Aller au contenu

Venezuela : Au bord du gouffre

Noter ce sujet


DroitDeRéponse

Messages recommandés

Annonces
Maintenant
Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
Posté(e)

Garlaban, le roi des Fakes News!

 
Les 2 Rives

Ce lundi 31 août 2020, le ministre de la communication et de l’information, Jorge Rodriguez, a annoncé que le président vénézuélien Nicolas Maduro avait amnistié, par décret présidentiel plusieurs politiciens condamnés pour sédition ou pour avoir participer à des tentatives de coup d’État. Par ce geste, le président vénézuélien entend renforcer la démocratie dans le pays.

La grâce présidentielle touche 110 citoyens, acteurs politiques de la droite vénézuélienne, et vise à la réconciliation et à l’union nationale en vue des prochaines élections du 6 décembre 2020.

Ainsi, parmi les personnes graciées par le Président, on trouve Freddy Guevara, Mariela Magallanes, Américo De Grazia, Freddy Superlano, Carlos Loano, Jorge Millán, Tomás Guanipa, Luis Stefaneli, Carlos Paparoni, Juan Pablo García, José Simón Calzadilla, Renzo Prieto, Rosario León, Ángel Betacourt, et d’autres leaders de l’opposition liés à des tentatives de coup d’État.

En revanche, aucun des militaires ayant participé à des insurrections armées ou à la récente tentative d’invasion de mai 2020, ne font partie des amnistiés. Les condamnés pour corruption ne font pas non plus partie de cette liste de graciés.

L’action du président vénézuélien doit être comprise, non comme une faiblesse de l’État, mais comme une tentative d’inviter l’opposition à reprendre le chemin constitutionnel et de la démocratie. Cet acte politique, fruit des négociations en cours, ne manquera pas d’écarter un peu plus Juan Guaido et son gang de la vie politique vénézuélienne. Par ailleurs, de nombreux proches de Guaido figurent parmi les amnistiés, dont son ancien directeur de cabinet, Roberto Marrero, accusé d’être le lien entre le Gang de Guaido et le cartel narco-paramilitaire colombien Los Rastrojos. Pour ces personnes, le dilemme est rude. Accepter l’amnistie présidentielle revient à reconnaitre Nicolas Maduro comme président légitime. Dans le cas contraire, libre à eux de rester en prison ou en fuite. Il y a fort à parier qu’aucun amnistié résidant actuellement en centre pénitentiaire ne choisira cette option radicale. 

Le président Maduro coupe aussi l’herbe sous le pied de l’Union Européenne, pour qui cette libération était un préambule nécessaire à la reconnaissance des résultats des prochaines élections.

  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 824 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Covid est il l’ami du régime chaviste ?

 

https://www.ehess.fr/fr/carnet/coronavirus/venezuela-gouvernement-peur-et-allie-covid

Venezuela : le gouvernement de la peur et son allié Covid

....

Depuis la répression de 2017, la mise en place d’une assemblée nationale constituante et la réélection en 2018 de Maduro, le chavisme avait à nouveau démontré qu’il n’était pas disposé à abandonner le pouvoir. Sa logique interne, fondée sur l’assentiment, à tout le moins le silence d’un secteur militaire dénoncé pour sa corruption (cf. les procès intentés depuis les États-Unis à des dirigeants chavistes et hauts-gradés) a exacerbé le contrôle social imposé à une population exsangue, confrontée à l’insécurité alimentaire (un tiers des foyers concernés, 9,3 millions d’affamés recensés sur un total de 30 millions d’habitants) et sans accès décent à un service de santé sinistré. Pour accéder aux distributions alimentaires, il faut être titulaire du « carnet de la patrie », autrement dit avoir fait allégeance au régime. Une situation d’urgence humanitaire et une crise sanitaire dont l’organisation Human Rights Watch indique qu’elles sont la conséquence de politiques gouvernementales.

Sur la scène internationale, les pays qui appuyaient jusqu’alors une transition démocratique se trouvent eux-mêmes confrontés à la pandémie (Europe) ou dans un contexte électoral (États-Unis). Le retour de l’opposant Juan Guaidó début 2020, après une tournée internationale qui l’avait consacré comme président par intérim, est intervenu par conséquent dans un contexte reconfiguré par la pandémie. Dans le cadre des « stratégies du Gouvernement bolivarien face au Covid-19 », des bulletins d’information quotidiens vont constituer le point de départ d’une nouvelle tribune médiatique destinée à identifier les « responsables » de la contagion : depuis les victimes du Covid elles-mêmes (maisons marquées, familles menacées d’arrestation), mais surtout, les réfugiés vénézuéliens regagnant le pays, reclus dans des centres de détention improvisés sous surveillance militaire, en particulier les migrants de retourde Colombie (« cas importés » taxés de « bioterroristes » par la propagande officielle). Selon les autorités colombiennes, plus de 81 000 de ces réfugiés ont regagné le Venezuela au cours du premier semestre.

...

Comme le signale Amnesty International, « le Venezuela est le seul pays de la région qui ait emprisonné des personnes pour avoir dénoncé publiquement les risques pour leur sécurité et celles des patients ».

....

Chaque jour qui passe semble cependant conforter le régime dans ses pratiques répressives : le « rêve devenu réalité pour le pouvoir », comme le soulignait dès juillet sur Twitter Rocio San Miguel, juriste spécialiste des droits humains et des relations civils-militaires.

============================
Nulle doute qu’un peu de musique vénézuélienne ou quelque poème est à suivre .

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Administrateur, Clyde Barrow, 40ans Posté(e)
Caez Administrateur 22 381 messages
40ans‚ Clyde Barrow,
Posté(e)

Le sujet commence à être trop volumineux, vous pouvez en créer un nouveau. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×