Pluie de critiques après l’embauche de Barroso par Goldman Sachs

« Sans honte », « indécent », un « bras d’honneur » : une pluie de critiques s’est abattue samedi 9 juillet en France et au Portugal sur l’ex-président de la Commission européenne, José Manuel Barroso qui va rejoindre la banque d’affaires américaine Goldman Sachs.

En France, plusieurs voix de gauche, jusqu’au sein du gouvernement, ont protesté contre son embauche par une banque à la réputation sulfureuse, notamment en raison de son rôle dans la crise des subprimes en 2008 et parce qu’elle avait aidé, au début des années 2000, l’Etat grec à masquer ses déficits pour rester dans l’euro.

Lire aussi : L’ex-président de la Commission européenne José Manuel Barroso recruté par Goldman Sachs

Le secrétaire d’Etat français au commerce extérieur, le socialiste Matthias Fekl, a qualifié, dans un tweet, le Portugais de « représentant indécent d’une vieille Europe que notre génération va changer ».

Les eurodéputés PS français ont eux jugé « scandaleux » ce « nouveau pantouflage, qui ressemble fort à un conflit d’intérêt ». « Nous exigeons une révision des règles pour empêcher de tels recrutements d’anciens Commissaires européens », ont-ils écrit dans un communiqué.

La présidente du parti d’extrême droite Front national, Marine Le Pen, a d’ailleurs estimé sur Twitter que la nouvelle n’avait « rien d’étonnant pour ceux qui savent que l’UE ne sert pas les peuples mais la grande finance ».

Indignation au Portugal

Même indignation à Lisbonne, dans les rangs du parti socialiste au pouvoir et de ses alliés de la gauche radicale. « Cette nomination montre que l’élite européenne dont fait partie Barroso n’a aucune honte », a ainsi réagi Pedro Filipe Soares, chef de file parlementaire du Bloc de gauche.

Premier ministre du Portugal de 2002 à 2004, M. Barroso a occupé la présidence de la Commission européenne de 2004 à 2014, période durant laquelle l’Europe, secouée par la crise financière de 2008, a été perçue comme libérale et sans grand dessein. La banque Goldman Sachs a annoncé vendredi l’avoir engagé pour la conseiller, alors que la sortie du Royaume-Uni de l’UE devrait avoir des impacts sur le monde financier.

« Après avoir passé plus de trente ans dans la politique et le service public, c’est un défi intéressant et stimulant qui me permet d’utiliser mes compétences dans une institution financière mondiale », a expliqué M. Barroso à l’hebdomadaire portugais Expresso.

« Si l’on reste dans la vie politique, on est critiqué pour vivre aux crochets de l’Etat, si l’on va dans le privé, on est critiqué pour tirer profit de l’expérience acquise dans la politique », a-t-il ajouté, balayant tous les reproches.

Mais la presse française estime que cette nomination tombe au plus mal. « L’image de l’Union européenne qui n’est pas folichonne en ce moment, n’avait pas besoin de cela », écrit samedi L’Obs.

« C’est, au pire moment, un symbole désastreux pour l’Union et une aubaine pour les europhobes », renchérit le quotidien de gauche Libération, qui dénonce sur son site internet un « bras d’honneur à l’Europe ». « Cette nomination est particulièrement mal venue et pourrait avoir un effet désastreux » juge l’hebdomadaire économique La Tribune.

José Manuel Barroso n’a enfreint aucune règle, puisque au-delà de 18 mois après la fin de leur mandat, rien n’oblige les anciens membres de la Commission à rendre des comptes, a pour sa part souligné cette institution.

« Sans honte », « indécent », un « bras d’honneur » : une pluie de critiques s’est abattue samedi 9 juillet en France et au Portugal sur l’ex-président de la Commission européenne, José Manuel Barroso qui va rejoindre la banque d’affaires américaine Goldman Sachs.

En France, plusieurs voix de gauche, jusqu’au sein du gouvernement, ont protesté contre son embauche par une banque à la réputation sulfureuse, notamment en raison de son rôle dans la crise des subprimes en 2008 et parce qu’elle avait aidé, au début des années 2000, l’Etat grec à masquer ses déficits pour rester dans l’euro.

Lire aussi : L’ex-président de la Commission européenne José Manuel Barroso recruté par Goldman Sachs

Le secrétaire d’Etat français au commerce extérieur, le socialiste Matthias Fekl, a qualifié, dans un tweet, le Portugais de « représentant indécent d’une vieille Europe que notre génération va changer ».

Les eurodéputés PS français ont eux jugé « scandaleux » ce « nouveau pantouflage, qui ressemble fort à un conflit d’intérêt ». « Nous exigeons une révision des règles pour empêcher de tels recrutements d’anciens Commissaires européens », ont-ils écrit dans un communiqué.

La présidente du parti d’extrême droite Front national, Marine Le Pen, a d’ailleurs estimé sur Twitter que la nouvelle n’avait « rien d’étonnant pour ceux qui savent que l’UE ne sert pas les peuples mais la grande finance ».

Indignation au Portugal

Même indignation à Lisbonne, dans les rangs du parti socialiste au pouvoir et de ses alliés de la gauche radicale. « Cette nomination montre que l’élite européenne dont fait partie Barroso n’a aucune honte », a ainsi réagi Pedro Filipe Soares, chef de file parlementaire du Bloc de gauche.

Premier ministre du Portugal de 2002 à 2004, M. Barroso a occupé la présidence de la Commission européenne de 2004 à 2014, période durant laquelle l’Europe, secouée par la crise financière de 2008, a été perçue comme libérale et sans grand dessein. La banque Goldman Sachs a annoncé vendredi l’avoir engagé pour la conseiller, alors que la sortie du Royaume-Uni de l’UE devrait avoir des impacts sur le monde financier.

« Après avoir passé plus de trente ans dans la politique et le service public, c’est un défi intéressant et stimulant qui me permet d’utiliser mes compétences dans une institution financière mondiale », a expliqué M. Barroso à l’hebdomadaire portugais Expresso.

« Si l’on reste dans la vie politique, on est critiqué pour vivre aux crochets de l’Etat, si l’on va dans le privé, on est critiqué pour tirer profit de l’expérience acquise dans la politique », a-t-il ajouté, balayant tous les reproches.

Mais la presse française estime que cette nomination tombe au plus mal. « L’image de l’Union européenne qui n’est pas folichonne en ce moment, n’avait pas besoin de cela », écrit samedi L’Obs.

« C’est, au pire moment, un symbole désastreux pour l’Union et une aubaine pour les europhobes », renchérit le quotidien de gauche Libération, qui dénonce sur son site internet un « bras d’honneur à l’Europe ». « Cette nomination est particulièrement mal venue et pourrait avoir un effet désastreux » juge l’hebdomadaire économique La Tribune.

José Manuel Barroso n’a enfreint aucune règle, puisque au-delà de 18 mois après la fin de leur mandat, rien n’oblige les anciens membres de la Commission à rendre des comptes, a pour sa part souligné cette institution.

Pour ceux qui doute encore sur ceux qui nous dirigent!

Pour ceux qui doute encore sur ceux qui nous dirigent!

Moi, je trouve qu'il y a une certaine hypocrisie dans toute cette bile déversée sur Mr Baroso ... Lorsque des hauts (même très hauts) fonctionnaires français vont "pantoufler" dans le privé, ça ne choque personne ... Mais ils ne sont pas embauchés pour leurs beaux yeux, mais plus prosaïquement pour leurs carnets d'adresse et leurs réseaux d'influence ... tout comme Mr Baroso !

Moi, je trouve qu'il y a une certaine hypocrisie dans toute cette bile déversée sur Mr Baroso ... Lorsque des hauts (même très hauts) fonctionnaires français vont "pantoufler" dans le privé, ça ne choque personne ... Mais ils ne sont pas embauchés pour leurs beaux yeux, mais plus prosaïquement pour leurs carnets d'adresse et leurs réseaux d'influence ... tout comme Mr Baroso !

Mais c'est du même acabit!

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/07/09/pluie-de-critiques-apres-l-embauche-de-barroso-par-goldman-sachs_4967021_3214.html

Un pour tous tous pourris!

Après le Brexit il faut bien que les politiques essayent de nous faire croire à une certaine intégrité, pourtant rien ne change rien ne changeras avec cette Europe construite par les puissants pour les puissants.

Si lors des prochaines élections présidentielle, un candidat propose concrètement un référendum sur la sortie de l’Europe, je vote pour lui, à eux alors de nous prouver que cette Europe peu aussi être celle des peuples sinon adieux.

Idem pour moi, tout sauf un européiste.

Moi, je trouve qu'il y a une certaine hypocrisie dans toute cette bile déversée sur Mr Baroso ... Lorsque des hauts (même très hauts) fonctionnaires français vont "pantoufler" dans le privé, ça ne choque personne ... Mais ils ne sont pas embauchés pour leurs beaux yeux, mais plus prosaïquement pour leurs carnets d'adresse et leurs réseaux d'influence ... tout comme Mr Baroso !

Si, cela choque. Mais l'habitude rend la chose classique. Ce qui frappe ici, c'est le cynisme d'aller toquer à la porte des escrocs qui ne sont pas pour peu dans la crise financière de la fin des années 2000, dont l'U.E. de Barroso nous a prié de payer les pots cassés en nous serrant la ceinture.

On serait en démocratie, il aurait été pendu haut et court.

Si, cela choque. Mais l'habitude rend la chose classique. Ce qui frappe ici, c'est le cynisme d'aller toquer à la porte des escrocs qui ne sont pas pour peu dans la crise financière de la fin des années 2000, dont l'U.E. de Barroso nous a prié de payer les pots cassés en nous serrant la ceinture.

On serait en démocratie, il aurait été pendu haut et court.

Voilà ou la chose choque ! Aujourd'hui Barroso et GS semble émouvoir certains élus, pourtant voilà l'image que beaucoup on de l’Europe, je ne pense pas que je suis le seul à ne plus vouloir de cette Europe.

Ils dissent vouloir changer cette Europe, ok, mais il ne faut pas nous demander de patienter encore une décennie, voilà pourquoi je demande un candidat qui nous offre le choix, une Europe qui change ou qu'ils nous laissent le choix de la quitter.

Voilà ou la chose choque ! Aujourd'hui Barroso et GS semble émouvoir certains élus, pourtant voilà l'image que beaucoup on de l’Europe, je ne pense pas que je suis le seul à ne plus vouloir de cette Europe.

Ils dissent vouloir changer cette Europe, ok, mais il ne faut pas nous demander de patienter encore une décennie, voilà pourquoi je demande un candidat qui nous offre le choix, une Europe qui change ou qu'ils nous laissent le choix de la quitter.

Oui et tous ces parasites de Bruxelles au chômage.

Et quand on pense que ces salopards de politiques grassement payés ont pris des décisions qui ont engagé l'avenir de nos enfants avec une bonne conscience scélérate, rétablissons la guillotine pour ces escrocs.

Si, cela choque. Mais l'habitude rend la chose classique. Ce qui frappe ici, c'est le cynisme d'aller toquer à la porte des escrocs qui ne sont pas pour peu dans la crise financière de la fin des années 2000, dont l'U.E. de Barroso nous a prié de payer les pots cassés en nous serrant la ceinture.

On serait en démocratie, il aurait été pendu haut et court.

"Quant à Emmanuel Macron, s’il quitte la politique, la banque Rothschild qui l’a prêté à Hollande

(adversaire de la finance) saura le reprendre avec une petite augmentation pour avoir bien servi

les oligarques et cogné sur les sans-dents."

http://www.legrandsoir.info/les-fourberies-de-barroso-juncker-berger-macron.html

La moralité de l'histoire c'est; capitalistes de tous les pays vous êtes unis!

Un salaud va chez des salauds; rien d'étonnant à ça. Dans quel monde croyez-vous qu'on vit? Rappelons quand même que Barroso est un grand copain de Sarkozy, et de Hollande aussi (l'ex-ennemi autoproclamé de la finance).

La moralité de l'histoire c'est; capitalistes de tous les pays vous êtes unis!

""Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c'est ma classe,

la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner."

Warren Buffett 2005.

Fortune évaluée à 65 milliards de dollars, X.Buffet était considéré comme l'homme le plus riche

au monde selon le classement annuel du magazine Forbes. Il possède une partie de Mood's et de Goldman Sachs !

c'est sa compagnie qui dégrade les notes des économies et permet à des gens de se faire de l'argent en spéculant ...

""Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c'est ma classe,

la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner."

Warren Buffett 2005.

Les Rois de France pensaient la même chose, tout comme certains dictateur, et au final ?

La moralité de l'histoire c'est; capitalistes de tous les pays vous êtes unis!

Et tous ceux qui soutiennent ce capitalisme/triomphant en déclin en mourront.. :smile2:

Si, cela choque. Mais l'habitude rend la chose classique. Ce qui frappe ici, c'est le cynisme d'aller toquer à la porte des escrocs qui ne sont pas pour peu dans la crise financière de la fin des années 2000, dont l'U.E. de Barroso nous a prié de payer les pots cassés en nous serrant la ceinture.

On serait en démocratie, il aurait été pendu haut et court.

Heu ... la crise financière, c'était Lehman Brothers ....

Ah ? alors ils auraient écopé d'une amende de 5 milliards d'euros pour rien - s'en tirant à bon compte par la négociation avec la justice américaine ?

Et tous ceux qui soutiennent ce capitalisme/triomphant en déclin en mourront.. :smile2:

ne racontez pas n'importe quoi...

"le capitalisme est l'humanité...sans lui pas de civilisation humaine sur terre"

antichist