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Devoir de philosophie sur le thème du travail


Th81

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Membre, Posté(e)
Th81 Membre 80 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour

J'ai un devoir de philo a rendre avec cette problématique :

1) La liberté commence – t-elle là où s’arrête le travail ?

J'ai rédigé l'introduction mais j'ai besoin de votre aide j'aimerais avoir votre avis sur celle ci. Mais il me faut aussi quelques auteurs qui aurait vanté le travail comme une liberté .

Dans l'antithèse je mettrais Karl Marx mais je ne sais pas qui d'autres ...

Nombreux sont les personnes qui ne souhaiteraient pas travailler, le travail de nos jours comme contraignant mais aussi déplaisant voir même pénible. Tout au long de sa vie l’homme devra travailler en se soumettant à des règles, des procédures. L’homme devra se plier à des exigences indépendantes de sa volonté. Pour autant le travail est il un obstacle a la liberté ? Le travail permet de ne pas dépendre d’autrui mais aussi de mener le train de vie que l’on souhaite. Au premier abord le travail n’apparaît pas comme un moment de liberté mais le résultat du travail sera vu comme instrument de la libération.La liberté offerte par le travail ne sera pas la liberté absolue c'est-à-dire pouvoir faire ce que l’on désire, sans limites, sans obstacles. Mais le travail apparaît néanmoins comme une nécessité sociale pour l’acquisition d’une liberté relative.

La liberté commence-t-elle là où s’arrête le travail ?

Dans une première partie nous verrons que le travail ne permet pas l’obtention de la liberté absolue, le travail impose des contraintes et des règles qui s’oppose au principe de liberté. Dans un second temps nous verrons que le travail peut être source de liberté, il permet d’assouvir ses désirs mais aussi de subvenir a certains besoins.

Merci d'avance ( je souhaite juste des auteurs) :smile2:

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

De mémoire : "Arbeit macht frei" trad "Le travail rend libre" est la devise d'accueil d'un camp de travail (ou d'extermination) nazi. Ce principe qu'il y aie un rapport direct entre liberté et travail est erroné car si le choix de travail peut être une liberté, pourtant ce n'est pas le travail qui libère de la bête (nécessité de manger, se vêtir, avoir un toit) mais le revenu. Les rentiers en sont l'exemple.

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Membre, Mr.Préfait, 43ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 6 067 messages
43ans‚ Mr.Préfait,
Posté(e)

Non, ce n'est pas être libre de ne pas travailler. C'est ou bien criminel ou privilégier.

Je vois pas comment je pourrais développer plus que ça.

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Membre, 107ans Posté(e)
ThomasMann Membre 3 895 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

NombreuSES sont les personnes qui ne souhaiteraient pas travailler, le travail de nos jours comme contraignant mais aussi déplaisant voir même pénible. Tout au long de sa vie l’homme devra ...

.... travail impose des contraintes et des règles qui s’opposeNT au principe de liberté. Dans un second temps nous verrons que le travail peut être source de liberté, il permet d’assouvir ses désirs mais aussi de subvenir à certains besoins.

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Membre, Posté(e)
Th81 Membre 80 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci Genesis :)

J ai vérifier la phrase, elle était en effet inscrit à l entrée des camps

Je ne manquerais pas de la citer dans ma thèse

J apprécié aussi ta réflexion sur le fait que celle ci est éronné

Aubin 24 tu pourrais te forcer un peu ?:p

Tu vante les mérites du travail ou non ?

merci Tonami pour les fautes ^^

J attend d autres remarques

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Membre, Mr.Préfait, 43ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 6 067 messages
43ans‚ Mr.Préfait,
Posté(e)

Aubin 24 tu pourrais te forcer un peu ?:p

Tu vante les mérites du travail ou non ?

Oui je vante les mérite du travail.

Selon moi, tout le monde est supposé travailler pour que la société soit équitable. Donc ceux qui ne travail pas présentement même sont selon moi des criminelles ou des privilégier. Privilégier parce que dans certain cas ce sont les société et leur centre de commande qui ont décider que ces citoyens ne travaillent pas.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Le travail permet de ne pas dépendre d’autrui mais aussi de mener le train de vie que l’on souhaite.

Le travail dépend forcément d'autrui : celui qui nous le propose, la raison qui le justifie (par exemple, des clients ou des consommateurs), et avant même cela l'enseignement et la formation nécessaire pour réaliser ce travail. De plus, certains emplois impliquent une interaction avec d'autres collègues qui vont influer

sur notre travail.

Bref, le travail - dans sa réalisation - dépend de beaucoup de paramètres et d'un environnement.

Tout autant que sa rémunération : travail ne rime pas - et c'est d'ailleurs de plus en plus le cas - avec l'obtention d'un train de vie suffisant, et encore moins qui correspond à nos souhaits (car tout le monde je pense pourrait souhaiter bien davantage que ce qu'il parvient à avoir... et que parfois le travail n'apporte pas le minimum de nos souhaits).

Donc le travail n'est pas un gage de liberté, mais dans nos sociétés c'est avant tout une nécessité, un préalable à une certaine liberté (une aisance, un confort plus ou moins grand de vie), qui entraîne cependant de moins en moins de garanties, et qui empiète de plus en plus dans nos vies.

L'homme n'en est pas encore, dans nos société, à se libérer du travail.

De ce fait, le travail se trouve être le vecteur, un peu par défaut car l'un des théâtres les plus présents dans nos vies, de nos libertés : nos capacités d'expression, de création, d'initiative. Mais tous les emplois n'offrent pas ces mêmes richesses, ce même épanouissement, et tous ne donnent pas non plus le même revenu utile à un épanouissement en dehors du travail.

Bref, en conclusion, individuellement, le travail ne libère pas forcément.

Mais autre piste : globalement le travail de l'ensemble de la société libère chaque citoyen : on ne produit pas sa propre nourriture, on n'éduque pas seul ses enfants qui peuvent donc apprendre ce que nous ne connaissons pas nous mêmes. Nous faisons confiance à d'autres pour nous soigner, nous ne concevons pas nos biens, notre nourriture, notre maison, etc ...

Bref, la société offre des libertés, mais le travail de chacun est nécessaire au fonctionnement de la société.

Vu ainsi, le travail nous libère indirectement.

Reste cependant la question du curseur : savoir si la somme totale de travail est suffisante ou au contraire abusive (bref, si on ne travaille pas plus que nécessaire), et comment celle-ci est répartie (tout le monde profite t'il du même rapport contrainte/liberté).

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Membre, Posté(e)
Th81 Membre 80 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le travail dépend forcément d'autrui : celui qui nous le propose, la raison qui le justifie (par exemple, des clients ou des consommateurs), et avant même cela l'enseignement et la formation nécessaire pour réaliser ce travail. De plus, certains emplois impliquent une interaction avec d'autres collègues qui vont influer

sur notre travail.

Bref, le travail - dans sa réalisation - dépend de beaucoup de paramètres et d'un environnement.

C est très intéressant ce que tu dit

Ma phrase sur le fait que le travail permet de ne pas dépendre d autrui en devient totalement fausse avec la réflexion que tu apportes

Car comme tu l à dit avoir un travail

Tout autant que sa rémunération : travail ne rime pas - et c'est d'ailleurs de plus en plus le cas - avec l'obtention d'un train de vie suffisant, et encore moins qui correspond à nos souhaits (car tout le monde je pense pourrait souhaiter bien davantage que ce qu'il parvient à avoir... et que parfois le travail n'apporte pas le minimum de nos souhaits).

C est extrêmement intéressant ce que tu dis la

Ma phrase ou le travail permet de ne pas dépendre d autrui est peut être fausse en effet .

J aurais du précise que le résultat du travail qui nous permet de ne pas en dépendre

Donc le travail n'est pas un gage de liberté, mais dans nos sociétés c'est avant tout une nécessité, un préalable à une certaine liberté (une aisance, un confort plus ou moins grand de vie), qui entraîne cependant de moins en moins de garanties, et qui empiète de plus en plus dans nos vies.

L'homme n'en est pas encore, dans nos société, à se libérer du travail.

De ce fait, le travail se trouve être le vecteur, un peu par défaut car l'un des théâtres les plus présents dans nos vies, de nos libertés : nos capacités d'expression, de création, d'initiative. Mais tous les emplois n'offrent pas ces mêmes richesses, ce même épanouissement, et tous ne donnent pas non plus le même revenu utile à un épanouissement en dehors du travail.

Bref, en conclusion, individuellement, le travail ne libère pas forcément.

Mais autre piste : globalement le travail de l'ensemble de la société libère chaque citoyen : on ne produit pas sa propre nourriture, on n'éduque pas seul ses enfants qui peuvent donc apprendre ce que nous ne connaissons pas nous mêmes. Nous faisons confiance à d'autres pour nous soigner, nous ne concevons pas nos biens, notre nourriture, notre maison, etc ...

Bref, la société offre des libertés, mais le travail de chacun est nécessaire au fonctionnement de la société.

Vu ainsi, le travail nous libère indirectement.

Reste cependant la question du curseur : savoir si la somme totale de travail est suffisante ou au contraire abusive (bref, si on ne travaille pas plus que nécessaire), et comment celle-ci est répartie (tout le monde profite t'il du même rapport contrainte/liberté).

Ta réflexion est intéressante je vais exploiter tes pistes qui me semble excellentes !

Metci

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

"Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave." (Nietzsche)

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 157 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Travail vient de trépalium, instrument de torture pour punir les esclaves.

"Dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre; dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes qu'il fallut arroser de la sueur des hommes et dans laquelle on vit bientôt l'esclavage et la misère germer et croître avec les moissons." JJ Rousseau. Sur l'Origine de l'Inégalité Parmi les Hommes.

De nos jours, la question est de savoir si le travail est une nécessité ou une obligation.

"Exercez un emploi que vous aimez, ainsi vous n'aurez jamais l'impression de travailler." Tchouang Tseu

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Membre, Posté(e)
Th81 Membre 80 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les 3 citations sont a inclure dans ma dissertation incontestablement mais j'ai du mal a faire le lien entre celle de Rousseau et ma problématique

Pourrais tu m'éclairer ? :sleep:

Merci

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 157 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Rousseau réfute la proposition initiale : travail et liberté sont incompatibles.

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Membre, Posté(e)
Th81 Membre 80 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci l ami :sleep:

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