Aller au contenu

Le BREXIT a gagné

Noter ce sujet


Invité Théia

Messages recommandés

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 23 minutes, Swannie a dit :

Seul ou presque face à 27, aurions-nous fait mieux ?

Oui à l’instar des anglais il aurait pu poser son véto et créer une crise européenne qui n’aurait sans doute pas déplu à nos amis britanniques. La poire a donc été coupée en deux ( les allemands voulaient plus car ils ont plus à perdre à un no deal ) et ça ça manque de panache ! On ne lâche rien nos partenaires doivent comprendre que la France a raison !

:sleep:

On a des convictions ou on n’en a pas !

Modifié par DroitDeRéponse
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Oui à l’instar des anglais il aurait pu poser son véto et créer une crise européenne qui n’aurait sans doute pas déplu à nos amis britanniques. La poire a donc été coupée en deux ( les allemands voulaient plus car ils ont plus à perdre à un no deal ) et ça ça manque de panache ! On ne lâche rien nos partenaires doivent comprendre que la France a raison !

:sleep:

On a des convictions ou on n’en a pas !

Raison pourquoi ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 1 minute, Constantinople a dit :

Raison pourquoi ?

Je me moque gentiment de ceux ayant du mal à comprendre que l’UE n’est pas la France et que la nego est la règle . 

Pour le reste les affaires britanniques ne  nous regardent pas . S’ils ne veulent pas de l’accord ni d’un no deal c’est leur problème. Le no deal nous coûtera aussi mais 3 ans c’est assez . Goodbye and farewell il faut respecter la volonté des britanniques de mettre 350 millions de livres chaque semaine dans le NHS et les digues du Yorkshire non ?

 

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Je me moque gentiment de ceux ayant du mal à comprendre que l’UE n’est pas la France et que la nego est la règle . 

Pour le reste les affaires britanniques ne  nous regardent pas . S’ils ne veulent pas de l’accord ni d’un no deal c’est leur problème. Le no deal nous coûtera aussi mais 3 ans c’est assez . Goodbye and farewell il faut respecter la volonté des britanniques de mettre 350 millions de livres chaque semaine dans le NHS et les digues du Yorkshire non ?

 

soit on veut un deal, soit on en veut pas : si on veut un deal il faudra renégocier.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 17 minutes, Constantinople a dit :

soit on veut un deal, soit on en veut pas : si on veut un deal il faudra renégocier.

Ben c’est à ce jour plus négociable. Ça fait un bail que ça négocie . L’accord est plus qu’equilibré , et les britanniques n’ont rien à proposer de mieux que le backstop. Donc négocier quoi vu qu’ils n’ont rien à proposer ?

 

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

Dominique Strauss-Kahn : « I am a sad Brexiter »

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/dominique-strauss-kahn-i-am-a-sad-brexiter-1008687

Extrait :

" Or, depuis 1973, on ne peut pas dire que les Britanniques nous aient beaucoup aidés. Hormis une longue période travailliste qui va de 1997 à 2010, leur action n'a visé qu'au ralentissement de la construction européenne, conformément à ce qu'ils jugeaient être leur intérêt. Sans eux, l'Union serait aujourd'hui beaucoup plus loin, beaucoup plus forte, beaucoup plus unie. Les Brexiters les plus virulents montrent maintenant leur vrai visage. Ils écrivent sans honte que, finalement, rester pour un temps dans l'Union pour la saboter de l'intérieur ne serait pas une perspective sans attrait. Les masques tombent : ils sont plus europhobes que Brexiters, ils cherchent à nuire à l'Union plus qu'à servir leur pays, ils veulent continuer ce qu'ils ont toujours fait. "

" il faut que le Brexit ait lieu vite quel qu'en soit le coût et que l'Union poursuive son chemin. Les attitudes tièdes et hésitantes, comme les reports successifs, mettent en péril ce que nous avons bâti et constitue la seule chance d'un avenir libre pour nos enfants. "

La perfide Albion continue ce que depuis des siècles elle fait ... pourrir la vie de ses voisins !

 

 

Modifié par ouest35
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 799 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 7 minutes, ouest35 a dit :

Dominique Strauss-Kahn : « I am a sad Brexiter »

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/dominique-strauss-kahn-i-am-a-sad-brexiter-1008687

Extrait :

" Or, depuis 1973, on ne peut pas dire que les Britanniques nous aient beaucoup aidés. Hormis une longue période travailliste qui va de 1997 à 2010, leur action n'a visé qu'au ralentissement de la construction européenne, conformément à ce qu'ils jugeaient être leur intérêt. Sans eux, l'Union serait aujourd'hui beaucoup plus loin, beaucoup plus forte, beaucoup plus unie. Les Brexiters les plus virulents montrent maintenant leur vrai visage. Ils écrivent sans honte que, finalement, rester pour un temps dans l'Union pour la saboter de l'intérieur ne serait pas une perspective sans attrait. Les masques tombent : ils sont plus europhobes que Brexiters, ils cherchent à nuire à l'Union plus qu'à servir leur pays, ils veulent continuer ce qu'ils ont toujours fait. "

" il faut que le Brexit ait lieu vite quel qu'en soit le coût et que l'Union poursuive son chemin. Les attitudes tièdes et hésitantes, comme les reports successifs, mettent en péril ce que nous avons bâti et constitue la seule chance d'un avenir libre pour nos enfants. "

La perfide Albion continue ce que depuis des siècles elle fait ... pourrir la vie de ses voisins !

 

 

Je l’avais lu mais j’ai pratiqué l’autocensure car je ne suis pas sûr que DSK soit le meilleur porte-parole européen :)

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 38 029 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 20 mars 2019 à 21:34, DroitDeRéponse a dit :

https://m.huffingtonpost.fr/amp/2019/03/20/brexit-leurope-veut-faire-payer-tres-cher-son-report-aux-britanniques_a_23696855/

l'Élysée a agité la menace d'un veto pure et simple à la requête britannique faute de garanties. Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a explicitement menacé à l'Assemblée nationale de s'opposer au report du Brexit demandé par Theresa May si cette dernière ne présente pas une stratégie "crédible". Faute de quoi la France privilégiera l'option la plus dure: une sortie sans accord du Royaume-Uni dès le 29 mars. "En l'absence de vote approuvant l'accord de retrait, le scénario central est la sortie sans accord. Nous y sommes prêts", a-t-il tranché.

=====================

Rap2f 

Le Brexit n’a pas eu lieu ...

Et visiblement ils ne sont plus si pressés. 

et c'est reparti pour un an! le brexit, c'est cool mais de loin! j'ai des amis qui ne savent même pas si ils auront leur retraite et si oui, à quel taux? mystère et boule de gomme! certains veulent revoter, d'autres non et la majorité ne sait plus que penser. à part ça, c'est une réussite! 

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/elections-europeennes-l-europhobe-nigel-farage-lance-sa-campagne-814155.html

Nigel Farage, qui fut l'un des architectes de la victoire des partisans d'une sortie de l'UE au référendum de juin 2016, a lancé vendredi son parti du Brexit, promettant d'inspirer la "peur de Dieu" aux parlementaires qu'il accuse de trahir la décision britannique de quitter l'Union européenne.

Lors d'une réunion à Coventry, dans le centre de l'Angleterre, il a dévoilé la liste des candidats que son parti présentera aux élections européennes le mois prochain si, comme c'est plausible, le Royaume-Uni se voit contraint d'y participer.

Le report au 31 octobre de la date du Brexit, décidé dans la nuit de mercredi à jeudi par les dirigeants européens, contraint en effet les partis politiques britanniques à se préparer à ces élections européennes du 23 mai.

The Brexit Party launches today. We need your help to change politics for good. pic.twitter.com/Wuvh7o2gEC— Nigel Farage (@Nigel_Farage) 12 avril 2019

"Trahison"

Ce scrutin, trois ans après la victoire des Brexiters, pourrait se transformer en un nouveau référendum, mais sur une échelle restreinte, de la consultation du 23 juin 2016. Devant ses partisans, Farage a expliqué qu'il n'avait pas d'autre choix que de se lancer dans la course, accusant les adversaires du Brexit, les "Remainers", de trahir la volonté exprimée il y a trois ans dans les urnes.

"J'ai vraiment cru un moment, sans doute stupidement, que nous avions gagné. Mais il est devenu assez vite évident que notre Parlement 'remainer', notre gouvernement 'remainer' et même notre Première ministre 'remainer' allaient tout faire pour repousser et diluer voire stopper et renverser le Brexit", a-t-il dit. "Nous avons observé au cours de ces dernières semaines la trahison, la trahison intentionnelle, du plus grand exercice démocratique de l'histoire de notre nation", a poursuivi Farage.

Victoire en 2014

"Nous pouvons gagner ces élections européennes et nous pourrons à nouveau insuffler la peur de Dieu aux membres du parlement de Westminster. Ils ne méritent rien de mois après la façon dont ils nous ont traité en nous trahissant." Annunziata Rees-Mogg, la soeur de Jacob Rees-Mogg, chef de file des plus ardents Brexiters parmi les élus conservateurs, sera sur la liste du parti.

Aux dernières élections européennes, en 2014, le Parti de l'indépendance du Royaume-Uni (Ukip) que dirigeait alors Nigel Farage était arrivé en tête avec près de 27% des voix, faisant élire 24 des siens au Parlement européen.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Elections-europeennes-travaillistes-britanniques-sont-tres-nettement-tete-sondages-2019-04-12-1201015150

Élections européennes : « Les travaillistes britanniques sont très nettement en tête dans les sondages »

Entretien

 

Pour Bernard Cros, maître de conférences en civilisation britannique à l’Université Paris-Nanterre, les élections européennes au Royaume-Uni pourraient donner lieu à une forte montée du vote pro Brexit, tandis que les progressistes anti-Brexit voudront transformer ce scrutin en second référendum.

Ce sera aussi un vote anti-Establishment, selon le chercheur, c’est-à-dire contre le parti conservateur, accusé d’avoir échoué dans les négociations pour la sortie de l’UE.

  •  
  • Recueilli par Agnès Rotivel,
  • le 12/04/2019 à 06:35
  •  
Élections européennes : « Les travaillistes britanniques sont très nettement en tête dans les sondages »
 
 
 
Au Royaume-Uni La campagne électorale sera réduite à sa plus simple expression, Bernard Cros. TOLGA AKMEN/AFP

La Croix : N’y a-t-il pas quelque chose d’absurde au fait que le Royaume-Uni organise des élections européennes alors que depuis trois ans, ce pays essaie de sortir de l’UE ?Bernard Cros : Si le Royaume-Uni n’organise pas ces élections alors qu’il n’est pas sorti le jeudi 23 mai – on vote un jeudi en Grande-Bretagne –, il se fera mettre dehors, de facto, le 1er juin.Les Britanniques ont six semaines pour organiser cette élection, et ils vont le faire, même si ce sera compliqué et coûteux. Cela devrait coûter quelque 109 millions de livres (126 millions d’euros) pour des gens élus qui siégeront au Parlement européen quelques mois seulement.La campagne électorale sera réduite à sa plus simple expression. Les Britanniques sont, de toute façon, en campagne depuis le référendum du Brexit, il y a trois ans. Un certain nombre...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 53 minutes, PASCOU a dit :

https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Elections-europeennes-travaillistes-britanniques-sont-tres-nettement-tete-sondages-2019-04-12-1201015150

Élections européennes : « Les travaillistes britanniques sont très nettement en tête dans les sondages »

Entretien

 

Pour Bernard Cros, maître de conférences en civilisation britannique à l’Université Paris-Nanterre, les élections européennes au Royaume-Uni pourraient donner lieu à une forte montée du vote pro Brexit, tandis que les progressistes anti-Brexit voudront transformer ce scrutin en second référendum.

Ce sera aussi un vote anti-Establishment, selon le chercheur, c’est-à-dire contre le parti conservateur, accusé d’avoir échoué dans les négociations pour la sortie de l’UE.

  •  
  • Recueilli par Agnès Rotivel,
  • le 12/04/2019 à 06:35
  •  
Élections européennes : « Les travaillistes britanniques sont très nettement en tête dans les sondages »
 
 
 
Au Royaume-Uni La campagne électorale sera réduite à sa plus simple expression, Bernard Cros. TOLGA AKMEN/AFP

La Croix : N’y a-t-il pas quelque chose d’absurde au fait que le Royaume-Uni organise des élections européennes alors que depuis trois ans, ce pays essaie de sortir de l’UE ?Bernard Cros : Si le Royaume-Uni n’organise pas ces élections alors qu’il n’est pas sorti le jeudi 23 mai – on vote un jeudi en Grande-Bretagne –, il se fera mettre dehors, de facto, le 1er juin.Les Britanniques ont six semaines pour organiser cette élection, et ils vont le faire, même si ce sera compliqué et coûteux. Cela devrait coûter quelque 109 millions de livres (126 millions d’euros) pour des gens élus qui siégeront au Parlement européen quelques mois seulement.La campagne électorale sera réduite à sa plus simple expression. Les Britanniques sont, de toute façon, en campagne depuis le référendum du Brexit, il y a trois ans. Un certain nombre...

 

Le 28 Février dernier, on pouvait lire :

"Il s'agirait d'un paradoxe ultime. Un pays membre sur le départ, mais incapable de choisir une voie de sortie concertée, élirait des eurodéputés pour siéger dans une instance européenne. L'idée, qui a de quoi donner le tournis, est pour l'heure rejetée par Theresa May. Par souci de clarté, les Européens souhaiteraient aussi se débarrasser rapidement de ce dossier fastidieux avant le 1er juillet prochain" 

https://www.touteleurope.eu/actualite/le-recap-des-europeennes-et-si-les-britanniques-participaient-au-vote.html

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Brexit : la vision à long terme

09/04/2019XPJ

La Grande-Bretagne est aujourd’hui confrontée à un nouveau défi historique, et je suis convaincu qu’elle retrouvera son unité et sa détermination.

brexit-causes-1024x675.jpg

La vision bruxelloise de l’avenir de l’Europe est une illusion, et la Grande-Bretagne ne manquera pas d’alliés parmi les peuples d’Europe lorsqu’elle défendra sa souveraineté.

[…] Vous ne devez pas sous-estimer l’Angleterre. C’est un pays curieux, et peu d’étrangers peuvent comprendre son esprit. Ne jugez pas sur l’attitude de ce gouvernement. Une fois qu’une grande cause sera présentée au peuple, toutes sortes d’actions inattendues pourraient être prises par ce même gouvernement et par la nation britannique.

Ces paroles prononcées par Churchill furent adressées à Ribbentrop, ambassadeur d’Allemagne à Londres, en 1937, lorsque le gouvernement Chamberlain semblait incapable de définir une politique cohérente en réponse aux ambitions continentales du Reich. Elles me viennent à l’esprit quand je regarde l’incapacité de Theresa May à faire un choix clair dans ses négociations avec ce même continent réuni en Union européenne. Nous sommes tentés de nous moquer de l’indécision des dirigeants anglais, de leurs divisions et de leur irréalisme. Ne sous-estimons pas la Grande-Bretagne ! Le Brexit est considéré par beaucoup comme un caprice du peuple britannique, attiré par les fausses promesses de démagogues irresponsables, et dont les conséquences seront catastrophiques pour lui, mais insignifiantes pour le monde continental. Il se peut que, dans quelques années, les événements aboutissent à la conclusion contraire.

Je n’essaie pas de faire un parallèle entre Adolf Hitler et Jean-Claude Juncker, ni entre Ribbentrop et Barnier. Je ne compare pas non plus la domination brutale du Troisième Reich et l’expansion pacifique de l’Union européenne. Mais dans les deux cas, la Grande-Bretagne se retrouve seule face à un grand défi. Je parie qu’aujourd’hui, comme il y a quatre-vingts ans, ses divisions et ses hésitations ne dureront pas. Son peuple retrouvera son unité et son gouvernement sa détermination. Alors l’Union européenne, désormais si confiante en elle-même, verra de quelles « actions inattendues » la nation britannique est capable. Elle peut, à son tour, être confrontée à des défis qui mettront à l’épreuve ses propres forces.

Allons au-delà des apparences et des idées préconçues. Quel est « l’espoir européen » dont Monnet, puis Delors et maintenant Juncker ont été les architectes ? Une organisation collective dans laquelle nos nations abandonnent une partie de leur souveraineté à un collège de technocrates censés agir dans l’intérêt supérieur de l’Europe. Son objectif proclamé est la paix perpétuelle entre nos peuples et la prospérité partagée équitablement entre tous. Les événements récents ont montré qu’il y a une grande illusion dans l’ambition des technocrates. Mais leur erreur fondamentale a été, dès le début, d’avoir cru qu’il était possible d’arracher une partie de la souveraineté nationale sans chocs violents en retour.

Qu’est-ce qu’une nation ? Un mystère. La rationalité des experts bruxellois n’y a pas accès. Elle ne prend en compte que les aspects extérieurs tels que le produit national brut ou la balance des paiements. Nos nations d’Europe sont toutes nées dans l’obscurité d’une histoire très ancienne. Leur raison d’être est enveloppée dans la nuit des temps. Contrairement aux prédictions objectives, elles ont survécu aux pires épreuves que les siècles leur ont infligées. Leur but nous est inconnu. Elles sont sensibles à tout ce qui touche à leur souveraineté, même lorsque celle-ci semble inefficace. En prétendant avoir résolu ce mystère et fusionné les souverainetés nationales en une souveraineté de l’Union européenne unique et définitive, les technocrates de Bruxelles se fourvoient. Il n’est pas en leur pouvoir de soumettre à leur autorité des identités profondément ressenties.

La nation britannique vient de le prouver. Sa souveraineté était l’une des plus anciennes d’Europe et l’une des plus affirmées. Elle a toujours lutté avec ténacité contre les dangers internes et externes qui menaçaient de la réduire. Elle n’a rejoint le système bruxellois qu’après de longues hésitations. Elle s’est toujours opposée aux tentatives insistantes des technocrates d’étendre leur pouvoir aux dépens du Parlement de Westminster. Mais sa résistance obstinée n’était pas comprise. Il était préférable, dans les milieux continentaux, de la considérer comme une excentricité insulaire sans conséquence. Submergée par le sentiment d’une souveraineté de plus en plus étouffée, la Grande-Bretagne a décidé, il y a presque trois ans, de reprendre son destin en main. Elle savait que le prix serait élevé. Mais tant pis pour les avantages financiers et commerciaux que l’Union européenne était censée apporter ! Elle a choisi de sacrifier une partie de son bien-être si nécessaire pour retrouver sa liberté.

C’est le sens profond du vote populaire de juin 2016. Il mérite le respect. Imaginer que la nation britannique reviendrait en arrière pour préserver les subventions agricoles ou les exportations de véhicules, c’est ignorer la force de son aspiration à redevenir pleinement elle-même.

Aveuglés par l’idéologie bruxelloise, la plupart des dirigeants continentaux ne comprennent pas la véritable raison d’être du Brexit.

Au lieu de voir les choses telles qu’elles sont, c’est-à-dire un acte hautement politique, qui appelle également une négociation politique, ils ont laissé la Commission européenne et le Parlement européen prendre le dossier en main et ramener la question à leur niveau de compréhension, qui est limité à la négociation technocratique. La méthode de Barnier a d’abord consisté à fixer les modalités financières de la rupture du marché unique. Une fois cette question réglée, il a prévu de se tourner vers l’avenir et de développer un nouvel accord commercial entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne. Dès la première étape, son approche s’est heurtée à des embûches politiques dont l’existence était passée inaperçue. Mais n’est-il pas étonnant que les technocrates trébuchent sur ce qu’ils ne comprennent pas ?

Au moment d’écrire ces lignes, nous ne savons pas si le traité qui doit sceller la fin de la première étape sera approuvé par le Parlement britannique. Mais ça n’a pas d’importance. Ce qui est profondément inquiétant pour l’Angleterre et les nations du continent, c’est l’absence de toute perspective politique dans les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Aucun accord technique, aussi soigneusement négocié soit-il, ne peut combler un tel vide. S’il persiste, il est à craindre que la nation britannique, se sentant isolée et vulnérable, soit forcée de défendre sa souveraineté contre un continent qui la mine. Elle l’a déjà fait et le fera toujours.

Quel sera le résultat cette fois-ci ? La Grande-Bretagne ne manquera pas d’alliés parmi les peuples d’Europe dont les souverainetés sont réduites à néant et dont les aspirations sont contrecarrées par les technocrates de Bruxelles. L’Union européenne s’achemine vers un avenir d’autant plus incertain que la cohésion et la détermination sont maintenant de l’autre côté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Les anglais ont résister à Napoléon , en quoi l’épreuve du Brexit serait elle plus compliquée à gérer que le menace de Napoléon ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku, Posté(e)
Sexophone Membre 2 633 messages
Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku,
Posté(e)
Il y a 5 heures, PASCOU a dit :

image.png.cf65806d1cb3554bc4fc03f720e1c7f7.png

J'aime bien cette image.

Ça n'a aucun rapport avec le débat (mais la flemme de créer un sujet), mais c'est amusant de constater que les anglais s'identifient au lion (même leurs équipes de football est surnommée les Three Lions). Alors que le drapeau normand qui apparaît dans le blason du Royaume-Uni ne représente pas trois lions, mais trois léopards. En effet, en héraldique, le lion est toujours debout et de profil tandis que le léopard est de face et couché.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

 

https://www.lci.fr/international/grande-bretagne-le-parti-du-brexit-en-tete-des-sondages-pour-les-elections-europeennes-ukip-2118744.html

Grande-Bretagne : le parti du Brexit en tête des sondages pour les élections européennes

brexit-vote-illustration-eaa553-0@1x.jpeimage.gif.18baaafe5d93476741a7e94de17144c0.gif
 
 
 
EUROSCEPTIQUE - Le Parti du Brexit, mené par l'eurosceptique Nigel Farage, est donné favori au Royaume-Uni pour les élections européennes en principe prévues le 23 mai, selon un sondage publié mercredi.
18 avr. 06:29 - La rédaction de LCI

Le Parti du Brexit, mené par l'eurosceptique Nigel Farage, est donné favori au Royaume-Uni pour les élections européennes en principe prévues le 23 mai, selon un sondage publié mercredi.

 

Nigel Farage fait la course en tête. Selon un sondage, son parti eurosceptique en faveur du Brexit tient la corde avec 27 % des intentions de vote, devant les partis travailliste (22 %) et conservateur (15 %), selon le sondage de l'institut YouGov réalisé les 15 et 16 avril auprès de 1855 Britanniques.

Il y a une semaine, le parti de Nigel Farage, député européen, se situait pourtant à la troisième place, avec 15 %. Mais c'était avant le lancement de la campagne officielle du parti, vendredi à Coventry, dans le centre de l'Angleterre, a expliqué l'institut de sondage dans un communiqué. La formation politique a depuis bénéficié d'un "coup de projecteur". Le parti se présente comme le sauveur du Brexit, capable de mener à bien le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, alors que le gouvernement conservateur de Theresa May a demandé son report à deux reprises.

 
 

Le Brexit plusieurs fois repoussé

Initialement prévu le 29 mars, à l'issue du référendum de juin 2016, le Brexit a été une première fois repoussé au 12 avril, puis au 31 octobre. Ce délai peut à tout moment être raccourci si les députés britanniques adoptent l'accord de divorce conclu par Theresa May avec Bruxelles. Mais s'ils ne l'ont pas fait avant le 23 mai, les Britanniques devront élire des représentants au Parlement européen.

 

Selon le sondage, la percée du Parti du Brexit a fait chuter, en une semaine, de 14 % à 7 % les intentions de vote pour le parti europhobe et anti-immigration Ukip, pourtant grand vainqueur du scrutin européen de 2014 avec plus de 26 % des voix, et dont Nigel Farage est l'ancien dirigeant

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

 

  1. https://www.courrierinternational.com/article/europeennes-farage-en-tete-dun-sondage-vent-de-panique-sur-la-politique-britannique

Européennes.

Farage en tête d’un sondage, vent de panique sur la politique britannique

Publié le 17/04/2019 - 20:06

rtx6rv82.jpg?itok=DCzQbNN6 Nigel Farage au Parlement européen, à Strasbourg, le 16 avril 2019.  REUTERS/Vincent Kessler

Faute de Brexit, le Royaume-Uni pourrait se retrouver contraint de participer aux élections européennes, fin mai. Un sondage YouGov donne le nouveau parti de l’europhobe Nigel Farage largement en tête des intentions de vote.

 
Nos services
 

Et si chaos politique entraîné par la perspective du Brexit profitait à son plus ardent partisan ? C’est le scénario qui semble se dessiner outre-Manche, alors que le Royaume-Uni pourrait être obligé de participer aux élections européennes de fin mai si le pays n’a pas trouvé d’accord pour sortir de l’Union européenne d’ici là. Et le grand gagnant pourrait se nommer Nigel Farage.

D’après un sondage YouGov paru mercredi 17 avril, le nouveau parti de Farage, le “Brexit Party”, arrive en tête des intentions de vote avec 27 %. “Il n’a été créé qu’en janvier et ce nouveau parti a déjà cinq points d’avance sur les Travaillistes et douze sur les Conservateurs”, s’étonne The Times.

 

Le Brexit Party est né de la volonté de Nigel Farage de fonder un mouvement europhobe différent de l’UKIP, avec lequel l’homme politique s’est brouillé. “M. Farage a cannibalisé les soutiens du parti dont il était le leader, l’UKIP dépérissant à la sixième place avec 7 % d’intentions de vote”, note The Times.

Vers un désastre pour les conservateurs ?

En 2016, Nigel Farage était la tête de proue de la campagne en faveur du Brexit. Relativement discret pendant les négociations sur la sortie de l’UE, le député européen britannique est revenu dans l’actualité ces derniers jours après un nouveau report du Brexit, possiblement jusqu’au 31 octobre prochain.

Le sondage YouGov fait souffler un vent de panique sur la politique britannique, relate The Daily Telegraph :

Les cadres du parti conservateur se préparent déjà à un désastre si l’élection a lieu. Le niveau de soutien dont bénéficie le parti de M. Farage ne va faire qu’aggraver leurs peurs les plus sombres.”

L’accord de report passé avec l’UE pourrait toutefois permettre aux responsables britanniques d’éviter ce “désastre”. Comme l’écrit The Daily Telegraph, “la Grande-Bretagne peut quitter l’Union avant les élections si les députés parviennent à s’accorder sur un accord de sortie”. La Première ministre Theresa May a martelé que son objectif était d’obtenir un Brexit effectif avant les élections européennes.

“Toutefois, les chances que ce départ rapide se produise semblent minces, analyse le quotidien britannique. L’accord proposé par Mme May a été rejeté à trois occasions distinctes et les discussions en cours avec les Travaillistes pour trouver un compromis se trouvent dans une impasse.”

Modifié par PASCOU
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

https://www.lejdd.fr/International/UE/brexit-les-britanniques-vont-ils-participer-aux-elections-europeennes-3893735

Brexit : les Britanniques vont-ils participer aux élections européennes?

17h06 , le 18 avril 2019, modifié à 17h36 , le 18 avril 2019

Theresa May a obtenu un nouveau report du Brexit au 31 octobre. Or, les élections européennes se tiennent dans un peu plus d'un mois. Concrètement, que peut-il se passer?

La Première ministre britannique, Theresa May, ici le 11 avril lors d'un sommet à Bruxelles.
La Première ministre britannique, Theresa May, ici le 11 avril lors d'un sommet à Bruxelles. (Reuters)
Partager sur :
  •  
  •  
  •  

Rien n'est sûr, mais il faut tout envisager. Initialement prévu le 29 mars, le Brexit a été une première fois repoussé au 12 avril, puis il y a quelques jours au 31 octobre. Or si le Royaume-Uni est encore membre de l'Union européenne au moment des élections européennes du 23 mai (elles se tiennent le 26 mai en France), les Britanniques devront obligatoirement y participer. "Cela reste l'intention du gouvernement de quitter l'Union européenne avec un accord et de passer la législation nécessaire avant le 22 mai", affirmait récemment l'un des porte-parole du gouvernement. Le JDD fait le point.

Non, si l'accord de Theresa May est voté par les députés d'ici le 23 mai

C'est la date clef. Le délai du Brexit - fixé au 31 octobre - peut à tout moment être raccourci si les députés britanniques adoptent l'accord de divorce conclu par Theresa May et Bruxelles. Ce qui ne sera pas chose aisée puisqu'ils ont déjà voté contre à trois reprises ces dernières semaines : le 15 janvier, le  12 mars et le 29 mars.

Si la Chambre des communes l'adopte avant le 23 mai, les Britanniques ne participeront pas aux élections européennes. Si c'est après, ce sera de toute façon trop tard pour ce scrutin. Du coup, comme l'issue n'est pas connue, la campagne électorale doit se tenir : les partis doivent présenter des listes de 73 candidats - le nombre de sièges qu'ils détiennent actuellement au Parlement européen, et qui devaient être redistribués - et les citoyens devront se rendre aux urnes.

Oui, dans tous les autres cas

Si rien n'est adopté à la Chambre des communes d'ici le 22 mai, les élections européennes qui se tiennent le 23 mai au Royaume-Uni auront bel et bien lieu. Et les partis ont commencé à mener campagne en vue du scrutin. L'issue de l'élection permettra de faire un point sur l'état d'esprit des citoyens britanniques, trois ans après le référendum sur la sortie de l'Union européenne.

Selon un sondage de l'institut YouGov réalisé les 15 et 16 avril auprès de 1.855 Britanniques, le Parti du Brexit, mené par l'eurosceptique Nigel Farage, est donné favori. Il arrive en tête avec 27% des intentions de vote, devant les partis travailliste (22%) et conservateur (15%). Il y a une semaine, cette formation se situait pourtant à la troisième place, avec 15%. Mais c'était avant le lancement de la campagne officielle du parti, vendredi à Coventry, dans le centre de l'Angleterre, a expliqué l'institut de sondage dans un communiqué.

Jeudi, c'était au tour de l'Ukip, le parti britannique europhobe et anti-immigration, de lancer sa campagne.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le brexit permettra au RU contrairement à  aujourd'hui et le traité de Rome, de favoriser ses secteurs comme le transport et d' autres pans de son industrie.

C'est  d'ailleurs souvent tous  ces secteurs pénalisés par ces règles  qui ont voté pour le Brexit.

Modifié par PASCOU
  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×