effets marquants). Sinon pour la psychanalyse en elle même, en quoi le fait de comprendre le fait générateur de tes problèmes a t'il pu t'aider ?

C'est l'ecoute, et pas celle d'un thérapeute. On parle de psychanalyse, pas de psychothérapie, il y a une nuance. C'est l'écoute, mais non pas l'ecoute de ce que je(moi) dit. Mais l'ecoute de ce que l'inconscient dit. L'idée qu'une analyse consiste à raconter sa vie pour retrouver des souvenirs et en arriver à decouvrir le grand secret du complexe d'oedipe est fausse et archi fausse. Mais les idées fausses ont la vie dure...

J'ai un ami qui a fait des années de psychanalyse et qui sur le plan amoureux tombe continuellement sur des pervers narcissiques. Il sait d'où vient le problème, il constate le problème et pourtant il retombe immanquablement dans le même schéma. Logiquement je me dis que le fait de savoir qu'il est attiré par ce genre de femme devrait le mettre en alerte face à ces femmes et pourtant non. A chaque fois il se dit que c'est la dernière fois, mais ce n'est jamais la dernière fois.

Une analyse c'est comme un mariage. Parfois mariage heureux, parfois ça finit par un divorce. La faut à qui? Au marié? A la mariée? Ou au mariage? Ce que tu decris là est une repetition, ton ami sera au moins d'accord sur un fait, c'est qu'il ne tombe pas dans le même trou sur sa route par hasard. Si son analyse n'a pas marché, il lui faudra trouver un autre moyen de denicher ce qui le pousse dans le trou. A lui de trouver ce qui pourra le permettre, et à personne d'autre.

Donc pour toi, comment as tu pu vaincre ce genre "d'instincts naturels" une fois que tu en as eu conscience ? et penses tu que tu aurais pu les vaincre d'une autre façon que par la psychanalyse ?

Est ce qu'il n'y a pas eu aussi un cumul entre d'une part la psychanalyse et d'autre part un ou plusieurs autres facteurs ? (des rencontres avec des personnes qui on pu t'aider, des réussites à ce moment dans ta vie, un facteur chance.....)

Non, je n'aurais pas pu. Avant de me resoudre à aller voir un analyste j'ai epuisé tout ce que les medecines douces ou pas pouvaient proposer. Et en même temps je sentais bien que ce que l'on me proposait se reduisait à traiter des symptômes, plutôt que de les entendre comme des cris. Et non, il n'y a pas de cumul avec des rencontres bienveillantes ou autres reusites. Le changement qui s'opère n'est pas qu'une simple disparition de symptomes gênants, même si au depart on est persuadé que c'est le cas. Il s'agit de se "retrouver", de recoller à ce que l'on est. S'adresser à un "autre qui aide" ne permet pas de se retrouver face à soi. Cet autre particulier qu'est l'analyste avec sa fameuse neutralité bienveillante le permet. Mais, et j'en finirais là, tout ça pour dire que s'engager dans une analyse en pensant que c'est l'analyste ou la psychanalyse qui va te sortir de tes ornières, et ne pas comprendre très vite que ça ne sera pas le cas, revient à perdre son temps et son argent, ça c'est une certitude. C'est un outil qui rend possible la quête de soi, mais sans te garantir quoi que ce soit et qui ne t'exonère pas de faire toi même la "longue marche" vers qui tu es.

Modifié par ping
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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Entre incorporer sous forme de programmes des situations prévisibles et l'équiper en conséquence, et (1) avoir une machine autonome semblable à n'importe quel être vivant, devant ruser, s'adapter aux changements pour survivre, pour perdurer, il y a bien toujours un gouffre abyssal, (2) d'ailleurs l'engouement suscité par les voitures autonomes est retombé aussi vite qu'il était monté, comme un soufflé, on parle même d'impossibilité, laissant entendre que l'on aura plus fantasmé, que fait des projections un minimum réalistes.

(3) Une machine programmée ne peut pas faire face à l'inconnu, elle n'a aucune imagination, aucun pouvoir de création, et les motivations à cela sont les émotions et sentiments, comme l'amour, la colère, la peur, le besoin, le désir, la conscience, etc...

Si cela t'intéresse, je peux te renvoyer à une conversation connexe, dans la rubrique science, que j'ai eu il n'y a pas si longtemps: http://www.forumfr.com/sujet592209-singularite-technologique.html?view,findpost,p,9087918

Il ne faut pas confondre performance pure, dans certains registres basées sur la force brute, autrement dit sur la rapidité ou le calculs massivement parallèle, ou encore la consultation d'une gigantesque base de données, et l'intelligence, qui elle est l'élément qui permet de tirer du sens de la combinaison de ces manipulations, et qui est produite en amont, lors de la programmation de la machine, qui certes par sa complexité, nous leurre, nous illusionne, (4) mais elle n'en demeure pas moins qu'un automate comme De Vinci en avait conçu en son temps, avec des fonctions prédéfinies, d'ailleurs je te ferai remarquer que sur les milliards d'objets connectés et/ou dit intelligents, voire même Internet lui-même, aucun n'a manifesté le moindre signe de volonté, de se libérer de son esclavage, de nous envoyer clairement paitre, de nous signaler son refus de s'exécuter, etc... Une machine aussi compliquée soit-elle demeure et restera qu'une machine, elle pourra être vu différemment par celui qui veut la voir autrement que ce qu'elle est, et même développer des sentiments envers elle, par analogie mimétique avec un être de chair et se sang, comme des scientifiques japonnais s'en sont rendu compte, cela reste de l'ordre de la projection, non d'une réalité, qui n'adviendra jamais...

L'erreur consiste à croire que l'intelligence ou la conscience nait spontanément, par processus émergent, du à l'accroissement de complexité, ce qui a déjà été battu en brèche par des études minutieuses d'entomologie, (5) un insecte peut faire montre de caractéristiques accordées habituellement à un être intelligent.

Fantasme, croyance, science-fiction et cruelle réalité, ne se marient pas toujours à merveille !

(1) Pourquoi devrait-elle nous ressembler dans sa totalité ? Il lui suffira de se mouvoir et d’agir sur son environnement au moins aussi bien que nous, voire mieux.

(2) Ces projections sont parfaitement réalistes et s’avéreront justes dans un futur proche. C’est simplement une question de temps pour la mise au point.

(3) Comme l’homme qui tombe à l’eau et qui ne sait pas nager ?

Eh bien, il se noie tout simplement !

Il a besoin, lui aussi, de mémoriser l’algorithme qui lui permettra de nager…

(4) Mais l’Homme, que cela lui plaise ou non, est lui aussi un automate produit par Dame Nature…

Il est programmé par cette dernière pour avoir un comportement lui permettant de survivre dans son environnement hostile et d’assurer par la procréation la pérennité de son espèce.

(5) Mais, selon moi, l’insecte a lui aussi besoin d’une intelligence suffisante pour adapter ses algorithmes comportementaux aux fluctuations de son environnement…

Comme je l’ai déjà dit plus haut dans ce topic, je soupçonne que l’Homme est bien trop imbu de sa personne pour se voir tel qu’il est vraiment; peut-être que son égo démesuré projette en lui une image grandement surfaite de sa réalité intrinsèque.

Personnellement, je ne vois pas dans les comportements de l’Homme le reflet d’une intelligence bien supérieure à celle de beaucoup d’autres mammifères.

L’évolution, apparemment spectaculaire des sciences et technologies qui donne à penser que l’Homme possède une grande intelligence, est due en réalité à la somme de petits apports intellectuels, parfois presqu’anodins, des plus doués de l’espèce humaine (comme de nombreux petits ruisseaux font une grande rivière). De plus, il possède des mains, lui donnant une grande dextérité dans la manipulation d’objets très variés et lui permettant aussi de mémoriser par écrits et d’accumuler les connaissances acquises au fil des ans.

Ce que ne peuvent pas faire les autres animaux (à l’exception, peut-être en partie, de notre cousin le singe) à cause surtout de leur morphologie.

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Membre, 56ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

et la morale de ceci, c'est : Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être ; ou, pour parler plus simplement : Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes.

(Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles, )

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

A celles et ceux qui en sont encore à se dire et nous dire "J'y crois" ou "Je n'y crois pas" ou "J'y croirais quand on m'aura apporté la preuve", je voudrais exprimer toute ma sollicitude.

Être emprisonné dans cette éducation martyrisante et culpabilisante qui condamne le libre-arbitre et inhibe l'expérimentation est un véritable calvaire.

Être conditionné à croire ou ne pas croire ou à chercher une preuve permettant de croire ou de ne pas croire est réellement une forme de non-vie à l'état pur.

Faut-il croire en la psychanalyse ?

Faut-il ne pas croire en la psychanalyse ?

Faut-il une preuve pour ce faire ?

La croyance concerne ce qui ne peut pas être éprouvé.

Ici, nous avons la psychanalyse qui existe en tant que telle, bien définie, mal définie, bien interprétée, mal interprétée, peu importe, elle existe et nulle preuve n'est requise.

En revanche, ce qui est attendu par les "croyants", les "non-croyants" et les ceux "qui cherchent une preuve", c'est une autorisation d'y croire ou pas...

Eh bien ! Je vous donne l'autorisation d'y croire, de ne pas y croire et même de continuer, toute votre vie durant, d'apporter la preuve que vous avez bien raison d'y croire ou de ne pas y croire ! Vous êtes libres et libérés ! Soyez heureux, aimez-vous, croissez et multipliez-vous !

Si à un moment de votre parfaite vie de croyance, vous hésitez, lisez donc les quelques lignes qui vont suivre... Et tentez de répondre à ces questions...

Il n'y a pas si longtemps que ça, en France, les nourrissons étaient considérés comme de simples tubes digestifs, emmaillotés des pieds jusqu'au cou. Ils étaient laissés pour compte, nourris à heures fixes, placés dans le noir, ignorés dans leurs pleurs. C'est à peine si "on" leur parlait et leur jetait un regard. On "croyait" que c'était comme ça qu'il faut faire !

Qu'est-ce qui a pu faire évoluer cette situation ?

Il n'y a pas si longtemps que ça, en France, les femmes étaient bien ignorantes concernant leur sexualité, inhibées, emprisonnées dans la soumission du désir de l'homme. Et d'ailleurs, la sexualité toute entière était enfermée dans la "croyance" ! L'homosexualité, par exemple, était considérée comme une hérésie, une maladie mentale classée par la psychiatrie dans son grand et beau DSM. Et puisque j'en viens à parler de psychiatrie, souvenons-nous des hystériques plongés dans la terreur des asiles parmi les victimes de guerre et les enfants maltraités étiquetés "Débile" parce que leurs réactions n'étaient pas conformes à notre société...

Mais qu'est-ce qui a pu faire évoluer tout ça ? Dites-le moi !

Alors, oui, je vous l'accorde, il y a du moins bon... Quand je vois avec quelle perspicacité les produits nous sont vendus aujourd'hui. Ciblés que nous sommes, dans notre inconscient afin d'acheter cet article plutôt que celui-là. Et puis tous ces stratagèmes employés par nos politiques afin de nous manipuler... OUI ! C'est honteux ! NON ! La psychanalyse n'aurait jamais dû servir ces Hommes peu scrupuleux mais, je le répète, devrais-je accuser la main d'être mauvaise quand certains se servent d'elle pour frapper, voler et abuser et décider qu'il faut couper toutes les mains alors qu'elle est aussi caresse, don et générosité ?

"Il serait excellent que tout médecin ait la possibilité d' expérimenter un grand nombre de médicaments sur lui-même. Sa compréhension de leurs effets en serait tout autre."

Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov

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Membre, 56ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)
La croyance concerne ce qui ne peut pas être éprouvé.

Toujours les mêmes qui trouvent des phrases justes...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 520 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Définir les critères et le suivi des résultats factuels d'une psychanalyse me laisseraient dans l'embarras...

Il y a probablement des facteurs biologiques, des maladies neurologiques, des biais physiologiques qui peuvent être traités plus efficacement par d'autres moyens alors ou commence et ou s'arrête le domaine d'intervention véritablement efficient d'une psychanalyse ?

Ou commence et où s'arrêtent les "succès" ?

J'ai l'impression que l'engagement du "patient" dans la démarche présuppose une ouverture d'esprit volontaire et que la réussite passe d'abord à ce niveau là.

L'idée est de tirer des enseignements de son inconscient et pointer certains nœuds insoupçonnés, passer par une phase introspective pour se retrouver et réapprendre à se définir, tout cela nécessite du temps et probablement un praticien particulièrement apte à remonter l'indéfinissable.

On ne s'arrête pas souvent sur soi même avec quelqu'un qui pratique une écoute bienveillante et surtout experte...

Oui, des vies ont du être sauvées, chamboulées, reconstruites et dans le même temps, quand je me suis fait prendre sauvagement par cette tribu de bonobos qui m'a dépucelé, je ne m'attendais pas à devoir 20 ans après regretter d'avoir perdu leur numéro de téléphone retrouvé dans la jungle de mes pensées grâce à Jung et son livre de la Jung

Il en faut peu pour être heureux..

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Je pense qu'il est important d'arrêter de croire qu'une cure analytique consiste simplement à comprendre comment et pourquoi notre souffrance et comment et pourquoi nos agissements et comment et pourquoi nos victimisations, nos délires, nos espérances, nos échecs, nos réussites, et tout le tremblement.

La psychanalyse est en effet un remède contre l'ignorance, Lacan n'aura jamais aussi bien fait de le dire mais, dans la cure en elle-même, celle qui se déroule dans le théâtre du drame d'une vie, le psychanalyste n'est plus qui il est. Croyez qu'il n'est qu'une oreille bienveillante ou n'y croyez pas mais, sachez que son écoute est flottante. Il entend ce qui est dit au conscient et écoute ce qu'y raconte l'inconscient. Le palimpseste ! Un discours qui apparaît dans les failles de l'autre... Simultanément... L'association libre... Les phonèmes, les lapsus, les ambivalences langagières...

C'est à ce moment précis que la méthode psychanalytique entre en scène.

Le psychanalyste devient l'objet transférentiel auquel s'adresse l'inconscient de l'analysant et c'est dans son aptitude à contre-transférer qu'il y a un effet !

Je vous laisse une vidéo qui dure seulement 8 minutes.

Il s'agit de la chaîne Mardi noir, proposée par "Manu" dans Psychanalyse Toi La Face et sa Manu-Cure... Elle vous en parlera plus simplement que moi car elle est encore "dedans":

Petite anticipation de réponse à Demonax qui mérite de recevoir un peu plus d'humour que les autres :wub: :

GS_33ff5dce40ffae13b4e82b53e5697d88.png

J'espère qu'il te plaira... :blush:

Modifié par Anna Kronisme
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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Il entend ce qui est dit au conscient et écoute ce qu'y raconte l'inconscient.

Pas une mauvaise définition de la pensée...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 783 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

C'est-à-dire que moi, j'ai toujours employé ce mot dans ce sens. Pour moi un bac+10 peut être un parfait con, et des paysans à peine lettrés (ça n'existe plus en France) des types remarquables d'intelligence.

Évidemment, la définition deleuzienne est plus sophistiquée, mais pour moi elle ne dit rien d'autre. Bref un type insensible à l'amour est pour moi humainement un abruti, même s'il résout de tête des équations au xième degré...

Je suis assez d'accord avec toi, ce qui me fait uniquement tiquer c'est la définition restrictive qui provient de ton philosophe fétiche, et puisque l'intelligence est plurielle, la bêtise n'a aucune raison de ne pas l'être, par symétrie, enfin si tu veux l'entendre, parce que ça ne converge pas avec ce que Deleuze en dit...

C'est pas ça que je dis, encore une fois. Je suis pas en train de vouloir remplacer la morale par l'égoïsme ou les délires des uns et des autres, qu'ils soient intelligents ou pas. Je te parle pas d'organisation sociale mais de philosophie (le code de la route c'est une question de règles, de lois, pas besoin de morale là-dedans).

Et je dis que pour moi, c'est plus intéressant de s'attaquer à des problèmes qu'on trouve - chacun, individuellement - "intéressants" qu'à des pseudo grandes questions philosophiques complètement sans réponse... où l'on finit toujours par ne plus donner que des "opinions" : la nature de l'homme serait ceci ou cela par exemple...

La nature, la vérité, l'essence, on y réfléchit depuis 2000 ans au bas mot, et à la fin y'a la Shoah.

Je ne voudrais pas paraitre désobligeant, quand je te suis complètement sur les 3/4 de ta réponse, tu fusilles tout avec la dernière phrase, relançant le quiproquo en boucle, et depuis un moment je dois dire !

En quoi la Shoah, les goulags, le terrorisme, la délinquance routière ont une nature philosophique ? Soit on ne les aborde pas du tout, soit on en parle, et dans ce cas, il n'y a pas un sujet plus légitime qu'un autre, tu vois !?

Il n'empêche que malgré cette petite incohérence, je te rejoins sur la pertinence d'aborder des sujets qui nous touchent, bien que je pense que nous n'avons pas les mêmes, ceci expliquant sans doute cela.

Ensuite les problèmes sociaux, sociétaux existent et sont tout ce qu'il y a de plus réel et concret. Simplement si on ne voit pas plus loin que le bout de son nez pour y accoler les questions ad hoc (souvent philosophiques), on risque pas de les résoudre, jamais... et au contraire à l'instar de la bêtise instaurer un hiatus un problème plus loin.

Mais la bêtise est en nous, ce n'est pas quelque chose dont on peut se départir, il faut composer avec, et certains seront plus doués que d'autres dirons nous, comme nous ne sommes pas tous des virtuoses du piano, ou des champions sportifs, et ce qui complique dramatiquement la situation, c'est que gérer une grande société composée d'individus, c'est un peu comme la quadrature du cercle, intrinsèquement impossible, mais on cherche à s'en approcher quand même, avec plus ou moins de réussite.

Déjà sur un sujet plus restreint comme l'éthique médicale, on peut voir la complexité inextricable et les " intérêts " divergents qui se confrontent, je n'imagine pas l'ensemble des problèmes sociétaux à prendre en compte et à gérer au mieux.

Ce qui me dérange personnellement, ce sont les privilèges des élus, inadmissibles, il faudrait les réduire lors de leurs mandats, et les interrompre après le " service rendu ", tout simplement, c'est à dire, de les traiter comme des emplois comme les autres, ça simplifierait bien des choses, sans oublier que les modalités de leurs fonctions ne devraient pas reposer entre leurs propres mains, une autre aberration, après pour la gestion d'un peuple, je suis bien content de rester à ma place, pour plusieurs raisons.

Pour revenir au problème : évidemment qu'on est là en plein dans la confusion de ce qui est important ou pas, du banal et du singulier...

Tel que présenté dans ta bouche, je comprends ce qui te chagrine, même si ce sont des sujets qui ne m'intéressent pas, autant disons que mes dents de lait, dans ce cas particulier je suis d'accord, j'en ai eu vent par hasard, mais le peuple, et donc ses représentants, a vite fait de s'enflammer sur des insignifiances, de cristalliser d'autres peurs/angoisses/doutes sur un cas exemplaire/représentatif/bouc émissaire.

La masse n'est pas intelligente, ou autant qu'un troupeau de buffles affolés...

Et pour relier les deux réponses, si tu dois passer par la nature de l'homme pour résoudre le problème du burkini, y'a de bonnes chances que tu sois en plein délire !

Non pas cette fois-ci, pas plus que faire appel à la sexualité, pour la bonne raison que ce n'est pas approprié, et que j'en ai rien à ba*** ( c'est un faux problème, qui en cache un autre plus délicat: l'intégration, autant ceux qui intègrent que ceux qui s'intègrent , et c'est pas pour lancer le débat la-dessus )

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 783 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Zenalpha,

1- J'ai l'impression que l'engagement du "patient" dans la démarche présuppose une ouverture d'esprit volontaire et que la réussite passe d'abord à ce niveau là.

2- L'idée est de tirer des enseignements de son inconscient et pointer certains nœuds insoupçonnés, passer par une phase introspective pour se retrouver et réapprendre à se définir, tout cela nécessite du temps et probablement un praticien particulièrement apte à remonter l'indéfinissable.

3- On ne s'arrête pas souvent sur soi même avec quelqu'un qui pratique une écoute bienveillante et surtout experte...

1- C'est primordial selon moi aussi, la moitié du chemin est déjà fait pour ainsi-dire.

2- Le praticien peut être soi-même, encore une fois, c'est en forgeant que l'on devient forgeron dit-on, avec l'immense avantage d'avoir une vision longue-termiste sur le passé et autres fioritures de notre personne, la psychanalyse n'a rien d'élitiste, et dois-je rappeler qu'aucun n'est nait psychanalyste, il aura donc appris, en accéléré et des tas de cas d'école, alors que nous on n'a pas besoin de tout savoir sur tout, juste notre trogne, sans compter que l'on a toute notre vie pour en faire le tour !

3- N'a pas compris le sens de la phrase !?

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Je suis assez d'accord avec toi, ce qui me fait uniquement tiquer c'est la définition restrictive qui provient de ton philosophe fétiche, et puisque l'intelligence est plurielle, la bêtise n'a aucune raison de ne pas l'être, par symétrie, enfin si tu veux l'entendre, parce que ça ne converge pas avec ce que Deleuze en dit...

En quoi le fait que l'intelligence soit plurielle devrait aboutir a ce que la bêtise le soit aussi ?

L'intelligence est plurielle parce qu'elle agit sur des domaines multiples, différents. Par exemple je suis intelligent dans certains domaines et con dans d'autres, je le sais bien... je n'ai pas la bêtise de ne pas le savoir !

Mais la bêtise, elle est toujours la même, c'est toujours la même incapacité qui est a l'oeuvre, la même incapacité de penser. La bêtise c'est a la pensée qu'il faut la relier et pas a l'intelligence.

Je ne voudrais pas paraitre désobligeant, quand je te suis complètement sur les 3/4 de ta réponse, tu fusilles tout avec la dernière phrase, relançant le quiproquo en boucle, et depuis un moment je dois dire !

En quoi la Shoah, les goulags, le terrorisme, la délinquance routière ont une nature philosophique ?

J'ai essayé de dissocier le code de la route, en tant que façon d'organiser les choses au niveau sociétal, de la Shoah et le reste de tes exemples.

La Shoah a une nature philosophique dans la mesure où elle intervient après deux mille ans d'une certaine facon de penser, où le savoir disait les progrès psychologique de l'homme, de l'occidental en tous cas : "l'évolution". Et perso je vois pas très bien de quelle évolution il est question quand on en est a massacrer "l'autre" parce qu'ils représenterait "le Mal".

Et je te signale que tout ce que trouvent a en dire les types aujourd'hui, c'est : "ah oui mais c'est pas nous les nazis c'est les autres".

L'autre, les autres... on avance drôlement. Ah que ça c'est de l'évolution !

Entendons-nous, je dis pas que la Shoah c'est toi ou moi, juste que quand par exemple je parle du goulag, oui j'aimerais des réponses claires ! (...)

Mais la bêtise est en nous, ce n'est pas quelque chose dont on peut se départir, il faut composer avec, et certains seront plus doués que d'autres dirons nous, comme nous ne sommes pas tous des virtuoses...

Bien sûr que si on peut s'en départir, un peu en tous cas. Même s'il fait aussi composer avec, je le conçois mais c'est autre chose.

Il y a des gens pas forcement quantitativement très pourvus d'intelligence au départ, et qui deviennent super-intéressants au cours du temps, quand d'autres semblent radoter leur génie jusqu'a devenir de gros beaufs qui radotent sans cesse la même chose. Je te passe les exemples, ils dont a dispo si besoin est.

.

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