Aller au contenu

Noter ce sujet


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Salut Chapati, grosse poigne de mains.

Bien tu sais dans un monde immonde ou rien n'est ni blanc ni noir, mais sordide, glauque. J'ai un besoin d'un peu de fraîcheur, je m'illusionne peu être, mais j'aime voir du bons, je pense que Louise le porte en elle même, si elle est comme nous tous sujettes à certaine erreurs.

Elle fut une petite jeune idéaliste, qui s'est fait abuser, comme tout les idéalistes au final, nous sommes les dindons de la farce, je le fut en mon temps, et c'est cette jeunesse que je vois en elle. Elle s'agrippe à son rêve je ne la blâme pas, je comprends, même si je cautionne pas. Je la trouve cependant belle et généreuse, c'est tout ce qui importe, par ce que sinon dans ce monde de fou si on ne voit pas un peu de beauté de temps en temps, on se fait sauter le caisson.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Ben euh... comment dire ?

Bah t'inquiètes pas elle répond jamais sur le stalinisme (t'en sortiras indemne encore ce coup).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Je sais, je sais, c'est le sujet qu'on discute pas, j'ai tendance perso à voir vraiment rouge sur ce monstre, il fut pas le seul d'ailleurs. Mais j'ai pu voir le nombre d'anciens staliniens qui une fois les yeux ouverts après les avoir fermé pendant toute leur vie du fait de leur espoirs. Ce sont retrouvé complétement vidés et sans compter ceux qui une fois le choc passé sont aller comme un seul homme au Front National.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Sauf que c'est ça, le fascisme de demain. Pas des chemises brunes ultra-violentes non non, des gens qui, en toute bonne conscience, viendront vous expliquer qu'ils savent, que c'est comme ça et pas autrement, et que la preuve : tout le monde pense comme eux.

De la même façon qu'ils ne peuvent comprendre qu'on pense autrement, c'est ça le problème et ça crève tellement les yeux. Toute altérité est exclue du champ de leur réflexion (c'est pourquoi tant vont au FN ).

La dictature de la raison (sur le sensible), la dictature du bon sens et du sens commun sur la pensée sensible :snif:

Mais bref, reprenons le cours du topic si tu veux bien...

.

Modifié par chapati
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut Chapati, grosse poigne de mains.

Bien tu sais dans un monde immonde ou rien n'est ni blanc ni noir, mais sordide, glauque. J'ai un besoin d'un peu de fraîcheur, je m'illusionne peu être, mais j'aime voir du bons, je pense que Louise le porte en elle même, si elle est comme nous tous sujettes à certaine erreurs.

Elle fut une petite jeune idéaliste, qui s'est fait abuser, comme tout les idéalistes au final, nous sommes les dindons de la farce, je le fut en mon temps, et c'est cette jeunesse que je vois en elle. Elle s'agrippe à son rêve je ne la blâme pas, je comprends, même si je cautionne pas. Je la trouve cependant belle et généreuse, c'est tout ce qui importe, par ce que sinon dans ce monde de fou si on ne voit pas un peu de beauté de temps en temps, on se fait sauter le caisson.

On parle de moi ? ;) C'est de Lénine ça ! "La vérité n'est ni noire ni blanche, elle est grise"

Attention Promethee, on va te suspecter d'être un mauvais 'sujet' si tu fréquentes des gens

à la pensée dite (!) totalitaire et que tu reprends une de leur maxime ;)

Pour répondre à vos interrogations sur ma petite personne, je vous dirais que non, je ne suis

pas 'idéaliste', tout au moins, j'essaie de m'en garder !

Utopiste, oui, et ce n'est pas pareil ! Et pas si facile à tenir comme position !

On peut bêtement et facilement agencer le monde et le compartimenter en deux cases,

mettre d'un côté le BIEN, de l'autre le MAL, et, sûr de soi, y fourguer les êtres humains!

Et, candidement, traiter l'autre de stalinien en estimant que c'est lui qui a l'esprit 'binaire',

c'est l'autre qui est dangereux, qu'il faut dénigrer et poursuivre d'une hargne sans fin !

On sait où ça conduit, et les camps, ils ne sont pas fermés, il s'en ouvre partout dans le

monde, pleins de millions d'individus ! Y pense t-on ? En parle t-on ?

Pour ne pas y regarder, dans les camps actuels, on se détourne bien commodément, et accroché à

des truismes 'universels', on pousse celui qui dénonce ces camps dans la case communément

admise du stalinisme.

C'est bien pratique ! Ni vu ni connu, on poursuit sa route, tranquillement, en se goinfrant

à la mangeoire tendue là ' il n'y a pas d'alternative' ! Mange, tais -toi, et continue le tri, collabore ! Ils ne manquent pas les collaborateurs bien pensants !

D'un côté le BIEN, de l'autre le MAL !

La psychanalyse c'est à mon sens le contraire de la collaboration ! C'est le contraire

du DSM et de la normalisation en cours ! La psychanalyse, c'est la résistance, c'est

la recherche pour construire un monde où ' le libre développement de chacun est la condition

du libre développement de tous.'

Bien entendu, Chapati qui sait tout sur les cases du bien et du mal, Chapati qui lit

vite en disant bien qu'il n'y 'entend rien' et qui inlassablement pousse ses cris d'injure

hésitant parfois, un peu sur la bonne case ira se tapir dans son coin pour resurgir rapidement,

le museau en avant, et poussera son cri favori ' stalinienne' !

Chapati ne veut pas rompre la chaîne, l'aventure lui fait peur !

" Le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous"

Ce n'est pas HS sur le topic de la psychanalyse et cela souffrirait que l'on veuille bien

y penser, justement !

:bisou:

Dans le sujet qui nous occupe ici, la psychanalyse,

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Toujours pas un mot de condamnation du stalinisme donc.

Entre deux tracts et quelques cris d'orfraie, poursuivons donc le sujet qui nous occupe : la psychanalyse.

.

Modifié par chapati
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Bon il faudrait passer à la suite. Entre deux invectives fascisantes et trois tracts théoriques, ça va pas être facile... c'est tout le problème des forum, l'égalitarisme qui tire la pensée vers le bas.

J'ecris des choses intéressantes, Louise envoie de la boue derrière.

Ça intéresse quelqu'un une autre façon de penser l'inconscient, ou tout le monde trouve ça formidable, pipicacapapamaman ?

Modifié par chapati
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bon il faudrait passer à la suite. Entre deux invectives fascisantes et trois tracts théoriques, ça va pas être facile... c'est tout le problème des forum, l'égalitarisme qui tire la pensée vers le bas.

J'ecris des choses intéressantes, Louise envoie de la boue derrière.

Ça intéresse quelqu'un une autre façon de penser l'inconscient, ou tout le monde trouve ça formidable, pipicacapapamaman ?

:smile2: :smile2:

Berth---Freud.jpeg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

:smile2: :smile2:

Toujours le même foutage de gueule, pirouette et cacahuètes, ça t'intéresse ou pas de sortir de tes ornières et d'entendre (à défaut d'écouter) ce que Deleuze et Guattari (psy) ont à dire sur le délire ?

Parce que c'est très simple, si rien n'intéresse personne ici sauf de savoir qui a la plus grosse, je le mettrais pas mon lien sur "une autre conception de l'inconscient" (que pipicacamamanpapa), et vous continuerez à débattre dans le vide par tracts interposés, à radoter en boucle et pistolet au poing vos précieuses opinions sur Freud ou pas Freud, pour ce que vous avez à en dire... et particulièrement pour ce que tu as, toi Louise, à en dire !

Si c'est ça qui te plaît, si penser te dérange, merci de ne pas en dégoûter les autres :cool:

.

Modifié par chapati
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Je reviens par ici, je pense n'être pas au courant d'environ ce qui a été répondu sur les deux dernières pages et mille excuses si j'ai manqué un truc !

Françoise Dolto a dit ceci :

(oui, Chapati, la grosse dondon mère du gros dindon Carlos père du Papayoulélé, celui-là même !)

"La psychanalyse, c'est aider les gens à devenir ce qu'ils sont."

Alors, bien éloignés que nous sommes des Freud, Lacan, Jung, etc. nous pouvons enfin envisager de répondre bien plus philosophiquement à ce sujet.

Aider les gens à devenir ce qu'ils sont...

Ça veut dire quelque chose ! Non ?

Est-ce que cela voudrait dire qu'ils sont déformés par l'éducation qu'ils ont reçus, les gens ? Ou absents à eux-même ? Ou dans la répétition voire la reproduction d'un rôle qui ne leur appartient pas, une sorte de mimétisme transgénérationnel de comportements transmis voire imposé implicitement, "Tiens ! On dirait ton père !" ; "Toute la tronche à sa mémé, cette gosse !" ; "Mais regardez comme il ressemble à sa grande-soeur, ce petit ange... !"

Porteurs de valises, de bagages qui ne sont pas à eux, ces gens... Oui, ils en gros et lourd sur les épaules... Ils ne comprennent même pas pourquoi ni comment ils souffrent, tellement tout ça ne leur appartient pas, tellement cela ne leur correspond pas, tellement ce n'est pas eux !

Alors, ça veut dire quelque chose, oui.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Sur ce topic "la psychanalyse" est mise en question !

Tu as de sévères présomptions à son égard ! [...]

Assertion incorrecte

Ce procès d'intention (explication ICI) dévalue la qualité de nos échanges.

Je t'invite à ne plus en faire usage, afin d'améliorer notre réflexion, sur ce sujet.

  1. D'abords, j'accompagne toujours mes critiques constructives de la psychanalyse d'obédience freudienne, de sources:
    • Nadine Kirchgessner dans son livre: "Les surdoués atteints de haut potentiel"
    • Michel Onfray dans son livre: "Le Crépuscule d'une idole"
    • Jacques Van Rillaer, dans son livre: "le livre noir de la psychanalyse"
    • Lionel Naccache, dans son livre: "Le nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences"
    • D'autres sources, à partir d'une recherche simple: "Critique de la psychanalyse" (Wikipédia)

[*]Ensuite, la (re)mise en question, n'est pas intrinsèque à notre époque, mais à la raison (la logique, l'intelligence, la science, d’objectivité, etc).

[*]Enfin, si moi: je fais preuve de présomption, qu'en est-il de toi, par exemple:

  • Tu estimes que [...]Je ne sais où tu te places pour penser que là est le problème !
    De quoi parles-tu ?
    De ça:

    *: J'utilise Wikipédia, parce que c'est accessible, pour tous.

    Donc, pas d'argument ad personam. Merci

    Explication ICI

    [*]

    Tu as de sévères présomptions à son égard ! Soit ! C'est dans l'air du temps !
    Non, ce n'est pas dans l'air du temps.

    Tu essayes de dénigrer "mes critiques constructives", à une simple "mode".

    C'est du sophisme, et plus précisement un argument fallacieux ad hominem.

    Explication ICI

    [*]

    Il est question de politique de santé publique et que nous propose t-on ?
    Tu créais une intention (des questions et des réponses) à un hors-sujet, que personne ne propose, afin de légitimé ton raisonnement.

    Cela ressemble à l'argument fallacieux de l'homme de paille.

    Explication ICI

    [*]

    Est-ce que "supprimer l'approche clinique, au un par un, de la psychanalyse" est un progrès ?
    Argument fallacieux de l'homme de paille.

    Explication ICI

    Je ne recommande pas "la suppression de l'approche clinique au un par un, de la psychanalyse [...]".

    Je donne mon avis constructif sur les méfaits de la psychanalyse d'obédience freudienne.

    Comprends-tu la nuance ?

    [*]

    Elle pose le cadre de cette rencontre inouïe et impossible entre

    la santé publique et la logique néolibérale de la gestion et du profit.

    [...]

    Hors-sujet, sans aucun rapport avec le topic !

    Tu utilises le sophisme (comme précédemment démontrer) pour justifier ce hors-sujet, et essayer de décrédibiliser la critique constructive de la psychanalyse d'obédience freudienne.

    Oui, je deviens arrogant en disant "que je n'ai aucune doute sur les biais cognitifs qui agisse à travers tes propos".

    Oui, je deviens arrogant en disant "que je n'ai aucune doute sur le "pathos" qui incite tes écrits, plutôt que la raison"

    [*]

    Les agités, les redoublants, les indisciplinés etc… (le plus souvent issus des populations les plus précaires) se voient ainsi « psychiatrisés » par la voie généreuse du handicap.
    Hors-sujet:

    Le problème vient de l'éducation nationale qui ose affubler tout enfant contrevenant à leur conditionnement: d'handicapé, ou d'inadapté. Alors qu'on poudrait parler d'un conditionnement scolaire vieillissant, malsain, et inadapté à certains haut potentiel (quel que soit leur milieu) ou enfant différent (du spectre autistique).

    Je suis d'accord avec toi (si c'est ce que tu dis) sur le fait que la psychanalyse d'obédience freudienne dans ce milieu est un gros problème (c'est pas les preuves, et argument qui manque, comme l'explique Nadine Kirchgessner). Le système scolaire américain prend largement mieux en charge ce côté-là, comme le système norvégien, japonais, israélien, etc.

    [*]

    Faut-il transformer des 'marginalisés' en anormaux ?
    Hors-sujet:

    La question par avec des biais cognitifs !

    Définissons objectivement "marginalisé":

    972440margi.pngDéfinissons objectivement "anormal ":

    200449ano.pngNous constatons donc 2 erreurs de ta part !

    1. Les enfants qui ne corresponde pas à la norme scolaire sont naturellement anormaux.
      "Anormal" n'est pas une insulte !
      "La différence" n'est pas une insulte !
    2. La question (sans aucune axiome pré-établie) serait plus juste ainsi:
      <<Faut-il transformer des anormaux en 'marginalisés'?>>
      Et la réponse serait évidement: Cela dépend des cas.
      Puisque tous les anormaux ne sont pas les "mêmes".
      Certains ne méritent pas d'être marginalisé (comme il le sont dans l'éducation national et plus tard en société, tel que les surdoués, les autiste, les handicapés, etc).
      D'autre méritent d'être marginalisé (parce qu'ils sont un danger pour eux et pour autrui)

    [*]

    Crois-tu vraiment que Freud et Lacan et tous ceux qui s'intéressent à cette culture

    soient responsables de la politique de santé publique qui est en cours ?

    Argument fallacieux de l'homme de paille.

    Explication ICI

    Ce n'est ni le sujet, ni aucun propos de quoi que se soit ici, et cela n'a aucun rapport avec le sujet.

    Je ne crois pas à ton "charabia[...]".

    Je donne mon avis constructif sur les méfaits de la psychanalyse d'obédience freudienne.

    [*]

    Ne peut-on penser plutôt qu'à travers cette stigmatisation on détourne le citoyen des vraies questions ?
    Argument fallacieux de l'homme de paille.

    Explication ICI

    Et argument fallacieux du vrais écossais.

    Explication ICI

    On ne stigmatise pas, je donne mon avis constructif sur les méfaits de la psychanalyse d'obédience freudienne. Nuance.

    Si tu imagine qu'on pseudo-détourne le citoyens de questions, va dans la rubrique "actualité et débats" et fait ta politique la-bas. Merci :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

[Troll à l'eau de rose]

Je sais bien que j'ai raison, Chapa Chou... Miaouuu.

[/Troll à l'eau de rose]

[Troll à l'eau de Javel]

Demonax, tu devrais changer ton pseudo en Wikipediax !

On pourrait t'éditer pour modifier ton contenu. <3

[/Troll à l'eau de Javel]

Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n'ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question : Que veulent-elles au juste ?

De l'eau ! :wub:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Oui, le malaise découle de ce qu''on' envisage ... et de qu''on' en dit...

alors que 'la psychanalyse' n'est peut être pas ce qu''on' dit mais plutôt

ce que permet la rencontre de deux personnes, l'une acceptant de soutenir la

parole de l'autre qui lui en adresse la demande ! Et dans ce dispositif, il n'y a

pas de 'on' justement, mais 'un je' bien singulier, bien subjectif, qui peut se dire,

sans forçage, sans jugement de valeurs...sans but 'à priori' qui serait de l'ordre

d'une quelconque autorité normalisatrice ou éducative ou rééducatrice ...

Dans cet espace, la parole se libère comme un écheveau de laine emmêlé, au gré des

noeuds qui en freinent le démêlage. C'est un espace où peut s'effectuer un travail

de décryptage non pas sous l'impulsion d'un 'chef acariâtre en proie à des objectifs

théoriques' mais au contraire avec la participation d'une écoute bienveillante respectueuse

du rythme impulsé par l'analysant en travail !

Oh mais c'est que je voudrais bien que cela soit ainsi ! Tu me diras que dans le nombre, il y en a sans doute qui tendent vers ça, par dispersion statistique, on en revient donc à la qualité humaine du guide, et non à une prévalence particulière à un cortège théorique rigide/fixiste, ou faisant courant de pensées, ou d'écoles se réclamant freudienne, lacanienne, jungienne...

Vu comme cela, nous nous rejoignons, mais la question qui vient naturellement: Qui se comporte de la sorte après un cursus de formation ( formatage ), hormis une poignée d'individus, que l'on pourrait très bien rencontrer dans un autre registre que psychanalytique, d'ailleurs ?

Car je soutiens que ce qui aide les personnes qui consultent, en fin de compte, n'est pas une hypothétique cure, mais avant tout d'être face à une oreille attentive, avec qui " on " se sent considéré ( je ne peux pas dire " je ", car je n'ai jamais fait d'analyse par tierce personne interposée ), et donc exister en tant qu'être singulier, c'est plus sur le registre émotionnel/animal, ce qui expliquerait brillamment pourquoi une séance chez la voyante ou le marabou du coin fasse son office aussi, voire la bonne copine à qui on déballe tout et qui compatit, feint de comprendre, etc...

Et non, l'analyste ne promet rien et en principe, il ne promet pas la disparition de

symptômes ... et si ceux-ci viennent à disparaître, personne ne s'en plaint non plus,

il se peut même que d'autres apparaissent, puis disparaissent à leur tour... rien n'est

prédéfini, c'est une aventure et chacun y est libre de l'interrompre quand il le juge

utile ... au cas par cas !

Je voudrais bien te croire sur parole, vu ton insistance à défendre la profession, mais je crois entre nous, qu'une définition officielle, prise dans un référentiel qui fasse consensus, fournie par tes soins soit nécessaire ( j'en ai donné deux non officielles qui ne convergent pas vraiment dans ce sens ), puisqu'il semble que tu as l'occasion de fricoter avec des nomenclatures ou autres documents consensuels, talents que je ne possède pas !?

Si tant est qu'il soit possible de le faire en embrassant tous les courants psychanalytiques bien entendu, et pas seulement une pratique dominante.

C'est peut être en cela qu'elle peut déranger, la psychanalyse, parce qu'elle permet

de déligoter le sujet et lui permettre de s'inventer un chemin (hors des injonctions ambiantes)

dont il prend la responsabilité.

Tu prêtes bien des pouvoirs au psychanalyste qui ne reste qu'un individu, comme le médecin est en général bien dépourvu face à son patient, qui a vraiment besoin.

Tout ce que tu m'as dit, dans l'absolu je suis d'accord, mais dans la réalité, les choses vont autrement, comme le médecin avec son serment d'Hippocrate dans le principe va aider tout malade, mais dans la triste réalité, s'enlise dans d'autres considérations, tant méthodologique, qu'éthique, que de connaissances et moyens limités, que pécuniaires ou " institutives ", voire paradoxale en s'appuyant que la pharmacopée, sans oublier ses insuffisances, sa propre obsolescence, ses propres convictions qui transparaitrons inévitablement dans la pratique de son art, tout comme le psychothérapeute ou l'analyste de la psyché, nécessairement, partiaux, dépendants et limités.

À dire vrai, je reste convaincu, que toutes les qualités indispensables pour venir en aide à quelqu'un n'est pas de la primauté d'un psychanalyste, mais que toute personne désireuse de réconforter, d'aider une autre, peut obtenir d'aussi bons résultats, puisque la technique ou la théorie s'efface devant les qualités humaines, l'empathie, l'amour de son prochain, et que par le questionnement, soutenu par la " connivence "/ bonne relation de confiance, mené à deux, des pistes seront trouvées. Personne ne nait psychanalyste, on le devient, quel que soit le moyen utilisé, par voie académique ou autre...

En chacun de nous sommeille, un scientifique, un psychologue, un économiste, un parent, un animal, etc...

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Non justement, un proche ne peut pas aider comme peut le faire un psy car pour cela, il faut y mettre une distance ce qu'un proche ne pourra pas faire. En analyse, on n'est seul avec soi-même, le psy ne peut faire des interprétations que d'après le langage du patient, c'est à dire cela ne peut correspondre qu'à ce que le patient pourrait en déduire alors qu'un proche sera toujours tenté de faire une interprétation par rapport à son vécu, à ce qu'il ressent et non ce que ressent l'autre même avoir de l'empathie ne suffit pas. Et ce n'est que le patient qui peut régler ses problèmes, un psy n'a aucun pouvoir à ce niveau, juste qu'il est quand même important qu'il soit à l'écoute, qu'il sache trouver les mots qui peuvent permettre au patient de s'exprimer, qu'il sache avec justesse intervenir.

Deja-utilise, quand tu évoques la voyante ou les amis, tu parles de petits problèmes dont oui certains ont la capacité de remonter le moral à l'autre mais faire une analyse, ce ne sont pas des petits problèmes à résoudre, à la limite, prendre un traitement est plus utile. Une personne qui est déprimée qui va voir une voyante, le fait qu'elle lui annonce un bel avenir peut remonter le moral à la personne mais ça ne dure qu'un temps, quand la personne a de réels problèmes, ça ne suffit pas.

D'ailleurs quand une personne est déprimée, il est très rare que son entourage la comprenne, c'est même très difficile de vivre avec une personne qui a de grosses difficultés et même une personne qui pourrait avoir beaucoup d'affection à son encontre a du mal à communiquer avec elle. On entend plus souvent, je ne comprends pas pourquoi elle ne se bouge pas, elle est trop négative, ne fait rien pour s'en sortir, j'essaye de discuter mais elle ne veut rien entendre...

Modifié par samira123
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Non justement, un proche ne peut pas aider comme peut le faire un psy car pour cela, il faut y mettre une distance ce qu'un proche ne pourra pas faire. En analyse, on n'est seul avec soi-même, le psy ne peut faire des interprétations que d'après le langage du patient, c'est à dire cela ne peut correspondre qu'à ce que le patient pourrait en déduire alors qu'un proche sera toujours tenté de faire une interprétation par rapport à son vécu, à ce qu'il ressent et non ce que ressent l'autre même avoir de l'empathie ne suffit pas. Et ce n'est que le patient qui peut régler ses problèmes, un psy n'a aucun pouvoir à ce niveau, juste qu'il est quand même important qu'il soit à l'écoute, qu'il sache trouver les mots qui peuvent permettre au patient de s'exprimer, qu'il sache avec justesse intervenir.

Deja-utilise, quand tu évoques la voyante ou les amis, tu parles de petits problèmes dont oui certains ont la capacité de remonter le moral à l'autre mais faire une analyse, ce ne sont pas des petits problèmes à résoudre, à la limite, prendre un traitement est plus utile. Une personne qui est déprimée qui va voir une voyante, le fait qu'elle lui annonce un bel avenir peut remonter le moral à la personne mais ça ne dure qu'un temps, quand la personne a de réels problèmes, ça ne suffit pas.

D'ailleurs quand une personne est déprimée, il est très rare que son entourage la comprenne, c'est même très difficile de vivre avec une personne qui a de grosses difficultés et même une personne qui pourrait avoir beaucoup d'affection à son encontre a du mal à communiquer avec elle. On entend plus souvent, je ne comprends pas pourquoi elle ne se bouge pas, elle est trop négative, ne fait rien pour s'en sortir, j'essaye de discuter mais elle ne veut rien entendre...

Bonjour Samira, bisous.

Je t'ai lu, mais je te donnes mon expérience.

Là tu me parle de personne souffrant de mélancolie, c'est une psychose, et dans ce cas là la psychanalyse ne marche pas, j'ai connu des personnes ainsi en H.P, tout dialogue avec elle est vain, et quand à les écouter, on peut mais on entends en permanence leur délire, ne pas parler avoir une distance renforce ce délire, bref quoiqu'on fasse on se trouve avec un délire. La seule chose pour limiter ce délire est une médication.

Après nous avons les dépressifs neurasthénique, mais eux sont dans la névroses, eux parlent même avec l'entourage, évidemment faut pas que l'entourage soit obtus et bouché, égoïste, il le faut un ouvert, généreux, coopératif.dans ce cas là il a une action thérapeutique saine. Le problème qui se rencontre est celui du jugement, juger est souvent contre productif, faut savoir apprécier les situations. Mais par ce que certain on besoin d'une écoute, ce que j'aime bien faire c'est les entendre en faisant une activité physique, genre marcher dans la campagne, s’arrêter pour laisser aller l'esprit, faire faire des association d'idée avec le décors, Tu ne peux pas savoir tout ce que la personne va dire sur elle même, et puis là des petits exercices de contrôles sensoriels et cérébral. Bref que des trucs de shamans.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ecris des choses intéressantes, Louise, envoie de la boue derrière.

Ça intéresse quelqu'un une autre façon de penser l'inconscient, ou tout le monde trouve ça formidable, pipicacapapamaman ?

"L’application des boues peut se faire soit par cataplasme, soit en bain."

Tu choisis quoi, toi ?

"la boue est pompée en permanence afin d’assurer une bonne hygiène."

:smile2:

En cataplasme, la boue thermale est appliquée sur tout le corps ou sur des zones particulières,

cela pendant une quinzaine de minutes.

La température de la boue doit toujours être supérieure à celle du corps, sans pour autant dépasser les 50°. Lorsque la boue refroidit, on enveloppe le corps dans un drap et enfin dans une couverture pendant 10 minutes, on appelle cela la sudation.

Tu préfère suer à quelle température, toi ?

Bon, je te passe la brochure, tu pourras décider par toi même ...le genre de cure

dont tu as besoin ...

http://www.lescuristes.fr/actualites/les-boues-thermales/

Modifié par LouiseAragon
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Samira, bisous.

Je t'ai lu, mais je te donnes mon expérience.

Là tu me parle de personne souffrant de mélancolie, c'est une psychose, et dans ce cas là la psychanalyse ne marche pas, j'ai connu des personnes ainsi en H.P, tout dialogue avec elle est vain, et quand à les écouter, on peut mais on entends en permanence leur délire, ne pas parler avoir une distance renforce ce délire, bref quoiqu'on fasse on se trouve avec un délire. La seule chose pour limiter ce délire est une médication.

Après nous avons les dépressifs neurasthénique, mais eux sont dans la névroses, eux parlent même avec l'entourage, évidemment faut pas que l'entourage soit obtus et bouché, égoïste, il le faut un ouvert, généreux, coopératif.dans ce cas là il a une action thérapeutique saine. Le problème qui se rencontre est celui du jugement, juger est souvent contre productif, faut savoir apprécier les situations. Mais par ce que certain on besoin d'une écoute, ce que j'aime bien faire c'est les entendre en faisant une activité physique, genre marcher dans la campagne, s’arrêter pour laisser aller l'esprit, faire faire des association d'idée avec le décors, Tu ne peux pas savoir tout ce que la personne va dire sur elle même, et puis là des petits exercices de contrôles sensoriels et cérébral. Bref que des trucs de shamans.

Bonjour Promethee_Hades,

Il y a différentes sortes de dépressions et je ne parle pas de la dépression accompagnée de symptômes psychotiques. Après je ne suis pas médecin mais je suis sûr que sans même avoir une dépression, certains dans une grande souffrance peuvent avoir du mal à se faire comprendre par l’entourage. Et bien sûr quand une personne n’a pas le moral, des proches peuvent l’aider à aller mieux et heureusement mais quand on va voir un psy, ce n’est pas juste un problème de moral, c’est quelque chose de soi que l’on n’arrive pas à communiquer à l’autre et qui cause problème dans notre vie d’où la nécessité de voir un psy et d’ailleurs les proches ne peuvent être d’aucune aide car seul le patient peut s’en sortir, voir un psy, c’est juste le cadre analytique qui permet d’aider le patient.

Certains parlent de la psychanalyse comme si c’est juste une personne qui n’a pas le moral alors que non, ce n’est pas une question de degré de souffrance mais un mal être lié à notre vécu, c’est surtout faire le deuil avec des événements ou personnes de son passé qui ont une influence négative sur le présent.

Modifié par samira123
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Oh mais c'est que je voudrais bien que cela soit ainsi ! Tu me diras que dans le nombre, il y en a sans doute qui tendent vers ça, par dispersion statistique, on en revient donc à la qualité humaine du guide, et non à une prévalence particulière à un cortège théorique rigide/fixiste, ou faisant courant de pensées, ou d'écoles se réclamant freudienne, lacanienne, jungienne...

Vu comme cela, nous nous rejoignons, mais la question qui vient naturellement: Qui se comporte de la sorte après un cursus de formation ( formatage ), hormis une poignée d'individus, que l'on pourrait très bien rencontrer dans un autre registre que psychanalytique, d'ailleurs ?

Car je soutiens que ce qui aide les personnes qui consultent, en fin de compte, n'est pas une hypothétique cure, mais avant tout d'être face à une oreille attentive, avec qui " on " se sent considéré ( je ne peux pas dire " je ", car je n'ai jamais fait d'analyse par tierce personne interposée ), et donc exister en tant qu'être singulier, c'est plus sur le registre émotionnel/animal, ce qui expliquerait brillamment pourquoi une séance chez la voyante ou le marabou du coin fasse son office aussi, voire la bonne copine à qui on déballe tout et qui compatit, feint de comprendre, etc...

Je voudrais bien te croire sur parole, vu ton insistance à défendre la profession, mais je crois entre nous, qu'une définition officielle, prise dans un référentiel qui fasse consensus, fournie par tes soins soit nécessaire ( j'en ai donné deux non officielles qui ne convergent pas vraiment dans ce sens ), puisqu'il semble que tu as l'occasion de fricoter avec des nomenclatures ou autres documents consensuels, talents que je ne possède pas !?

Si tant est qu'il soit possible de le faire en embrassant tous les courants psychanalytiques bien entendu, et pas seulement une pratique dominante.

Tu prêtes bien des pouvoirs au psychanalyste qui ne reste qu'un individu, comme le médecin est en général bien dépourvu face à son patient, qui a vraiment besoin.

Tout ce que tu m'as dit, dans l'absolu je suis d'accord, mais dans la réalité, les choses vont autrement, comme le médecin avec son serment d'Hippocrate dans le principe va aider tout malade, mais dans la triste réalité, s'enlise dans d'autres considérations, tant méthodologique, qu'éthique, que de connaissances et moyens limités, que pécuniaires ou " institutives ", voire paradoxale en s'appuyant que la pharmacopée, sans oublier ses insuffisances, sa propre obsolescence, ses propres convictions qui transparaitrons inévitablement dans la pratique de son art, tout comme le psychothérapeute ou l'analyste de la psyché, nécessairement, partiaux, dépendants et limités.

À dire vrai, je reste convaincu, que toutes les qualités indispensables pour venir en aide à quelqu'un n'est pas de la primauté d'un psychanalyste, mais que toute personne désireuse de réconforter, d'aider une autre, peut obtenir d'aussi bons résultats, puisque la technique ou la théorie s'efface devant les qualités humaines, l'empathie, l'amour de son prochain, et que par le questionnement, soutenu par la " connivence "/ bonne relation de confiance, mené à deux, des pistes seront trouvées. Personne ne nait psychanalyste, on le devient, quel que soit le moyen utilisé, par voie académique ou autre...

En chacun de nous sommeille, un scientifique, un psychologue, un économiste, un parent, un animal, etc...

L'oreille attentive ne suffit pas si elle n'ecoute pas autrement ce que la personne dit. La difference entre un analyste et une personne lambda est que la deuxième va ecouter la plainte de la personne et compatir, ce qui peut amener un certain soulagement sur le coup, mais n'aura aucune action ce ce qui se passe en profondeur.L'analyste lui n'est pas là pour reconforter, mais pour ecouter ce qui se cache derrière ce que la personne dit. Le boulot de l'analyste est d'amener à la conscience de l'analysant ce qui se dit à travers ses symptômes, ses rêves, son discours, etc. Non pas en expliquant à la personne des theories, mais simplement en soulignant telle parole, tel symbole, tel hasard, et toutes ces choses qui font prendre conscience à la personne de ce qui se joue de et en lui. S'installe alors une sorte de dialogue conscient/inconscient dont l'analyste n'est finalement que le facilitateur.

Modifié par ping
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×