Le regret d'être mère

Elever ses enfants!!! Ce verbe est employé couramment, pourtant il me choque.

On élève des canard des oies des moutons et autres animaux mais pas des enfants. On essaye de les éduquer, ce qui n'est pas toujours facile.

Elever un enfant vous choque?

Lorsque vous étiez "élève" cela vous choquait?

élever

verbe transitif

Conjugaison

(de élever 1)

Définitions

Synonymes

Homonymes

Procurer les soins nécessaires au développement de quelqu'un, d'un animal, de sa naissance à un certain point d'accomplissement : Élever son petit.

Former sur le plan psychologique, intellectuel, spirituel, social, etc. ; éduquer : Élever ses enfants dans le respect d'autrui.

Faire l'élevage d'animaux domestiques ou utiles : Élever des chats.

---------------------------------Monsieur Larousse!

Je ne vois rien de choquant dans ce verbe!

Il dit bien ce qu'il veut dire!

Pour moi, si les femmes avaient les moyens d'être mères correctement (temps, argent, droits) ,ce serait un gros "progrès"*.

*J'ai mis "rpogrès" ente guillemets car dans une structure patriarcale, je doute de progrès fondamentaux .

*J'ai mis "rpogrès" ente guillemets car dans une structure patriarcale, je doute de progrès fondamentaux .

Bien au contraire ! La femme n'est jamais autant libre que lorsque, par le mariage, elle est débarrassée des contingences financières.

Faire l'élevage d'animaux domestiques ou utiles

Je ne suis pas sûr, contrairement à ce qu'avance ta définition, qu'il soit très opportun d'élever des enfants pour leur faire tenir le rôle d'animaux domestiques.

Ton propos laisse apparaître quelque retard, en matière de techniques de labours, et il n'est plus indispensable d'attacher un enfant à l'araire. La charrue à bœufs donne de bien meilleurs résultats.

Il devient donc superflu d'élever en batterie dans un but agraire et je m'étonne que de tels arguments d'économie agricole puissent encore avoir cours. Il te faudra mettre à jour ta lecture de Caton l'Ancien.

Bien au contraire ! La femme n'est jamais autant libre que lorsque, par le mariage, elle est débarrassée des contingences financières.

Je ne suis pas sûr, contrairement à ce qu'avance ta définition, qu'il soit très opportun d'élever des enfants pour leur faire tenir le rôle d'animaux domestiques.

Ton propos laisse apparaître quelque retard, en matière de techniques de labours, et il n'est plus indispensable d'attacher un enfant à l'araire. La charrue à bœufs donne de bien meilleurs résultats.

Il devient donc superflu d'élever en batterie dans un but agraire et je m'étonne que de tels arguments d'économie agricole puissent encore avoir cours. Il te faudra mettre à jour ta lecture de Caton l'Ancien.

Bof, perso j'ai élevé enfants et animaux dans la même foulée! :smile2:

Vous en connaissez beaucoup vous, des couples ayant des enfants à cause de la pression familiale et sociale ? Moi pas. Il me semble que la grande majorité des couples a des enfants pour de bonnes raisons et non en fonction de ces considérations-là.

J'ai une copine dans ce cas là.

Elle aime son enfant, ça se voit, ça se sent, mais elle a avoué un jour que si c'était à refaire, elle ne le referait pas.

Parce qu'elle ne s'y retrouve pas entre sa vie d'avant et celle de maintenant, elle a beau essayer, elle ne parvient pas à passer outre tout les sacrifices que cela implique que d'avoir un enfant.

Elle est triste de ce regret. Pour autant ça ne l'empêche pas d'être une très bonne mère, bien meilleur que certaine même qui disent ne pas regretter et qui pourtant négligent leur enfant.

Je pense que si la maternité était moins "sacralisée" et qu'on en donnait une vision un peu plus réaliste que "keur keur paillette", ça aiderait beaucoup à rendre cela moins tabou notamment!

Vous en connaissez beaucoup vous, des couples ayant des enfants à cause de la pression familiale et sociale ? Moi pas.

Moi non plus.

Sinon sur des femmes qui disent avoir des regrets, je ne vois pas ce qu'il y a de tabou, il peut arriver à tout le monde d'avoir des regrets sur des choix de vie mais il arrive et cela concerne tout regret, qu'on l'évoque très peu. Pour le cas dont parle querida, il n'y a rien de mal à dire qu'elle regrette parce que son enfant souffre ou l'amie d'arwena qui regrette par rapport à sa vie d'avant, là non plus je ne vois pas ce qu'il y a de choquant parce que ce n'est pas parce qu'il y a regret que ça veut dire qu'on rejette l'enfant.

A part celui qui est concerné si une mère dit plusieurs fois à son enfant, je regrette de t’avoir donner la vie car je n’ai pas pu en profiter…Mais une mère qui aime son enfant saura l’aborder sans insister lourdement là-dessus et ça ne représente pas le fait qu’elle regrette son enfant mais qu’elle regrette de n’avoir pas choisi un autre mode de vie que d’avoir été maman trop tôt.

On n'a pas non plus d'avis sur ces mères sur le fait qu'elles n'osent pas en parler et pourquoi.

Oui, dans l'exemple de querida la maman se sent responsable du mal être de son enfant et ne sais pas comment l'aider... c'est plutôt marquant comme réflexion.

J'ai l'exemple d'un enfant placé à 3 ans, aujourd'hui, il a 19 ans. Il ne voit plus sa mère depuis des années parce qu'elle ne se présente plus pour les visites. Elle a quelques contacts avec ses autres enfants. Il a appelé sa mère parce qu'il en avait besoin... et quand il s'est présenté par son prénom, elle lui a dit : "mais qui êtes vous ?" ...

Je ne sais pas si on peut encore appeller ça du regret ?

Cette mère rejette cet enfant et pas les autres, ça donne l’impression qu’elle n’a pas choisi d’avoir cet enfant après il est difficile de savoir si on peut appeler ça du regret car il faudrait connaître ce que la mère en pense.

C'est un peu le serpent qui se mord la queue : celles qui disent avoir cédé à la pression sociale sont les mêmes que celles qui disent s'être rebellees contre. Alors que nous sommes dans une société où nous pouvons faire nos propres choix.

J'ai eu ma 1ere bien trop jeune, mais je n'ai jamais regretté. Je ne sais pas comment on peut "regretter" quoi que ce soit une fois l'enfant sous notre entière protection, il me semble que ce soit la plus belle de mes responsabilités.

C'est un peu le serpent qui se mord la queue : celles qui disent avoir cédé à la pression sociale sont les mêmes que celles qui disent s'être rebellees contre. Alors que nous sommes dans une société où nous pouvons faire nos propres choix.

J'ai eu ma 1ere bien trop jeune, mais je n'ai jamais regretté. Je ne sais pas comment on peut "regretter" quoi que ce soit une fois l'enfant sous notre entière protection, il me semble que ce soit la plus belle de mes responsabilités.

Avoir le choix ne signifie pas être capable d'en user.

Et quand une fille un peu indécise, ne sachant pas trop ce qu'elle veut réellement, est constamment en butte aux questions, toujours les mêmes, serinées encore et encore, elle finit par être perdue. Dans certains cas, on peut d'ailleurs assimiler cette pression à du harcèlement.

Avoir le choix ne signifie pas être capable d'en user.

Et quand une fille un peu indécise, ne sachant pas trop ce qu'elle veut réellement, est constamment en butte aux questions, toujours les mêmes, serinées encore et encore, elle finit par être perdue. Dans certains cas, on peut d'ailleurs assimiler cette pression à du harcèlement.

Je connais plus cette pression concernant le mariage, le désir d'enfant se gère plus facilement. Mais tu sais ces nanas à qui on ne laisse pas trop le libre arbitre ou qui n'ont pas la force ou la personnalité pour l'avoir sont aussi très malheureuses lorsqu'elles narrivent pas à faire d'enfant.

Je connais plus cette pression concernant le mariage, le désir d'enfant se gère plus facilement. Mais tu sais ces nanas à qui on ne laisse pas trop le libre arbitre ou qui n'ont pas la force ou la personnalité pour l'avoir sont aussi très malheureuses lorsqu'elles narrivent pas à faire d'enfant.

Sûrement...

Mais pour l'avoir vécu, (et je sais ce que je veux, ou pas, et je sais aussi l'exprimer), c'est usant.

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû faire un (très) gros effort pour ne pas laisser libre court à ma causticité naturelle, et m'abstenir de tout commentaire... D'ailleurs, le prochain qui m'en cause, je lâche la bête

Sûrement...

Mais pour l'avoir vécu, (et je sais ce que je veux, ou pas, et je sais aussi l'exprimer), c'est usant.

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû faire un (très) gros effort pour ne pas laisser libre court à ma causticité naturelle, et m'abstenir de tout commentaire... D'ailleurs, le prochain qui m'en cause, je lâche la bête

Espèce d'égoïste

Bah ils sont jaloux que tu puisses faire tes propres choix de vie, je connais bien ça.

Espèce d'égoïste

Bah ils sont jaloux que tu puisses faire tes propres choix de vie, je connais bien ça.

Autres raisons, même intolérance...

Elever ses enfants!!! Ce verbe est employé couramment, pourtant il me choque.

On élève des canard des oies des moutons et autres animaux mais pas des enfants. On essaye de les éduquer, ce qui n'est pas toujours facile.

C'est vrai que c'est le même verbe mais avec une portée différentes, j'entendais élever au sens architectural, pousser vers le haut.

Elever un enfant vous choque?

Lorsque vous étiez "élève" cela vous choquait?

élever

verbe transitif

Conjugaison

(de élever 1)

Définitions

Synonymes

Homonymes

Procurer les soins nécessaires au développement de quelqu'un, d'un animal, de sa naissance à un certain point d'accomplissement : Élever son petit.

Former sur le plan psychologique, intellectuel, spirituel, social, etc. ; éduquer : Élever ses enfants dans le respect d'autrui.

Faire l'élevage d'animaux domestiques ou utiles : Élever des chats.

---------------------------------Monsieur Larousse!

Je ne vois rien de choquant dans ce verbe!

Il dit bien ce qu'il veut dire!

A chacun son opinion, la vôtre ne me convainc pas.

A chacun son opinion, la vôtre ne me convainc pas.

Ce n'était pas le but!

Vous en connaissez beaucoup vous, des couples ayant des enfants à cause de la pression familiale et sociale ? Moi pas. Il me semble que la grande majorité des couples a des enfants pour de bonnes raisons et non en fonction de ces considérations-là.

Ce n'est pas si simple que ça. Pour illustrer avec une anecdote toute personnelle c'est en voyageant en solitaire dans des pays éloignés soir plusieurs semaines que j'ai touché mon conditionnement du doigt. Il m'a fallu m'arracher à mon cadre pour comprendre que je me comportais en fonction de ce que les gens attendaient de moi. Quand t'as le nez dedans tu vis sur tes rails, si tu fais un pas de côté tu peux te regarder avec honnêteté et savoir si tu es ce que tu es ou si tu es une fabrication des autres, famille, amis, collègues etc.

C'est incroyable le conditionnement de certains...