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Pourquoi les médiocres ont pris le pouvoir


Savonarol

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Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Pourquoi les médiocres ont pris le pouvoir

Le philosophe québécois Alain Deneault fustige un monde où, avec la transformation des métiers en "travail", le "moyen" est devenu la norme. Interview.

Propos recueillis par Victoria Gairin Publié le 16/01/2016 à 12:14 | Le Point.fr 2727223lpw-2727241-article-alain-deneault-mediocratie-jpg_3323670_660x281.jpg Alain Deneault est docteur en philosophie et enseignant en sciences politiques à l’université de Montréal. © DR

« Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l'affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l'aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune bonne idée, la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres – il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé (...) : les médiocres ont pris le pouvoir. » Voilà qui est dit. Alain Deneault n'est pas du genre à mâcher ses mots. Docteur en philosophie et enseignant en sciences politiques à l'université de Montréal, auteur de nombreux ouvrages sur les paradis fiscaux et l'industrie minière, le penseur québécois s'attaque cette fois-ci dans La Médiocratie (Lux Éditeur) à la « révolution anesthésiante » par laquelle le « moyen » est devenu la norme, le « médiocre » a été érigé en modèle. Entretien.

L'article entier.

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Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

Avec le Diable, tout est possible, ça le prouve.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)

Pourquoi les médiocres ont pris le pouvoir

Le philosophe québécois Alain Deneault fustige un monde où, avec la transformation des métiers en "travail", le "moyen" est devenu la norme. Interview.

Propos recueillis par Victoria Gairin Publié le 16/01/2016 à 12:14 | Le Point.fr 2727223lpw-2727241-article-alain-deneault-mediocratie-jpg_3323670_660x281.jpg Alain Deneault est docteur en philosophie et enseignant en sciences politiques à l’université de Montréal. © DR

« Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l'affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l'aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune bonne idée, la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres – il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé (...) : les médiocres ont pris le pouvoir. » Voilà qui est dit. Alain Deneault n'est pas du genre à mâcher ses mots. Docteur en philosophie et enseignant en sciences politiques à l'université de Montréal, auteur de nombreux ouvrages sur les paradis fiscaux et l'industrie minière, le penseur québécois s'attaque cette fois-ci dans La Médiocratie (Lux Éditeur) à la « révolution anesthésiante » par laquelle le « moyen » est devenu la norme, le « médiocre » a été érigé en modèle. Entretien.

L'article entier.

Professeur à Sciences po et philosophe ce sont deux domaines incompatibles et j'ose même affirmer que ce monsieur fait partie de la caste qu'il dénonce...Quand à la médiocratie et médiacrité ,Thiefaine en a fait une superbe chanson...Il n'arrive pas à la cheville d'un Philippe Pelletier...

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le principe de Peter propose de décrire les évolutions de carrière dans les hiérarchies par des principes de base simples, puis étudie les corollaires qu'impliquent ces postulats.

  • Principes de base :
    • un employé compétent à un poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur ;
    • un incompétent à un poste donné n'est pas promu à un niveau supérieur, ni rétrogradé à son ancien poste.

    [*]Corollaires (1) :

    • un employé ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu'il sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs ;
    • par suite des promotions, l'employé finira (probablement) par atteindre un poste auquel il sera incompétent ;
    • par son incompétence à ce poste, l'employé ne recevra plus de promotion, il restera donc indéfiniment à un poste pour lequel il est incompétent.

    [*]Corollaires (2) :

    • à long terme, tous les postes finissent par être occupés par des employés incompétents pour leur fonction ;
    • la majorité du travail est effectuée par des salariés n'ayant pas encore atteint leur « seuil d'incompétence ».

    [*]Compléments (3) :

    • De plus, si nous partons du principe que plus un poste est élevé dans la hiérarchie,
      • plus il demande des compétences ;
      • plus son impact est grand sur le fonctionnement de l'organisation,

      [*]alors il en découle que l'impact de l'incompétence de l'employé aura été maximisé par le niveau hiérarchique du poste auquel il aura été promu.

Ces dernières hypothèses ne sont qu'une interprétation non systématiquement retenue du principe de Peter.

Principe de Peter

:sleep:

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 979 messages
78ans‚ Talon 1,
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La médiocrité étant le juste milieu, tous ceux qui s'en éloignaient, en Grèce, étaient frappés d'ostracisme, ou de pétalisme à Syracuse.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Je ne trouve pas que les concepteurs de la stratégie du chaos soient intellectuellement médiocres. Je ne comprends donc pas de quel Pouvoir parle cet auteur.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)

C'est un pur produit du système ,imaginez Sciences po , l'art et la manière d'enfumer le peuple en ne privilégiant que 2 choses ,ne rien fiche mais surtout bien payé par l'état...Il n'y a aucune école de formation d'artisans, mais pour ces cloportes que d'écoles et nous mesurons la qualité des cours ,car qui a fait ses dettes , qui a sacrifié l'emploi, qui escroquent ...

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)

Je n'aurais pas pu trouver mieux comme topic pour critiquer la modération.

(Ça va, je plaisante).

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je connaissais cette théorie en fait totalement vraie et avérée sous un autre nom...

Intéressante théorie qui d'ailleurs montre bien en quoi la vision méritocratique, même si elle se réalisait idéalement, poserait un vrai problème.

La "méritocratie" est un système de dupes où les plus fortunés continuent de faire leur loi en reproduisant quasiment sans failles les inégalités sociales.

L'école sera bientôt uniquement l'institution qui rationalise ces inégalités d'autant plus que l'élève qui décroche aura souvent fait beaucoup d'efforts pour finalement échouer (il se dira : j'aurais dû mieux travailler, faire plus d'efforts, prendre davantage l'école au sérieux, etc...)

Qu'un individu se jette à l'eau pour sauver un innocent citoyen qui risque de se noyer, et nous dirons qu'il a fait son devoir. Quel mérite y aurait-il donc à ça? Ou bien nous faisons notre devoir et l'absence de choix ne laisse aucune place au mérite, chacun dans une situation similaire ayant nécessité d'agir de la même façon, ou bien nous aurions réellement pu agir autrement et nous n'avons pas fait notre devoir.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)

Intéressante théorie qui d'ailleurs montre bien en quoi la vision méritocratique, même si elle se réalisait idéalement, poserait un vrai problème.

La "méritocratie" est un système de dupes où les plus fortunés continuent de faire leur loi en reproduisant quasiment sans failles les inégalités sociales.

L'école sera bientôt uniquement l'institution qui rationalise ces inégalités d'autant plus que l'élève qui décroche aura souvent fait beaucoup d'efforts pour finalement échouer (il se dira : j'aurais dû mieux travailler, faire plus d'efforts, prendre davantage l'école au sérieux, etc...)

Qu'un individu se jette à l'eau pour sauver un innocent citoyen qui risque de se noyer, et nous dirons qu'il a fait son devoir. Quel mérite y aurait-il donc à ça? Ou bien nous faisons notre devoir et l'absence de choix ne laisse aucune place au mérite, chacun dans une situation similaire ayant nécessité d'agir de la même façon, ou bien nous aurions réellement pu agir autrement et nous n'avons pas fait notre devoir.

Je partage entièrement tes raisonnements , pensés et bien écrits, ce qui ajoute de la crédibilité au texte...

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Pourquoi les médiocres ont pris le pouvoir

Le philosophe québécois Alain Deneault fustige un monde où, avec la transformation des métiers en "travail", le "moyen" est devenu la norme. Interview.

Propos recueillis par Victoria Gairin Publié le 16/01/2016 à 12:14 | Le Point.fr 2727223lpw-2727241-article-alain-deneault-mediocratie-jpg_3323670_660x281.jpg Alain Deneault est docteur en philosophie et enseignant en sciences politiques à l’université de Montréal. © DR

« Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l'affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l'aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune bonne idée, la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres – il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé (...) : les médiocres ont pris le pouvoir. » Voilà qui est dit. Alain Deneault n'est pas du genre à mâcher ses mots. Docteur en philosophie et enseignant en sciences politiques à l'université de Montréal, auteur de nombreux ouvrages sur les paradis fiscaux et l'industrie minière, le penseur québécois s'attaque cette fois-ci dans La Médiocratie (Lux Éditeur) à la « révolution anesthésiante » par laquelle le « moyen » est devenu la norme, le « médiocre » a été érigé en modèle. Entretien.

L'article entier.

Dans nos sociétés industrialisées, consommatrices en grande quantité par essence, la transformation des métiers en travail est une conséquence logique. Le marché du travail repose essentiellement sur la production à grande échelle. La transformation du métier en travail est donc une nécessité dans notre société. Cela a pour avantage premier de fournir du travail au plus grand nombre, du plus au moins compétent.

D'autre part, le travail n'est plus, depuis qu'on en a réduit l'amplitude horaire, le principal critère d'épanouissement. On peut être moyen dans son travail, qui n'est qu'un moyen de gagner sa vie, et s'épanouir dans son temps libre.

Fustiger les principes du marché du travail sur lesquels reposent nos sociétés industrialisées me semble une posture philosophique condescendante dénuée de tout fondement.

Dompteur de Mots a écrit un joli texte sur le silence du philosophe. Dans le même ordre d'idée, je dirai que penser, ce n'est pas seulement apporter des idées. C'est d'abord élaguer, se débarrasser des idées reçues sur lesquelles se basent nos raisonnements. Fustiger pour fustiger, pour donner l'illusion de penser, ce n'est pas philosopher...

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

C'est le modèle américain, comemnt gagner la guerre avec les armes les plus chiasseuses du champ de bataille ? Avec la chaine logistique adéquate.

Ce qui compte n'est pas le comment, c'est le combien. Ca vous rappelle quelque chose ?

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 108 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Dans les organisations hiérarchiques les personnes qui dirigent ont mis sous eux des personnes stupides et maléables. Les losers (nous) ne voyent que ces personnes médiocres, qui ne doivent leur place qu'à leur stupidité.

hugh.png

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est curieux que l'on parle de modèle américain, car à lire les thèses de cet auteur québécois sur la dictature de la médiocrité bureaucratique, j'y aurais plus vu une resucée de ce que nous vivions dans le paradis soviétique où aucune intelligence ne devait dépasser ni briller par rapport aux collègues.

Mais l'URSS, vous n'avez pas connu, non ?

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

C'est curieux que l'on parle de modèle américain, car à lire les thèses de cet auteur québécois sur la dictature de la médiocrité bureaucratique, j'y aurais plus vu une resucée de ce que nous vivions dans le paradis soviétique où aucune intelligence ne devait dépasser ni briller par rapport aux collègues.

Mais l'URSS, vous n'avez pas connu, non ?

L'URSS c'est aujourd'hui le grand et beau modèle du nouvel ordre mondial (américain).

Fut un temps ou l'URSS existait et alors on se devait de ne pas adhérer à ce qu'ils faisaient. A l'époque on disait des phrsases impensables telles que "on est un pays libre". Aujourd'hui nous adhérons aux pires erreurs du modèle soviétique parce que nous n'avons plus à nous différencier d'eux.

Le modèle américain, libre, indépendant, entreprenant a été éliminé un certain 11 Septembre 2001, et ça fait 15 ans.

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Membre, nyctalope, 39ans Posté(e)
Criterium Membre 2 852 messages
39ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Comme Quasi-Modo, j'ai tout de suite pensé au principe de Peter (là encore sous un autre nom).

Mais dans ce cas, allons encore plus loin:

:noel:

— Tout comme un employé va progressivement et inéluctablement être amené à occuper un poste auquel il est médiocre, il en va de même pour les politiques et leurs cadres.

— Le système démocratique va donc sélectionner à la tête des partis politiques des personnes non seulement incompétentes, mais dont la principale compétence a été de pouvoir se glisser au sommet: en somme, de bons tacticiens et habitués des petites manœuvres mais pas des bons gouvernants.

— On ne peut donc avoir que de mauvais présidents.

Et alors, l'avantage d'un système royaliste, ou fasciste, ou de ce type, c'est qu'au moins le chef s'est imposé d'une manière plus simple, il n'a peut-être pas été sélectionné comme étant un bon gouvernant mais il n'a pas été contre-sélectionné sur cette base non plus. Ses successeurs choisis arbitrairement n'ont pas été contre-sélectionnés non plus, et c'est le hasard qui les rendrait donc plus ou moins bons ou mauvais. Ainsi ils auraient plus de chances, avec une part de hasard, pour être de bons dirigeants.

Conclusion en guise de question: une démocratie a-t-elle besoin de médiocrité pour fonctionner?

:smile2:

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Dilbert

Le nouveau principe, principe de Dilbert, s'énonce ainsi : « Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers. »

Si le principe de Peter garantissait qu'un dirigeant incompétent serait compétent s'il occupait le poste d'un de ses subordonnés, dans une entreprise dilbertienne au contraire, les dirigeants sont ceux qui étaient les plus nuls aux postes subordonnés. En particulier, ils ne comprennent rien à la technologie et manquent de bon sens dans les cas les plus graves.

Réciproquement, les employés les plus compétents ne sont en aucun cas promus, car irremplaçables à leurs postes actuels.

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Intéressant titre de sujet...

Les médiocres en action, le démontre, mais ils ne sont pas si médiocre, vu qu'ils ont réussi à grimper tout en haut !

Cela me fait penser à l'image que l'on nous montre souvent dans les films, entre celui qui est chef et qui fait n'importe quoi, prend les mêmes décisions et se révèle lamentable en cas de pression, alors qu'un type normal, qui ne veut pas être chef, lui, aurait la solution et saurait comment résoudre le problème, avec calme, respect, sérieux, etc...

Je dois dire, qu'au travers de mes rencontres, c'est effectivement souvent le cas, c'est là que j'ai compris ce qui différenciait fondamentalement, les humains = Leurs intentions !

Quelles sont vos intentions envers vous-même, envers les autres, etc...

Il y a des gens qui se donnent de l'importance, qui veulent en avoir, qui veulent être reconnus et d'autres qui veulent juste vivre une vie "NORMALE" et c'est tout !

Ce n'est pas parce qu'une fille veut participer à une élection de miss, qu'elle forcément belle ! :o°

Alors oui, moi aussi, je suis déprimé du niveau de médiocrité dans lequel nous sommes arrivés :mef::snif:

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