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Invité Quasi-Modo

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Posté(e)
Il suffit juste d'observer les traces qu'on laissé les ancêtres tout au long de l'histoire de l'humanité, jusqu'à aujourd'hui, pour se rendre compte d'un aspiration religieuse
Argument fallacieux de la pente glissante !

Ce n'est pas parce que des homo-sapiens primitifs sacralisaient le soleil, qu'on doit faire la même chose, aujourd'hui, avec d'autres objets de culte :hehe:Bienvenu dans l'avenir: en 2016 ! #Évolution

Si l'anthropologie nous apprend quelque chose, c'est que l'humain à développé la spiritualité !

La spiritualité, qui n'est pas l'apanage des religions, ou des "aspirations religieuses", comme le lobbying religieux aiment le propager afin mieux se vendre :bo:

Spirituel:

  • Qui est de l'ordre de l'esprit (considéré comme un principe indépendant), qui concerne l'esprit; dont l'origine n'est pas matérielle.
  • Qui se rapporte au domaine de l'esprit, de la pensée, de l'activité intellectuelle.

Après ça, t'as la politique religieuse et ça propagande avec l'âme, qui à essayer de monopoliser le truc :bad:

Et vu ton discourt, la propagande à réussit :(

L'homme moderne pense qu'il suffit de choisir de ne croire en rien pour se debarasser de son aspiration religieuse.
Ceci est un argument fallacieux de l'homme de paille.

Il y a des non-croyants religieux (pastafaristes), il faut de tout pour faire un monde. Quant à ton amalgame entre "aspiration religieuse" et "engagement", mis à part pour légitimer incorrectement un côté "mystique", ça ne trompe personne. N'importe qui peux s'engager, ou ne pas s'engager.

C'est là une erreur tragique, car la plupart du temps, sans même s'en rendre compte il va se comporter de façon dévote envers quelque chose qu'il elevera lui même au rang d'objet d'adoration, remplacant une soumission à un système de croyance par une autre, des idoles par d'autres, des symbôles par d'autres, etc...
Non.

Les gens sain d'esprit, ça existe aussi :bo:

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Peut-être mais l'Appassionata, c'est une construction, sensible ET mentale.

La parade nuptiale aux yeux de ses acteurs doit l’être tout autant.

Le sensible vient de l’attrait qu’exerce sur lui (elle) sa (son) partenaire. Quant au mental, il est dans la volonté de le faire aussi bien que possible et, peut-être même, avec des variantes si minimes soit-elles.

Imaginez un instant que l’on remplace les deux mains de l’Homme par deux autres pieds : pensez-vous qu’il se montrerait toujours aussi volubile dans la création et l’imagination d’objets de toutes sortes (voiture, avion, télé, ordinateur, gratte-ciel, etc.) ?

C’est pourtant le sort (ou équivalent) qui est réservé aux autres espèces animales à part peut-être, à un moindre degré, le singe notre cousin lointain.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Bon ben appellons ça sentiment océanique si vous preferez, :)

« Au fond, c'est ce que Freud décrit comme « un sentiment d'union indissoluble avec le grand Tout, et d'appartenance à l'universel ». Ainsi la vague ou la goutte d'eau, dans l'océan... Le plus souvent, ce n'est qu'un sentiment, en effet. Mais il arrive que ce soit une expérience, et bouleversante, ce que les psychologues américains appellent aujourd'hui un altered state of consciousness, un état modifié de conscience. Expérience de quoi ? Expérience de l'unité, comme dit Swami Prajnanpad : c'est s'éprouver un avec tout. Ce « sentiment océanique » n'a rien, en lui-même, de proprement religieux. J'ai même, pour ce que j'en ai vécu, l'impression inverse : celui qui se sent « un avec le Tout » n'a pas besoin d'autre chose. Un Dieu ? Pour quoi faire ? L'univers suffit. Une Église ? Inutile. Le monde suffit. Une foi ? À quoi bon ? L'expérience suffit. »

André Comte-Sponville.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Bon ben appellons ça sentiment océanique si vous preferez, :)
Le sentiment océanique est une expression psychologique et/ou spirituelle qui apparaît dans une lettre de Romain Rolland à Sigmund Freud le 5 décembre 1927, qui se rapporte à l'impression ou à la volonté de se ressentir en unité avec l'univers (ou avec ce qui est « plus grand que soi ») parfois hors de toute croyance religieuse.

Cette impression, ou cette volonté n'est pas un fait absolu, ça change rien.... :hu:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

J’en conclu donc que, l’Homme, jusqu’à preuve du contraire, n’est finalement qu’une machine biologique autonome (une sorte de robot très sophistiqué).

À ceci près, c'est qu'il a des désirs, des envies, des peurs, des angoisses, des doutes, c'est à dire essentiellement des sentiments ou des émotions, ce qu'aucune machine n'aura jamais, sauf un semblant de programme mimétique pour calquer nos propres réactions, comme c'est déjà le cas pour ce que l'on nomme l'intelligence artificielle, qui n'est autre que celle collaborative matérialisée dans les circuits et programmes de la dite machine.

Nous sommes certes une machine très sophistiquée, plus que n'importe laquelle que l'homme ait pu construire, mais pas uniquement... et c'est ce qui fait toute la différence, comme il en existe une aussi entre le minéral et le biologique: un gouffre !

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

À ceci près, c'est qu'il a des désirs, des envies, des peurs, des angoisses, des doutes, c'est à dire essentiellement des sentiments ou des émotions, ce qu'aucune machine n'aura jamais, sauf un semblant de programme mimétique pour calquer nos propres réactions, comme c'est déjà le cas pour ce que l'on nomme l'intelligence artificielle, qui n'est autre que celle collaborative matérialisée dans les circuits et programmes de la dite machine.

Nous sommes certes une machine très sophistiquée, plus que n'importe laquelle que l'homme ait pu construire, mais pas uniquement... et c'est ce qui fait toute la différence, comme il en existe une aussi entre le minéral et le biologique: un gouffre !

Vous voulez parler sans doute de pulsions de désir et de peur entre autres ?

Ce sont des sortes d’algorithmes indispensables pour faire agir et réagir l’Homme et donc l’animer. Sans leurs actions, il ne serait qu’un objet inanimé.

Les désirs ont pour rôle de lui indiquer les actions à accomplir pour bénéficier de la récompense appelée « plaisir » et l’amener ainsi à adopter les comportements nécessaires à sa survie comme : manger, dormir, se protéger des intempéries, procréer, etc.

La peur à pour vocation, face à une situation jugée dangereuse, de faire en sorte qu’il se protège pour rester en vie.

Etc.

Un robot rendu autonome aurait, lui aussi, besoin d’algorithmes semblables : pour rechercher, par exemple, une prise électrique compatible lui permettant de recharger sa batterie. Ou bien encore lorsqu’un circuit de protection lui signale un disfonctionnement, dans ses circuits électriques, électroniques ou des problèmes mécaniques, pour l’amener à se rendre dans une station spécialisée pour se faire réparer ou lancer un appel au secours s’il est immobilisé, etc.

On pourrait même envisager de l’équiper d’un système de défense pour le cas où il délecterait, à l’aide de l’un de ses algorithmes spécialisé, un comportement agressif à son égard allant d’un simple avertissement jusqu’à la destruction de l’agresseur.

Ben oui, ce sont les robots humanoïdes ou pas qui remplaceront l’Homme dans le futur sur la Terre, car ils seront bien plus intelligents que lui, et que ce dernier aura eu la sottise de les doter d’un moi, peut-être, bien involontairement.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Ouais, pis la guerre des machines; les terminators, les Shwarzenegger en acier inoxydable et tout et tout...

Mais y'aura aussi Sarah Connor, la résistance et tout rentrera dans l'ordre !

Et toc !

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Tu sais quoi ?

T'abuses...

(bon enfin ce que j'en dis)

Depuis les sorciers, il a toujours été question d'un pouvoir sur les gens. Du pouvoir réel a l'abus de pouvoir. Le pouvoir (politique) a d'ailleurs très bien compris le truc puisqu'il s'est toujours allié le religieux pour distiller, faire passer ses mots d'ordre.

On voit pas pourquoi le sorcier par exemple, aurait eu une quelconque volonté de réprimer la sexualité des gens. Le pouvoir politique non plus d'ailleurs, sauf voir une menace de type "révolutionnaire" dans la sexualité (ce qui est possible je trouve, mais pas au point d'être la base de toute philosophie politico-religieuse).

On dirait plutôt que c'est le conservatisme inhérent à la préservation des privilèges (du pur politique donc) qui aurait pu encourager des structures particulièrement adaptées au statu quo, comme l'institution du mariage par exemple, qui donne a la famille un espace de "retrait" de la sphère politico-sociale, ou chacun se demerde voire peut exercer son fascisme perso comme ses plus belles aspirations "révolutionnaires" dans son petit "chez-soi" sans plus trop s'investir ailleurs (travail famille patrie).

.

Trois milliard d'années j'ai bien dit (3 000 000 000 ans) et peut être même 4, c'est à la louche, qu'on se refile de génération en génération

SANS JAMAIS, JAMAIS COUP FERIR ce "désir-besoin-nécessité" de se reproduire,

qui est l'essentiel, le moteur de ce qu'est la vie,

mais non : ce n'est que peu de chose !

(Un intérêt comme un autre. Comme faire du surf ou plier des papiers !)

Ne pas admettre qu'il s"agit là du formatage de tous nos désirs, de notre manque générique,

de notre pulsion vitale,

C'est être aveugle.

Dès lors qu'en plus "nos" religions ont en commun une sévère codification de la sexualité. (Tiens, pourquoi, au fait ?)

Le sorcier et les politiques ils s'en foutent complètement de la sexualité des gens. Ils prennent juste l'énergie là où elle est.

sans plus trop s'investir ailleurs

Voilà : le mécanisme est enfin identifié ! changeons-le de sens : la religion, c'est "moins de sexe", "Pour s'investir ailleurs" !

De même que Mahomet n'a plus voulu voir ses hommes complètement bourrés car sans ça, adieu Médine, la Mecque, adieu veaux, vache, cochons...

Oh pardon !

Quant à ton analyse de la famille, c'est pas faux non plus ! C'est en plus ! En prime !

Puisque le mécanisme marche de pousser (le bon peuple) à s'investir là plutôt que là

(on le voit bien en ce moment avec le voile et le burkini : mieux vaut s'investir là que dans d'autres revendications)

Tiens ? Au fait, taper sur la famille ça ne serait pas un syndrôme Deleuzien ? !

(Non, là, je blague !)

En tout cas, penser que la famille soit promue pour permettre le défoulement de tous nos bas instincts, c'est autrement plus cynique et libidinal que ce tout ce que j'ai pu envisager !

Modifié par Blaquière
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Dès lors qu'en plus "nos" religions ont en commun une sévère codification de la sexualité. (Tiens, pourquoi, au fait ?)

Ouaip c'est louche tout ça.

La psyk qui code... et puis le religion aussi.

Une épidémie ?

Le sorcier et les politiques ils s'en foutent complètement de la sexualité des gens

Oui, n'empêche que l'alliance politique tribale chef/sorcier se retrouvant dans l'organisation ultérieure politico-religieuse, tu m'ôteras pas de l'idée que la religion est la poursuite d'un système de pouvoir qui fonctionne.

En tous cas, on ne peut négliger cette piste...

En tout cas, penser que la famille soit promue pour permettre le défoulement de tous nos bas instincts, c'est autrement plus cynique et libidinal que ce tout ce que j'ai pu envisager !

Juste garante d'une certaine inertie en matière de rebellion : des hommes enchainés par l'obligation de bosser pour leurs enfants.

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Ouais, pis la guerre des machines; les terminators, les Shwarzenegger en acier inoxydable et tout et tout...

Mais y'aura aussi Sarah Connor, la résistance et tout rentrera dans l'ordre !

Et toc !

Bah ! Pour la Nature, il est bien évident qu’il lui est plus facile de créer, dans un premier temps, des organismes animés biologiques. Mais rien ne lui interdit par la suite, après cette première étape, de créer, justement grâce à ces premiers organismes biologiques, des organismes animés composites (métal +minéral et même un peu de biologique).

Amusant ! Non ?

C’est pourtant ce que tente de faire l’Homme actuellement. Il prépare, sans le savoir, pour un avenir plus ou moins proche, sa prochaine descendance. A moins, bien sûr, qu’il fasse la grande connerie qu’il ne fallait pas faire et disparaisse avant d’avoir accompli cette dernière mission.

Rigolo, non ?

Modifié par nolibar
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Je reprecise quand même que lorsque je parle d'aspiration religieuse, j'ai bien pris la peine de préciser l'emploi du mot religieux au sens de religare, relier. Prenons l'exemple de notre participation à ce forum, n'y a t-il pas là quelque chose de religieux, d'un besoin de se connecter. Regardons une foule "communier" dans un stade de foot ou à un concert rock, à une manifestation, un meeting, etc... Ce que je voulais aborder par là, est la question de la conscience ou de l'ignorance de cette aspiration, qui, lorsqu'elle est ignorée n'en reste pas moins agissante. Est-ce que l'on peut resumer ce besoin humain à du sexuel sublimé, ou est-ce un besoin "autonome", je réitère ce qui est une vraie question. Non pas pour savoir, mais pour que si par hasard quelqu'un interessé par l'idée de s'adresser à un psychanalyste lit ce fil, il puisse entrevoir que des differences théoriques comme celles-là changent quand même pas mal la donne quand à l'objectif d'une analyse.

Le sentiment océanique est une expression psychologique et/ou spirituelle qui apparaît dans une lettre de Romain Rolland à Sigmund Freud le 5 décembre 1927, qui se rapporte à l'impression ou à la volonté de se ressentir en unité avec l'univers (ou avec ce qui est « plus grand que soi ») parfois hors de toute croyance religieuse.

Cette impression, ou cette volonté n'est pas un fait absolu, ça change rien.... :hu:

J'essaierais bien de te repondre, mais je sais pas pourquoi, pas d'inspiration, bizarre ça...

Modifié par ping
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Un peu hâtif mais bel éjaculât !

Maman philo-Sophie serait tachée fâchée d'apprendre que tu l'ignores.

Tu fais des aller-retours entre ici et ailleurs, Zenalpha ? :happy:

Coucou Anna, je suis ravi de te croiser

Je ne suis pas expert en psychanalyse ni en psychologie, peut être plus au fait avec la philosophie avec un p minuscule de lecteur intéressé alors je n'ai pas tes facultés à cerner le lien relationnel, causal ou de parenté de l'une à l'autre.

Mère philosophie aurait t'elle couchée avec Sigmund ici où là et si là quand ? ah ah ah... Lacan...

Mais si l'inconscient se structure comme le langage alors permettez moi mon cher Lacan de structurer ici consciemment et par le langage mes pensées et vous laisser la lecture à livre ouvert de mon inconscient qui m'échappe dont je ne serai que le support qui ne soupçonne pas que la richesse de son message structurant soit en lu à son insu et non par lui de manière volontariste.

Je pêche par orgueil.

En tout cas, la psychanalyse et la philosophie me renvoient intuitivement au lien commun de la notion de sujet.

Le sujet de la psychanalyse qui me parait être l'individu et son psychisme et le sujet de la philosophie qui me parait être le lien de l'individu à autrui, à la société, à la justice, à la "sagesse" ....

Le sujet est celui qui fait ou qui subit l'action, le cœur de notre histoire, le moteur de la vie en mouvement.

Et c'est paradoxal que la philosophie identifie cette séparation du sujet à son environnement depuis la nuit des temps alors que le "je pense donc je suis" tardif marque le rapport du sujet pensant et agissant en tant qu'objet d'étude intrinsèque et en tant qu'objet d'enquête et d'étude comme un no man's land occupé par nos démons.

Serais je le cogito pensant détaché de moi même et des autres en tant que substrat fondamental de mon identité où ne suis je qu'une illusion de moi même à l'identité jouée, rejouée, rejouée encore dont les atomes originaux sont depuis maintes fois remplacés par d'autres faisant de mon corps objet bien autre chose que ce que j'étais il y à quelques semaines à peine tout en continuant à m'illusionner de ce "je" bien stabilisant....

Le matérialisme de Descartes l'aurait il emporté sur la nature même de mon identité qui ne serait que ce langage décorporé comme software du véritable moi même dont la nature serait aussi informationnelle que grammaticale ou spirituelle alors que le "je" ne serai qu'une illusion.

En ce sens, je suis ici sur ce forum par ma langue et mon écrit conscients et je suis là devant mon clavier mes doigts parcourant chaque lettre révélant une part de moi, ici et ailleurs, sans doute partout et nulle part à la fois puisque mon inconscient immergé pourrait être le véritable moi que je refoule.

La question du sujet est donc fondamentale car le hors sujet de soi n'est pas plus souhaitable que le hors sujet du en dehors de soi et que, pourtant, choisir un mot, c'est renoncer au substrat même des réalités bien plus profondes que ce découpage au scalpel grammatical et sensoriel ou même rationnel ne peuvent représenter.

Superficialité des mots, de soi, des autres pour une quête de vérité qui ne fait que renforcer nos illusions.

La vie est absurde, je le suis moi aussi, et de le savoir permet de n'attacher au sens qu'une illusion renforcée par mon bons sens qui me donne en continuité mon illusion d'identité.

Pour dépasser la bataille spinoza Descartes et embrasser Nietzsche, j'aborde alors l'intentionnalité car au final, ce sont mes intentions et mes actes comme caractéristique de ce sujet qui est mon moi projeté

En psychanalyse ou en philosophie, nous sommes me semble t'il des êtres pensants dotés d'une intentionnalité dans un parcours de conscientisation qui n'aborde que des représentations grossières de nous mêmes et des autres mais qui nous structurent et qui nous portent.

La philosophie axée sur la logique dans une optique d'universalité de connaissance, la psychanalyse axée sur l'émergence de principes ancrés dans notre inconscient refoulé mais si la philosophie est la mère de la psychanalyse, alors c'est bien la première femme dotée d'une logique rationnelle qui enfante d'un monstre d'illogisme dans sa singularité, ses différences, ses failles, ses craintes enfantines...

Je suis un piètre psychanalyste.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il nous incombe de... "réenchanter" le cauchemar !

D'autres préfèreront... AUTRE CHOSE !

Je répète : 3 milliards d'années...

Ne pas voir ça, c'est vraiment vouloir être et rester aveugle.

Et l'AMOUR dans tout ça ?

D'amour qui m'a ravi à moi-même

D'amour qui m'a ravi à moi-même

sans vouloir me garder pour lui,

je me plains tout en lui accordant

de faire de moi son plaisir.

Pourtant, je ne puis m'empêcher

de m'en plaindre, et voici pourquoi :

ceux qui le trahissent, je les vois

souvent atteindre le bonheur,

et moi j'y échoue par ma bonne foi.

Si Amour, pour glorifier sa loi,

veut convertir ses ennemis,

il a raison, à ce que je crois,

car il ne peut faillir aux siens ;

et moi qui ne peux me séparer

de celle devant qui je m'incline,

je lui envoie mon coeur qui lui appartient;

mais je crois la servir bien peu

en lui rendant ce que je lui dois.

Dame, de ce que je suis votre vassal,

dites-moi si vous m'en savez gré.

Non, pour autant que je vous aie bien connue,

mais il vous déplaît de m'avoir à votre service.

Du moment que vous ne m'acceptez pas,

je vous appartiens dès lors malgré vous;

mais si jamais de quelqu'un vous devez

avoir pitié, souffrez ma présence,

car je ne puis servir une autre personne.

Jamais je n'ai bu du philtre

dont Tristan fut empoisonné,

mais je suis rempli d'un plus grand amour

par un coeur loyal et une ardente volonté.

Je dois consentir à cet amour de mon plein gré

car je n'ai subi aucune contrainte :

je n'ai fait que suivre mes yeux

qui m'ont engagé dans une voie

dont jamais je ne sortirai ni ne suis jamais sorti.

Coeur, si ma dame ne t'aime pas,

pour autant ne t'en sépare jamais :

demeure toujours en son pouvoir

puisque tu l'as commencé et entrepris.

Jamais, si tu m'en crois, tu n'aimeras davantage.

Mais que les difficultés ne te découragent pas ! Le bien s'apprivoise avec le temps,

et plus tu l'auras désiré,

plus tu auras de plaisir à le gouter.

J'aurais obtenu sa pitié, je pense,

si elle avait été à la mesure

du monde quand je l'invoque;

mais je crois qu'elle y est étrangère.

Jamais je ne cesse, jamais je ne laisse

de prier ma douce Dame,

que je prie et supplie sans succès

en homme qui ne sait plaisanter

quand il faut servir et louer Amour.

Chrétien de TROYES

Et soyez 'courtois' ! :)

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

C'est d'ailleurs amusant que "l'amour courtois" reste une référence pour "l'Amour" avec un A majuscule dans nos inconscients.

Cet "amour"qui transcende la pulsion sexuelle pour l'exaltation du désir alimenté de la séparation généralement envers une dame de haut rang dans le "sacrifice de soi" pour une ascèse mystique sacrificielle en pratique pour lui accompagné pour la dame d'un transfert imaginaire palliatif.

On trouve cette représentation de cet "idéal de l'amour" qui est cristallisé par cette relation superficielle portée aux nues, alternative à la réalité de la relation pragmatique du couple auquel l'amour courtois échappe comme une porte d'entrée vers un idéal qui n'existe pas.

Il en reste le "que ferait il / elle par amour pour moi ?" comme la marque de ce chevalier servant que les femmes attendent sous les fenêtres avec un chant.

La réalité, c'est qu'elles aiment les bad boys.

Et c'est tant mieux parce que devenir ce grand frustré à guitare castré, ça nous aurait cassé les couilles.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Et l'AMOUR dans tout ça ?

D'amour qui m'a ravi à moi-même

Marrant que tu parles de ça : c'est ce que j'ai noté dans le sujet d'à côté sur l'ego !

(L'amour comme effondrement de l'égo !)

Chrétien de Troyes ?

C'est pas une si mauvaise adresse !

Ma formulation ("l'amour, effondrement de l'ego")

est plus lourde que la sienne, mais... on est en philosophie !

"Amour qui m'a ravi à moi-même" dit autant

mais plus joliment, se contente de suggérer.

(La poésie n'est pas à négliger...)

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

C'est d'ailleurs amusant que "l'amour courtois" reste une référence pour "l'Amour" avec un A majuscule dans nos inconscients.

Cet "amour"qui transcende la pulsion sexuelle pour l'exaltation du désir alimenté de la séparation généralement envers une dame de haut rang dans le "sacrifice de soi" pour une ascèse mystique sacrificielle en pratique pour lui accompagné pour la dame d'un transfert imaginaire palliatif.

On trouve cette représentation de cet "idéal de l'amour" qui est cristallisé par cette relation superficielle portée aux nues, alternative à la réalité de la relation pragmatique du couple auquel l'amour courtois échappe comme une porte d'entrée vers un idéal qui n'existe pas.

Il en reste le "que ferait il / elle par amour pour moi ?" comme la marque de ce chevalier servant que les femmes attendent sous les fenêtres avec un chant.

La réalité, c'est qu'elles aiment les bad boys.

Et c'est tant mieux parce que devenir ce grand frustré à guitare castré, ça nous aurait cassé les couilles.

Cette conception d'Un amour courtois au moyen âge n'est peut-être qu'une invention de nos chers romantiques du XIX ème.

Guillaume de Poitiers (le premier troubadour) disait :

"Je chevauche deux chevaux, Agnès et Narsen et ne sais pas lequel choisir" !

(Et il faut voir le détail : "j'ai deux chevaux qui ne rechignent pas à la tâche"... etc.)

Un autre troubadour disait qu'il lui tardait de mettre les mains "sous le manteau" de sa bien aimée,

Et la Comtesse de Die qu'elle aimerait bien avoir tel amant "dans son lit en place de mari"...

Et je passerai sur ce "grand débat" où il était question de savoir s'il était permis en amour de "souffler dans le cor-corps" de la femme.

(Je vous laisse deviner quelle était l'embouchure du dit cor !)

Un jeu érotique... musical en quelque sorte si l'on y réfléchit, si on se le... représente !

Il ne s'agissait pas que de relations superficielles apparemment.

Modifié par Blaquière
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Une petite fille demande à son camarade de classe, assis à côté d’elle :

- C’est quoi l’amour ?

Il lui dit :

- L’amour, c’est quand tu me voles un morceau de chocolat chaque jour dans mon sac et que moi, tous les jours, j’en mets un exprès pour toi.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Depuis 2 ans, tu voles une tablette de chocolat de 100 grammes que je cale pour toi dans mon sac.

500 grammes par semaine, 2 kilos par mois, 25 kilos par an, 50 kilos au total.

L'amour, c'était quand tu rentrais dans ton 38....

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Encore ce dernier mot sur l'amour, une comparaison :

Chrétien de Troye :

Je dois consentir à cet amour de mon plein gré

car je n'ai subi aucune contrainte :

je n'ai fait que suivre mes yeux

qui m'ont engagé dans une voie

dont jamais je ne sortirai ni ne suis jamais sorti.

Bernard de Ventadour (Je traduis approximativement)

Le temps va et vient et tourne

Par jours par mois et par années

et moi, hélas, je ne sais que dire,

car mon désir est toujours le même

Celle que je veux je l'ai (toujours) voulue

Dont jamais je n'ai eu "jouissance"...

On reste tout de même dans le désir... et le manque ! Un manque perpétuel, constitutif du sujet.

Je pense aussi et surtout à Jauffrey Rudel, l'inventeur du thème de "l'Amour de loin".

Un amour de loin qui prend comme objet une inconnue (la Comtesse de Tripoli).

On ne peut pas définir le manque comme a priori de façon plus nette.

900 ans avant Lacan : c'est ça la poésie !

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