journalistes....

Les médias subissent le même sort que les politiques.

Ils lassent, on ne sait plus qui croire, les affaires ne vont jamais jusqu'au bout," merdias" 'collabos du système" sont des termes que l'on entend de plus en plus souvent.

Est ce justifié selon vous?

http://www.lefigaro....nt-detestes.php

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2009/11/28/journalistes-au-pouvoir_1273476_3236.html

Le truc c'est qu'il y a la presse, la télé, la radio, le web, les revues, et toutes les thématiques afférentes, enfin ça fait beaucoup de journalistes tout ça, impossible de tous les mettre dans le même panier.

Je dirais que les unes de presse visent à être toutes plus anxiogènes les unes que les autres, entre la course au scoop qu'on a sorti cinq heures trop tôt et qui raconte absolument n'importe quoi, les fautes d'ortho, les titres malencontreux (genre : la jeune fille découpée en morceaux, le mystère reste entier), le mauvais français et la partialité, sans compter les conjectures vaseuses entre madame soleil et nostradamus, n'en j'tez plus ! Rien que les unes de presse, on n'a pas envie d'ouvrir le journal...

Il y a trois ressorts à mon avis.

    Le premier est notre tradition de presse d'opinion qui, chez des esprits étriqués voire dans la plus pure propagande, peuvent effectivement écoper de tombereaux d'injures si le point de vue ne correspond pas à l'idéologie de ces tristes sirs. Ainsi je vois très bien quelques spécimens de mal embouchés ici même utiliser le terme "merdias", sans jamais la moindre analyse naturellement. Ceci dit, ces lourds s'en prennent de manière agressive à quiconque ne partage pas leur point de vue...

    Le second volet est la dérive des médias vers le fait divers et l'anecdotique, poussée par une soif de "buzz". Phénomène exacerbé par les chaînes infos en continu qui serinent le même vide à longueur de journée. Il en résulte le sentiment d'inutilité. Tentez l'expérience : une journée de BFM, puis achetez Le Monde, Le Figaro et/ou Le Point, La Tribune et Le Monde Diplomatique, ou au pire mâtez le journal d'Arte... C'est saisissant. La conséquence est la surreprésentation de ces faits divers qui, parce que répétés, parce que mis en avant systématiquement, caricaturent des quotidiens à mille lieues. Par exemple, Le sentiment d'insécurité, qui porte bien son nom, doit beaucoup à ce phénomène.

    Enfin, je pense que le phénomène de rejet ne concerne que les médias "mainstream". En plus des deux précédentes causes, à mes yeux, il y a la fait qu'ils appartiennent tous à des holding qui imposent des orientations idéologiques. Ainsi, tout tourne autour d'un centre qui varie un peu à gauche, un peu à droite, dédié au modèle social-démocrate. Il n'y a pas la place pour le citoyen lambda qui voudrait exprimer autre chose, sinon comme épouvantail. C'est ce qu'on appelle plus vulgairement le "système" où s'ajoute la suspicion permanente de collusions avec la caste des élus nationaux qui se reproduisent entre eux.

    Pour conclure, ce qui reste mon opinion perso, les deux derniers points nous paraissent de plus en plus prégnants depuis la diffusion d'internet et l'outil de vérification qu'il représente, l'explosion de la blogosphère actuelle, et le succès de médias indépendants, c'est-à-dire financés en coopérative essentiellement par les lecteurs, où la diversité d'opinions, la diversité des sujets et leur caractère utile au citoyen pour comprendre le monde qui l'entoure, y sont bien plus stimulants.

La presse est devenue beaucoup trop politisée, voilà pourquoi il faut faire attention à tout ce qu'ils racontent.

Je vais dans le même sens que Magus, mais ajouterais un dernier ressort qui est le sentiment de caste à l'égard de certaines professions comme celles de journalistes ou hommes/femmes politiques (mais qui va bien au delà parfois en s’appliquant également à des professions comme médecin, fonctionnaires, scientifiques, taxis, agriculteurs, et tout ce qui peut "déranger" ... ).

En effet, à tort ou à raison certains ont le sentiment que les journalistes s'intéressent en premier lieu aux sujets qui les touchent directement, soient pour des raisons personnelles (a priori donc carriéristes), soit pour des raisons de castes. Ainsi, l'impression est donnée par exemple que les médias se feront plus l'écho de sujets comme la limitation de la liberté d'expression / de l'opinion, l'indépendance des médias, etc, tout en voulant eux même choisir qui a le droit ou non de s'exprimer. Une sorte de transformation de la lutte des classes en lutte des castes. Ce phénomène va de pair avec la naissance, je suppose de l'idée d'une "caste populaire" a priori représentative de la majorité (éventuellement silencieuse mais toujours dénuée de pouvoir) par opposition à toutes les autres castes minoritaires mais puissantes. Ces castes minoritaires guideraient les décisions et les opinions dans l'intérêt des minorités qu'elles représentent et au dépend de la caste populaire.

Il s'agit d'ailleurs pour moi d'un axes fondamentaux dans la construction de toutes les formes de théorie du complot, et c'est bien dans cette catégorie de théories que classerais l'ensemble des sorties "anti-médias" qui fleurissent au sein de certains courants de pensée politiques.

J'ajouterai enfin que ce dispositif de pensée est très pratique. En effet, les médias ayant un rôle d'information, d'investigation, il leur arrive de mettre en lumière des contradictions. Ces contradictions deviennent facile à combattre dès lors que les médias perdent leur crédibilité.

Donc je vois en cela à la fois un phénomène reposant sur au moins 4 ressorts, mais aussi probablement amplifié par celles et ceux à qui cela profite.

Oui les journalistes sont de plus en plus détesté car déjà ils ne sont pas neutre du tout.

Le gouvernement leur donne des ordres !!!

Après il y a les subventions qui si ils étaient neutres, le gouvernement baissera voir supprimera leurs subventions !!!

Les interviews, reportages,... qui sont truqués comme le coup avec LCI à Calais où d'autres vidéos contredisent LCI (ce n'est pas le seul média) !!!

Si les journalistes faisaient leur boulot sans restrictions en dénonçant les vérités et les mensonges,... ils seraient plus reconnus et moins haït !!!

Oui les journalistes sont de plus en plus détesté car déjà ils ne sont pas neutre du tout.

Le gouvernement leur donne des ordres !!!

Tout à fait !

Et il suffit de regarder les unes des magazines pour voir à quel point la presse est à la botte du gouvernement !!

:D

Bonjour,

Je lis des choses vraies dans les posts des uns et des autres comme celui de Magus qui est bien élaboré, mais aussi bien édulcoré.

Vous avez tous déjà vu ces fameux journalistes de Fox News ou de je ne sais quelle chaine de la télé russe porte Maillot en gilet pare-balle pendant les émeutes de 2005. La Russe racontant que c’était similaire à la Tchétchénie, l’américain était l’envoyé spécial en Irak qui avait fait le déplacement pour l’occasion.

Donc premier problème les informations concernant l’étranger sont de cet ordre : des gros bobards sans aucune justification.

Parce que la peur tétanise le spectateur et que c’est bien quand on vent de l’audimat. Donc quitte à inventer les informations de toute pièce on dira ce qu’il faut. Timisoara, les couveuses de Koweit City, le raid contre Benghazi, les camps de la mort de Sarajevo : 100% bobards.

L’info internationale est mensongère et c’est un gros problème. Elle pourrait être mal ficelée, approximative, et même biaisée ça irait. Mais elle est mensongère, et ça enfonce un sérieux coin dans la crédibilité de l’informateur côté déontologie.

Car comment croire un menteur avéré et patenté ? Tout ce qu’il dira ensuite sera sujet de suspicion.

Deuxio. Le réel n’a pas eu lieu.

Cette tendance a été inaugurée chez nous par N. Sarkozy qui déclaré à la foule en délire : « En France quand il y a une grève plus personne ne s’en aperçoit ». Le média renonce à décrire ce qui se passe au profit de visées politiciennes ou carriéristes. La différence entre avant et après cette phrase, c’est qu’avant il y en avaient qui faisaient ça, après c’est devenu une généralité.

Le réel n’a pas eu lieu, il n’y a pas eu de manif pour tous, les grévistes ne passent plus à la télé donc leurs revendications ne sont pas écoutés, ils ont perdu tout accès au rapport de force. Les voitures brûlées sont passées sous silence même les immolations sont cachées.

Quand il ne reste plus que le silence et le bruit le public s’agace.

Il s’agace de savoir qu’on ne lui dit rien tout en ne sachant pas exactement ce qu’il voudrait savoir.

Tertio : La diversion.

C’est un jeu certes initié par les « politiciens » mais joué par les médias qui y gagnent à tous les coups. Un individu lance une phrase destinée à heurter la sensibilité de certains groupes, s’ensuit une polémique stérile puis un individu lance une autre phrase destinée à heurter un autre groupe et une nouvelle polémique remplace l’ancienne.

La stratégie de campagne de Sarkozy était en 2007 « un jour : une polémique ». Ca a duré 7 ans. Vous voyez aujourd’hui Hollande faire de même en remettant sur le tapis tous les sujets chiasseux et sans issue qui énervent tout le monde. « déchéance » pour ou contre, « mot race » pour ou contre, « état d’urgence permanent » pour ou contre, arrivée de Nicolas Hulot et bien sur le « remaniement ».

Après ça si de nouveaux attentats ne se produisent toujours pas il faudra envoyer Ségo en première ligne raconter ses conneries habituelles « les péages gratuits le weekend » ou la bravitude.

Au final si le spectateur s’y retrouve, le citoyen beaucoup moins. Il est dit que pour le bon fonctionnement de la démocratie les médias indépendants sont nécessaires. Pour le show business c’est le contraire et nous n’avons pas su concilier les deux impératifs.

La presse est devenue beaucoup trop politisée, voilà pourquoi il faut faire attention à tout ce qu'ils racontent.

Exact.Je me demande méme si certain ne choisisse pas ce métier juste pour nous seriner la téte avec leurs idées persos.

La presse est devenue beaucoup trop politisée, voilà pourquoi il faut faire attention à tout ce qu'ils racontent.

Tu enfonces une porte ouverte... Comme mentionné plus haut, la France a une tradition de presse d'opinion depuis la seconde moitié du XVIIe siècle...

Tu enfonces une porte ouverte... Comme mentionné plus haut, la France a une tradition de presse d'opinion depuis la seconde moitié du XVIIe siècle...

La presse c'est sùre, mais il va bientot falloir mettre un post-it sur la téte des trés nombreux journalistes qui interviennent sur des chaines TV qui se multiplient pour bien comprendre le pourquoi du comment ils abordent un sujet pour nous faire passer LEUR opinion.

Vous n'êtes donc pas des adultes capables de penser par vous mêmes? :blush:

C'est pas le sujet......mais un journaliste, c'est là pour donner de l'info et nous laisser penser justement par nous méme, pas pour nous énerver avec des ficelles énormes de tentatives de manip.

Le probléme; c'est de savoir si on va ne voir émerger que ce genre de journalistes.

Le journalisme le plus dangereux, c'est sûrement le journalisme du genre mediapart et autres journaux dans le même genre. Je n'aimerais vraiment pas bosser chez eux. Surtout qu'en plus c'est limite de l'espionnage malsain.

Mais il y a encore pire, c'est Charlie Hebdo bien sûr. On retient les derniers attentats, mais pourtant ce journal a déjà dû changer plusieurs fois de bureaux. Les anciens locaux de Charlie Hebdo avaient également été incendiés.

Le journalisme le plus dangereux, c'est sûrement le journalisme du genre mediapart et autres journaux dans le même genre. Je n'aimerais vraiment pas bosser chez eux. Surtout qu'en plus c'est limite de l'espionnage malsain.

Mais il y a encore pire, c'est Charlie Hebdo bien sûr. On retient les derniers attentats, mais pourtant ce journal a déjà dû changer plusieurs fois de bureaux. Les anciens locaux de Charlie Hebdo avaient également été incendiés.

Charlie Hebdo?????????? Depuis quand ils disent qu'ils sont journalistes????????? Ce sont des caricaturistes.....

Le journalisme le plus dangereux, c'est sûrement le journalisme du genre mediapart et autres journaux dans le même genre. Je n'aimerais vraiment pas bosser chez eux. Surtout qu'en plus c'est limite de l'espionnage malsain.

Sans Mediapart, Cahuzac serait encore au gouvernement et pas au tribunal ...

Le journalisme le plus dangereux, c'est sûrement le journalisme du genre mediapart et autres journaux dans le même genre. Je n'aimerais vraiment pas bosser chez eux. Surtout qu'en plus c'est limite de l'espionnage malsain.

Mais il y a encore pire, c'est Charlie Hebdo bien sûr. On retient les derniers attentats, mais pourtant ce journal a déjà dû changer plusieurs fois de bureaux. Les anciens locaux de Charlie Hebdo avaient également été incendiés.

Un espionnage qui fait ses preuves, avec eux on met le doigt ou ça fait mal, combien d'affaires mis en avant grâce à eux?

Charlie hebdo , un canard qui cherche sa m.. et quand il l'a trouve , il se barre ailleurs dans un local blindé

Ce qui me dérange le plus dans la presse, c'est le sensationnalisme!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sensationnalisme

C'est presque de la désinformation, je pense même que ça crée une forme de lassitude.

Puis on passe vite à autre chose, il n' y a pas d'enquête, jamais de débat contradictoire, les intéressés souvent ne s'expriment même pas ou on tronque leurs réponses, on choisit les photos etc...on s'autocensure, on sent qu'il ne faut pas déplaire.

L'information est devenue du jetable, du consommable, du fric.

Si on ne bourre pas les cranes directement on à quand même cette curieuse sensation je trouve.

Le journalisme est du voyeurisme et ceux qui regardent et écoutent ou lisent en sont parfaitement conscients!